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Commentaires

Facebook : pas glop !

Tout va bien. Facebook, qui était à l'origine de l'invention la plus stupide depuis l'apparition d'Internet

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Il est très loin d'être démontré que le bouton like soit "une invention de facebook."
Le brevet du bouton like a été déposé, comme d'autres inventions concernant les futurs réseaux sociaux dont il était un des théoriciens, par le programmeur néerlandais (décédé depuis) Joannes Jozef Everardus Van Der Meer en 1998 (5 ans avant la création de facebook, alors qu'il développait son propre ancètre des réseaux sociaux, appelé surfbook).
Brevet qui a été racheté à ses héritiers par la société Rambrandt Media System, qui a intenté un procès à facebook en 2013 (affaire non encore jugée à ma connaissance)
[quote=Daniel]Facebook, qui était à l'origine de l'invention la plus stupide depuis l'apparition d'Internet

Olah malheureux, aucune chance. La concurrence est bien trop féroce.
je me réfère à la glopitude d’antan.
Et même probablement à la glopitude idéalisée d'antan.
A part ça, il y a No Script, qui vous débarrasse des boutons de Facebook. Croyez-moi, on peut vivre sans.
À part ça, dans la vraie vie - ièrèle, comme on dit sur le ouèbe - je trouve les gens de moins en moins respectueux et galants.
Est-ce une conséquence de l’autre vie de relations virtuelles - comme on dit sur le ouèbe ? Est-ce une conséquence de la criiiiiiiise ?

Je ne sais pas. Mais ma peau et ma sensibilité d’humaine en souffrent.

Où alors, peut-être que je vieillis et que je me réfère à la glopitude d’antan.
Pour avoir pratiqué FB une année jusqu'à aujourd’hui, et connaître un peu (pas beaucoup quand même mais ça reste très addictif), je crains que ça ne provoque un problème sur FaceBook, parce que si quelque chose ne vous plaisait pas dans les interventions de vos "amis", le plus simple c'était de ne plus être ami avec eux. Même pas besoin d'expliquer, on vire.
Les amis FB, c'est comme dans la vie, ça va, ça vient.

Pour la plupart, vous ne les connaissez pas et ne les connaîtrez jamais, Ils veulent juste que vous mettiez Like sous leurs réalisations, le reste, ils s'en foutent. Et vous aussi d'ailleurs.

Alors si ça ne vous plaît pas, vous coupez des ponts qui étaient déjà à peine un fil entre deux personnes.

Le fait de pouvoir dire "Pas Glob",, ça va cristalliser certaines possibilités pour des trolls. Et entamer des luttes politiques sur FaceBook.
D'ailleurs, je constate qu'il y a des résurgences politiques sur FB qu'il n'y avait pas avant.

On verra ! C'est tellement superficiel, FB, que ça devrait plutôt être marrant.
La voilà la bonne idée http://www.legorafi.fr/2015/09/16/facebook-integre-un-bouton-rien-a-foutre-dans-son-interface/
"Tous les affects se rapportent au Désir, à la Joie ou à la Tristesse (...) Or le Désir est la nature ou essence même de chacun ; donc le Désir de chaque individu discorde du Désir d'un autre autant que la nature ou essence de l'un diffère de l'essence de l'autre.
Ensuite, la Joie et la Tristesse sont des passions par lesquelles la puissance de chacun, autrement dit son effort pour persévérer dans son être, se trouve augmenté ou diminué, aidé ou réprimé. Or par effort pour persévérer dans son être, en tant qu'il se rapporte à la fois à l'Esprit et au Corps, nous entendons l'Appétit et le Désir ; donc la Joie et la Tristesse, c'est le Désir ou Appétit lui-même en tant qu'il est augmenté ou diminué, aidé ou réprimé par des causes extérieures, c'est-à-dire, c'est la nature même de chacun.
Et par suite, la Joie ou la Tristesse de chacun discorde également de la Joie ou la Tristesse d'un autre autant que la nature ou essence de l'un diffère de l'essence de l'autre, et par conséquent n'importe quel affect de chaque individu discorde de l'affect d'un autre autant, etc.
CQFD"

Ethique, partie 3, prop. 57, dém., Spinoza

D'où il résulte que si Lordon cherche un modèle spinozien de l'économie, il devrait se pencher sur l'économie publicitaire des réseaux sociaux où Joie et Tristesse, satisfaction et disatisfaction s'expriment d'un clic, où chacun affirme sa nature sous forme de désir et de goût, et où tout ceci est quantifié avant transformation en argent.

