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Commentaires

Et la petite phrase fut... une anaphore

Et la France découvrit l'anaphore.

Derniers commentaires

... complètement ignorée, moi je la trouvais énorme !

Dite par M. Hollande, le 26 avril, répondant sur le plateau de l'émission "Des paroles et des actes" à une question de M. Pujadas sur des mesures de libéralisation du travail (à environ 43' du début, après les questions de M. Lenglet et avant les questions de M. Namias) :
Franchement, est-ce que l'on pense que c'est le libéralisme, que c'est la privatisation, que c'est la dérèglementation, qui nous ont conduit là où nous sommes, c'est à dire dans la crise financière, qui va nous permettre de sortir de cette crise ?

Une sorte de "coming-out" après ses propos à la City de Londres en février ??

La vidéo n'est plus disponible sur France 2 mais on peut la trouver sur Dailymotion.
Une partie de cette phrase est citée sur le site de France TV :
http://www.francetv.fr/2012/hollande-a-dpda-minute-par-minute-129990
Je viens de recevoir (comme tous les abonnés) un message de Daniel Schneiderman.
Il écrit une phrase qui me choque et pas qu'un peu: "L'élection de François Hollande ne changera rien". Eh bien merde ! Qu'est-ce-que Mr Schneiderman fait du DEBARRAS de Sarkozy qui a eu un septennat "dégueulasse" terminé par une campagne "ordurière".
Rien qu'avec Hollande on va retrouver notre chère République "LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE"
des nouvelles de Gaubert : multiplication des casseroles

et puis l'UMP c'est ça aussi : http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/des-journalistes-chahutes-par-des-militants-ump-a-toulon-7219751.html
Rome, unique objet de mon ressentiment…
Le silence de Sarko en face de cette tirade était bien incompréhensible. Mais vraiment jouissive ^^
une anaphore suivie d'une apposition calquée (il me semble) sur la tournure latine de l'ablatif absolu : "moi, quand je serai président de la République..." ou, mieux encore : "moi, si je suis élu président de la République...", mais évidemment l'ellipse de "quand je serai" ou de "si je suis élu" donne toute sa force et son efficace à la litanie (quasiment hugolienne) et c'est une façon de sortir le président sortant du débat (il s'est tu tout ce temps comme beaucoup l'ont noté).
"la grèce a failli disparaitre"
"je ne fais pas de leçon de morale a des gens qui vivent dans des quartiers où je ne vis pas et qui mettent leurs enfants dans des écoles où je ne vis pas"
"à force de vouloir contredire ce que je dis vous avez démontré le contraire"
"my stricht"
"vous m'avez dit au revoir hier, ce n'était pas très élégant de votre part"
"je voudrais dire aux français que nous sommes dans monde dangereux, difficile, .... où l'insécurité est grande, .... et que je souhaite vous conduire dans ce monde difficile durant les années qui viennent
J'ai trouvé la réplique de François Hollande, longue et longue. Quant à ceux qui croient qu'elle n'était pas préparée écoutez un peu: quand il improvise il dit très (trop) souvent "euh". Cela se remarque à chaque fois que Sarkozy lui pose une question "euh" et "euh" et blablabla. Au contraire lors de sa tirade, il y a eu très peu de ces tics de langage (j'en ai repéré quelques uns quand même). Donc oui: il a improvisé par moment, mais on ne me fera pas croire que ce n'était pas préparé à l'avance dans sa grande majorité.

Voilà pour la forme, le fond c'est ce qu'il nous restera quand on voudra comparer les promesses et les accomplissements.
Une sacré rafale d'anaphore qu'il lui a balancé Hollande
(mais je croyais que cette munition était interdite par l'ONU depuis 83. Sans doute mon info était fausse.)
Sinon il paraît que Carla est sortie très énervée du débat. @si nous fera peut être une enquête là dessus : ) ?
C'était un peu funèbre, non?
Un énorme catafalque au premier plan, des tentures noires de chaque côté, et 2 paires de croque-mort.
Tiens mediapart en profite pour enfoncer le clou :
http://www.mediapart.fr/journal/international/030512/50-millions-pour-sarkozy-lancien-premier-ministre-libyen-confirme
C'est drôle, tout le monde se plaint du "show", mais les commentateurs dans les journaux anglais sont plutôt épatés par ces 3h de discussions beaucoup plus techniques que les débats auxquels ils ont droit là-bas... et sans oreillette.
Le blogueur du New York Times souligne les 3h... sans pause publicitaire!
Au fait, personne ne semble avoir souligné que cette anaphore fait directement écho au fameux: "Présider la République, c'est..." au meeting de lancement de campagne de Hollande au Bourget en janvier 2012.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

