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Drame : l'UMP cornerisée par une votation !

Alors que sombre le modèle suisse, fondé sur la démocratie directe et le secret bancaire,

Derniers commentaires

Il semble que, dans mon quartier, nous subissons une grève des facteurs. Une semaine sans courrier... (ce qui est plutôt anormal).
La grève avait été annoncée dans les media la veille du 1er jour, le lendemain j'ai eu du courrier, le surlendemain aussi...
Il me semble me souvenir qu'il s'agissait d'une grève illimitée...
Z'avez entendu évoquer cette grève qui flanque plein de gens dans la m... (je sens qu'il va me falloir faire opposition à mon chèque de loyer, entre autres) dans les media ? Moi pas en tout cas.
Voici la preuve que la votation, ça a fait "causer" dans les chaumières... et que ça a fait peur au gouvernement et à ses UMPistes. Les facteurs en grève, visiblement, ça ne gène absolument pas le gouvernement... ni les media.
En tout cas, dans ma commune il y a eu 99% de NON à la privatisation (en fait, un seul OUI). Par contre, le fait que ça ne soit pas officiel n'a pas trop motivé les gens a venir. Puis il y a eu un sacrement manque d'information.
on devait ici parler de la votation concernant la Poste...on ne parle que de la Suisse
de même, on a vu tout la gauche rassemblée sous l'égide d'un "comité" rassemblant plusieurs organisations de gauche, MAIS les medias n'ont montré QUE...Besancenot, tout seul comme un grand, maître d'oeuvre de cette consultation qui a rassemblé plus de deux millions de votes...mais devant ma Poste, par exemple, il n'y avait que des communistes et des socialistes pour tenir les listes et inviter les passants à voter. pas de NPA...
le "petit postier" une fois encore peut remercier les medias qui lui font sa pub et lui donnent une importance qu'il n'a pas rééllementb] dans le pays.
Une précision: la démocratie directe ne sombre pas en Suisse ! Pourquoi la lier au secret bancaire ? j'ai lu votre phrase comme un cliché, faux comme souvent les clichés, et qui donne une tonalité à la suite de votre propos qui me heurte.
Edith Kleiber
Salut Asi,
juste un truc qui ne sera sans doute pas lu vu le nombre de messages.
Le site bug de plus en plus (depuis le rentrée je dirais). Les vite dit, je n'y vais même plus. Ils fouttent tout mon système en l'air! Pourtant, j'aime bien les vite-dit
Les émissions, ça déconnent aussi. J'en ai visionné quelques unes en basse qualité sur la touche menu en bas à droite, du coup, c'est de la radio...
@ +
... les votations, les référendums d'initiative populaire et autres référendums tout court ! C'est sans doute très bien de nous demander notre avis sur telle ou telle chose, mais, et là je suis assez d'accord avec BAGT69, ce sont des outils à manier avec les plus grandes précautions.

Deux exemples : l'avortement et la peine de mort.

Si, dans les années 70, la question de la légalisation de d'avortement avait été posée sous forme de référendum eh bien, mesdames, nous en serions toujours à utiliser des aiguilles à tricoter pour nous débarrasser d'un bébé non voulu, ou, pour les plus riches, à aller à l'étranger où les gens sont moins regardants.

Quant à la peine de mort, si son sort avait dû être décidé par référendum, et vu les dérives de la télé, nous en serions aujourd'hui à regarder en direct et en "prime time", des condamnés se faire trancher le cou.

C'est vraiment ce genre de France que vous voulez ?

Une étude : NetIris - Le référendum d'initiative populaire
Eh pan sur le bec de l'Europe, au passage, sans remise en contexte, après avoir copieusement ignoré tous les développements politiques majeurs de ces derniers mois (nouveau Parlement, vote sur Barroso, campagne en Irlande et belle victoire du "oui"...). Décidément, ASI, il semble difficile pour vous aussi d'échapper aux vices du système médiatique !
Ceux qui n'ont pas reçu ce genre de "poulet" en provenance de leurs Mairies et financées par le contribuable n'ont vraiment pas de chance...

Veuillez voter pour le maintien du statut public de la poste

Ce qui est un brin gonflé !

Pour ce qui est de la participation : bravo !

300.000 salariés + les copains et la famille et les doubles-triples-quadruples votes si ça ne fait pas 2 millions c'est que je ne sais plus compter !

