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Commentaires

Echirolles, Montpellier, ces sacrés faits !

Les faits sont sacrés, c'est entendu.

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Sur Marseille, on a eu, en fait, 3 versions :
d'abord celle dont s'est fait l'écho le matinaute, toute en sous-entendus (avec notamment le mot "milice" qui tendait à faire penser à une expulsion mau militari et un incendie "d'appareils électroménagers" qui laissait entendre une volonté de saccage de la "milice") ;
ensuite une version, plus soft, celle des habitants corroborées par la police où il n'y avait aucune voie de fait et où l'incendie ne touchait qu'un frigo et quelques planches (version d'Ouest-France notamment) ;
enfin, le témoignage de Roms expulsés, parlant d'habitants avec bidons d'essence...
Le journaliste de supputations suppute donc que la dernière version est la bonne !

La mise en cause de handballeurs de Montpellier pose au moins une question : pourquoi ces arrestations spectaculaires à la sortie d'un match, autrement dit quand est-ce que police et parquet perdront enfin cette habitude de cirque médiatique dispendieux (combien de policiers mobilisés ?) et attentatoire à la présomption d'innocence.
Pour le reste, tenter de prouver qu'un match en fin de saison, entre un champion déjà consacré -et auquel manque des titulaires indiscutables, à commencer par N. Krabatic - et un club qui joue son maintien, qui se termine avec 3 buts d'écart a été truqué, relève de la gageure. Entre un joueur démotivé qui fournit manque de concentration et un joueur qui rate un geste volontairement, il sera fort l'expert en hand pour faire la différence.
Le fait établi est que le volume de paris sur ce type de match était plus que suspect, à tel point que la FDJ les a suspendus, que le rapport affiché par la FDJ était très (trop ?) attractif. Des témoignages de bistrotiers et des fuites sur leurs "aveux" laissent entendre que des compagnes de joueurs, notamment, auraient joué plusieurs milliers d'Euros.
En l'éta la seule infraction a été faite sur le plan sportif : les joueurs s'engageant à ce que ni eux ni leurs proches ne particpent à des paris dans leur discipline.
Ouais, et je dirais même plus, on ne demande aux médias que de nous fournir les faits, et pas de donner leur avis.
On est suffisamment grands, merci !

Après, il y a la hiérarchisation de l'information, qui est un problème, et là, c'est vraiment flagrant qu'ils n'ont rien à dire.d'autre que des faits divers. Parce que tout le reste nous ferait réfléchir, et la réflexion génère une vraie opinion...
Les faits du moment.
Ca me rappelle cette bagarre dans un train entre un jeune d'origine maghrébine et un autre de confession juive. "Agression antisémite", titrée partout et sans équivoque, puis "le caractère antisémite en question", puis "si si finalement, caractère reconnu".
Seul le journal Le Parisien publiera pour tenter de contrebalancer un peu, des semaines après (donc trop tard pour une opinion publique déjà forgée), la version du jeune d'origine maghrébine qui non seulement niera les motivations qu'on lui prête mais racontera que le jeune avec qui il s'est bagarré a frappé le premier et voyageait sans titre de transport.
La justice tranchera mais les médias n'ont pas à se substituer aux juges en montant des procès médiatiques sans aucun recul.
A quelques heures du match de Ligue des champions du Paris-SG à Porto, la ville portugaise a été le théâtre mercredi matin d'une bagarre entre supporters parisiens qui a fait six blessés, "dont deux plus grièvement" atteints que les autres, selon une source policière citée par l'AFP. Selon le Parisien, cette bagarre a mis aux prises des supporters des anciennes tribunes Auteuil et Boulogne du Parc des Princes. Ils se sont affrontés "à coups de barres de fer et couteaux de boucher" (L'équipe.fr).

Aller se donner en spectacle à Porto pour un résultat aussi lamentable ! Des couteaux de bouchers et pas un seul mort. Quelle bande d'incapables ! Quel fiasco ! Notre réputation à l'étranger va encore en prendre un vieux coup.
"avant que nous apprenions quelques jours plus tard (de la bouche des expulsés) que certains des expulseurs étaient porteurs de bidons d'essence, et brandissaient des briquets."

donc nous avons la preuve indiscutable que les expulseurs avaient de l'essence et des briquets ?
ou bien s'agit-il de la version (non-prouvée ?) des expulsés face à la version (non-prouvée ?) des expulseurs ?
"auraient été porteurs" et "auraient brandi" ?

