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DSK : le dialogue crypté d'Elisabeth Badinter et Hélène Jouan

La saison 2 de l'affaire DSK recèle déjà quelques pépites. Ce mercredi 6 juillet, la philosophe Elisabeth Badinter, qui ne s'était pas encore exprimée jusqu'à présent, a poussé un coup de gueule sur France Inter. Elle s'en est pris à celles et ceux qui ont condamné DSK un peu vite en bafouant la "présomption d'innocence", ou qui se sont servis de cette "injustice" potentielle pour lancer des débats sur le viol ou le machisme.

Derniers commentaires

Qu'elle se taise sur DSK ne sachant pas ce qui s'est produit, ok.
Qu'elle se taise sur le flot de remarques machistes et sur les question que cela a soulevé, pas d'accord.

Mais ça ne me surprend plus de la part d'une femme qui depuis quelques années maintenant ne rend plus de service à la cause féministe selon moi.
Elle n'a pas compris que la véritable liberté pour une femme c'est de pouvoir choisir.
Choisir de travailler comme bon lui semble et accéder à un poste important sans que son genre ne soit un obstacle.
Choisir de travailler à la maison et s'occuper de sa famille (car oui, c'est un travail qui demande un grand investissement et beaucoup d'énergie. D'ailleurs l'expression "rester à la maison" masque cet état des choses faisant passer celui ou celle qui "reste" pour un immobile passif, idée bien dépréciative) sans qu'on ne pense qu'il s'agit de facilité.

L'égalité selon elle c'est bosser, bosser, ne surtout pas allaiter parce que c'est une aliénation, accepter la GPA parce qu'il faut comprendre le désir d'enfant en même temps (celui qu'on va s'empresser de mettre dans une crèche pour bosser parce qu'on est libre) et consommer.
Ne surtout pas s'occuper de ses gamins à la maison, parce que c'est une aliénation.
Voilà une saine analyse de ce que peut être l’éducation d'un enfant, de ce que ça peut apporter et apprendre aux enfants comme aux parents.

Elle mouline contre ceux qui jettent la pierre aux femmes qu'elle considère indépendantes tout en faisant la même chose à celles qu'elle a choisi de mettre dans le camp adverse.

Si elle accordait la même valeurs aux deux elle serait plus crédible.

Tiens, elle est deuxième actionnaire de Publicis dont un des plus gros clients est Nestle.
On peut quand même se poser la question de l'intégrité de pareilles opinions dans cette situation...

Ce n'est pas parce qu'on a fait des choses bien qu'on en fait toute sa vie et que chaque phrase qu'on sort est une perle.

D'ailleurs là, sur les agressions et sur la misogynie ambiante de la politique...on ne l'entend pas.
Affaire DSK et Anne Sinclair : indiscrétion
Lettre d'un ami perdu de vue mais retrouvé... que je rends publique avec son autorisation.


Je sais pas mais... à sa lecture, j'ai tout de suite pensé: «Il tient quelque chose là!»


Bonne lecture à tous !


(Les apartés de l'auteur de cette lettre ont été mis en italique par votre serviteur)

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Anne Sinclair, icône et martyre ! (Eh oui ! Y a même un titre ! ndlr)


A propos de l'inculpation de DSK pour tentative de viol et du traitement médiatique de cette affaire, on n'aura pas manqué de remarquer la présence d'une Anne Sinclair incarnant pour l'occasion une épouse dévouée corps, biens et âme, en modèle indissociable d'une œuvre encore inachevée qui a pour maître l'artiste DSK ; et comme tout le monde a fini par en convenir ... un sacré artiste !



Décidément, Anne Sinclair est bien une femme hors du commun : courage face à l'adversité, fidélité totale malgré les coups psychologiques que peuvent représenter les turpitudes sexuelles de son époux...



(Il y a tellement de façons de battre une femme.)


On ne peut plus digne Anne Sinclair ! Pas une larme en public, pas une confidence, pas une plainte !



Silence total, tête haute, Anne Sinclair demeure une va-t-en guerre de l'amour unique...



(Quand je pense à celles qui ont divorcé leurs maris qui les avaient trompées... Ah les lâches !)

Une amoureuse indéfectible doublée d'une stakhanoviste du pardon, de l'ardoise qu'on efface, de la page que l'on tourne, de la table rase...



Car, nul doute : à chaque jour suffit sa peine !



(C'est pas à moi que ça arriverait : la dernière fois que j'ai voulu faire le coup du « Chérie, ce soir je rentrerai tard, j'ai du travail à finir », 45 minutes plus tard ma femme débarquait avec une thermo de café, juste pour voir si ma secrétaire et moi, on n'avait besoin de rien... !)

Un imbécile qui n'avait sans doute jamais lu la pièce de Sophocle ou qui n'y avait rien compris, a même osé comparer Anne Sinclair à Antigone (ou bien alors... Anne Sinclair en avait-elle après la sépulture de DSK ?)...



Ses amis qui ne voulaient pas être en reste ont mentionné une épouse admirable...


(Arrêtez ! Sinon... là, maintenant, tous... on divorce celles qui, si médiocres en comparaison, nous tiennent lieu d'épouses !)


Une Anne Sinclair vers laquelle DSK revient toujours, bras d'ssus bras d'ssous......


Havre de paix et port d'attache pour le repos du guerrier sexuel, et accessoirement guerrier politique, qu'est son époux... enfant roi pour une mère poule...



Mais...

Diantre !


