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Commentaires

Elkabbach, et le mystère Martinez

Qu'en termes polis ces choses sont dites.

Derniers commentaires

Approfondissons : http://www.michelhenry.org/son-oeuvre/l-essence-de-la-manifestation/
Hollande, c'est Guy Mollet. Mais Valls, c'est Marcel Déat. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_D%C3%A9at
Entretien où l'on comprend que le "journaliste" J.P. Elkabbach n'a rien compris à l'inversion de la hiérarchie des normes...
Je ne sais pas où exprimer mon dégoût. Cette chronique de Daniel Schneidermann n'est peut être pas l'endroit mais le dégoût est trop fort.
Voici ce que titre l'OBS "Attentats : plus d'un Français sur deux se déclare favorable à la torture"

Quelqu'un parlait hier de l'approche de la Ste Barthélémy en commentaire à la chronique d'hier de DS et cela se voulait une ironie. Et je lai lu ainsi.

Bientôt on aura des études de faisabilité pour des camps dont je n'ose dire le nom de peur que l'idée germe dans les esprits malsains qui pourraient arriver ici par hasard
Regardez l'émission d'Europe 1 autour de 22:45. Elkabbach y fait la démonstration définitive de son incompétence : Il n'a absolument rien compris au principe d'inversion de la hiérarchie des normes.
Hier, vous releviez la condescendance des journalistes aux ordres. Aujourd'hui, leur violence. Effectivement, je n'ai pas pu supporter plus de 10 minutes cette émission qui donnait à voir le spectacle écoeurant de trois chiens enragés.
Elkabbach dans son rôle de l'effrayant Mr Hyde qu'attendent ses auditeurs, si différent de l'aimable, patient, ouvert Docteur Jekyll qu'il affecte de paraître dans " Bibliothèque Médicis " !
Comment le désir de notoriété peut il conduire des personnes ( qui peuvent être respectables ) à accepter l'invitation d'un être si répugnant ?
Elkabot (il aura léché tous les culs des puissants du jour, celui-là) traite Martinez comme s'il était le chef d'orchestre pas clandestin de la contestation. Il fait comme il a toujours fait : ne considérer que les VIP d'où qu'ils viennent et ne pas voir les citoyens de base, réduites à des chiffres, les fameuses variables d'ajustement. Alors que Martinez n'est que, et de son plein gré, l'exécutant d'une volonté populaire.

Pourquoi Martinez ne s'est-il pas barré en leur lançant un clavelien « Messieurs (et Madame*) les censeurs, bonsoir » ? Peut-être pour ne pas donner du grain à moudre à la machine populophobe. Et parce que c'est un démocrate.

* Mention spéciale à Fressoz, vallsophile comme pas permis.

http://misentrop2.canalblog.com/
Bonjour Daniel,
" offert en cadeau un gilet orange de la CGT..." Ce sont plutôt ceux de la CFDT qui sont orange, ceux de la CGT sont rouge!
Signé: Martinez
"A quoi bon faire le brave face à Valls et Cazeneuve, si c'est pour se soumettre à leurs chiens de garde ?"
Super-mario-tinez ne se soumet pas aux chiens de garde: ils les tolèrent en attendant l'heure où il sera convié à la table des Maîtres du Monde et alors il leur fermera leur claque-merde d'un puissant "Taisez-vous Elkabach" (ou plus probablement: "Ecoutez Elkabach"...).
Mais pour le moment il ronge le frein de la révolte pour mieux libérer les chevaux de la révolution.
Pour moi tout cela est un "replay". C'était dans ma tendre jeunesse, de l'autre côté, il y avait la dame de fer qui rouille désormais bien profond, et de l'autre le syndicat NUM avec un nom qui résonne encore, Arthur Scargill qu'on peut voir ici dans un interview intelligent
Tout cela est un "remake" mais dans le rôle du fossoyeur des syndicats et fossoyeur des protections des salariés il y a aujourd'hui, non pas le parti conservateur, mais un parti qui se dit socialiste !

Ce matin, sur France Info ou sur France Inter, une syndicaliste de la SGT cadres a affronté avec un calme olympien en réussissant le tour de force d'arriver à dire que les incidents de l'hôpital Necker furent un fait isolé, tandis qu'on nous balançait un interview d'un député du mouvement rep.com où la corde larmoyante était tellement tendue que même sa propre voix n'arrivait pas à y croire (vitre, brisée, hôpital Necker, enfants, enfants malades, enfant du couple de policiers assassinés...)