Sur les effectifs la SOURCE est là, mais il y en a beaucoup d'autres.

Mais rien n'est simple :

- Dans les années 70 deux grèves d'un mois ont bien failli faire crever la boîte que je dirigeais, à l'époque les règlements se faisaient par chèque et donc ne se faisaient pas... 150 personnes, plus les familles sur le tapis s'ils avaient réussi, les salauds (mais beaucoup de petites boîtes en sont mortes, c'était le début du chômage de masse...)

- Les facteurs et factrices sont souvent adorables, serviables, gentils...

- Les guichetiers sont le plus souvent des bras cassés...

Et puis il y a une autre question plus grave : il va falloir reprendre la main dans ce pays et peut-être cette initiative est-elle un premier pas,

Ce qui me plaît beaucoup !

Sous réserve qu'on ne continue pas à présupposer que le service public est la réponse à tout,

Parce qu'il n'est la réponse à rien, qu'il outrepasse largement ses limites (régaliennes) et qu'il est trop cher !

Beaucoup trop cher !

***
Grand succès pour cette votation.

Heureusement, le référendum d'initiative populaire ne sera examiné qu'à la fin de la session parlementaire, en juin 2010, et après le changement de statut de la Poste.

Sage décision : la démocratie, c'est trop risqué, alors quand on peut éviter.
Très bien vu Daniel ! L'importance d'un seul mot en politique n'est pas si souvent analysée aussi brillamment. Si ça s'était appelé "vote" ce serait tombé aux oubliettes rapido. Qui a eu l' idée de ce mot pour la Poste? Il faut absolument le faire bosser pour la Gauche !
C'est sûr que demander à la petite dame qui sort de son bureau de poste si elle est d'accord pour qu'on lui supprime ce même bureau de poste (je n'exagère qu'à moitié), cela relève d'une drôle de conception de la démocratie directe...habile bien sûr mais je ne sais pas si cela correspond à la vision que nous devons nous faire de la chose publique....plein d'autres questions pourraient être posées comme cela qui amèneraient des réponses souvent convenues et caressant dans le sens du poil mais est-ce cela la prise de responsabilité que l'on attend de nos décideurs politiques ?

Pour alimenter le débat, je vous propose la lecture de cet article un brin iconoclaste : http://www.slate.fr/story/11171/lettre-ouverte-aux-defenseurs-de-la-poste-de-papa-votation-privatisation

Vous pouvez tout à fait contester le contenu de cette argumentation mais cela relève malheureusement du bon sens et de l'évolution technologique que beaucoup ici défendent....
Votre phrase d'introduction a une force tragique et poétique indéniable.....mais d'où tenez-vous que "le modèle suisse fondé sur le secret bancaire et la démocratie directe sombre"?
...et le modèle suisse n'est-il basé que sur le secret bancaire et la démocratie directe ?......

Il me semble que vous oubliez le chocolat!
Et si on revotait comme en Irlande, mais en envoyant cette fois -ci notre votation sous enveloppe adressée au président de la république, c'est gratuit. Deux millions de lettres, c'est les facteurs qui vont être contents !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

En relisant les mémoires de Louise Michel ce week-end, j'ai trouvé une similitude frappante entre l'indigence et le ridicule des déclarations récentes de notre gouvernement actuel et la rhétorique du Gouvernement de Défense Nationale, puis des Versaillais en 1870-71.

Espérons seulement que cette fois les Versaillais (qui sont plutôt devenus des Neuilléens) seront moins revanchards...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

L'UMP n'a de cesse de tourner en dérision cette tentative (réussie) d'expression populaire. Ce parti se moque ouvertement des citoyens, sur l'air de "cause toujours..." Selon Le Figaro, nous sommes manipulés. Ce vote était une mascarade, la preuve selon Lionnel Luca : un certain Louis de Funès a signé la feuille d'émargement. 2 millions de Louis de Funès contre la privatisation ? Ah ! Tout ce mépris qu'on pouvait percevoir derrière les paroles outrées de Luca, Estrosi, Lefèbvre... Cette détestation du peuple qui ose la ramener !
L'autre matin, devant le bureau de vote abrité sous sa toile de tente, devant la poste locale, on a hélé le facteur. "Alors, tu votes pas ?" Pas le temps", qu'il a répondu en enfourchant son vélo, avant de disparaître au coin de la rue. Pareil pour sa collègue.
Mais non, ils n'avaient subi aucune pression de leur hiérarchie. Pensez, en ce moment, avec toutes ces affaires de suicide, "on" ne va pas s'amuser à ça. Non ?
Le hic avec le retrait médiatique du Président qui cherche à se refaire une virginité aux yeux de ses futurs électeurs, c'est que quand il n'est pas là, les autres prennent la place, c'est tout bête.

