94
Commentaires

Dominique le crocodile

Derniers commentaires

Je sais que ce n'est pas bien. Mais c'est un truc qu'on a dans le cerveau, on ne peut pas lutter. Quand Alain Korkos nous fait une énumération, on a aussitôt les nôtres, à l'affût, en révolte, frôlant l'apoplexie, les "nôtres" ce sont nos propres éléments de la liste, qui remontent de notre mémoire, ça loupe pas.
Et c'est la même mémoire qui aurait été incapable de citer un seul des films en fauteuil roulant du vite dit d'aujourd'hui!

C'est pourquoi, ça me fait trop envie d'ajouter un film, invisible nulle part, que personne ne connait.
Le titre du film est "fortune express".
L'affiche n'a aucune similitude avec celles montrées, elle est avec du rouge, du noir et il y a une porte ouverte au fond qui laisse passer un halo de lumière. Je suis allée voir, c'était l'occasion.
Il y a des trucs vus à la télé par hasard et qu'on n'oublie pas. c'est mystérieux.
Est-ce à cause de la cantine du centre pour handicapés de l'histoire: une salle avec des plats cuisinés à foison dans des congélateurs et des micro-ondes. Ou des performances de comédiens qui avaient dû m'émotionner?
Mais comme on peut pas le revoir, je n'en sais rien si il mérite d'être resté dans ma mémoire.

Si je voulais l'agacer Alain Korkos, je lui dirais "dites vous avez oublié un film avec des fauteuils à roulettes, -fortune express- avec Chris Campion!"
Il me répondrait "ma liste n'est pas exo-steave, et votre film est caïman plus là".

Je poste pour qu'il y ait une dose d'inutile, pour aérer.
Belle thématique. Parmi quelques lacunes : Jean Ignace Isidore Grandville, bien sûr, et Benjamin Rabier (par exemple "Gédéon, Alfred et Roudoudou", un bien bel album avec un crocodile ivre)...
Je viens de regarder à nouveau la fameuse chronique de Stéphane Guillon sur DSK

J'avais oublié que vers la fin, il anticipait à ce point le passage à la télé de DSk, où il a rejoué le même numéro de Clinton, avec l'allusion à sa femme ... le côté larme de crocodiles y était aussi.
Tous ces crocodiles, c'est énigmatique pour moi. Que ce soit sur l'affiche ou dans les bd.
Sauf dans les histoires pour mômes où je reconnais que c'est pratique comme monstre à ranger sous le lit pour faire peur avec des dents pointues, et que rapport aux larmes c'est exploitable. Sinon ceux qui deviennent des personnages renient complètement le concept "crocodile" et ne sont que de vagues iguanodons, ou des serpents ratés car pas visqueux pour deux sous, franchement râpeux trop nul.

La politique, c'est des paniers de crabes, des bêtes avec le regard droit devant et la démarche franco de travers... Crocodile, what crocodile?
Et CELUI-LA on l'avait déjà???
Vous auriez pu aussi faire référence au film de C B Demille : le signe de la croix 1932, où l'on retrouve une jeune femme chrétienne dénudée et attachée dans l'arène, qui se fait dévorer par des crocodiles. On retrouve exactement le même imaginaire.
Pour accompagner les éléphants et autres crocodiles danseurs, voici un lion guitariste de Julot
Y en a por nô porvô et por tout l' monde.! crocrodile dundy
...et celui là qui veut terminer le capitaine Crochet:
Mr Crocodile
Nonobstant l'orientation atlantiste de cette (remarquable) chronique, jetons un regard vers l'URSS et
le journal satirique KROKODIL
ben cette Une de Libé c'est quand même le début de la manipulation du chaland par nos médias non ?
vous déambulez nonchalamment dans une rue de votre ville dans laquelle se trouve un kiosque non pas à musique mais à journaux et là hop vous tombez derechef comme dirait Talon Achille sur cette page d'une femme à quatre pattes et le titre : "Carlton un nouveau coup pour DSK" !!
alors là, vous vous demandez forcément qui est ce nouveau coup pour DSK, coup à quatre pattes dans la chambre du Carlton non ?!
mais passque vous déambulez vous n'avez pas le temps de réfléchir plus loin que la photo et pauvre de vous, vous achetez ce Libé et découvrez à l'intérieur que la photo est piquée à Helmut Newton lui même peut-être inspiré par un certain Kley inconnu du Carlton !!
et hop pour Libé c'est tout bénéf.... mais pour vous il vous reste vos larmes de crocodiles et la vague sensation de vous être fait berner pour la énième fois par la Une foireuse d'un canard français !...