entre l'article du 01/10 (http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5245) et celui du jour, avons-nous acquis des certitudes dans un sens ou dans l'autre ?
Dans le premier volet de "Journal Intime" de Nanni Moretti, il y a une séquence que je trouve assez savoureuse.
Nanni sillonne Rome sur sa Vespa, et juste avant de se rendre à Ostia, à l'endroit où Pasolini fut assassiné, il s'arrête en limite d'un quartier dont j'ai oublié le nom, mais dont on découvre les barres d'immeubles peu engageantes.
Il pose une question à un homme assis sur une murette bordant cette ZUP italienne, et reprend précipitemment sa route.
C'est sa présentation caustique d'un endroit où il n'a jamais mis les pieds. Il est conscient qu'il n'est pas le mieux placé pour en parler.
oui les faits, toujours les faits... J'entends bien votre disours, les pauvres inculpés, hachés menus par la pression médiatique...
Ben sauf que vous les tordez les faits. Et c'est fou, comme la proximité transforme le rapport que l'on a aux faits et à la réalité.

Vous mettez en valeur un passage, j'en mets un autre, qui pour le coup colle à la perception de ce qui se passe ici:
" Toutes sont comme l’on dit dans notre jargon précise le policier » défavorablement connus de nos services ». Ils sont fichés comme étant le noyau dur d’une équipe de petits caïds, multi-récidivistes, qui passent leurs journées à provoquer régulièrement des troubles, des incidents, des violences dans le secteur. "

D'autre part, il dit: "Pendant que l’enquête se poursuit à bas-bruits, des effectifs de sécurité publique sont déployés dans le quartier pour maintenir le calme, surtout la nuit."...

Je sais pas ou était la sécurité... Lundi (journée et soirée) et dans le parc derriere la galerie de l'harlequin, et de l'autre coté à grand place, et sur le TRAM il n'y avait AUCUN policier (visible au moins). Et c'était tendu. Dans le parc, le soir et la nuit, les jeunes en scooter sans casques qui tournent à fond était là, au moins jusqu'à 23h (après je suis parti).

Et aussi, la Villeneuve est habitée par 20000 personnes. La villeneuve n'est PAS un quartier sensible dans son ENSEMBLE.
Le quartier des Granges, d'ou viennent les deux victimes, fait parti de la Villeneuve, mais ce n'est pas un quartier à histoires, en revanche il est entouré par 2 quartiers qui craignent.


Votre relativisme est blessant.Je n'ai qu'un question basée sur un constat, il y avait hier soir, selon la police, 10000 personnes à la marche blanche.
Sur ces 10000 il y avait un nombre incroyable de jeunes gens dont tous leurs amis.
Et moins de 50 flics. Et n'allez pas dire qu'ils ne se sont pas montrés pour éviter les problèmes, il y avait par ci, par la, 2/3 flics qui essayaient de faire la circulation.

Sachant que la marche s'est terminée à proximité de l'harlequin, si comme vous le sous entendez, tous ces gens sont aussi des truands potentiels qui cherchent réparation par la force, que croyez vous qu'il se serait passé?
« Un véritable travail de fourmi, fastidieux, éreintant, mais qui va porter ses fruits: Il permet l’identification de 9 individus (majeure et mineurs) ayant participé à la rixe mortelle. Tous sont originaires du quartier de la Villeneuve. Toutes sont comme l’on dit dans notre jargon précise le policier » défavorablement connus de nos services ». Ils sont fichés comme étant le noyau dur d’une équipe de petits caïds, multi-récidivistes, qui passent leurs journées à provoquer régulièrement des troubles, des incidents, des violences dans le secteur. »

À Marseille Nord, la police regarde les habitants virer les Rroms, à Échirolles, elle observe les caïds multi-récidivistes.

Ils cherchent un éventuel délit d'excès de vitesse ?
L'horreur des faits entretenue par les détails qu'on nous répète et qu'on peut vérifier sur à peu près tous les sites d'info a déclenché chez la plupart incompréhension,accablement ,révolte.Et nous voilà demandeurs des derniers développements,impatients qu'enfin les salauds soient pris.Un peu comme dans l'affaire Mérad.Mais nous n'avons pas d'excuses,responsables que nous sommes aussi de l'emballement médiatique dénoncé ici.
Bon. Finalement, RTL n'est pas seul à avoir décidé que "l'événement-pivot du début de semaine - outre le handgate bien entendu - serait le fait-divers d'Echirolles."
Bonjour
Il est dommage Daniel que vous constatiez seulement maintenant qu'il y a toujours 2 vérités dans un litige. Une à charge et l'autre en défense.
Normalement, dans tous les cas, c'est à la justice de trancher.
La question qui se pose alors, peut-on avoir confiance à la justice ?
C'est un débat qui va au-delà de votre 9:15.

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