Comment une femme dite libérée, une femme riche et autonome, une femme émancipée à ce point et davantage encore en tant que journaliste-télé - une des premières femmes autorisée à discuter le bout de gras avec des hommes politiques de premier rang auxquels elle a servi la soupe des années durant (son futur mari inclus), 7/7, sans repos ou presque, ... allant jusqu'à leur proposer une louche supplémentaire, une dernière pour la route et alors qu'ils avaient été servis et bien servis...


Et même si aujourd'hui encore ce sont les hommes qui tirent les ficelles et qui nomment (ou oublient de nommer) des femmes le plus souvent... alibis...


Comment cette femme-là peut-elle soutenir un homme suspecté d'avoir tenté de violer une femme... femme de chambre de surcroît ?



Car... avouez que ce n'est pas rien ce soutien et cette abnégation ô combien énigmatiques !



(Ne cherchez pas, ne cherchez plus ! C'est l'Amour ! L'Amour encore et toujours l'Amour ! L'Amour qui rend aveugle !)

Anne Sinclair serait donc à la fois une femme émancipée côté professionnel, et une femme disons...plutôt traditionnelle (sou... soumise ? hoops !), côté vie privée... mais publique aussi d'un mari sans frontière et pour lequel tout se confond ?


Quid du féminisme qu'elle était censée incarner ?



***


Avant de tenter de nous vendre une Anne Sinclair en femme "battue" mais pas abattue pour autant, et qui en redemande, les médias et les proches de DSK feraient bien de se poser la question suivante, la seule qui vaille : qui les autorise à nous imposer une telle figure, un tel modèle à l'heure où 9 femmes violées sur 10 n'osent jamais porter plainte ; et plus encore lorsque... une fois déclaré, seul un viol sur cent est reconnu et sanctionné en tant que tel ; et enfin, une situation en France dans laquelle tous les jours, une femme meurt des mains d'un homme ?


Quant aux déclarations d'Anne Sinclair : « N'oublions pas ceux qui nous ont craché à la gueule ! » *... si crachats il y a eus, ce n'était certes pas en public, et moins encore à la télé, ni dans les journaux, ni à la radio - et faut-il s'empresser d'ajouter -, au grand regret de nombreux téléspectateurs, lecteurs et auditeurs si j'en crois la rue, dans les montées comme dans les descentes.


En revanche, en ce qui nous concerne...


Nous ne sommes pas prêts d'oublier ce que DSK, son entourage et des médias complices nous ont fait vivre ; des médias qui se sont tous rangés derrière ce couple littéralement... infernal ; couple incarnant à la fois la résignation, la complaisance, l'impunité et le mépris : et comme un fait exprès... maux dont notre société crève lentement mais sûrement dans le silence d'une absence de représentation dans laquelle se noie, jour après jour, toute tentative de donner l'alerte.

__________

* L'expression utilisée par Anne Sinclair selon la UNE du nouvelobs - à l'adresse suivante : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/l-affaire-dsk/20110704.OBS6414/dsk-anne-sinclair-n-oublions-pas-ceux-qui-nous-ont-crache-a-la-gueule.html
bien usage du mot "gueule".

___________



Pour prolonger et rebondir - Lisez Anne Sinclair, l'autre visage du sexisme par Sophie Courval
Remarquez donc à la radio et dans les journaux, à propos des journalistes, comment de "confrères/consoeurs" pour les journalistes pris en otage, on passe à "journaliste" purement et simplement quand il s'agit d'un affaire sexuelle (et qui plus est hexagocentrée)... Banon n'est donc pas une consoeur?

Le détachement est-il si anodin?
commentaire tardif et qui vaut ce qui vaut:
les arrières pensées d'EB sont ce qu'elles sont, mais il y a un point sur lequel je suis d'accord:dans une affaire où finalement tout a été dit et son contraire: la parole est d'argent , et le silence est d'or. Le problème c'est que çà doit jouer dans les deux sens la règle devrait continuer de s'imposer même après les dernières "infos" , invérifiables, en faveur de DSK. Donc la neutralité des Badinter, en restant poli, n'est que très relative...

Cette histoire est typique de l'obligation que l'on se fait d'avoir une opinion sur tout , et en particulier l'évènement décrété être l'évènement, au détriment du débat citoyen sur d'autres sujets allègrement enterrés: l'avenir de l'euro, fédéralisme ou souverainisme, réanimation d'un impôt sur revenu avec intégration CSG ou généralisation de la TVA corrigée par la distribution d'un revenu de base inconditionnel, soutien non-violent aux révolutions arabes ou " bombardements humanitaires", état unique laique ou partition en deux états pour résoudre le conflit palestino-israélien, néocolonialisme en Afrique noire sous prétexte d'aide au développement et de leçons de bonne gouvernance, etc...

Non pas que les questions du machisme et de la présomption d'innocence soient des sujets négligeables.Il est certainement vrai que de nombreuses véritables victimes de réels faits de viol ou d'agression sexuelles n'ont pas été entendues comme elles auraient du l'être, parce que jugées à tort non crédibles.Il est vrai aussi que des personnes ont été également accusées, voire condamnées à tort.Peut -on pour autant
faire des généralisations dans un sens ou l'autre à partir de la "vérité" médiatique du moment?Il y a d'autres sujets sur lesquels on peut faire des suggestions sans pour autant se croire obligé de dire des conneries.
Je ne sais pas si le lien a déjà été donné ici, tant pis le voici quand même.
La Nausée
Madame Badinter,


Les féministes et autres auraient très certainement gardé le silence si la classe politique de gauche et amis n'avaient pas publiquement fait front autour de DSK.

Votre mari aurait dû montrer l'exemple et refuser les invitations des médias.

