Erreur, il y a bien d'autres possibilités que XX ou XY (XXX, XYY, XXY, voire d'autres conformations comme ce qu'on appelle syndrome de Turner). Mais ce ne sont qu'une partie des situations dans lesquelles il y a une situation d'intersexualité).

Les personnes intersexes : ou comment envoyer valser en un instant toutes les constructions sociales de genre et discours essentialisants ! 

1,7 % de la population soit 1 ou deux personnes pour 3 classes de collège, ou pour un wagon (oui je sais (...)

Merci pour ce papier sur un sujet malheureusement encore trop absent médiatiquement et soumis - on le voit encore ici - à un traitement pour le moins mauvais quand il est abordé. 

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Le combat de Loé Petit contre la chirurgie et la chimie employés sur des enfants qui ont un corps sain (une fois la partie pathologique soignée) est très louable. Pourquoi ce combat ne vaudrait-il pas à propos des filles et des garçons non intersexes qui sont poussés vers des thérapies de transition (psy, chirurgie, hormonal) parce que leur comportement dévie des stéréotypes (surtout dans le monde anglosaxon)? Autrement dit, comment est-ce qu'iel arrive à articuler son discourt de défense des individus intersexe (il ne faut pas forcer les enfants intersexe à modifier leur corps pour se conformer à la norme) avec le discourt sur le genre qui dit tout le contraire (il faudrait conformer son corps à son identité de genre) ?

"La montée de l’essentialisme et du cis-sexisme s’appuie en effet sur une croyance aussi ferme qu’infondée dans la binarité et la complémentarité des sexes."

Loé Petit dans la préface du livre Intersexes - Du pouvoir médical à l'autodétermination de Michal Raz.

On comprend mieux l'ambiguïté de son discourt, et pour cause il mélange le concept de genre avec la réalité du sexe biologique. On peut déconstruire le genre et tant mieux, il s'agit de combattre les stéréotypes patriarcaux. On ne peut pas déconstruire le sexe biologique, sauf avec un bistouri et des traitements chimiques.

Perso, je trouve judicieux d'avoir auto-censuré ce reportage, j'ai tout de suite pensé à l'enfant et à tout ce qui a été dit de très intime, de violent parfois, sur elle. Mais de toutes façons, le mal est fait, le reportage existe. 

Il aurait été nettement plus judicieux de clarifier pleinement ces situations complexes de corps non conformes à la sacro-sainte répartition de l'humanité en deux catégories claires et inquestionnables. Notre ignorance est grande, qui incite aux prises de position plus ou moins pertinentes et irréfléchies. Ignorance au plus haut, qui a entraîné, qui entraîne encore semble-t-il, des interventions physiques irréfléchies.

Une véritable émission, qui n'utilise pas indécemment la vie présente et future d'un bébé pour faire "vrai", est à réaliser.

Les personnes intersexes : ou comment envoyer valser en un instant toutes les constructions sociales de genre et discours essentialisants ! 

1,7 % de la population soit 1 ou deux personnes pour 3 classes de collège, ou pour un wagon (oui je sais on dit "voiture") de RER bien rempli... et parfois qui s'ignorent car tout à fait bien portantes. Force à iels !!!

Vous écrivez : "au genre assigné à la naissance". En tout cas, il y a un sexe déterminé et non assigné à la conception (ou immédiatement après). Ou bien les cellules contiennent des chromosomes XX (fille) ou bien XY (garçon). 

Mais que je sache , il n’y a pas de cas avec des cellules à 80% de XX et 20% de XY. Dès la conception, on est une fille ou un garçon.

M’Enfin, ce sont les souvenirs de sciences naturelles.  

Merci pour ce papier sur un sujet malheureusement encore trop absent médiatiquement et soumis - on le voit encore ici - à un traitement pour le moins mauvais quand il est abordé. 

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L'INA doit avoir une archives de l'émission "Santé à la une" de Pierre Desgraupes et Igor Barrère, sur le sujet, donc à une heure de grande écoute à l'ORTF,  en noir et blanc, qui avait particulièrement interpellé le gamin que j'étais

la chirurgie y était bien présente pour transformer le bébé en fille ou en garçon

j'en ai déduis que l'homosexualité pouvait provenir d'un accident de gestation

le traitement était déjà hasardeux, allions-nous voir ce bébé devenir une femme à barbe, large d'épaule, un hermaphrodite ou un androgyne?

la mythologie grecque nous raconte la mésaventure de Tirésias, la civilisation grecque était très respectueuse des intersexes 

est-ce pour cela que j'ai toujours regardé l'homosexualité avec compassion et empathie?

je n'ai connu que des relations hétérosexuelles

d'emblée je m'interroge sur la pertinence de lui attribuer le sexe féminin sur son état-civil ne pourrait-iel pas adopter le genre neutre?

ou pas, pour des raisons de tranquillité de vie après...

il n'y a pas d'organes reproducteurs mais un traitement est préconisé contre l'apparition éventuelle d'un clitoris?

de toute façon, si sa vie est en danger, en l'absence d'une hormone, il va bien falloir y remédier 

ses fonctions vitales d'évacuation sont-elles compromises?

Alba semble un prénom bien féminin, il pourra toujours se transformer en Alban

iel fera partie des 27% de childfree! un score à faire rêver plus d'un politique!