Sarko souffre du syndrôme de la bergère, "Tant va la cruche à l'eau",
et finit dans un "Quand le chat n'est pas là".

Le voilà dans ce qu'il est convenu d'appeler une situation de "double bind",
"s'il est là, il énerve, s'il n'est plus là, on l'oublie".

Pris à son propre piège en quelque sorte.

http://anthropia.blogg.org
juste pour revenir sur votre introduction : "alors que sombre le modèle suisse...." euhhh zêtes sûr qu'il sombre vraiment ???
vu hier sur sur canal plus : http://www.canalplus.fr/pid2180.htm ; Dimanche +, partie deux

il semblerait que non seulement notre suprême n'ait pas réussi (dans sa pourtant si immense compétence pour tout ce qui touche à l'économie qu'elle soit française ou mondiale) à convaincre ses amis les plus riches à venir payer leurs impôts dans notre belle république...... mais en plus, la suisse semble plus attachée à son secret bancaire que sarko voudrait bien le faire croire [s]aux habitants du monde[/s], [s]aux français[/s], à lui-même en fait !!....
à suivre
Il semble que le "modèle suisse" ait dû capituler suite à une discussion très serrée avec les services financiers d'Obama, mais je n'ai pas entendu parler d'un "parallèle" avec la France... La preuve, regardez ce que j'ai trouvé sur le site de "Rue 89" (dans les pubs) :
http://www.geneveinvest.com/index.php?page=index&l=fr
Salut Compunet
J'ai eu exactement la meme reaction que toi en voyant l'introduction.

Le secret bancaire existe plus que jamais en Suisse. Simplement il est maintenant reserve aux francais richissimes, et plus simplement a ceux qui gagnent un heritage ou au loto ou qui ont fait des economies toute leur vie, et qui ne pouvaient se servir de services tres chers pour mettre leur argent de cote en Suisse.

Plutot que d'un secret bancaire, il faudrait parler de secretS bacaires chaque palier de secret ayant un prix plus ou moins accessible.
Non seulement il est possible d'aller s'installer en Suisse, pour les plus radicaux ( mais il faut quand meme une somme minimum ), mais li y a beaucoup de techniques pour placer son argent ( il est toujours possible, a mon avis, depuis la Suisse, de creer une off-shore en moins d'une heure par exemple ( et une societe off-shore, n'etant pas basee en Suisse, les banquiers suisses ne sonr donc pas responsables )

Si la liste de personnes ayant un compte en Suisse existe vraiment, et si cette liste est actualisee ( beaucoup de gens sont tres dubitatifs quant a l'existence de cette liste, et s'il s'agit de liste qu'un nbanquier suisse a vendu a l'Allemegne il y a deux ans, on peut etre surs que les banquiers se sont empresses d'avertir tous leurs cclients et qu'aujourd'hui la plupart de ces comptes n'existent plus ), ce ne sont pas les potes richissimes du gouvernement qui sont dessus.
Ca c'est peut-être la vision qu'on en a en France, mais en Suisse, je peux vous assurer que seuls quelques politiques et banquiers sortent leur plus belle langue de bois pour expliquer que non, non, tout va bien. Les Suisses savent qu'ils ont vécu un moment historique. Les coups de boutoir au secret bancaire ont d'ores et déjà provoqué des procès (!) de clients (pas les plus riches) qui s'estiment trahis parce que figurant sur la liste, et des transferts de comptes, donc des pertes.
Ellis : "des procès (!) de clients (pas les plus riches) "

C'est bien ce que je dis : ce ne sont pas le plus riches qui trinquent, puisque de toute maniere, pour les banquiers ce sont aussi les moins interessant.

Le probleme principal, vraiment, ca a ete le fait d'une banque, l'UBS qui aux USA, non seulement a accepte d'aller a l'encontre les lois americaines pour evader l'IRS, mais qui en plus a fait de la pub aux clients americains pour leur dire qu'ils pouvaient frauder l'IRS !?!