non mais Daniel, je comprend que de temps en temps vous ayez envie de passer une journée sans vous faire allumer, mais c'est peut-être

pas la peine de piquer le taf à Manuel Walls...;-)


puisque c'est ça, vous y avez droit : [large]je ne paye pas un abonnement à @si pour...et gnagnagna et gnagnagna...[/large]
Moi abonné d'ASI, je pense que françois hollande a piqué cette anaphore à Valls (cf débats primaires socialistes)
Moi abonné ASI ai été frustré de ne pouvoir commenter le débat sur le fil direct hier (bugs à répétition)
Moi abonné ASI, et citoyen pense qu'une anaphore ne change rien sur le fond
Moi citoyen de la République n'ai pas été con vaincu par la prestation d'hollande
Moi citoyen d'la république, j'ai trouvé sarko mauvais et acculé (pas de contrepétrie).

Débat qu'avec avidité l'éditocrate admire
Débat qui la défiance des citoyens empire
Débat morne et sans fin, sans forme qui nous fit rire
Ferrari fut absente, et Pujadas manqua
Hollande était en haut et Sarkozy très bas...

|-V-|
il manque des choses , il manque même l'essentiel :
"Moi je respecterai la constitution et la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen"
et "moi je respecterai le vote des français contre la constitution européenne"
Heu... pas terrible cette amphore "moi Président de la République" !

- Elle rappelle fâcheusement Égocentrique 1er, dont on vient de souper pendant cinq ans.

- Plus on l'écoute, plus on est hypnotisé par elle, au détriment de la suite, qui effectivement envoie le pâté (sur Nicolas I)

- Et même, elle devient comique...
"Pas préparée"...vous êtes fou(s)!

Sarko lui était mal préparé à la pugnacité de Holl.

Comme je déteste ce systême "bonapartiste", "homme providentiel" et à gauche toute ou à droite toute j'ai simplement regardé le spectacle...
Impossible de comprendre la haine envers l'homme Sarko qui a comme défaut principal de ne pas se cacher et est tout étonné de trouver face à lui l'hypocrisie habituelle des hommes politiques.Les "amis riches" ils sont des 2 côtés mais Holl. ne s'affiche pas avec Bergé (j'adore) and c°! La France reste monarchique et toujours avec une envie de révolution...oui c'est un VIEUX pays et qui ne compte plus beaucoup sur l'échiquier mondial où l'avait hissée De Gaulle...par ses mensonges NON la France n'a pas gagné la deuxième guerre mondiale..., ni aucune des guerres qui ont suivi...très vite l'Europe a compris que finalement par la nature même de son peuple...l'Allemagne avait gagné la guerre et continue à tirer l'Europe! Il faut se faire une raison la Chine sera le centre du monde et ce n'est ni à cause ou grâce à un Président français....Il faut s'abstenir, aller vers une nouvelle constitution vraiment démocratique, ou la plus démocratique que possible...
plus que 4 jours de massacre de syntaxe, grammaire, vocabulaire à la tête de l´État....
Drôle aussi,la farandole des défenseurs inconditionnels du candidat sortant. Mention spéciale à la figure hilare de Copé ,à l'assurance jouée de NKM,à l'habituel hoquet de la Morano etc etc Quand aux jeunes supporters bêlant leur aveugle satisfaction... Vivement dimanche pour la tournée d'adieu.
Oui, mais...quand Jacques Lacan dit: " moi la vérité, je parle ", il ne le répète pas 20 ou 30 fois.
N'y a-t-il pas là une différence? Et puis aussi il y a le ton et le débit...enfin quoi, la croyance en sa propre parole, un minimum!
Je n'ai pas voté pour le mafieux usurpateur; je voterai pour François Hollande, avec l'idée qu'il est nécessaire de le surveiller,
pas à pas, une fourche à la main, juste pour lui piquer un peu les fesses...n'a-t-il pas annoncé, déjà, ce matin sur France Inter,
qu'il ne remplacerait pas les fonctionnaires partant à la retraite etc... Comme à l'habitude de le dire Daniel Mermet:
" On n'a pas le cul sorti des ronces!"
Ca y est les médiacrates sont heureux, ils l'ont eu leur duel tant espéré (et annoncé bien avant le 1er tour, Hollande remplaçant DSK "à la queue levée"), le bisness peut continuer...

