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Effondrement du vivant : "On ne dit pas à quel point la biodiversité permet l'emploi"

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Tres bonne emission. Merci.


En l’ecoutant, j’ai pense aux chroniques d’Annabelle Grelier sur France culture qui montrent qu’il y a des personnes qui trouvent et developpent des solutions pour sauvegarder l’rnvironnement et donc la biodiversite.


Îl semb(...)

L'environnement ce n'est pas ce qui nous entoure, c'est ce qui nous contient. Nous sommes donc des éléments de cet environnement, mais du coup si nous l'admettons, nous devons admettre que les autres espèces aussi. 

En ce qui concerne les ours, p(...)

"Dire que la Fnsea est le pricipal syndicat des agriculteurs est comme dire que le Medef est le principal syndicat ouvrier."


Merci de cette formulation!

Derniers commentaires

Il est donc possible de faire une excellente émission sans interrompre ses invités 😳

C’est un véritable changement de paradigme et il a lieu en ce moment même !


Continuez comme ça.


(Bises à Daniel quand même).

Je suis très déçu par cette émission. Vous parler de la nature systémique mais à aucun moment vous n'abordez l'aspect politique du problème. Comment les médias ont ils traité cette question lors de la présidentielle ? Ont ils mis les candidats en face du problème en comparant les programmes ? Des initiatives isolées aussi louables soient-elles sont elles la solution ? Ne faut-il pas un changement profond à l'échelle nationales que seul un programme politique peut permettre ?

En lisant tout ça, je me dis qu'on n'est pas sorti de l'auberge.

Pourquoi?

Parce que la concentration des efforts/discussions reste sur |l'emploi|

Alors qu'elle devrait revenir aux fondamentaux, la vie - manger, boire, être protégé des dangers naturels, organiser la société en fonction de ces nécessités - aux plus petits moyens disponibles.

"L'Occident" me fait penser à ces anciens riches qui dépensent leur énergie à essayer de donner le change, de maintenir leur splendeur passée, au lieu de l'utiliser à rendre confortable leur nouvelle situation. Mais encore faut il l'avoir admise...


Très bonne émission. Elle aurait pu être plus longue en s'étendant sur d'autres sujets: les aménagements et l'artificialisation, les
pollutions chimiques hors agricultures par exemple.

Quelques remarques, commentaires, questions:

Sur les reportages télé se réjouissant que certaines espèces reprennent du poil de la bête (si je puis dire), j'aurais aimé savoir s'ils se trouvaient dans la partie "feel good" de fin de JT ou bien en premier ou second sujet.

Sur la notion d'artificialisation, avec la loi "Zéro Artificialisation Nette", on trouvera des articles sur le sujet sur le site de Reporterre ici .

La notion même d'artificialisation est bancale et ne permet en conséquence à mon avis pas de penser correctement la question. Ainsi, le dictionnaire Larousse en ligne donne la définition suivante pour le terme "artificialisation": "Modification du milieu (sol, climat) ou des plantes, provoquée par l'homme, en vue d'améliorer les conditions d'une production agricole."

De son côté, Le Robert ne connaît pas ce terme mais définit "artificiel" comme "Qui est le produit de l'activité, de l'habileté humaine".

Le décret numéro 2022-763 du 29 avril 2022 "relatif à la nomenclature de l'artificialisation des sols pour la fixation et le suivi des objectifs dans les documents de planification et d'urbanisme" définit quant à lui une catégorisation des surfaces artificialisées ou non, qui va à l'encontre des définitions précédentes puisque les surfaces cultivées sont considérées comme non artificialisées.

Dans notre Schéma de Cohérence Territoriale (SCot) local, la méthode de comptabilisation de l'artificialisation laisse pantois:
Une parcelle jusqu'à 2500m2 est comptée entièrement artificialisée à partir du moment où il y a un bâtiment dessus. Donc jardin et
potager sont comptés comme artificialisés... Sur une parcelle de 1000 ou 2000m2 avec une maison d'emprise 200m2 (en étant large),
on multiplie par 5 ou 10 la surface comptée. Du coup, on arrive à faire passer l'habitat (dont la plupart des parcelles font sans doute moins
de 2500m2) comme principale source d'artificialisation, devant les zones économiques!