Les autres banques suisses, avaient toujours par habitude d'etre beaucoup plus prudents avec leurs clients americains et l'IRS.
C'est ce que je dis itou : pour vous ça n'est rien ou pas assez, pour les Suisses c'est un choc, un événement sans précédent.
@L-P R et @ tous ceux et celles qui lui ont emboîté de pas :

Est-ce bien à nous de critiquer un pays qui n'est pas le nôtre ?
The Misfit :

Je n'ai a aucun moment critique la Suisse, mais la phrase de Daniel Schneidermann : "Alors que sombre le modèle suisse, fondé sur la démocratie directe et le secret bancaire[...]" en disant que je ne pense pas que ce modele sombre, bien que le gouvernement francais et les medias veulent nous le faire croire.

EDIT : et je ne donne que des exemples, ne donnant aucun jugement de valeur sur ces exemples.

The Misfit :

Je n'ai a aucun moment critique la Suisse, mais la phrase de Daniel Schneidermann : "Alors que sombre le modèle suisse, fondé sur la démocratie directe et le secret bancaire[...]" en disant que je ne pense pas que ce modele sombre, bien que le gouvernement francais et les medias veulent nous le faire croire.

EDIT : et je ne donne que des exemples, ne donnant aucun jugement de valeur sur ces exemples.



Mais oui, mais oui ...
?

Ben oui ...

Explique moi alors ou je juge le systeme suisse ?

Et pour finir, qui te dit que je ne suis pas suisse ?
salut L-P R je ne sais pas pour toi, mais moi j'ai bel et bien quelques critiques à formuler contre la suisse et l'une d'entre elles est qu'à chaque fois que je traverse ce pays pour aller vers le soleil il pleut !!! et ça c'est proprement scandaleux !

et pour le reste "Ca c'est peut-être la vision qu'on en a en France, mais en Suisse, je peux vous assurer que seuls quelques politiques et banquiers sortent leur plus belle langue de bois pour expliquer que non, non, tout va bien.", n'en déplaise à certain mais perso j'attendrai que nos plus grosses fortunes soient revenues de là-bas pour payer leurs impôts en france pour croire que quelque chose chose a changé au pays des montres, des lacs, des coucous et du chocolat.... et le Toblerone étant mon préféré, j'avoue humblement : OUI c'est vrai il y a ôssi des choses que j'aime en suisse !
Compunet
Tu as raison, j'ai beaucoup d'avis ( tout aussi divergeants que toi d'ailleur ) sur la Suisse.
Mais simplement je ne les ai pas du tout exprimes dans mes messages ici contrairement a ce que laissait entendre The Misfit.

Mes petites interventions de ce matin sont tres critiques envers : Sarkozy et le gouvernement francais, parce que les exemples que je donne sont les consequences directes des annonces et quelques decisions prises par Sarkozy pour les clients francais concernes. Et grace a Sarkozy, ce ne sont pas les plus riches ( loin de la ) qui se font avoir.

Et mon autre critique et jugement est bien entendu par rapport au systeme capitaliste dans son ensemble.

A partir du momnet ou ce systeme est celui que nos civilisations ont choisit en preference aux autres, il parait non seuelement logique, mais tout a fait justife que des banquiers fassent gagner un max de fric a leurs clients, et que tout le monde essaye de gagner le plus possible en payant le moins de taxes possible, et je ne juge ni les uns ni les autres.

Mon sentiment est qu'il faut trouver un autre systeme...
Est-ce bien à nous de critiquer un pays qui n'est pas le nôtre ?


Ah bon ? Seuls les français peuvent critiquer la France ? Les marocains le Maroc, etc ... ?
Dans ce cas, seuls les parisiens peuvent "critiquer" Paris, et les habitants de Petaouchnok leur village ?
C'est nouveau ? C'est un jeu, une blague ?

Bonjour l'esprit d'ouverture... Comment comprendre notre monde si on ne le compare pas à d'autres ?
je pense la meme chose que toi Gavroche.
Mais j'essayais de faire un peu de diplomatie a la mode helvete ;-)
En même temps, la critique pertinente et informée est, dans tous les cas, préférable à une critique facile et généralisante... qui devient malheureusement la norme lorsqu'il s'agit de parler des aliens.