Madame, il n'y a pas de parti-pris féministe ou de soutien à cette cause, il n'y a que des preuves de courage.

On pourra s'interroger sur le vôtre durant cette affaire DSK.
SVP !

Stop !

Cessez de nous rabâcher vous aussi que tout le monde ne parle plus que de ce crétin de DSK !!!

Il vaudrait bien mieux revenir sur des SUJETS... des sujets tout court !
DSK c'est même pas un sujet, c'est un obsédé qui s'est fait avoir ou pas... on s'en fout, ça sert à rien, c'est inintéressant.

Parlez nous de ce qui se passe au printemps arabe, de ce qui se passe à fukushima, de ce qui se passe avec notre politique énergétique, de ce qui se prépare pour 2012 (sans DSK ! lol), de tout ce que vous voudrez, mais c'est pas la peine de nous faire 5 articles sur vos 10 derniers sur DSK.

On est pas tous esclaves de ce type pour savoir s'il va arriver à décrédibiliser la prétendue "putain" ou s'il va se faire passer lui pour une "ordure"... c'est sans intérêt.

Bon ça y est, j'ai finis mon coup de gueule
C'est terrible quand même qu'une femme comme E.Badinter défende son mari. C'est sûrement pas une vraie féministe :-)) .
Juste une chose encore

à force de donner du crédit aux féministes, nous finirons sans doute comme en suède dans le procès de Assange

Allez sur ce liens et vous verrez les ravages du féminisme

Pour répondre à Oblivion
Oui, il est nécessaire et URGENT de faire le procès du féminisme sans quoi nous nous retrouverons dans un pays dans lequel l'homme sera traité au rang de chien
On ne se sert pas d'une possible injustice pour faire avancer une cause Tout est dit.
Les deux ou trois derniers sous-titres qui manquent (destinés à ceux qui ne comprennent pas la langue de la VO) sont les suivants :

- Comment se fait-il que l'ensemble des médias, à l'instigation du clan DSK - vaguement aidé par la distribution de quelques millions là où ça lubrifie les rouages de la communication - se permette de traiter Madame Diallo de "putain" sans avancer le moindre début de commencement de preuve et sans que le choeur effarouché des défenseur de la "présomption d'innocence" n'y trouve rien à redire, soudain retournés au mutisme (qui leur va si bien) tant que ce ne sont que les voleurs de pomme qui sont poursuivis par la "justice" (les guillement sont très lourdement intentionnels.)

- Elisabeth Badinter, contrairement à son mari qui est autrement plus fin, a toujours écrit et dit n'importe quoi (liste de ses conneries sur demande, prévoir trois ramettes pour l'impression en petits caractères...) Être la fille du fondateur de Publicis n'est pas un gage d'intelligence, c'est définitivement confirmé...

- Robert vieillit... Hélas !

Enfin tout va mal, en somme...
//Hélas pour les auditeurs de France Inter, ni Jouan, ni Badinter n'ont cru bon de donner ces sous-titres pendant leur entretien.//

J'ai écouté. Sincèrement, je pense que dans le feu de l'action, Hélène Jouan ne pouvait pas penser à le faire.

Si vous saviez le nombre de fois où je sors d'une situation conflictuelle en rageant contre moi sur le mode : p.. j'aurais dû dire ça et ça et ça !
Je viens de me réabonner à l'instant et c'est un geste de soutien à Daniel Schneiderman qui fait preuve dans cette affaire DSK de courage.
Je suis exaspérée de voir à quel point une certaine gauche absout la dérive grave de DSK. Elisabeth Badinter n'est pas une féministe et elle ne l'a jamais été .C'est une grande bourgeoise friquée et dont le père s'est enrichi dans la publicité .Elle-même a des intérêts dans l'industrie et sa croisade contre les couches jetables est choquante à défaut d'être risible.
Je rappelle que la femme de ménage a menti sur différents points, du moins elle a caché certains faits, à savoir comment elle est entrée aux USA, qu'elle a un mari incarcéré et que celui-ci utilise ses comptes pour y faire transiter de l'argent. Ces points n'ont rien à voir avec l'acte sexuel imposé.
Les contributions de Serge Uleski sont exemplaires et elles reflètent ce que je pense.
Pour les côtoyer, car un travailleur social ne fréquente pas les beaux quartiers, je peux vous dire que la plupart des familles modestes ont des stratégies de survie qui font qu'elles taisent ce qui pourrait les desservir. Et je ne peux pas leur jeter la pierre. La femme de ménage aurait du tout de suite être aidée et conseillée par un avocat. Malheureusement son milieu culturel ne l'a préparé à ce genre de situation.
Et maintenant la meute, les aboyeurs DSK vont agir de même avec Tristane Banon à qui je souhaite du courage .Elle ne va rire dans les prochains jours. François Hollande ne sort pas grandi et ses dénégations sont pitoyables. Le PS n'aura pas ma voix l'an prochain, ni celle d'aucune personne de ma famille. Nous sommes ulcérés.
Entre "ceux qui savent ce qui s'est passé" - selon leurs détracteurs- et ceux qui savent qu'il ne s'est rien passé, y-t-il une autre voie?

Peut-on s'inquiéter de l'état de notre société?
Sans lire le forum
Siouplé @si, arrêtez de dire que EB est féministe, ce n'est absolument pas exact.
'La philosophe féministe Elisabeth Badinter' nonmélol, ça me fait bondir.
Philosophe si vous voulez, féministe non, elle ne fait *que* cracher sur les féministes depuis des lustres.
Au risque d'écrire une contribution sulfureuse et de m'attirer les foudres d'autre internautes bien pensants, je pense que l'argument de Joffrin et de Gisbert ne tient pas.