...quoique....si vous avez acheté ce Libé pour connaître le nouveau coup de DSK alors c'est mérité...non mais !!

nb : bon ben moi comme crocro je connais que ça
désolée hein...
Vouais, ben moi j'en ai marre de voir des corps de femme plus ou moins entiers et dénudés pour vendre des films, notamment des gore, des z'œuvres ou des z'objets.
Donc tant mieux que l'affiche du film ait changé.
D'ailleurs vu que le pouvoir est majoritairement exercé par des meks, on aurait mis un mek à poil et à 4 pattes face au croco, ça m'aurait paru plus logique.
Cher Alain Korkos, souffrez que je ramène ma science en vous demandant si, par hasard vous n'auriez pas une image à nous montrer du dieu SOBEK... parce que la fille à poil qui fait face au croco, ça date de quasiment 6000 ans! L'Egypte (celle des pharaons, oeuf corse... et pas celle du dernier "printemps") honorait le crocodile (encore que, aujourd'hui, c'est pas les crocodiles qui manquent). Les sauriens vauriens avaient leur ville : "Crocodilopolis" (du côté du Fayoum) et puis, en amont du Nil, du côté de Kom Oumbo, les habitants de Nubt leur rendaient un culte. Avant le barrage et les assouaneries, à la veille de l’inondation de la saison d’automne (Akhet), l’abondance de sauriens dans le Nil était un signe favorable à l'agriculture. Aussi, les prêtres entretenaient-ils des crocodiles sacrés qui, à leur mort, étaient embaumés. Leurs momies sont désormais conservées dans une chapelle, jadis dédiée à Hathor, déesse fort gironde (du genre Aphrodite avec de gros nibards), considérée à Nubt comme l'épouse de Sobek...
MORASSE : Oui, vous avez raison, voici Sobek dans le temple de Crocodilopolis.
J'avais volontairement fait l'impasse sur l'Égypte, sur l'Afrique noire, sur la Chine et le Japon (et j'oublie probablement des tas d'autres pays) pour me concentrer sur l'Occident (et encore, je suis loin d'avoir tout cité) parce que sinon, cette modeste chronique serait devenue une encyclopédie.
Rendez-vous compte, je n'ai même pas évoqué les Croco Haribo !
Quand j'étais plus jeune, c'était celui-ci qui m'impressionnait http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/01/Blason_ville_fr_N%C3%AEmes_%28Gard%29.svg (à ne pas confondre avec celui du joueur de tennis à chemises hors de prix)
Merci M'sieur Korkos... ça c'est du croco à mandibules solides. Tranquillisez-vous, on ne vous reprochera jamais de faire encyclopédiste. Par les temps qui courent (drôle d'expression), ça manque... Les JT ont passé plus de temps pour ce nullissime Robert Lamoureux (la honte de ma génération... rien que de l'entendre, on gerbait... pareil pour le Funès, l'idole de Marchais)... que sur l'info de ce soir sur Mediapart à propos du petit gars retrouvé pendu chez sa soeur... (un certain Rouchi).

Les JT ont passé plus de temps pour ce nullissime Robert Lamoureux (la honte de ma génération... rien que de l'entendre, on gerbait... pareil pour le Funès, l'idole de Marchais)... que sur l'info de ce soir sur Mediapart à propos du petit gars retrouvé pendu chez sa soeur... (un certain Rouchi).


Ah non ! Robert Lamoureux valait beaucoup mieux que ce que les médias en retiennent (la 7ème compagnie). Robert Lamoureux, c'était "papa, maman, la bonne et moi" et autres "la chasse au canard" ("le canard était toujours vivant"). C'était un des plus grands dans son genre, un précurseur. Au lendemain de la guerre, il faisait déjà du stand up.
Dans un autre genre, il était capable d'écrire des chansons aussi délicates que cette "histoire de roses".
Mon cher Dominique Godin


Je n'ai jamais gerbé en écoutant Robert Lamoureux .Aujourd'hui dimanche, je suis entourée de profs de français Pas un pour le traiter comme vous le faites. Un bel article dans le RL où est utilisé un joli terme pour le désigner " gavroche". C'est vrai, j'ai aimé son ton gavroche.
Je vous trouve pédant, grossier et imbu de vous .Voilà c'est dit .Non mais des fois ......