(J'exerce la première à l'encontre de la France comme de la Suisse, en bonne double nationale).
Daniel, autant je peux comprendre la seconde partie de votre phrase d'accroche (le secret bancaire est en déroute, oui, même si vu de la France ce n'est que poudre aux yeux), autant il va vous falloir des arguments sérieux pour expliquer pourquoi vous décrétez le glas de la démocratie directe suisse ! Les raccourcis sont dangereux le matin, dans la brume...
La critique facile et generalisante, on la fait aussi facilement pour nos concitoyens que pour les aliens. Peut-etre meme encore plus facilement pour nos concitoyens.

Et je ne crois pas que le fait d'avoir un passeport quelconque implique forcement une critique pertinente.
La preuve : un de mes passeports est le meme que le tien si tu veux tout savoir ( et avec 3 cantons d'origine ( donc encore plus de communes, puisque qu'apparement c'est ca qui fait fantasmer beaucoup de monde pour qui ca devrait etre la seule preuve de pertinence et de justesse )

Encore une fois ( ou peut-etre que tu n'a pas lu mon autre message a ce sujet ) : on me reproche de critiquer la Suisse, alors que les seules critiques etaient ici par rapport a la phrase d'introduction de la chronique, puis a l'encontre du gouvernement francais et des consequences des decisions francaises ...

Il est vraiment etonnant de voir a quel point les suisses se sentent si vite attaques et sur la defensive, lorsqu'on attauqe le modele suisse, mais aussi apparement meme lorsqu'on ne critique pas et je suis heureux que tu aies pu faire cette critique pertinente et informee sur ce que je voulais dire.
Je ne vous répondais pas en particulier... et je ne me sens pas attaquée. Merci.
Euh, les Suisses subissent les moqueries françaises depuis des lustres, et j'en sais quelque chose puisque je vivais côté français de la frontière à deux pas de Genève. Les Haut-Savoyards aussi en prenaient pour leur grade. C'est inhérent au statut d'appartenance nationale on dirait. Je connais même une ethnologue qui a fait une étude sur ces comportements entre gens de part et d'autres de la frontière "genevoise".
Sinon, j'interviens dans la discussion pour dire à L-PR : avez-vous déjà essayé de critiquer un dirigeant US démocrate au cours d'une conversation avec un ou une démocrate US ? Moi oui, au sujet de Clinton. Mon amie m'a répondu : "il ne faut pas le critiquer, ce n'est pas ton président"...
Il est vrai que nous, en France, ne savons faire pratiquement que ça ;o))... mais je trouve que ça aide à avoir une conscience politique non ? ;o)).
Ellis : "Je ne vous répondais pas en particulier..."

OK, mais le fait que tu aies repondu specifiquement a mon message, qui plus est en rendant echo exactement a ce que Misfit me reprochait, c'est a dire l'invalidite d'une quelconque critique de ma part car je n'aurais pas ete suisse ( qui donc s'avere faux en plus ), pouvait quand meme preter a confusion.

Ellis : "et je ne me sens pas attaquée. Merci."

Encore heureux : c'etait une mise au moint et defense de ma part, donc en aucun cas une attaque.
Je t'en prie et merci a toi pour la discussion.

clomani "avez-vous déjà essayé de critiquer un dirigeant US démocrate au cours d'une conversation avec un ou une démocrate US"

La Suisse et les USA ont quand meme en commun le fait que le sentiment d'appartenance nationale est un des pilliers principaux du systeme, ce qui fait que la moindre critique implique un sentiment de culpabilite voire un tabou.

D'ou tres souvent cet argument que seuls les nationaux seraient capables d'emettres des critiques, puisque justement ces nationaux grace a ce sentiment national tres fort ne vont en general pas critiquer trop fortement.
Et la récupération politique de l'UDC genevoise, qui s'en prend ses derniers jours, par publicité interposée, à la "racaille d'Annemasse" est hallucinante. Je ne comprends pas que ce soit au maire d'Annemasse de porter plainte. Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais il me semble que les garde-fous suisses en matière de discrimination et de racisme sont défaillants...
L-P R,

Vous pouvez vous rassurer. Le secret bancaire en Suisse n'est pas mort, mais il est en phase terminale, à l'agonie.