Si cette histoire a créé un tsunami médiatique, ce n'est pas sur son aspect malheureusement banal: le viol ou tentative de viol d'une jeune-femme.

Non, l'aspect qui attire l'attention, "l'anomalie" juridique ou éthique, est bien le non-respect de la présomption d'innocence.

Bien sur, il est regrettable que des membres du PS aient manqué a souligner ce drame du point de vue de la modeste victime, symboliquement, cela fait tache.

Mais en tant que juriste, Me Badinter se doit de soulever un problème relatif au droit, et donc, il est tout à fait normal qu'il relève le manquement évident à la présomption d'innocence.

Personne n'a malheureusement défendu Me Badinter sur ce point, et c'est regrettable, finalement, qu'il aie fallu que la plaignante soit fragilisée de la sorte pour qu' Elisabeth Badinter puisse être en position de défendre Robert Badinter.

En définitive, le probable non-lieu dont va bénéficier DSK, du à la probable malhonnêteté de la présumée victime, et de la probable existance d'une arnaque ne constitue pas l'argument nécessaire pour fustiger le traitement dont DSK a été victime.

Il est même regrettable pour la justice, que le manque de rigueur de Mr Vance et de son cabinet jettera à jamais un voile de suspicion sur l'innocence de DSK, quand bien même il serait exonéré de toute charge avant procès.

dm
Un petit mot, sinon, concernant les différences de traitement médiatiques entre ça et la décapitation d'une femme en Arabie Saoudite ?
Je sais bien que le world-bloging de l'affaire DSK est autrement plus accaparant et palpitant, et que dans une semaine - dix jours max, on sera passé à autre chose concernant Hawwa Farouk.
Allez, même un vite-dit...
Juste histoire de marquer le coup.
C'est pas beau d'être curieux, je me suis réabonné pour lire cet article !
Désolé mais cet article n'a aucun interêt a mon sens ! De quel sous titre parle t-on ? D'une femme qui défend son mari ? Faut rien avoir à écrire pour décrypter ça.. Désolé mais ça n'apprend rien et ça ne sert à rien. E. Badinter a juste le même opinion que son mari : quelle grande découverte ! La journaliste défend le même propos que lors de l'émission rien d'étonnant en somme !

Cordialement,

Raf
Futée que je suis, j'avais tout compris, même avec l'accent !
Mme badinter trouve que le mieux est se taire. Que ne l'a t'elle pas fait, ce fut un moment bien pénible ce matin sur France Inter. On comprend mieux l'état de la condition des femmes dans certains pays qui revendiquent les droits de l'homme, je ne cite aucun, je ne veux pas me faire d'ennemis.
Odeur de truffe bien friquée qui me donne des nausées, ça tombe bien je n'en ai pas les moyens d'en avoir, des truffes.
Mme Badinter n'est pas capable d'avoir un avis indépendamment de ce qui peut arriver à son mari ?
En tout cas on ne peut pas soupçonner ce papier d'excès de féminisme !
Pardon Sébastien, ce serait possible d'écrire "auxquelles les arrière-pensées ne manquaient pas"? Non passe que ça fait mal aux yeux, là chuis en train d'entamer mon deuxième litre de collyre, et c'est pas bon du tout. Merci.
Il ne semble pas nécessaire d'analyser ses paroles pour la condamner. Pourquoi donc ouvrir un forum pour justifier ces a-priori ? L'exécution sommaire
c'est plus rapide et c'est moins cher.
>>L'exécution sommaire
c'est plus rapide et c'est moins cher.

Rassurez-vous, séchez vos larmes, je pense qu'elle se remettra très bien de ce type d'exécution sur les forum d'@si ("En 2011, le magazine Challenges estime qu'elle détient la 56e fortune de France, estimée à 652 millions d'euros").
Et que sont les forum d'@si dans notre réalité (très médiatique) pour cette dame, son réseau et ses 10% du capital du groupe Publicis ?

et ses 10% du capital du groupe Publicis ?


...Dans lequel, comme dans n'importe quelle entreprise de notre beau pays, les femmes sont moins payées que les hommes à poste égal. Féministe, donc. Mais surtout dans les médias, en fait.
Ouais, et puis une féministe qui n'a jamais été gênée par les publicités sexistes qui sortent à la chaîne des studios de Publicis...

Féministe, oui, mais à condition qu'on ne s'attaque pas à son ami DSK...
Féministe, oui, mais à condition qu'on ne touche pas à ses dividendes...
certes... mais il arrive aussi qu'elle ait raison. C'est ballot, hein, personne n'est tout blanc ou tout noir, faut sortir un peu du clivage sainte ou salope.
Ce qui me semble pointé dans la majorité des commentaires ne me semble pas être du domaine d'un clivage "sainte ou salope", comme vous dites, ou le fait qu'elle ait "tord ou raison", ce qui est laissé à l'appréciation de tous; mais tient davantage à une grande déception due à un discours qui avance avec le double masque du féminisme et de la philosophie, alors qu'il apparaît guidé par des intérêts particuliers qui ont peu à voir avec l'un et l'autre.
Que Mme Badinter affiche ses opinions quelles qu'elles soient sur cette affaire ne gène bien évidemment personne. Mais qu'elle le fasse sous couvert de morale publique sans que jamais ne soient données les clés permettant de mettre ce discours en perspective, voilà ce qui, à mon humble avis, pose problème.
pour ce qui est de son silence sur le fait que Robert Badinter est son mari, je trouve que ça frôle le procès d'intention : elle a dû croire comme moi que c'est de notoriété publique (vous-même, l'ignoriez-vous ?), et surtout : elle estime peut-être qu'il n'a pas besoin d'elle pour se défendre, mais qu'en revanche elle a des opinions et des valeurs à défendre. Quelqu'un l'a dit plus haut : rien d'étonnant à ce qu'ils soient tous deux sur la même position.

peut-être que ces valeurs communes sont la clé de leur union, plutôt que son statut marital, la clé de ses opinions (étant féministe, il m'arrive de penser que les femmes ont des idées propres, et pas seulement pour soutenir leur époux).
"Toute ressemblance entre l'affaire DSK et des faits existants ou ayant existé serait fortuite."

