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Effondrement climatique : "La ville est au cœur du problème"

Comment vivra-t-on après la fin du monde, ou, en tout cas, de notre monde ? Comment s'y préparer ? Depuis la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, la succession d'étés caniculaires et l'inflation qui explose, le spectre de l'effondrement de notre société – qu'il soit climatique, social, politique, ou tout à la fois ne semble plus un lointain horizon, mais une possibilité bien réelle.

Commentaires préférés des abonnés

Merci, très intéressant !

Concernant l'interview de France inter vers la fin, je me disais finalement que c'est ASI qui fait des émissions de service public... Une même invitée, mais une approche et donc une parole différente

Tout est resté bien flou, et je n'ai vu que des stratégies d'évitement, la posture "ah oui mais attention", et du vague.

 Pour comprendre ce que je veux dire par le "ah mais attention", il faut prendre un exemple concret à la maison d'un truc qu'(...)

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Bonjour, 


Excellent sujet... mais traité par un citadin amoureux de ladite vil(l)e, du moins à la manière de. Où était la critique de la vil(l)e en elle-même ?…


Pourquoi pas après tout laisser la place à ceulles qui veulent verdir (greenwasher) la vil(l)e. Vous êtes un média qui, bien que clairement orienté à gauche (une certaine gauche) mais pas jusqu’à la critique radicale (de gauche) du Progrès, peut trouver pertinent de donner encore de la place aux partisan·nes du « développement durable » et autres pensées écologiquement obsolètes (depuis leurs débuts). Pourquoi pas. 


Mais était-il vraiment impossible de trouver unë invitéë défendant le caractère mortifère, déraisonnable et non-résilient des vil(l)es telles qu’elles sont ? 

Personne pour défendre que la concentration d’humains est intenable écologiquement, économiquement, et socialement (bon, Armand Faracchi a trouvé des gens capables de défendre que les poules préfèrent les cages, il doit y avoir des personnes qui se sentent bien dans des clapiers HLM, qui pourraient même défendre cela selon l’angle - « incritiquable » - de la Culture…) ?

Injoignable Guillaume Faburel, auteur de Indécence urbaine. Pour un nouveau pacte avec le vivant (cf. son interview dans La Décroissance en de cet été) ?

Personne pour défendre une vision écologiste qui ne se base pas sur des bilans carbone©1 à la noix ?! Car on fait dire ce que l’on veut aux chiffres et le bilan carbone©  n’est rien d’autre qu’une vision comptable qui essaie soi-disant d’« objectiver » la réflexion, et qui en fait oriente celle-ci selon une idéologie non-dite (Progressiste, Cornucopienne, Economyste, Technosolutionniste, choisissez – plusieurs réponses possibles), comme d’autres économystiques vont mettre des euros sur « Lapollinisation » ou sur un continent de plastique...


Or, la vie c’est la subjectivité ; la comptabilité c’est la gestion (du capital ou du cheptel, humain ou pas). Les mégalopoles, les métropoles les villes de plus de quelques milliers d’habitants c’est un enfer des sens même si son bilan carbone© est (était un jour, par le miracle de la calculette!) positif ! Même si C’est-bien-pratique (le crédo du moment !) de tout avoir à portée de tram-métro-RER-trotto-vélib, au nucléaire ou à l’hélium-"""vert""". Et c’est pour cela qu’il faut les déconstruire, qu’il faut décentraliser, tailler dans la ville, non de grandes allées pour que l’armée mate le peuple façon Haussman, mais de grandes ceintures vertes de forêt et de champs pour nourrir la population sans avoir besoin d’infrastructures fragiles et dépendantes de la gabegie énergétique.


Bref, Paul, la prochaine fois, sortez de votre position de citadin et trouvez des gens (de gauche si vous voulez – mais alors en étant inclusif, en allant chercher plus loin que le PS, le NPA et les Insoumis, car toustes Progressistes) qui défendront un autre point de vue que celui de modifier à la marge ces « bio »-techno-asphalto-béto-topes.


Vous remerciant néanmoins pour votre travail de qualité bien qu’orienté (mais qui n’a pas un point de vue orienté ?)


1Je     ne sais si cela est sous copyright mais il est bien ancré dans les esprits comme étant LA bonne-seule-juste manière d’aborder « l’écologie ».

Emission fort intéressante, même si les intervenants ont, comme l'ont relevé d'autres contributeurs, été tout le temps dans le relativisme sans prendre des positions fermes. En même temps je crois que c'est faire preuve de sagesse de leur part : il faut penser systémique et chaque cas étant particulier, on ne se prononce pas tant qu'on a pas tous les éléments.

Bah on n'est pas sorti de l'auberge!

Tout est resté bien flou, et je n'ai vu que des stratégies d'évitement, la posture "ah oui mais attention", et du vague.

 Pour comprendre ce que je veux dire par le "ah mais attention", il faut prendre un exemple concret à la maison d'un truc qu'on fait avec raison, et on trouve facilement le "oui mais attention" qui va avec. Par exemple, je dois sortir dehors pour aller au lave-linge et je lave la nuit, edf est content, moi aussi, oui mais attention dans le noir, massacre des escargots sur le trajet, et de mort lente. Alors quoi? Ça remet tout en cause?