Primo, dans les accords d'échanges d'informations fiscales signés avec 12 pays membres de l'OCDE, pour pouvoir sortir de la liste grise, la Confédération a accepté de renoncer à la distinction entre évasion et fraude fiscale, qui faisait le lit du secret bancaire, puisque seule une preuve ou, du moins, une forte présomption de fraude fiscale pouvait donner lieu à sa levée jusqu'à récemment. Il faut ajouter à cela que l'accord signé entre la France et la Suisse contient un article qui fait déjà trembler les banquiers suisses, puisque d'après l'interprétation qu'en fait Eric Woerth, la France pourrait demander des informations sur les avoirs financiers de citoyens français détenant des comptes en banque en Suisse, sans avoir à donner le nom de la banque où se trouvent ces comptes, ce qui équivaudrait, pour les banquiers, à une porte ouverte à des expéditions de pêche (phishing expedition, en anglais). Evidemment, notre Conseiller fédéral des Finances, M. Hans-Rudolph Mertz, en fait une lecture exactement opposée et a déjà dit qu'il était hors de question d'obliger les autorités suisses à devoir enquêter elles-mêmes sur ces citoyens français pour retrouver la banque dans laquelle ils planquent leurs avoirs, ou de donner des informations aux autorités fiscales françaises si elles ne peuvent fournir le nom de la banque en question.

Deuxio, suite à la signature de ces accords avec un certain nombre de membres de l'OCDE, les conseilles d'état des finances cantonales ont commencé à se demander pourquoi ils en sauraient moins sur leurs administrés que les autorités fiscales d'autres pays sur leurs propres concitoyens vivant en Suisse. Du coup, l'idée commence à faire son chemin que les autorités fiscales cantonales pourraient elles aussi demander l'abandon de la distinction entre évasion et fraude fiscale au niveau national, afin de pouvoir s'assurer que les Suisses payent aussi correctement leurs impôts, notamment ceux qui vivent dans un canton, tout en ayant déposé leurs papiers dans des cantons à la fiscalité plus favorable. Il se pourrait donc bien que les Suisses débranchent eux-mêmes les machines qui maintiennent encore le secret bancaire en vie.

Bon, en même temps, vu notre système de démocratie directe, qui lui est loin d'avoir sombré, cette agonie du secret bancaire risque de durer encore plusieurs années et d'être assez douloureuse, une bonne partie de la population suisse n'étant pas réellement encline à abandonner ce qu'elle considère comme un symbole national (dans lequel je ne me reconnais pas personnellement...). Et ces gens ne vont pas rester les bras croisés. Nous pouvons nous attendre à une pluie de motions et autres interpellations au parlement, au lancement d'initiatives pour inscrire le secret bancaire dans la constitution ainsi qu'à des référendums concernant la ratification des accords avec les pays de l'OCDE. Jusqu'à ce que le consensus helvétique soit atteint sur la question et que tout le monde ait réussi à se faire à l'idée de la mort du secret bancaire, je pense qu'au moins 10-15 ans peuvent bien s'écouler. Ce n'est donc pas demain que les ennemis du secret bancaire suisse pourront danser sur son cadavre.
Je lui donne 5 ans pour ma part (non pas par optimisme, mais parce que je crois les économistes pessimistes qui disent que la crise n'en est qu'à ses débuts (malgré les quelques signes de reprise), et que cela devrait faire changer les mentalités bon gré mal gré). Je ne me reconnais pas non plus dans cette part-là du "modèle suisse", et je suis persuadée que la Suisse n'aurait rien à perdre à sa fin, bien au contraire.

(Maintenant, le délai que vous avancez me semble être le bon pour une adhésion à l'UE (que je souhaite)... mais là, je suis peut-être optimiste ;-))
Honnêtement, mon pronostique n'a rien d'une prévision fiable. En fait, j'ai donné ce nombre pour illustrer surtout la lenteur du processus de décision en Suisse, dûe justement à ces divers leviers démocratiques qui peuvent s'activer à de multiples niveaux: parlementaires, gouvernementaux (cantonaux et communaux), partisans et populaire. Il se pourrait que ce soit plus rapide. Personnellement, je dois avouer que je suis pour la préservation de la sphère privée des citoyens, y compris au niveau de leurs finances. Je suis donc contre l'idée de permettre au fisc d'aller fourrer son nez dans les affaires des gens quand bon lui semble. En même temps, je trouvais aussi que la distinction entre fraude et évasion fiscale, qui permettait aux banques suisses d'accueillir l'argent de citoyens en délicatesse avec leurs fiscs, ne tient pas la route au bout du compte. Les impôts constituent l'un des ciments du vivre-ensemble dans nos sociétés, puisqu'ils financent non seulement l'ensemble des services publics, mais également, les infrastructures qui permettent à l'économie privée de se déployer et de se développer. Si une personne a l'impression de trop payer, c'est qu'elle pense qu'elle ne peux pas bénéficier au niveau de sa contribution du résultat de l'investissement de ses impôts par l'état. Dans ce cas, il ne lui reste plus qu'à quitter le pays. C'est un choix difficile, certes, mais on ne peut avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière en prime. A mon sens, s'il y a forte présomption de fraude fiscale (soustraction simple ou manipulation plus complexe), le fisc devrait donc être autorisé à examiner les comptes en banques des citoyens visés. Mais, je reste contre les expéditions de pêche consistant à jeter un filet au large et à ramasser tout ce qui ne passe pas au-travers des mailles.