PS : En fait, je me demande si vous n' êtes pas une femme pour avoir la langue aussi venimeuse. Donc vous seriez pédante, grossière, imbue.....
vous confusionnez Lorraine, c'est pas DG qui vomit, il ne fait que citer son voisin du dessus ;-))
Euh, y'a maldonne sur la personne... ;-))

C'est Mossieu Morasse qui gerbe, est grossier et pédant... etc. Il croit que passqu'il aime pas, c'est nul...

Dominique Godin, lui, qui ne faisait que répondre, il n'est pas là pour se faire engueuler, il est du même avis que moi : j'aime bien Robert Lamoureux. Une autre époque. J'aime aussi De Funès, d'ailleurs. Ça doit être mon côté ... euh... gavroche.

Bref, sweet Lorraine, faut changer de lunettes... :-))
Ça m'apprendra à défendre les humoristes. Je ferais mieux de continuer à insulter les patrons de presse flasques.
Mais c'est parce que vous aviez "insulté" un fameux humoriste que vous avez été censuré...
les patrons de presse flasques.

Comme celui-là ?

On sera deux, alors... :-))
Lui, on peut y aller, il est plus patron de DS (du moins pour le moment, vu les aller-retour qu'il fait entre Ration et l'Obs.)
Tiens, quelqu'un se rappellerait-il ce texte humoristico-tendre dans lequel Robert Lamoureux décrit l'amour par tranche d'âge et qui se termine par l'idée "qu'à 80 ans, c'est comme à 20 : çà ne dure pas bien longtemps" ?
Pas de résultats dans "Magic Google" après une recherche sommaire.
Si une des encyclopédies traînant parfois par ici voit de quoi je parle et se sent d'humeur partageuse...
on le trouve sur quelques blogs de poésie, par exemple celui-ci.
Ah super !
Grâce à vous, le titre exact m'a permis une recherche un peu plus précise, mais ce lien ne m'autorise à n'en entendre que le début...
http://www.myxer.com/ringtone/id/5009997/Robert-Lamoureux/La-plupart-du-temps/

Je me rappelle avoir vu - il y a longtemps et c'était évidemment déjà une archive - Robert Lamoureux dire ce texte à la télé.
(Quand même, ce phrasé ....)
Souvenir coloré du très perceptible amusement de mon père qui n'aimait guère, pourtant, ni la télé, ni les variétés !
Merci, alain b, très contente tendance émue :-)

(Si votre ingéniosité vous permettait de mettre la main sur un lien qui propose la prestation en entier...)
On peut trouver l'enregistrement audio ici http://www.musicme.com/Robert-Lamoureux/albums/Papa,-Maman,-La-Bonne-Et-Moi-3259119725824.html?play=03
pour l'émission de télé c'est plus difficile, peut-être en cherchant sur le site de l'INA http://www.ina.fr/art-et-culture/arts-du-spectacle/video/I07057651/robert-lamoureux-la-sexualite-racontee-aux-enfants.fr.html
Mille mercis...
(Sinon que c'est toujours le même problème : quand on n'est pas en France, on a droit aux seules 30 premières secondes...)
ah oui c'est vrai qu'il y a des blocages, essayez par ce site peut-être (numéro 59) http://music.napster.com/robert-lamoureux-music/tracks/12039854#33680599
Yes, çà marche !
Super.
(Ah, Alain b, z'ètes un bon pote bien sympa !)

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

:-)

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

moi aussi j'ai adoré ce gars
il m'a fait mourir de rire avec son Retour de Vacances
:)
Pardon, Dominique Godin. J'ai lu trop vite , ce qui me joue des tours de temps à autre
J'ai le disque de Lamoureux parlant d'éducation sexuelle en direction des enfants. C'est charmant. Donc la langue venimeuse, c'est votre prédécesseur.
Encore toutes mes excuses.