L'exposition d'une telle histoire est l'occasion d'une mise en débat public, d'une ré-appropriation de la règle, de sa réelle intégration, et au final de son respect plus large par l'adhésion qui s'est déclenchée ou raffermie à cette règle.
C'est bête mais c'est comme ça.
Sans occasion "d'étude de cas", la société n'avance pas.
Croire que l'édiction de la loi écrite fait la disparition des faits interdits, est faux.
Croire que la justice en réaffirmant les lois, va conforter à elle seule l'individu dans son non-passage à l'acte, est faux aussi.

Donc il est normal que des personnes responsables et averties des questions auxquelles se rapporte cette histoire s'expriment. Qu'elles osent passer au cas général. Elles savent que le silence va servir le fort et va enfoncer le faible dans des situations similaires. Ce n'est pas de la récupération à des fins ineptes. Puisque tout le monde se projette dans cette histoire, démêlons l'écheveau de l'histoire pour que chacun fasse le tri dans ses propres méandres. Pour que la société avance vers le respect des lois qui luttent contre le sexisme de tout poil.

On se fait traiter de meute qui n'aime pas DSK, qui n'aime pas E.Badinter, mais qu'est-ce qui nous prendrait de les aimer inconditionnellement? On jugerait de ce qu'ils font à travers notre amour pour eux... c'est ce qu'ils font ou qu'ils disent qu'on aime pas ou qu'on aime, pas eux...
Je n'arrive pas à entendre un véritable appel au silence total maintenu jusqu'à la vérité à venir car le pacte de silence est rompu à peine énoncé, sur le forum aussi, pour prendre parti. Je vois dans les personnes qui attaquent ici les féministes et les asinautes des gens qui n'arrivent pas à démêler leur propre vécu, et veulent à tout prix "un homme victime de femme" et une "femme perfide et menteuse, abusant l'homme". Sauf que cela ne correspond pas à la situation la plus courante, cela ne correspond pas à un phénomène de société reconnu (c'est comme pour qu'une maladie soit un problème de santé publique, il y a des critères). C'est peut-être dommage qu'on ne parle pas assez de la situation de l'homme victime d'une femme qui le manipule, le fait accuser à tort, lui fait des bébés dans le dos, le "castre" symboliquement, etc. Mais là, c'est pas le bon moment pour ça. Et si il y a des femmes qui font ça, c'est justement qu'elles profitent du fait que, dans la grosse majorité des cas, les femmes sont victimes, que cela va jouer en leur faveur et appuyer leur version mensongère. Donc on a tous à y gagner à ce que les vrais hommes harcelant, abusant de leur pouvoir, agissant par la violence, soient dénoncés. Et je ne vois pas comment on peut croire que l'histoire Strauss-Kahn peut servir d'emblème pour défendre les "hommes-victimes". Comme prototype de fragilité, il se pose là.

D'accord que E.Badinter dise qu'elle regrette qu'on parle trop de cette affaire, mais qu'elle regrette que la cause des femmes soit défendue à travers cette histoire..., tout en ouvrant sa bouche au moment propice. Son credo est qu'on a le droit de prendre la parole pour la défense d'une personne précise, mais on ne doit pas la prendre pour défendre en général les femmes victimes.. Elle représente un camp dans lequel je range pas mal de personnes qui effectivement parlent trop. D'ailleurs si E.Badinter avait râlé à propos sur-exposition, j'aurai été d'accord avec elle. On ignore toujours pourquoi tous ces débats spéciaux, ces correspondants et ces directs imbéciles.

PoissonSoluble nous imagine à sa façon. À le lire ci-dessous, nous aussi on l'imagine aisément: en grand frustré qui règle ses comptes sur nous, alors que oui ou non, on ne peut pas savoir. Ni pour lui, ni pour nous.
Poisson,
Je veux bien admettre que la parole de Badinter sur ce sujet ne soit pas incontestable dans la mesure où c'est une amie de Sinclair/DSK. En revanche, elle me semble plus autorisée que n'importe qui d'autre à s'exprimer sur les femmes. Ses bouquins sont autrement plus pensés que les bêtises qu'on a pu lire sur les femmes=douceur et les hommes=luttesur ce site (qui valaient bien les clichés sur les affiches de recrutement des profs).

Je suis d'accord avec Mr Archer lorsqu'il dit que le sarkozysme (ce qu'il développe + haut) a contaminé bien des esprits.

Sinon, j'ai vu les photos des anciens picnic @si: donc je ne délire pas tout à fait et, perso, ça fait pas envie.

Frustré, je veux bien l'être, mais bon, quand je lis des trucs du style "je ne voterai jamais DSK parce qu'il pratique trop le sexe", je me dis qu'il y a pas mal de coincés ici.