Bref, cette notion pose problème et nuit à mon avis au débat

Sur la question des imaginaires à changer: trois fois oui ! Il suffit de regarder n'importe quelle publicité pour des aménagements ou des outils de jardin pour comprendre que l'objectif est la maîtrise de la nature (et la baisse de la biodiversité: pelouses tondues partout, haies au carré, ...). Cet imaginaire a un impact énorme sur nos manières de vivre et d'habiter. Ne pas tondre toute sa pelouse (perso je ne trace principalement que des chemins) c'est paraître "sale" et "négligent", alors que laisser de larges surfaces de son jardin (pour ceux qui en ont) pousser tranquillement et éventuellement faucher en automne permet de faire revenir moult espèces, certes communes mais qui participent activement à la régulation des insectes disons "indélicats avec le potager".

Sur l'aspect biodiversité vs emploi, comme toujours dans le capitalisme, on paiera ce qui exploite et valorise du capital, qui sera reconnu comme travail, comme emploi, et on laissera aux associations et aux bénévoles la tâche de réparer et prendre soin de la vie. On retrouve cela dans toutes les politiques, notamment rurales: on supprime des services publics, mais on va financer la construction d'un tiers-lieu, à charge ensuite des  habitants bénévoles de s'en servir pour subvenir aux besoins de leur "territoire".

Vers la minute 27, on a droit à un florilège d'élus qui ont bien intégré la gestion "chacun pour soi" des collectivités qui doivent être "attractives" pour grandir et continuer d'assurer leur existence face aux désengagements de l'état. Jamais la péréquation et la solidarité n'apparaissent. C'est "territoire contre territoire", ce qui ne peut que nuire à la biodiversité quand cette compétition se base sur l'économie dans sa forme actuelle. Les journalistes se gardent bien de poser se genre de questions politiques.

J'en profite pour signaler les travaux https://resiliencealimentaire.org/, notamment leur excellent guide "Vers la résilience alimentaire":

Concernant les betteraviers (vers la minute 41), j'avais lu (mais je ne sais plus où) que les pertes dues aux pucerons sur les betteraves étaient relativement faibles et localisées, et qu'il était facilement possible de se passer des néonicotinoïdes. Cependant, les exploiteurs agricoles sont souvent tellement endettés que la moindre baisse de rendement les met en difficulté. C'est bien le modèle économique qui met l'agriculture en faillite, qui tente de s'en sortir au prix de la biodiversité.

Je l'ai déjà fait en commentaire d'un autre article, mais je signale à nouveau, tant que je pense que c'est une lecture incontournable, l'ouvrage de l'Atelier Paysan "Reprendre la terre aux machines".

Enfin, sur la façon de sensibiliser le public, il faut en effet des formats longs pour expliquer. Et là les chaînes de télé ont une responsabilité, car elles diffusent en général les rares documentaires sur le sujet en seconde partie de soirée, sans en faire autant de réclame que pour la nouvelle énième série policière.


Pour qui l'aurait loupée. une conférence de Pierre-Henri Gouyon 

(clic droit) - très bien ce monsieur (n'ayez pas peur de la durée) !


Les invités ont l'air très bien (Pierre-Henri Gouyon est génial, écoutez sa conférence à Roscoff), mais le titre est juste... à vomir.

Pourriez-vous donner les références de l'article des producteurs de produits phytosanitaires cité par Mr. Pierre Henri Gouyon dans une de ses interventions ? Merci

On remarque tout de même que ce sont les journalistes qui scénarisent l'information : la nature (un paysage + un doux rêveur versus un pragmatique travailleur qui a un projet justement là, et d'ailleurs ça urge, car sinon il va partir ailleurs, laissant tout le monde sur le carreau avec toutes les conséquences. Bref l’urgence, l’utilitarisme et le progrès contre une représentation poétique dénuée de toute biologie (trop compliquée). Donc un scénario orienté qui échange aujourd’hui contre demain sans vouloir voir après-demain.

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Tres bonne emission. Merci.


En l’ecoutant, j’ai pense aux chroniques d’Annabelle Grelier sur France culture qui montrent qu’il y a des personnes qui trouvent et developpent des solutions pour sauvegarder l’rnvironnement et donc la biodiversite.