Mais revenons sur cette magnifique idée de la manifestation statique. Proposons à la CGT d'imiter les Espagnols et faire une manifestation par hologrammes et d'exiger de la part du gouvernement qu'il soit aussi représenté par des marionnettes (pardon, il parait que c'est le cas avec El khomri) et que les CRS soient remplacés par des effigies (moins coûteuses).
Pour une fois je souscris à 100% à cet édito...
Sans réserve...
Et on a le droit de penser que Martinez, comme les autres 1% des systèmes en jeu, s'accommode assez bien de ce cirque, il joue son rôle et sera récompensé pour en temps voulu (mais ou est donc Nicole Notta?)... pour l'instant, il sert bien à focaliser la haine de ceux pour qui "ils" ne sont pas encore venus.
Parfait dans son rôle, les moustaches comme trouvaille ultime...
En tout cas, s’il est un premier bilan à tirer de ces quatre mois de bras de fer entre syndicats et gouvernement, c’est l’image écornée du premier ministre Manuel Valls…

« Valls en pleine crise d’autorité », titre Libération. « Longtemps plébiscité pour sa fermeté, le Premier ministre paie aujourd’hui son intransigeance, notamment sur la loi travail », constate le journal qui s’appuie sur ce sondage qui montre que « parmi les personnes interrogées, à peine 17 % ont une “bonne opinion” du Premier ministre, 34 % disent avoir été “déçus” de son action et elles sont 39 % à n’avoir “jamais eu une bonne opinion” de lui. »

Qui plus est, poursuit Libération, « dans notre baromètre sur la “crédibilité présidentielle” des responsables politiques, seuls 20 % des personnes interrogées le voient comme un “bon président de la République” pour 2017, une chute de 20 points en l’espace d’un an et demi, 13 depuis janvier. Conclusion cinglante d’une députée socialiste : “la loi El Khomri a tué Valls”. »

http://www.rfi.fr/emission/20160621-percee-protestataire-italie-europe-france-loi-travail-emplois-politique
mais jusqu'où s'arrêteront-ils?

je parle pas des [s]journalistes[/s] chiens de garde mais bel et bien des gens qui les écoutent.
Je n'arrive pas à retrouver la bande-annonce de cette émission qui tournait sur Europe1 les jours précédents. Elle annonçait la couleur avec le même parti-pris repoussant. Cela justifie encore plus de qualifier l'émission en elle-même de tribunal politique.
Jean-Pierre Elkabbach, ivre de ses petites transgressions, incapable de séparer un questionnement (pourquoi pas tonique) d'un éditorial, dealer de pensée néolibérale, et par ailleurs suffisamment pleutre et cynique pour de temps en temps, instrumentaliser les arguments "populistes" pour mordiller les invités plus mainstream, et finalement retourner à la niche, est une honte pour le journalisme.
Europe1 la joue très fine avec lui, en lui fabriquant une image de parrain certes un peu folklorique (cf les dociles pastiches "corporate" de Nicolas Canteloup), mais qui ferait référence néanmoins, par son indépendance d'esprit. Or il faudrait pouvoir dire simplement que c'est un des plus mauvais journalistes "médiatiques" en activité, ni clairvoyant, ni subtil, ni connaisseur, ni courageux, ni ouvert : des mauvais, il y en a, mais lui, c'est vraiment l'étalon-or de la médiocrité. Et satisfaite, en plus.
Ainsi, constater à quel point il s'installe, d'année en année, dans une position de statue du commandeur, d'intouchable, de légende du journalisme autoproclamé, tout ça juste parce qu'il a préempté le storytelling du "pugnace" dans une radio carpette (au royaume des aveugles, les borgnes...), mais qu'il en est le plus pathétique représentant des ondes matinales, est une de mes plus gros sources d'écoeurement d'auditeur.
Qu'est-ce que c'est que ces trois ordures ? Quel métiers font-ils ? Mais c'est à vomir !

Il faut signer cette pétition pour les faire taire !
J'ai vu cette émission, en effet hallucinante. Martinez en est sorti vainqueur tranquille. Pour la première fois dans ce type d'émission, j'ai eu l'impression d'un suicide intellectuel collectif des éditocrates, comme s'ils savaient qu'ils sont allés trop loin depuis trop longtemps, et que la fuite en avant est pour eux la seule issue. Si Elkabbach, Darmon et Fressoz ne sont pas mis à pied, je me demande ce qu'on va désormais pouvoir enseigner dans les écoles de journalisme.
Bonjour
Ces 3 illuminés sont en possession d'une carte de pesse je crois.
Votre profession ne pourrait-elle pas faire le ménage et retirer à ces aboyeurs qui ne respectent pas la neutralité prescrite dans la charte de la profession leur carte de presse ?
Ils déshonorent tout simplement votre métier.
"leur qualité principale de porte-parole de Lagardère, de Bolloré et de Niel-Bergé-Pigasse"

Là c'est du Ruffin, et ça signifie une transformation de votre pensée, Daniel. Jusque là vous faisiez la différence entre les propriétaires des grands groupes de presse et les journalistes, même si les liens sont étroits. Réduire les seconds aux premiers, ça paraît évident en considérant Elkkabach, mais trop facile aussi.