Beauvoir était une grande féministe et cela ne l'a pas empêchée d'être une grande séductrice. Le couple Beauvoir/Sartre était un couple libre, à l'opposé de la mentalité petit-bourgeoise qui règne ici.
Parce que pour vous, en résumé, violer c'est pratiquer le sexe ????
Au fond, en réfléchissant, vous n'avez pas tort : il s'agit bien d'une "pratique" du sexe mais celle d'une personne déséquilibrée, criminelle, qui n'a rien à faire aux commandes d'un pays...
Ah mais je vous arrête là, on peut parler du cas DSK sans se prononcer sur viol ou pas viol.. Pour moi il y a encore une multitude de scénarios possibles qui ne sont pas mis sur le tapis car ils n'intéressent pas les légistes. Et le seul moyen de les mettre sur le tapis serait à la rigueur de les énumérer tous ensemble, pas que chacun y aille de sa petite idée, construite selon soi et pas selon des faits.

Si on compare l'affaire Assange à celle de DSK...
D'abord Assange risque sa peau pour de vrai, puisqu'on cherche à l'extrader vers la Suède pour mieux le rediriger vers les usa. Ensuite faire réveiller la féministe qui sommeille en chaque femme n'a pas tellement réussi pour démolir Assange.
Alors que j'ai vu des femmes de toute génération être révoltées par le machisme ambiant autour de l'affaire DSK, et qui tout en reconnaissant l'excès disaient qu'elles voyaient bien le genre d'homme qu'est DSK, qu'elles en avaient croisé dans leur vie et que c'est marrant tous ces mecs pour le défendre, comme d'habitude en vrai quoi.
DSK, c'est pas Ronsard! C'est un mauvais souvenir le soir au coin du feu quand on est bien vieille, et c'est tout!
La confusion règne dans l'esprit des hommes et c'est pas mal que des discussions surgissent.

Proclamer le viol sans savoir, c'est ajouter à la confusion. Saisir l'occasion pour ringardiser certaines pratiques, par contre c'est plaisant.

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plaisant, peut-être... mais utile ??? mais sans danger ???

Beaucoup de gens pensent que ces débats à chaud sont utiles. Il y a l'illusion d'une catharsis salvatrice... je n'y crois guère. Pour le moment il n'émerge de ces débats qu'une grande confusion, et une tendance massive à légitimer les jugements hâtifs et les partis pris. Par exemple, Tron est déjà jugé par l'opinion, avant même son procès. Qu'un juré ait acquis une intime conviction après les débats contradictoires, admettons. Mais qu'un clampin moyen brandisse la sienne comme une certitude au simple vu d'un ou deux extraits de témoignages, je trouve ça effrayant.

Croire qu'un fait divers peut fournir la base d'un débat sérieux, c'est se foutre le doigt dans l'œil : le fait divers est un piège à fantasmes, à fictions, à projections. Cent littérateurs ou psy à la petite semaine y sont allés de leur pathos et de leurs broderies sur les affects supposés des uns ou des autres, on est en plein syndrome de Duras/Villemin.

Pour reprendre l'exemple du procès de Bobigny, il n'a eu l'impact qu'on lui reconnaît que parce qu'il succédait à plusieurs années de lutte assidue, sur le terrain, pour la reconnaissance du droit à l'avortement, et à la prise de position courageuse d'un groupe de femmes qui parlaient d'elles, et pas à la place de quelqu'un d'autre. De surcroit, l'intervention d'Halimi et des féministes dans ce procès s'était faite à la demande des accusées, ce qui est plus qu'une nuance. Enfin, les faits étaient établis et la bataille judiciaire ne portait pas sur eux, mais bien sur la légitimité de la loi.

Les causes importantes se défendent au jour le jour, pied à pied. Pour ma part, je pense que les femmes auraient mieux à faire de développer un peu plus leur solidarité de proximité face au harcèlement et aux abus de pouvoir. Pas que les femmes, d'ailleurs : les hommes aussi pourraient apprendre à réagir devant un comportement abusif. Dans bien des situations j'ai été la seule à le faire, en prenant parfois des risques professionnels, je trouve ça assez désolant. Si on veut que les choses changent, c'est à chacun de nous de prendre ses responsabilités. Ça sera infiniment plus utile que ce genre de défouloir.
//Mais qu'un clampin moyen brandisse la sienne comme une certitude au simple vu d'un ou deux extraits de témoignages, je trouve ça effrayant. //

Cet effroi, je l'ai ressenti en lisant les commentaires sur x forums concernant l'affaire Sécher, notamment ceux sur son ex-accusatrice.

Parce que, sur cette affaire, je ne suis pas un clampin moyen.
NM38 "Parce que pour vous, en résumé, violer c'est pratiquer le sexe ????
Au fond, en réfléchissant, vous n'avez pas tort : il s'agit bien d'une "pratique" du sexe mais celle d'une personne déséquilibrée, criminelle, qui n'a rien à faire aux commandes d'un pays..."

Tout porte à croire qu'il n'y a pas eu viol dans cette histoire.

Mentalité de lyncheurs sur ASI: j'en imagine pas mal crier "à mort" devant les palais de justice.
Ah tiens, Guéant a du boulot pour vous: les "voisins vigilants", vous devriez postuler.
.
A nos zamis d'ASI, question soudaine et abrupte:

Euh... à part le sentiment d'appartenir au camp du bien et de la morale, qu'est-ce qui vous distingue au juste du Front National?
Ça c'est le genre de questions que j'adore, je vais faire comme si j'étais un zami d'ASI et donc comme si la question m'était posée à moi.