Petites phrases, attaques, esquives, ripostes, estocade...Heureusement qu'ils sont là, ces journalistes/éditocrates/commentateurs sportifs pour nous expliquer la politique à nous, les gueux, les incultes, les sans grades...

Ils sont heureux les médiacrates, les candidats ont bien parlé de l'immigration, de la viande hallal, préoccupation centrale d'un peuple qui grogne...VIème république, partage des richesses, planification écologique sont des thèmes qui n'intéressent pas les Français puisque c'est le FN qui réalise une "percée"à l'inverse d'un Front de Gauche populiste et stalinien qui subit un échec...

Révolution citoyenne? Vous n'y pensez pas, le peuple est bien incapable de choisir son destin, il a plus que besoin d'un monarque, d'un père protecteur...

Faudra quand même attendre les résultats du 6 Mai au soir, pour que nos journalistes républicains sachent quelle main il leur faudra lécher...Celle de Sarkozy semblant perdre de son attrait, les doigts anciennement potelés de Mr Hollande se préparent à accueillir les baisers révérencieux des commentateurs de l'actualité...

La cour perd son roi et en gagne un autre...L'arrière cour reste la même, les grands patrons, les magnats de la finance, de la presse, ne doutent pas du soutien du futur nouveau roi quel qu'il soit...l'ancien régime est victorieux, son règne peut continuer...Ouf, tout rentre dans l'ordre, le peuple est sous contrôle...

Place à l'humain, place au(x) peuple(s) !
L'habileté de M. Hollande a été d'utiliser une formule rhétorique qui, oralement, peut se comprendre de deux façons.

Ou bien : " Moi, ( si j'étais) Président de la République, je feraiS ( conditionnel)

Ou bien : " Moi, ( assuré d'être) Président de la République, je feraI ( futur)

Son interlocuteur avait tout loisir de l'interrompre, d'un mot, por souligner l'ambiguité et une éventuelle arrogance d'avant scrutin.

Il ne l'a pas fait, confirmant ainsi l'adage : " Le pouvoir tire sa légitimité de la faible résistance qu'il rencontre".
La formule anaphorisée de Hollande est un bel exemple de rhétorique classique.
« Moi président de la République » est l'équivalent de « Cicerone consule », deux substantifs déclinés à l'ablatif pour signifier « Quand Cicéron était consul ».
C'est ce que l'on nomme, en grammaire latine, un ablatif absolu.
Formulation très elliptique, dont la traduction sera nécessairement étoffée – par une subordonnée circonstancielle de temps, de cause, de concession, etc.
Selon le contexte, donc, notre ablatif absolu sera traduit par un futur : « Quand je serai président », par un conditionnel : « Si j'étais président », ou par un passé « Quand j'étais président ».
(Usant de la même figure, Sarkozy aurait pu déclarer : « Moi président de la République, il n'y a jamais eu de malversations ».)
On en trouve un équivalent affaibli dans des formulations telles que « Moi parti, beaucoup de problèmes disparaîtront ».
Bizarrement cette anaphore a mis en évidence que Nicolas Sarkosy n'a jamais été président de la république.
Combien de fois a-t-il dit "Monsieur Elkabach (Aphatie, Pujadas etc.), quand on est président on
a des devoirs (parle à tous les français, etc.) "
se donnant ainsi des leçons à lui-même.
Lui François Hollande (sans virgule), ne se regarde pas candidater, il est candidat.
Bonjour
L'usurpateur a été démasqué.
Parce qu'après ce que j'ai lu ce matin, comment faire admettre que le machin a défendu le pays face à Merkel.
Il a du s'aplatir comme hier soir ou pourtant son contradicteur n'est pas un foudre de guerre.
Pauvre type.
Malgré les quelques désabusés ou autres fines bouches de ce forum, revenus de tout avant de n'avoir rien vu,

MERCI à Hollande de nous avoir ENFIN vengé de ces 10 ans d'abaissement et d'humiliation,
MERCI à Hollande d'avoir ENFIN pulvérisé la légende du Sarkozy, génie des médias et de la comm,
MERCI à Hollande d'avoir ENFIN démoli la suffisante prétention multi-storytellée de "l'homme aux 5 cerveaux" à être le seul à pouvoir incarner la France et bla et bla et bla, alors qu'il a été le plus médiocre de tous nos présidents.
MERCI à Hollande d'avoir abordé pour la première fois (honte à toute la gente journalistique) des points de principe d'évidence comme celui de ne pas confondre l'Elysée avec une salle de réunion de l'UMP ou Ministère du budget avec Trésorerie de l'UMP.

