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Droites : et l'Espagne découvrit la "fachosfera"

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"quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet......

mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles "

A Camus 


Les intégristes néolibéraux nuisent à la santé de nos démocraties.


(...)

Marion Maréchal sur toutes les chaînes y compris celle du service public, la semaine dernière...

Dediabolisation de l'extrême droite, diabolisation de la FI.

Plutôt Hitler que ld front populaire.

DS, votre manque de compassion à l'égard de ces amoureux de la liberté, de ces résistants de l'instant, de ces maquisards de l'espoir, me peine profondément et me font douter de votre humanité.


Cette nouvelle minorité, que l'on oblige à avorter, à res(...)

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Très frappant de voir comment Sanchez, en qualifiant l'extrême-droite d'extrême-droite, a poussé la droite espagnole à se défendre publiquement, un peu comme si elle s'était sentie visée.

c'est un des rares pays où l'extreme-droite est encore un peu marginalisée

Dans le contexte espagnol d'un PP qui a été fondé par les continuateurs du franquisme, c'est piquant en effet. 


J'ai quand même un malaise avec la désignation "fachosphère". Est-ce une désignation plus précise, et donc justifiée et utile au débat, que quand d'autres parlent "du wokisme" ou "des islamo-gauchistes" ?

Pourquoi il leur avait pas traduit la danseuse ?

"caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.

 

Al andar se hace camino
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar."


"Marcheur, il n'y a pas de chemin
Le chemin se crée en marchant

 

En marchant se crée le chemin
Et en tournant les yeux derrière
On voit le sentier qui jamais
Ne doit de nouveau être foulé"


Antonio Machado



la fachosfera est à l'humanité ce qu'un trou noir est à l'univers

Merci pour le poème d'Antonio Machado qui m'accompagne également et qui peut nous aider sur "el camino que se hace"!

un chemin qui parfois, comme en ce moment, devient encore plus ardu à faire

mais qu'importe, le réconfort est de savoir qu'il est à faire et que nous sommes en bonne route

Merci pour ce poème qui est mon préféré. Je l'aime tellement que j'ose proposer ma traduction.


Marcheur il n’y a pas de chemin,

chemin faisant on va de l’avant.


En avançant on fait le chemin,

Et si l'on regarde derrière soi,

on voit la trace que jamais

personne ne suivra


Merci d'avoir osé.
Vous vous rapprochez de cette traduction faite en Anglais (ces deux traductions Français et Anglais ne sont pas de moi) :
"Traveler, your footprints
are the only road, nothing else.
Traveler, there is no road;
you make your own path as you walk.
As you walk, you make your own road,
and when you look back
you see the path
you will never travel again."


Je trouve personnellement que Machado intime un ordre moral 

"... que nunca
se ha de volver a pisar" 
qu'il ne faut jamais...


Dans ce temps qui devient tragique, et où le sens des mots est mis à mal pas nos macronatal et autres, la poésie et l'humour vont être de secours.


Merci encore une fois



"Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l’aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m’habite et qui m’obsède

Celui qui chante se torture
Quels cris en moi quel animal
Je tue ou quelle créature
Au nom du bien au nom du mal
Seuls le savent ceux qui se turent

Machado dort à Collioure
Trois pas suffirent hors d’Espagne
Que le ciel pour lui se fît lourd
Il s’assit dans cette campagne
Et ferma les yeux pour toujours"


Au-dessus des eaux et des plaines
Au-dessus des toits, des collines
Un plain-chant monte à gorge pleine
Est-ce vers l'étoile Hölderlin?
Est-ce vers l'étoile Verlaine?
Est-ce vers l'étoile Verlaine?

Marlowe il te faut la taverne
Non pour Faust mais pour y mourir
Entre les tueurs qui te cernent
De leurs poignards et de leurs rires
À la lueur d'une lanterne
À la lueur d'une lanterne

Etoiles poussières de flammes
En Août qui tombez sur le sol
Tout le ciel cette nuit proclame
 
Paroles Les poètes

L'hécatombe des rossignols
Mais que sait l'univers du drame
Mais que sait l'univers du drame

La souffrance enfante les songes
Comme une ruche ses abeilles
L'homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges
Plus beau que les anciens mensonges

Louis Aragon

les médias "mainstream", notamment audiovisuels, contraints d'épouser ses agendas et d'accueillir régulièrement ses journalistes et ses porte-parole les plus radicaux


J'aurais plutôt dit ravis de pouvoir mettre bas les masques

"Rhôôô vous osez insinuer que des millions de citoyens sont fascistes ?"...


