"Ecoterrorisme" à la Une (La Libre Belgique)
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Le bien être animal n'est pas une approche écologique, c'est une approche sociétale.
Confondre les actions pour défendre le bien être animale avec des actions écologiques ne permet pas de clarifier le débat.
Il s'avère que les actions pour défendre le bien être animal peuvent être violentes envers les personnes qui sont jugées responsables.
Les actions écologiques sont dirigées contre des institutions et en générale non violentes
J'utilise (mea culpa !) un ancien article sur l' "écoterrorisme" pour signaler une émission de France Culture qui m'a stupéfait. Je suis un auditeur très régulier des Enjeux territoriaux https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-territoriaux
Lundi 31 octobre, après la mobilisation contre les méga-bassines, l'émission était consacrée à ces réserves d'eau si contestées, sous le titre "Le marais poitevin saura-t-il inventer la paix de l’eau ?"
La journaliste Marguerite Catton, après une présentation qui mettait l'accent sur le caractère conflictuel de la mobilisation, a présenté son invité, Alexis Pernet comme un "paysagiste et géographe, enseignant-chercheur à l'école de paysage de Versailles".
Le paysagiste explique les enjeux historiques, agricoles, paysagers.
En revanche, l'émission échoue à nous présenter l'enjeu hydrologique, les risques et donc les raisons de la mobilisation.
J'ai eu l'impression de revivre le début des gilets jaunes, lorsque la majorité des médias caricaturait le mouvement, sans s'intéresser aux raisons objectives de la colère.
Surtout, la journaliste a oublié de nous dire d'où Alexis Pernet parle. Après l'émission, j'ai lu que "Le paysagiste Alexis Pernet siège au comité scientifique et technique installé par le protocole sur les bassines"
D'ailleurs, contrairement à d'habitude l'interviewé n'est même pas cité sur la page de l'émission de France Culture !
Fort heureusement, d'autres émission de France Culture ont eu d'autres invités sur le même sujet, avec des points de vue, parfois équilibrés, parfois engagées, permettant de mieux comprendre la mobilisation.