Au choix:
- Je ne suis pas raciste (mon lapin s'appelle Nabuchodonosor c'est dire).
- Il n'y a pas d'anciens nazis ni d'anciens collabos dans les courants politiques parmi lesquels je virevolte.
- Je ne suis pas obsédé par les notions d'identité, d'immigration, de reconduite aux frontières, de préférence nationale.
- Je ne tire pas à boulets rouges sur les Musulmans pour mieux remettre en selle le catholicisme.
- Je ne veux pas restaurer la peine de mort.
- Je ne veux pas que les enfants de sans-papiers soient virés des écoles.
- Les programmes qui m'intéressent ne sont pas copiés-collés de ceux du papa Le Pen période 2007 (20 thèmes sur 25, c'est pas mal).
- Je ne veux pas interdire l'avortement à celles qui estiment en avoir besoin.
- Je ne veux pas réhabiliter des vieilles commémorations pétainistes.
- Je ne veux pas supprimer la féminisation des noms de métiers.
- Je ne veux pas supprimer le regroupement familial et dans la foulée les aides sociales pour les immigrés - tout en augmentant les propres cotisations sociales de ces derniers, version mastard.
- Je ne veux pas que le droit du sang remplace celle du droit du sol.
- Je ne veux pas d'une présomption de légitime défense pour les forces de l'ordre (voyez ce que ça implique).
- Je ne veux pas de la suppression de l'École Nationale de la Magistrature.
- Je ne veux pas d'un parti dont la cheftaine prétend vouloir supprimer les stocks-options, tout en voulant dans la foulée taxer ces derniers si elle est élue. Taxer un truc qu'on veut voir supprimé, ça ne relève même plus de la prouesse sémantique...

Entre autres exemples.

Outre la toile, je me suis inspiré du tout nouveau et explosif numéro des Dossiers du Canard, "Les dégâts de la Marine ".
Un peu la suite d'autres comme "Le Pen, le vrai": sans concession. Ceux et celles qui voteront la Pen ne pourront pas dire qu'il s ne savaient pas...
Je l'ai dévoré en deux temps trois mouvements.


J'espère que ma réponse soudaine et abrupte elle aussi, vous satisfait au plus haut point, PoissonSoluble.


FdC
>>Le couple Beauvoir/Sartre était un couple libre, à l'opposé de la mentalité petit-bourgeoise qui règne ici.

C'est sûr que Simone a toujours roulé sur l'or
"après la Première Guerre mondiale, son grand-père maternel, Gustave Brasseur, président de la Banque de la Meuse, fait faillite et est déclaré banqueroutier, précipitant toute sa famille dans le déshonneur et la déconfiture. Aussi les parents de Simone sont-ils contraints, par manque de ressources, de quitter l'appartement cossu du boulevard Raspail (au-dessus de l'actuel restaurant « La Rotonde ») pour un appartement, sombre, exigu, au cinquième étage, sans ascenseur d'un immeuble de la rue de Rennes"

Le cas DSK est si comparable au couple Beauvoir/Sartre, directeur du FMI (et grand magouilleur politique), femme riche à millions et la séduction sauce oseille et escort girls ( novlangue pour signifier "putes de luxe", c'est ça la "séduction" pour certains- certainement des prolétaires ^^)........
c'est plus de la mentalité petit-bourgeois mais de la grande bourgeoisie ici.
Vraiment, certains n'ont honte de rien dans leurs comparaisons.
Je ne vois pas le rapport entre la notion de couple libre et celle de l'argent, question qui vous obsède apparemment. Je préfère les obsédés du cul, désolé.
C'est bon, on a mesuré l'amour que vous portiez à la prostitution et à la corruption (car tout ce que vous défendez chez DSK c'est ça au fond. On peut être "obsédé du cul" sans en passer par la prostitution, sans baigner dans la corruption, sans être l'un des grands agents de l'exploitation qui gangrène ce monde).
Personnellement, ce ne serait pas le genre de passions (la prostitution et la corruption) dont je me vanterai mais plus rien ne me choque.
Cécile, nous allons tomber d'accord; je pense moi aussi que les femmes ont des idées propres, et pas seulement pour soutenir leur époux. Je vous informe également qu'il n'est selon moi pas impératif d'être féministe pour le penser.

A présent, relisons ensemble l'article de Sébastien. Devait-il lui aussi ne pas faire de "procès d'intention" et ne rien écrire et se taire, ou bien faire son métier et nous fournir les clés pour décrypter le discours de Mme Badinter?
Vous êtes abonnée à asi, j'espère donc déjà connaître votre réponse.
mettre en perspective leurs discours dans l'émission de france inter, c'est son boulot, ok. On n'est pas obligés pour autant de prêter des intentions au silence de Badinter sur ses liens avec son mari, tant ils sont, me semble-t-il, connus de tous. Sont texte ne le fait pas explicitement, je vous l'accorde. Peut-être n'était-ce pas son intention.

Pour ce qui est de la journaliste, une mise en perspective un peu plus approfondie, qui nous permettrait de connaitre ses prises de position avant l'affaire sur les attitudes des hommes de pouvoir vis à vis des femmes, et en particulier des femmes journalistes, me semblerait fort utile. Je ne suis pas assez les différents médias pour en être certaine, mais il me semble bien que, comme nombre de ses consœurs, elle ne s'était guère exprimée avant sur le sujet. Et je redis que ça ne me semble pas une très bonne idée de profiter de cette occasion-là pour se lâcher, surtout à un moment où on ignore tout de la réalité des faits.
certes, elles auraient pu sous-titrer... Badinter aurait pu avoir la simplicité de dire qu'elle avait été choquée du sort réservé aux propos de son mari (mais qui ignore que c'est son mari ?)...

mais sur le fond, je suis assez d'accord avec son propos (et c'est loin d'être toujours le cas). Une prudente réserve quant à l'interprétation des faits (si tant est que les informations contradictoires et partielles méritent d'être considérées comme des faits) était la seule attitude correcte. Ce qui évidemment n'empêche pas de diffuser, vérifier, discuter l'info lâchée au compte goutte par les différents acteurs.