Toujours cette idée que le fascisme est inconcevable, inhumain, autre. Puisque c'est le mauvais mot, le label négatif, le perdant le la guerre. Comme si ces mêmes millions de citoyens n'avaient jamais pu être fascistes sous Franco, Hitler, Mussolini, comme s'il s'était agit d'une espèce extra-terrestre invasive, distincte des populations actuelles, qui ne s'agglutineraient jamais sur la droite maximale pour la pousser plus à droite, qui ne frissonneraient jamais pour le candidat-qui-ose, celui qui dit-tout-haut.


Les mots changent, se salissent, passent et tombent. Leur contenu fait constamment peau neuve, désignant la peau morte sur le sol et la chargeant des accusations, s'indignant qu'on puisse continuer à les porter sur eux.


J'en reviens toujours à Sergio Leone, interviewé par Noël Simsolo :


"Je peux vous raconter une anecdote authentique. Et je pense qu'elle explique tout. Quand le Duce est mort, j'avais accompagné mon père chez Rosati. Nous étions avec Augusto Genina et Mario Camerini. Nous commentions la fin de Mussolini. Et nous voyons arriver Alessandro Blasetti. Il avait beaucoup milité en faveur du fascisme. Nous étions curieux de ce qu'il allait dire. Et il n'a pas tardé à nous donner son avis : "C'est terrible ! Je me suis trompé. Que de graves erreurs nous avons commises pendant toutes ces années. Le fascisme a fait sombrer l'Italie dans la tragédie. À présent, il faut redresser le pays. Notre seul espoir, c'est qu'il nous vienne un homme qui sache reprendre les choses en main. Un homme fort, avec un cerveau immense et des couilles énormes..." Alors, mon père l'interrompt pour lui demander : "Quelqu'un comme Mussolini ?" Sans réfléchir, Blasetti répond : "Oui!" Et puis, il pâlit. Il se reprend. Il bafouille. Mais ce qui venait de se passer là se déroulait dans toute l'Italie. Personne ne voulait plus d'un Mussolini, mais à l'intérieur des têtes, c'était la même connerie que beaucoup voulaient encore. Ils n'avaient rien compris. Et il fallut deux ou trois années pour se remettre de cette tragédie."


La même connerie. Mais un autre nom. N'osez pas les accuser du même.

C'est une opportune alerte et un pertinent rapprochement avec ce que nous vivons par ici. 

Et je crois que nous avons besoin de cette attention citoyenne car "la peste brune" (pas encore complètement) se répand. Car au-portugal-aussi-la-facho-sphere-defile  alors qu'on prépare les 50 ans de la révolution des œillets!

Il n’y a plus de Pyrénées. Il n’y a que des pires. 

Marion Maréchal sur toutes les chaînes y compris celle du service public, la semaine dernière...

Dediabolisation de l'extrême droite, diabolisation de la FI.

Plutôt Hitler que ld front populaire.

vous accolez une étiquette aux journaux et partis.... et El País? Presse capitaliste? Presse capitaliste et libérale? Groupe Prisa multinationale de la désinformation??

DS, votre manque de compassion à l'égard de ces amoureux de la liberté, de ces résistants de l'instant, de ces maquisards de l'espoir, me peine profondément et me font douter de votre humanité.


Cette nouvelle minorité, que l'on oblige à avorter, à respecter les femmes, à écouter des chansons célébrant la dépravation des moeurs, à financer l'assistanat, et tant de choses encore, veut juste pouvoir continuer à exister.


Il est heureux que ces opprimés aient sur leur chemin croisé de grands philanthropes tels que M. Bolloré, commandeur de la légion d'honneur, pour défendre leur droit à exister dans ce wokistan qu'est devenu la France.

Comme le sentiment que la lecture du bouquin de da Empoli, Les ingénieurs du chaos, donne sinon la réponse, quelques pistes de compréhension de la situation…

En 15 ans, le cancer s'est généralisé. On voit mal quel traitement serait efficace.


" Chimiothérapie, métastases , avenir : cherchez l'intrus ".

"quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet......

mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles "

A Camus 


Les intégristes néolibéraux nuisent à la santé de nos démocraties.


"La fachosphère estime que le concept de la nation espagnole est fasciste et rétrograde, mais que celui de la nation catalane ou basque est moderne, intégrateur, végétalien, féministe ou respectueux de l'environnement". Cette citation du site Okdiario semble assez curieuse. Je n'ai pas lu l'original, mais ne pourrait-il s'agir d'une erreur de traduction ?

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