MERCI d'avoir dit que le Roi est nu.

(ce qui n'empêche qu'on aimerait bien être délivré enfin aussi de tous ces rites archaïques de la Ve République de sacres et de mises à mort alternées du Roi élu... Etre une monarchie absolue élective en 2012, ça commence à dater... Hollande aura-t-il le courage, le sang-froid et la présence d'esprit d'aller vers la VIe République ?)
Hier j'ai découvert cet article d'Hérodote :
http://www.herodote.net/articles/article.php?ID=1345

C'est sur le parcours de Hollande et Sarko.
Je sais pas si Hérodote est engagé ou non, mais c'est assez parlant ...
Les lignes ne bougeront pas, comme d'hab, mais Hollande a marqué des points dans son propre camp et Sarkozy en a probablement perdu dans le sien. Je lisais sur le live du Figaro que 20% des visiteurs changeaient leur vote sur ce débat. Personnellement je n'imaginais pas Hollande en figure d'autorité sévère et inexorable. Il jubilait manifestement de fesser le sauvageon. Il faut reconnaitre qu'on a vécu pire que de regarder un tel spectacle...
Ce qui est quand même salutaire c'est qu'Hollande a fait une sorte de travail de déconstruction de l'attitude sarkozyenne, en faisant remarquer sa propension à parler sans cesse de "mensonge" ou de "calomnie" à tout va, sa manie d'aller chercher des gens de l'autre camp pour aller dans son sens ("pourtant madame Aubry avait dit..."), et surtout son auto-satisfaction perpétuelle, le passage le plus drôle de la joute étant sans conteste :

"C'est un mensonge !
- Qu'est-ce qui est un mensonge dans ce que j'ai dit ?
- Que j'étais très content !".

Quel mensonge ! Quelle répartie ! Jamais Sarko n'avait été aussi risible, non ?

Bref, Hollande l'a repris sur tout ce sur quoi il fallait le reprendre, de manière plutôt intraitable. En somme il a fait, avec ses moyens et sa position, ce qu'on a attendu de la part des journalistes pendant cinq ans.

Le seul passage choquant qu'il n'a pas dénoncé, sûrement parce que c'était trop gros, au point que personne ne l'ait repris jusqu'à présent à ma connaissance, c'est l'immondice suivante : "et d'ailleurs les musulmans sont mieux traités chez nous que les chrétiens ne sont traités dans les pays musulmans". Si ça c'est pas un parallèle digne d'une guerre de religion à la Bush, je ne sais pas ce que c'est. Rien que pour ce bout de phrase, aucun centriste ne devrait hésiter dimanche.
Moi aussi j'ai trouvé ce moment de "l'anaphore" vraiment génial. C'est là qu'on voit que Sarkozy est KO. Car il aurait pu interrompre Hollande. Mais non, il était comme tétanisé en découvrant le nouveau président.
Moi, ce qui me sidère, c'est ce mythe complètement infondé et pourtant très tenace sur la supposée "extraordinaire connaissance des dossiers" de M. Sarkozy.
Je me demande toujours ce qui pousse les gens à penser qu'il connaît mieux les dossiers que les autres?

Et pour commencer, les gens connaissent-ils, eux, les dossiers? Pour la plupart, j'imagine que non! Alors comment peuvent-ils prétendre juger de la connaissance que les candidats ont des dossiers?
Comment savoir si ce qu'ils disent est vrai, ou si ce qu'ils se donnent simplement cette apparence en balançant des chiffres et des informations plus ou moins bidons (mais avec beaucoup d'assurance)?

Les gens qui répètent à l'envi ce cliché sont soit extrêmement bien informés, soit d'une naïveté extraordinaire.
"Moi président de la République, je ne participerai pas" ou "Moi président de la République, je ne participerais pas". Il l'a dit au futur ou au conditionnel ?
[quote=Daniel Schneidermann]"Moi président de la République, je
Cela fut-il conscient ou non, l'anaphore de François Hollande est bâtie en tout cas sur le modèle de l'énoncé lacanien dans La chose freudienne: "Moi la vérité, je parle". Elle pourrait donc, sinon devrait être décryptée à partir de là. Le titre complet du texte de Lacan: La chose freudienne ou Sens du retour à Freud en psychanalyse* permet à lui seul de le préciser. Car c'est d'un retour de la vérité en politique alors qu'il s'agirait. Ce, qu'étonnamment, Daniel Schneidermann annonce littéralement en terminant son 9:15 par ces mots, dont l'avant-dernier est l'expression de la vérité: ces trois minutes vingt constituent le premier véritable moment présidentiel de la saga Hollande.