Îl semble necessaire de souligner que la FNSEA n’est pas un syndicats d’agriculteurs mais un syndicat patronnal du monde agricole, celui des exploitants, des proprietaires fonciers. Cette corporation defend l’optimisation immediate des profits, les interets des investisseurs. Pas la qualite ni la durabilite. Sa vision est productiviste et quantitative. Rien a voir avec la defense des droits sociaux des agriculteurs. Sans parler de leur sante... Dire que la Fnsea est le pricipal syndicat des agriculteurs est comme dire que le Medef est le principal syndicat ouvrier. Peut-on esperer que les medias, et A@I pour commencer, cesse d’entretenir cette confusion entre Fnsea et agriculteurs ? Cela contribuerait a faire evoluer le debat sur la biodiversite que d’indiquer clairement au public que la Fnsea ne defend pas les travailleurs agricoles ni la qualite mais la financiarisation de l’agriculture. Ce sont des tableurs Excell. D’ou leur raisonnements simplistes et leur argumentation biaisee macrompatibles.

"Dire que la Fnsea est le pricipal syndicat des agriculteurs est comme dire que le Medef est le principal syndicat ouvrier."


Merci de cette formulation!

Connaissez-vous ce jeu qu'on voit sur les réseaux sociaux (et les bêtisiers) qui consiste à dire à quelqu'un "le sol c'est de la lave!" ? À ce moment, la personne, filmée, est censée se percher sur n'importe quoi pour se mettre à l'abri, ce qui donne lieu à des chutes et autres cascades.


Si vous voulez rire un peu, vous allez à la FNSEA et vous leur dîtes: "le sol c'est de la terre!". Probable que tous les présents finissent perchés, tellement l'idée d'un sol vivant leur est insupportable. Pour la FNSEA, le sol est un simple support à rentabiliser à coup d'engrais et de pesticides. Pour ces gens-là, la vie elle-même est "nuisible" (c'est le même langage que les syndicats de police majoritaires à l'encontre des "jeunes de banlieue" de qui osent bouger un peu; et c'est aussi le langage du maire d'Angoulème qui qualifiait de nuisance le fait d'être immobile dans l'espace public).

"Pour la FNSEA, le sol est un simple support à rentabiliser à coup d'engrais et de pesticides."


Et d'ouvriers agricoles. Tiens? Pourquoi on oublie toujours les ouvriers agricoles? 


Par contre, hélas, la conception de la terre comme support inerte à "nettoyer" de toute vie et à bourrer de pesticides et de chimie est "descendue" jusqu'aux paysans les plus modestes qui grimacent en voyant les bords de route rendues aux fleurs de champs. 

comme on oublie, aussi, les ouvriers de l'industrie pétrochimique : les petits enfants de ceux qui, autrefois, pouvaient vivre de leur ferme de 10 hectares...

En effet, les ouvriers agricoles, cette plaie qu'heureusement les machines connectées pourront remplacer un jour, dans les rêves humides de la FNSEA...

J'entends un jour un exploiteur agricole (oui, je ne dis pas exploitant mais exploiteur, c'est plus exact) dire qu'avec moins de pesticides, des parcelles de blé sont "polluées" par des coquelicots. Il est évidemment abonné à tracteur magazine (enfin je sais plus le nom mais une revue qui montre des grosses machines à résoudre tous les problèmes).

Hélas, un (petit) maraîcher voisin qui avait entamé une conversion au bio a abandonné faute de pouvoir payer un ouvrier pour désherber. Entendu personne le soutenir en parlant de "création d'emploi". 


(J'aime bien le mot "exploiteur", je l'adopte (si vous permettez).

Chaque cas est particulier, mais il semble qu'on peut obtenir une exonération des cotisations sociales et que le plus gros des charges est le foncier et le matériel. Il faut un diplôme pour être aidé, mais peut-être qu'on peut l'avoir par VAE.. 

J'achète à un maraicher voisin non bio, et je lave. Les produits sont quand même meilleurs qu'au supermarché, sauf ceux qui vendent parfois des produits locaux! Beaucoup de maraichers locaux vivent de leur exploitation, sans doute qu'ils auront un jour les moyens de passer au bio..., j'espère en gérant les mauvaises herbes autrement qu'en les arrachant, car quel job ingrat!