Pour les gastéropodes je me le suis fait à moi-même, mais il y a plein de fois où quelque personne se trouve là pour vous en servir un, "ah ok mais gaffe!".

La paille comme isolant: un "ah mais attention!". Euh je pense qu'on a le temps de voir, avant d'anticiper un usage massif qui révolutionnera l'approvisionnement de la paille  au point qu'on jettera les grains.


Et pour le flou dans l'émission, la ville oula trop dépendante de l'extérieur. Mais autosuffisante, non. Discours double focale où je ne vois plus net. C'est surtout la campagne qui dépend des villes pour écouler sa marchandise alimentaire. Ou l'inverse :-)? Ou le contraire?

On prélève des ressources à l'extérieur de la ville, où est le problème si ce n'est pas au dépend des populations qui ne sont pas en ville? Peur d'un blocus? Comme au siège de Paris?


Et quelqu'un a compris si oui ou non la pierre, de couleur claire, de la place de la République, elle est bien choisie? Le bitume noir aurait été mieux? On ne saura pas. Ce que je sais c'est qu'il y avait des squares sur la place, de la terre, et qu'il n'y en a plus.


Cette ville de Richelieu, échec patent, où? et à quelle époque? 


Cette ferme urbaine? Où? Peut-être le 19ème arrondissement, il semble, mais depuis quand? 


homosystème, homoécosystème, si on en parle, autant expliquer un peu mieux, svp.


Marseille, le centre ville qui s'embourgeoise? Non c'est le modèle parisien ça, Marseille c'est différent et sa banlieue est incluse, pauvre ou riche. 


Les petites villes absentes? Pourquoi? Celles traversées encore par des 15 tonnes, parce que pour dévier, il faut construire un pont sur la rivière. Avec des trottoirs minuscules et des tas de maisons vides, même plus à vendre, en attente d'un renouveau.. Mais un château réhabilité en appartements qui récolte des primes à l'habitat locatif, un gros flop annoncé qui a eu lieu. Ces villes là, c'en est pas.


Donc Paris, ma ville d'enfance, de généalogie.

Autour de Paris, des bureaux neufs, encore et encore, les vieux se louent mal. Et des logements avec des portes-fenêtres au ras de la route nationale, ou bien des petites fenêtres et un balcon riquiqui tout juste bon à faire très sombre le logement d'en dessous.


Une cuisine 6 m2, une chambre 9 m2, un mur cranté au rythme des marches de l'escalier qui est juste derrière, une porte-fenêtre sur dimensionnée qu'on n'ouvre plus, les gonds cèdent sinon et on ne peut plus la fermer. 


C'est sans doute pour ça que le débat reste vague, le concret se fait indépendamment de toute réflexion, dans un compromis entre ce qui se vend le mieux et ce qui coûte le moins cher.


C'était passionnant, en effet, c'est ASI qui est un service public, bien meilleur en tous cas que France Inter, depuis quelques temps. Margaret

Merci à Paul Aveline et aux intervenant·es.


Dans ma ville, on construit des quartiers avec 1/3 de logements haut de gamme, 1/3 de logements à prix modéré et 1/3 de logements sociaux. Les immeubles de haut standing ressemblent aux immeubles qu'on a vu au début de l'émission : petits immeubles, fortement végétalisés, architecture en colimaçon avec des sortes de maisons-lofts imbriquées entre elles. Les immeubles HLM sont des immeubles standards avec 6 à 8 étages. 


L'agglomération gagne chaque année 2000 habitants supplémentaires, avec actuellement un peu plus de 200 000 habitants. Et beaucoup d'habitants ne travaillent pas en ville mais plus loin, jusqu'aux villes d'à côté à plus de 30 km (la voiture étant le moyen de locomotion le plus aisé pour se déplacer quotidiennement).

c'est pas tres clair l'approche loin de nous éclairer nous perd . 

Merci, très intéressant !

Concernant l'interview de France inter vers la fin, je me disais finalement que c'est ASI qui fait des émissions de service public... Une même invitée, mais une approche et donc une parole différente

un peu de mauvaise foi de la part de Denise Pumain... les Catalans est loin d'être la seule plage de Marseille. mais par contre c'est la plus petite. quant au cercle des nageurs, elle me fera pas croire que c'est ça qui restreint la plage.

On a pas  parlé de l’échelle idéale d une ville .  Jancovici notre polytechnichien très médiatique évoque Cahors (20 000 habitants) comme mesure acceptable. un cadre à la mesure de l'homme que je trouve intéressant pour démarrer la copie de la ville de demain. Un autre monde est possible alors ?

"un agriculteur il vit exactement comme un urbain" 

Bigre !

Comment vivra-t-on après la fin du monde, ou, en tout cas, de notre monde ?


Question bizarre. À la fin de notre monde, nous ne serons plus de ce monde. Donc on ne peut pas se poser la question de la façon dont nous vivrons.

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