Et si on sait déjà que la joie, l'amour paient, que les millions de followers d'un Cyprien ou PewDiePie suffisent à les nourrir, saura-t-on rentabiliser la haine ? Pas si facile de se faire haïr au point où des millions de gens soient prêts à supporter une pub pour avoir le droit de le dire.
Ce débat sur les « j’aime », les votes « d’utilité publique », les « recommander » que l’on trouve sur les sites où le quidam s’exprime, m’inspire une réflexion totalement misanthrope (ou misanthropique ?) .

Je crois avoir deviné que certains contributeurs se votaient eux-mêmes d’utilité publique.
Et cela me plonge dans des abymes de perplexité.

Comme disait l'autre.
Vous exagérez en reprochant à Facebook pareille initiative alors qu’elle existe depuis un ou deux ans sur Médiapart à ceci près qu’il s’agit de recommander ou pas.
Et donc avec l’expérience, on peut remarquer les agissements en mode collectif, par exemple, toujours sur ce site d’information, les escadrilles Front de Gauche qui régulièrement fond des fondus piqués sur tout ce qui traite de Mélenchon, en bien comme en mal,c’est très drôle à constater... Bref, faut relativiser le projet Facebook.
Il faudrait placer un bouton "Je déteste" sous chaque commentaire d'@si à côté du bouton "Voter"..
Et on ajouterait les trois commentaires les plus "détestés" sous les "Participations votées d'utilité publique"
Facebook, qui était à l'origine de l'invention la plus stupide depuis l'apparition d'Internet: Facebook lui meme
C'est peut être pas plus débile que de répondre par oui ou par non à un sondage foireux?
Il faut quand même nuancer ce que va faire Facebook.

On peut juger la manie instaurée par le réseau social de cliquer avec hystérie sur des messages, en les lisant à peine, juste pour sentir qu'on a une emprise sur les choses. On peut aussi juger l'asymétrie du processus, ce que ces comportement génèrent (mal-être pour ceux qui ne réunissent pas assez de like, course aux votes pour certains concours, etc). Par contre, à aucun moment Facebook n'a parlé d'ajouter un bouton pour défoncer un message.

Il s'agit avant tout de pouvoir soutenir un message négatif. Par exemple, si Kévin écrit « c tro la Dprim ojourdui », cliquer sur « J'aime » peut être vu comme de mauvais goût. Désormais, Facebook ajoutera un bouton « Je n'aime pas » qui ne signifiera pas « Ton message c'est de la merde » mais plutôt « Oh mon pauvre Kévin comme tu dois souffrir ». Bref, pas de quoi justifier des années de développement en R&D, ni de crier à la révolution ou au génie. Ni au scandale, d'ailleurs.
Sinon sur les rézosociaux en ce moment, je vois passer énormément de posts indignés des derniers dessins de Charlie reprenant la mort de Aylan Kurdi. Un exemple ici.
Je me demande si les caricatures en question ne sont pas juste ratées dans le sens où moi elles me parlent, mais elles doivent certainement faire marrer une grosse partie des défenseurs de la France éternelle et chrétienne (j'allais dire les gros ménards de racistes) alors que c'est clairement eux qui sont ciblés. Et en parallèle un grand nombre de musulmans se sentent blessés alors que ces dessins prennent le parti des réfugiés. Bref le second degré, ça ne marche que quand c'est assez explicite.
Mine de rien ça m'inquiète plus que de savoir comment on va faire avec un bouton en plus sur facebook (ça ne rendra pas le concept plus débile qu'il n'est déjà).
Le bouton "je déteste" sera évidemment aussi stupide, et néfaste, que le bouton "j'aime".

Merveilles du vocabulaire.
Fesses-bouc me colle des boutons.

Aucun allergologue n'a pu me proposer de thérapie, sauf celle de rendre fesses-bouc tricard chez moi.

Et que ceux qui défendent la communication , la convivialité, et que sais-je encore ma lâchent la grappe voilà que je deviens vulgaire.

Fesses-bouc est l'illustration de l'adage "L'enfer est pavé de bonnes intentions"
Quelle différence entre le "like" de Facebook et le "voter" du forum d'@si ?

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