Arracher à la main les herbes qu'on dit "mauvaises" (et qui ne le sont pas du tout) est au contraire très formateur voire passionnant.  


On apprend vite quelles sont celles qui seront faciles à arracher, celles qui forment un bienvenu couvre-sol, celles qui offriront aux insectes butineurs une nourriture de plus en plus rare, celles qui, médicinales ou simplement comestibles sont à préserver voire à encourager. 


Elles donnent en plus d'excellentes informations sur la nature du sol et son évolution. 


Cerise sur le gâteau, j'ai réalisé l'an dernier que les fraisiers qui avaient le mieux résisté à la sècheresse (une hécatombe) étaient ceux que je n'avais pas eu le temps de désherber. 


Pour un professionnel, bien sûr, la question du temps qu'on y passe est cruciale. Mais seulement parce que ce temps n'est pas correctement rémunéré.


"Laver" les légumes non bio n'est une solution que pour les (rares) produits apportés superficiellement juste avant récolte. Les autres pénètrent dans la plante. À la limite, éplucher, car ils sont plus présents juste sous la peau (comme les vitamines, hélas...). 


Ceci dit, ce qu'on ne mange pas, on le respire... Les écolos qui ont fait des analyses ont été vexés de voir que leur choix de manger sain ne les avait pas tant protégés que ça.

Si l'usage d'"exploiteur" au lieu d'"exploitant" peut se répandre pour désigner les pratiquants d'une agriculture non durable, j'en serais bien heureux !

allez voir qui est le président actuel, le prototype même du faux paysan, industriel, homme politique, etc..

C’est bien pour cela que je deplore la confusion des journalistes a tromper les auditeurs et les lecteurs en leur faisant croire que la Fnsea est un syndicat d’agriculteurs. On n’est pas pret de voir l’humanite survivre longtemps au capitalisme financier que promeut la Fnsea avec un tel manque de rigueur journalistique.  Ils comptent informer qui dans une telle perspective ?

Ça s'explique (source insee) :


"La majorité des agriculteurs exploitants n'emploient aucun salarié

En 2019, près des trois quarts des agriculteurs exploitants n'emploient aucun salarié : 69 % sont à leur compte sans avoir de salarié et 5 % sont des aides familiaux (figure 2a). Quand ils sont employeurs, les agriculteurs exploitants ont souvent peu de salariés : dans 53 % des cas, ils en ont un seul et dans 33 % des cas ils en ont entre deux et quatre ; seuls 5 % ont au moins dix salariés. En 2019, près de 40 % des agriculteurs exercent leur activité dans le cadre d'une société."


Je pense que la proportion employés/patrons propriétaires pour les entreprises autres que agricoles est bien différente. Pas de comparaison possible!

"La majorité des agriculteurs exploitants n'emploient aucun salarié


La proportion basée sur le nombre des exploitants ne veut rien dire, c'est genre "un cheval une alouette égale 50%". Heureusement, vous détaillez ensuite. Mais pas tant que ça.  Vous ne parlez pas du nombre d'hectares, pourtant essentiel. 


Les 5% qui ont "au moins dix salariés," combien en ont-ils en tout? Quid des maraichers du sud de l'Espagne? On pourrait poser bien d'autres questions, le besoin en main d'oeuvre n'est pas le même pour un céréalier et pour un producteur de fruits, en plus chez ce dernier il est très saisonnier. On ajoute les non-déclarés?


Bien sûr que le ratio est différent dans l'industrie... quoique... en visitant l'usine textile de mon village, des salles pleines de machines et vides d'humains, et en comparant avec les photos du siècle dernier...

l'agriculteur est la gauche  ce que le cheminot est à la droite .


"l'agriculteur" n'existe pas. 


Il y a des agriculteurs, dont certains ne méritent même plus ce nom. Maxence a très bien décrit cette catégorie en les nommant "exploiteurs agricoles". 


On fait aux paysans la même blague qu'aux artisans, en leur faisant croire qu'ils ont quelque chose en commun avec ces ravageurs industriels. Et en le faisant croire à certains d'entre nous. Dont vous.