* paru dans Écrits(1966) : Amplification d'une conférence prononcée à la clinique neuro-psychiatrique de Vienne le 7 septembre 1955.
Moi, Président de la République j'autoriserai un plan de coupe sur la bobine du candidat-sortant-challenger lors de ma tirade anaphorique lors du débat pour le 2d tour !
Mais, remarquez ! Il y a une seconde de plan d'ensemble du plateau durant la tirade : le candidat-sortant-challenger s'applique à montrer qu'il n'écoute pas en regardant ses papiers.
Qui est le roi de l'esquive ?
Maintenant il faut archiver ces trois minutes et les ressortir dans 5 ans; ce sera une bonne base pour le bilan du quiquennat Hollande...
Un faux débat, simulacre d'exercice démocratique, où deux candidats, d'accord sur l'essentiel et en désaccord à la marge, ont joué à qui fait mieux Président Monarque de la Vème République.
Des phrases creuses ("président de tous les français"), des reproches respectifs ("vous n'avez pas fait", non mais vous non plus") et au final, une austérité à avaler comme partout en Europe.
En Equateur ils ont Correa, au Vénézuela ils ont Chavez, on aurait pu avoir Mélenchon et on va se farcir du Hollandréou pendant 5 ans. Déprimant.
Ceci dit, je serai beau joueur, le candidat social-libéral a été moins pire que prévu. Ca ne me fera pas aller voter pour lui Dimanche, quand bien même j'exècre Sarkozy.
Direction les législatives !
Pas vu le débat (juste un bout vite fait), mais le "candidat de la gauche" venait le matin même de déclarer qu'il y avait trop d'immigrés (illégaux) en France.
De plus il trahit les verts sur le nucléaire (et accessoirement les électeur du FdG), en plus du fait qu'il ne veut "pas fermer la porte au gaz de schiste" :
M. Hollande a alors réaffirmé qu'il n'était pas lié avec les Verts puisque cette partie de l'accord je ne l'ai pas reconnue, c'est Martine Aubry qui a signé ce point. Une seule centrale fermera pendant le prochain quinquennat, celle de Fessenheim qui est la plus vieille centrale de France située sur une zone sismique, a-t-il répété, se prononçant pour continuer la plus moderne, l'EPR de Flamanville.
On est pas dans la merde...
Le "petit calomniateur"",menteur "de surcroît avec sa longue et désormais célèbre tirade nous a enfin délivrés de cinq ans de colère rentrée. Qu'il soit déjà remercié pour cette thérapie collective. L'autre moment délicieux:les titres de la presse lundi 7 mai 2012,,du genre "Sarkozy,c'est fini" ou bien"Le sortant sorti" ou encore "Retour à la case citoyen"etc etc Mais j'anticipe.Vivement dimanche prochain comme dirait l'autre!
L'analyse grammaticale de ce matin ne me semble pas pertinente. "Moi Président de la République" : "moi" est un pronom objet; il est le thème de la phrase. On ne peut pas dire "Moi Présidente de la République ferai ceci ou cela". Ce "Moi" est surtout à lire en creux, en négatif : car à ce moment là, Hollande parle moins de lui que de l'autre, en face, ce "toi". Hollande dit ce qu'il ne sera pas Sarkozy.

Ce 'moi" martelé par l'anaphore et l'accumulation, ce sont autant d'adresses directes au Président qui de fait, dans la phrase, est sorti : Moi Président / Toi, Sortant. Durant cinq en effet, seul Sarkozy pouvait employer cette tournure :" Moi Président de la République" ; en quelques minutes, Hollande a montré qu'il pouvait à son tour l'énoncer et dérober un privilège à son adversaire. En quelque sorte, comme il fait tomber Sarkozy en parlant à sa place : Chirac avait essayé en son temps de faire de même face à Mitterand en lui lançant qu'ils étaient deux candidats; Mitterand n'était évidemment pas tombé dans le piège en apostrophant Chirac comme "Premier Ministre"...

Cette passe d'Hollande était subtile et marquante. On ne doute pas qu'elle restera dans les annales des débats télévisés.
Sarkozy manquerait tant à la France et aux sarkozystes dans 5 ans s'il était réelu, qu'il vaut mieux qu'ils commencent à en être privés dès dimanche prochain, pour s'habituer en douceur et à l'avance ! Pour l'accutumance il y l'acupuncture, entre autres.