Pardon, Dominique Godin. J'ai lu trop vite , ce qui me joue des tours de temps à autre

J'ai le disque de Lamoureux parlant d'éducation sexuelle en direction des enfants. C'est charmant. Donc la langue venimeuse, c'est votre prédécesseur.

Encore toutes mes excuses.


C'est pas grave. Disons que j'ai un acompte pour le prochain que j'allumerai et que vous apprécierez. Je suis aussi une langue venimeuse, mais pas avec les artistes de talent.
(et j'oublie probablement des tas d'autres pays)

L'Amérique du Sud, hé. Par exemple. Petit mythe fondateur yanomami classique : Le feu était gardé par le crocodile, qui le tenait dans sa gueule. Il s'en servait pour cuire des chenilles qu'il gardait pour lui-même et pour sa femme la grenouille. Repéré par les autres habitants de la forêt, il refusait d'ouvrir sa gueule pour le partager. Tous les animaux sont venus pour le dérider à coup de spectacles et de facéties, en vain. Jusqu'à un colibri qui a eu l'idée de pisser sur toute l'assistance, ce qui a provoqué un gros éclat de rire du crocodile - un autre oiseau en a profité pour chiper le feu dans sa gueule, et aller le jeter loin dans un arbre. Le feu est ainsi devenu disponible aux hommes, avec les incendies et la mortalité qui en découlent. Le crocodile, fâché et dépité, est allé vivre dans l'eau, laissant aux autres le souci de se faire brûler. C'est comme ça.

Voili-voilà. On trouve ça tout résumé chez Lizot ("Le cercle des feux") et plus développé dans le joli film de Volkmar Ziegler et Pierrette Birraux "Yanomami de la rivière du miel". Ca fait banal d'un côté -on retrouve les mythes prométhéens du machin volé qui fonde la culture avec tous les problèmes qui vont avec- mais avec la saveur d'une mythologie où on ne réchigne pas à se chier à la gueule, ce qui est assez rafraichissant. D'une certaine façon.

C'était la minute on a tous un truc hyper pertinent à ajouter sur les sujets larges.
Une galerie zoologique et artistique magnifique, mais est-il besoin de le répéter semaine après semaine. J'ai l'impression chaque semaine de prendre mon plein bol d'art grâce à vous.

Que de souvenirs avec La Jungle en Folie. Toute ma jeunesse....
Celui que je préférais, c'était le serpent, qui était d'une confondante mauvaise foi, et qui passait son temps à cracher son venin en engueulant tout le monde. Un personnage très secondaire, mais qui m'a laissé un souvenir impérissable.
alors celle-là « crocodile ou alligator c'est caïman la même chose »
il fallait la faire, ou plutôt non, il fallait pas ;-)

ben sinon super merci pour la kro avec le souvenir de La Jungle en Folie que j'adorais, d'ailleurs ça me fait penser que Pedro le coati de Larcenet et Gaudelette est un peu dans le même veine, même si il n'y a pas de crocodile.
http://www.bdnet.com/img/couvpage/43/9782800132433_pg.jpg
À signaler que Pogo était aussi un magazine qui est devenu Poco par la suite http://www.bdoubliees.com/pogo/annees/1969.htm
comme d'habitude ,une chronique remarquable
Surprise pour moi. Je ne connaissais pas ce monsieur Heinrich Kley.
En revanche, il parait évident que les animateurs de Disney le connaissaient ...
Bravo Aiain pour cette belle chronique.
Un petit lien avec les animations de Preston Blair pour le crocodile de Fantasia...

http://www.youtube.com/watch?v=7dtVxVSftu8&feature=player_embedded
Odile

Odile rêve au bord de l'île
Lorsqu'un crocodile surgit.
Odile a peur du crocodile
Et pour éviter un " ci-gît "
Le crocodile croque Odile.

Caï raconte ce roman
Mais peut-être Caï l'invente
Odile est peut-être vivante
Et je crois bien que Caï ment.

Un autre ami d'Odile, Aligue,
Pour qu'on répande cette mort,
Se démène, paye et intrigue.
Moi, je trouve qu'Aligue a tort.

Jean Cocteau (1889 - 1963)
Merci sleepless , j'ai relu et je viens de comprendre !
gamma
[quote=Alain Korkos]Les crocodiles, donc, pour lesquels Kley en pince.

Rhhoooooooo...
Pourvu qu'Alain B ne nous mette pas ça !

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.