Il y a certes de la pensée unique derrière leur discours (le TINA, etc.), une vision déséquilibrée du conflit social en cours (mais dont il faut bien admettre qu'il est porté par une minorité de salariés et une union syndicale incomplète), mais on peut aussi leur reconnaître de penser ce qu'ils disent, de n'être les porte-parole que d'eux-mêmes, voire de faire ça par conviction plus que par commande.

Quant au fond, sur la restriction du droit de manifester : pourquoi ne pas dire "chiche", pourquoi ne pas montrer au pays le visage d'un rassemblement statique massif, résolu, plus facile à compter au passage ? N'y a-t-il pas arrière-pensée de la part de la CGT aussi, que la focalisation sur les casseurs dispense de s'expliquer clairement sur l'écart entre ses chiffres et ceux du ministère ?

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En zappant dimanche après-midi, je suis tombé (sur LCI je crois) sur ce tribunal incroyable.
J'ai tenu 5 minutes.
Quand Elkabbach a filé la métaphore terroriste en disant "vous mettez un revolver sur la tempe de [...]", Martinez lui a fait remarquer très calmement que ce n'était peut-être pas les bons mots. Elkabbach a dit vite fait "bon, je retire l'image" et est passé tranquillement à la suite. J'ai zappé...
Il semble que 60% des Français soit contre la loi travail.

Dans ce contexte, pourquoi se laisser tancer à la télé pendant une heure sans répondre ? Simple.

1- Pour laisser voir aux spectateurs la vacuité du dispositif télé tout dédié à la parole gouvernementale quelle qu'elle soit.

2- Parce que les spectateurs prennent en majorité faits et causes pour l'agressé.
Enfin Martinez n'est pas Ruffin , Martinez veut garder sa place, il a mis beaucoup de temps a rallier le mouvement des jeunes contre la loi travail, ici même le syndicaliste de PSA a méprisé #nuitdebout, tout en clamant qu'a PSA ils avaient gagner ???? Gagner le licenciement, c'est ça maintenant pour la CGT gagner, c'est gagner du temps, faire du bruit, et puis ranger les gens après qu'ils se soient battu, pour rien . Et c'est le fait de se battre, qui deviens une victoire.
On le vois bien, au début des manifs en mars et avril, les medias n'ont parlé que de la fausse violence des manifestants (ça n'a pas marché) en passant sous silence la vraie violence des CRS, et maintenant on ne parle que de notre droit a manifester, au lieu de parler du fond , RETRAIT de cette loi.
LEs Syndicats et le gouvernement restent alliés pour nous faire avaler leur plan, en restant dans le jeux des médiocres journalistes Martinez prépare sa base a rentrer au boulot et accepter cette loi, d'ailleurs il ne dit plus retrait ? Leur stratégie a la direction de la CGT, était claire dés l'émission ici avec le syndicaliste de PSA , c'est comme E Martin, Je fais semblant de me battre avec les ouvriers, je les calme, j'ai ma médiale .
Merci pour ce texte. Peut-être que la mission secrète de Martinez est de mettre un gigantesque coup de projecteur sur ces ersatz de journalistes, valets de pieds du pouvoir et de la finance, ces guignols trop payés qui n'ont aucune idée de la vie des autres et cirent les pompes de ceux qui les emploient.
Puisque les manifestations apportent des risques supplémentaires en période de terrorisme... pourquoi ne pas s'attaquer à la cause de ces manifestations ? La loi el khomri. Au besoin, si le gouvernement y tient vraiment qu'il pose un moratoire dessus. On reprendra la loi et les manifs quand le risque terroriste aura disparu :-D . Idem pour le rot, tiens. Tous ces touristes bourrés de bière et encadrés par des flics, ça c'est de l'appât à EI de qualité ! On reporte: moins de bordel dans les rues et les transports en commun dus à des hooligans alcoolisés plus violents que des blacks blocs en rut.
Et la fête du bruit, pardon, de la musique (du joueur de djembé et du gratouilleux de base bourré "chantant" à 3h du mat'): report ou délocalisation en Libye ;-) .
Les pauvres policiers (et manifestants) pourront se reposer, et nos oreilles avec.
Ces trois types, comme bien d'autres, comme les Attali, Macron, Guigou and co, attisent la haine. Ils sont nusibles à la démocratie et ils agissent d'une telle manière qu'ils imposeront le passage par la violence pour espérer faire évoluer la politique vers un meilleur partage des richesses. C'est le risque qu'ils nous font courir par leur dogmatisme néolibéral.
Come les politiques, les chiens de garde et nos élites en général, lui aussi vient nous expliquer ce que des fois qu'on serait trop couillons pour comprendre tout seuls comme des grands. C'est addictif chez eux.
Il fallait bien qu’il réponde médiatiquement au gouvernement Valls était dans le JDD, si bon souvenir), alors, va pour la Pravda, non ?
Superbe dessin de Korkos.!
Il y a une troisième explication : acter le discrédit profond de ces journalistes, et se victimiser par ces piètres bourreaux. Comme les Le Pen ou Trump avant lui.

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