En ce qui concerne l'entrée de la Suisse dans l'UE, je suis beaucoup moins optimiste que vous. A mon avis, elle y entrera de la même manière que l'Icelande s'apprête à le faire, c'est-à-dire quand elle ne pourra vraiment plus faire autrement. Et comme notre économie est plus solide que celle de l'Islande, ça risque de prendre du temps. Il y a de bonnes chances que d'ici-là, la Turquie, Israël (qui aura fini par règler son conflit avec les Palestiniens) et la Russie en feront partie.
Petit Citron vert

Quel bonheur que tu ne sois pas presse ! Merci beaucoup pour toutes ces precisions.

Mais tout cela bien entendu ne me rassure pas vraiment.

Je te rejoins tout a fait sur la necessite de devoir aider la societe, que chacun doit faire sa part et que les impots sont une des manieres de la faire.

Oui la distinction entre fraude et evasion est une absurdite totale et en jouant sur les mots, a permis a beaucoup dans le monde d'eviter de jouer leur role au sein de l' entraide dans les societes d'ou ils etaient issus.

Que le secret bancaire tel qu'il etait connu jusqu'a present disparaisse semble effectivement inevitable, et il est important que cela se fasse savoir par voie mediatique afin de rassurer les pays voisins, mais il est important de ne pas sous-estimer l'ingeniosite des banquiers, et il est tout a fait possible que de nouvelles formes de secret bancaire voient le jour.

Quant a l'adhesion a l'UE, je suis egalement tres dubitatif, pas seulement au vus de tes arguments, mais principalement par le fait que personne ni en Suisse ni dans les pays europeens n'a vraiment interet a ce que la Suisse fasse totalement partie de l'UE.
Que le secret bancaire soit quelque peu mal mené, c'est un fait. Qu'il sombre en Suisse et ailleurs, c'est pas encore dit. Par contre, le lien entre le secret et la démocratie directe m'échappe complètement. La démocratie directe n'est pas prête à sombrer.... Rien compris à cette entrée en matière. En quoi la démocratie directe est-elle en train de sombrer ?
Quelle baffe ! Et pourtant, toute la semaine dernière, les employés de La Poste que j'avais interrogés sur cette votation n'étaient pas au courant. Deux bureaux de poste, et on n'en savait rien. Heureusement que j'ai eu les infos sur Internet. Parce que les media n'ont pas trop contribué à informer les citoyens avant le week-end. Z'auraient eu un peu peur de se faire taper sur les doigts ? En revanche, après, on en a parlé : même que Besancenot était invité sur la 2 face à euh... Hulot non ? Ce qui a obligé Besancenot à s'esbaudir sur le film de l'écotartuffe, bien sûr.
Revenons à la votation : j'ai fait partie d'une équipe de comptage des bulletins de votation, samedi en fin d'après-midi. C'était vachement plus sympa que les dépouillements post électoraux déjà. En plus, les résultats négatifs dépassaient (bon, la plupart des urnes venaient de quartiers populaires de Paris Nord) les 90 % !
Première fois de ma vie que je suis contente grâce à des NON !
Tout le week-end, la droite UMPesque n'a cessé de répéter à l'envi qu'elle n'avait aucunement l'intention de privatiser La Poste mais seulement de l'ouvrir à la concurrence... Ben, ouvrir à la concurrence, c'est laisser des entreprises privées faire un travail jusque là réservé au service public nan ? Et les entreprises privées, elles fonctionnent avec des capitaux privés, que je sache...
Se foutent carrément de la gueule du monde ces gens ! On attend avec impatience de voir quand ils se décideront à laisser le peuple s'exprimer.

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