Entendu Philippe Tesson ce matin, il va très mal.
Sarkozy voulait 3 débats, heureusement pour lui qu'il n'y en a eu qu'un seul.
Il a souvent rabaissé le débat, à propos de l'immigration en particulier, lors de ses attaques vis à vis des syndicats également.
Il y avait quelque chose de pathétique à le voir s'accrocher à la centrale de Feissenheim comme à une bouée de sauvetage.
Hier soir il a mordu la poussière et même chez ses futurs-ex-proches il devait y avoir une certaine satisfaction, l'origine de la "banane" de Copé est certainement à chercher ailleurs que dans la qualité de la prestation de son champion.
Il récite.

Voilà exactement ce qui m'énerve chez les socialises, de Royal à Hollande. Ils ont les bons mots, mais sans la (saine?) colère qui va avec. Oui, Hollande liste tous les méfaits de Sarkozy mais ils n'en tire pas de dégoûts. Rien. Ce n'est qu'un argument de plus pour fabriquer sa victoire.

Même dans le ton, ça m'insuporte. Les mots sont violents, mais le ton est cordial et contrôlé. Contrôlé parce que préparé et récité.

S'il y a moins à craindre de Hollande, il n'y a rien a espéré.
Félicitations à François Hollande qui a été excellent, vif, affuté, intelligent, plein d'autorité.
Il a indéniablement gagné l'élection présidentielle.

N'étant pas un fana des socialistes, vous comprendrez que ce que j'écris EST UN COMPLIMENT POUR HOLLANDE.

Encore bravo Mr Hollande.

SEMIR
ps. ceci est un "copié - collé" de mon post sur le "Live @SI"
La niaque pour une fois n'était pas du même côté.
" Ce furent au total trois minutes vingt d'allégresse. Trois minutes vingt, le temps d'une chanson, pour effacer, venger, cinq ans d'appropriation, cinq ans de gloutonnerie, d'anomalie et au total d'humiliation."
Ressenti pareil... même si je suis certain que le canevas avait été bien préparé. François Hollande a dû ajouter ce qui lui venait à l'esprit en évitant soigneusement les Nichon et Nibar et autre Khadafiote... ç'aurait été une faute. Quand Hollande l'a rattrapé dans le virage, alors que l'Autre partait en dérapant sur DSK, j'ai bien cru qu'il allait lui dire: ET-TRON... L'a pas fait. C'est comme ça qu'on devient président.
Dommage que le debat ne se soit pas engagé plus sur le fond : modele liberal contre modele alternatif. Au lieu de ça hollande est reparti sur le bilan de sarco qu on connait tous...
De l'analyse politique, cette chronique... Finalement, on ne fait que relever les "petites phrases".

Nous qui pensions naïvement qu'Hollandréou était un mou. Ben non, c'est un killeur... Ce qu'il veut, c'est la place. La preuve.

Mais son programme ? Il n'est que la copie conforme du précédent. Sur l'économie, on le savait déjà, mais même en matière d'immigration, c'est donc bonnet blanc et blanc bonnet : maîtrise de l'immigration illégale, application stricte de la loi contre la burqa, maintien des centres de rétention (y compris pour les "familles", donc pour les enfants) ou la lutte contre le halal dans les cantines.

Toutes choses éminemment fondamentales pour le futur de notre pays, comme chacun sait.
Perso, j'ai pas pu supporter longtemps, j'ai donc raté l'envolée finale. Et ces zozos de "journalistes" (France-Info, ce matin) nous repassent en boucle les "menteur, vous mentez, petit calomniateur", évitant soigneusement toute phrase qui aurait tant soit peu de contenu.

Le contenu, voilà l'ennemi!

On a juste eu droit à une allusion par ssssa majesté des mouches, parlant avec mépris d'une "suite de Moi-Je" qui en dénaturait le sens. Et comme mon logiciel vidéo cafouille... Bah, ya pire dans la vie, je vais voir si mes carottes poussent. Et m'occuper de mes oignons (qui sont en pleine forme, cette année).
Je partage votre sentiment Daniel. On évoquait pendant la campagne la capacité de Sarkozy à retourner ses quelques intervieweurs ayant l'audace de le confronter à ses dérives et ses échecs. Pour la première fois depuis cinq ans, quelqu'un lui a enfin "mis le nez dedans".
preum's
J'ai trouvé Hollande pas très bon, Sarkozy égal à lui même et le live @si peu ergonomique.

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