Ce n'est pas, ce n'est plus, une question de droite ou de gauche, ça devient de plus en plus une question de vie ou de mort.

"l'agriculteur" n'existe pas.[...] exploiteurs agricoles [...] question de vie ou de mort "


logorrhée digne des bolcheviks

Je citais l'insee. C'est pas moi qui détaille, c'est eux et certainement que la taille des exploitations est quelque part ailleurs dans les données de l'insee.


Ce que je ne comprends pas c'est que si on dit que la fnsea ne représente que les patrons de l'agriculture, on sous-entend qu'elle défend les intérêts des patrons contre ceux des ouvriers de l'agriculture, dans des organismes paritaires ou quoi, comme le medef, avec la cgt, la cfdt, etc. négociant ensemble et signant des accords. 

Ce n'est pas du tout le cas. 

La fnsea défend les intérêts de ses adhérents, par exemple en faisant du lobbying, c'est à dire avec en face l'état, l'europe, les acteurs de l'industrie agro-alimentaire, les supermarché qui vendent leurs produits, etc.

La chambre d'agriculture, la chambre du commerce, c'est pour le dynamisme, l'organisation économique du pays. Alors que medef c'est sur le même plan que cgt cfdt cgtfo, qui selon moi entrent dans le cadre de l'organisation des affaires sociales. 

Si des gens plus avertis  pensent que je me trompe, je veux bien qu'on m'explique.


La question du monopole qu'exerce la fnsea ne se résout pas en donnant en face plus de poids à des ouvriers agricoles, parce qu'ils n'ont rien à revendiquer en leur nom sur les choix stratégiques de l'exploitation où ils travaillent, ils sont non responsables des algues vertes par exemple, est-ce qu'ils négocient leur grille de salaires avec la fnsea, je ne pense pas.

 

La confédération paysanne a aussi des adhérents à leur compte, donc patrons. C'est pas une tare en soi chez les agriculteurs puisque la plupart le sont et pourtant pas tous fnsea!


"des adhérents à leur compte, donc patrons."


Je ne raisonne pas du tout en termes de "patrons" ou "salariés", ce n'est pas pertinent en matière d'agriculture, en effet, beaucoup de paysans sont "patrons". Mais (je me répète un peu), la différence principale tient au nombre d'hectares. Un peu comme si le petit garagiste du coin se croyait dans la même catégorie que le patron des usines Citroën.


J'ai mentionné l'existence d'ouvriers agricoles non pour les opposer aux "patrons", mais pour mettre en évidence le fait que certains exploiteurs agricoles ne connaissent plus ni la couleur, ni la consistance, ni l'odeur de la terre, qu'ils font "travailler" par d'autres.

L'environnement ce n'est pas ce qui nous entoure, c'est ce qui nous contient. Nous sommes donc des éléments de cet environnement, mais du coup si nous l'admettons, nous devons admettre que les autres espèces aussi. 

En ce qui concerne les ours, passer de 70 individus en 1950 à zéro en 1990, est la manifestation que l'homme n'a aucune limite, aucune autorégulation à son développement, ni aucune limite morale puisqu'il reconnait la dignité du vivant, qu'à condition que ce soit la sienne. Pour l'ours, comme pour le loup ça se voit d'une manière flagrante, et d'ailleurs il y a toujours un discours violent sur ces animaux, il  continue et continuera, émaillé de passage à l'acte. En fait, il n'y a aucun espace où l'homme ne peut s'établir d'une manière ou d'une autre. L'homme ne cesse de se créer des droits et qu'importe. Alors, le contrat naturel de Michel Serre demeure le livre à lire.

P H Gouyon a dit, en début d'émission que cela ne servait à rien de réintroduire des espèces en voie de disparition, n'étant pas scientifique, je ne discuterai en rien ses dires; mais, je voudrais savoir, alors ce qu'il faut faire; personne ne l'a contredit, donc, il doit y avoir une part de vrai! Donc s'il a raison, pourquoi sape-t-on, en montagne, le travail des bergers, en leur imposant, la présence de loups et d'ours qui ont été réintroduits contre leur gré.

Ceci, n'est de ma part, qu'une ou plusieurs questions, car n'étant pas de la partie, je me pose ces questions, suite à l'émission et à ma sensibilité personnelle

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