Et au delà de l'interprétation et des partis pris, il y a eu, il y aura tous les amalgames... ce grand vrac va-t-il servir quelque cause que ce soit ? J'en doute aussi.
L'affaire d'Outreau n'a, pour finir, servi ni la cause des enfants abusés, prostitués, violés (première étape de déballage), ni celle des victimes d'erreur judiciaire (deuxième phase). Rien, d'un côté pas plus que de l'autre, n'a évolué.
Se saisir des fait divers pour y engouffrer une cause qu'on n'arrive pas à faire avancer est un jeu périlleux. Lorsqu'il se joue en parfait accord avec les protagonistes (comme dans le procès de Bobigny), il peut être victorieux. Quand il consiste à les instrumentaliser, il est perdu d'avance.
La bande à sarko n'a même pas besoin de se précipiter pour jouer son jeu habituel (je fais monter la mayonnaise et je légifère à la six quatre deux) pour noyer le poisson dans l'eau : l'opinion et les journalistes s'en chargent. :(

Quant à Robert Badinter, il est dans son rôle : grand avocat pénaliste, l'abolition de la peine de mort et le respect de la présomption d'innocence sont (avec la condition carcérale) les grands combats de sa vie.
Qu'il refuse d'entendre nommer "victime" une personne qui, pour le moment, n'a pas été jugé telle, ça fait partie de la vigilance d'un avocat devant tout ce qui pourrait influencer le jugement et nuire à la présomption d'innocence. C'est de la simple rigueur.
Ça ne l'a pas entraîné (lui) à faire des suppositions foireuses sur madame Diallo.
Merci Sébastien !

Non au procès du féminisme !
par Audrey Pulvar et Clémentine Autain.
Merci de ce sous-titrage, j'avais oublié qu'EB était l'épouse de l'autre Badinter.
C'est beau l'amour.

Et idem pour Hélène Jouan
Hélas pour les auditeurs de France Inter, ni Jouan, ni Badinter n'ont cru bon de donner ces sous-titres pendant leur entretien.

Oui dommage ! Je me souviens de cette nullissime émission de France 2, dans laquelle Hélène Jouan n'avait pu en placer une, entourée d'une bande de machos.

Je pensais à cette émission en commençant à vous lire Sébastien, EB s'est tu, très bien, mais aujourd'hui il n'a rien à dire de plus. La vérité nous ne la saurons jamais, tout simplement parce qu'il n'y a plus de magistrats ni de journalistes honnêtes sans préjugés à géométrie variable (dans le sens du vent).
Madame Badinter "philosophe féministe".... Mouhahahahhahaha !
Elle est au féminisme ce que Fourest est à "l'étude de l'Islam"...
Toutes deux omniprésentes, pourtant. Débitant leur parole d'évangile, c'est le cas de le dire.

Maman Badinter défend sa caste.
Et peu importe la présomption d'innocence de Nafissatou Diallo (c'est qui, celle-là ?) pour cette féministe d'opérette.
Seule compte celle du pote DSK.
Je pense à Robert Badinter, que j'admirais tant. C'est pas beau de vieillir. C'est pas beau de vendre ses valeurs pour une position sociale.
brrr quelle déception !
en clair, le féminisme de Badinter s'arrête là où commence la défense du machisme...ou plus précisément la défense du macho ?!!

tous copains comme cochons pff
je suis de tout cœur avec T. BANON !
Formidable Elisabeth Badinter.D'accord avec elle.Au risque de troubler le discours habituel ici depuis quelque temps.J'assume.La morale n'est pas forcément l'affaire de ceux qui en parlent le plus.
Malheureusement, une fois de plus, les propos de Mme Badinter sont biaisés. Encore une personnalité que l'on a pu autrefois admirer pour d'autres combats et dont se révèle le manque de droiture intellectuelle. De plus, en la présentant uniquement comme philosophe et sans jamais mettre en perspective son discours, H. Jouan n'a je trouve pas été honnête avec les auditeurs. Double peine.
Certes il ne fallait pas s'emballer sur les commentaires au début de l'affaire. Certes il fallait s'efforcer de ne pas oublier la sacro-sainte présomption d'innocence. Pas plus qu'il ne faut aujourd'hui, comme EB, sembler prétendre que DSK est totalement innocent.

Innocent de quoi d'ailleurs ? Innocent d'avoir forcé une femme à consentir de force une relation sexuelle ? Ou innocent parce qu'un procureur américain a peur de risquer de perdre un procès pour cause de dossier insuffisament solide à son goût ?

Comment peut-elle oser qualifier d'ignoble le fait que DSK ait été menotté, comme c'est le cas pour tous les prévenus dans le système américain (que j'abhorre à titre personnel) ? Comment peut-elle se révolter contre les réactions légitimes aux propos de Jack Lang (...il n'y a pas mort d'homme...), qui parlait de l'agression (un détail pour lui) et non pas de l'innocence supposée de DSK ?!

J'en ai soupé de cette solidarité pitoyable des copains-coquins, qui instrumentalisent des médias imbéciles et moutonniers.

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