Dessins animés : ce que nous disent les représentations LGBT+
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Si votre enfant fait partie des 10%, c'est 100% important pour lui de savoir que ça existe et que c'est normal. Ne pas en parler parce que ça ne concerne que 10% des enfants, c'est assurer un enfer à ces 10% parce que les 90% ne comprendront pas ces (...)
Excellente émission mais plusieurs remarques.
Un renvoi vers les émission de Post-pop consacrées à l'animation japonaise et l'homosexualité à Hollywood aurait permis de montrer que les DA ne sont pas isolée mais font parti d'un ensemble. Cette remise (...)
Merci ASI :)
Derniers commentaires
Remarque à ASI concernant une coquille :
L'un des participant, co-scénariste, ne s'appelle pas "Féerique" mais "Frédérique" (vérifié sur le site de son agent).
Bien cordialement,
On sous estime totalement le.poids des questions liées à l'identité sexuelle et de genre dans l'échec scolaire. A la puberté, cela prend beaucoup d'espace mental dans la tête des ados.
On peut mettre beaucoup de temps à comprendre qu'on se sent différent parce qu'on est gay, par manque de représentations positives. C'est une véritable angoisse de découvrir que l'on est dans le camp des marginaux. C'est tellement plus confortable d'appartenir au camp majoritaire !
Se sentir obligé de nier ou masquer son identité peut conduire à la dépression et même au suicide, à un âge où l'on est encore très vulnérable. C'est un drame ordinaire, qui se joue sous nos yeux aveugles.
Le camp hétéro ne s'en sort pas indemne non plus : les filles s'orientent peu vers les carrières scientifiques plus rémunératrices ; les garçons ne doivent pas afficher un goût trop prononcé pour la lecture ni les études s'il veulent faire partie des plus virils ...
Si seulement les parents pouvaient ouvrir les yeux, leur esprit et aimer leurs enfants plus que les normes sociales ( qui ne sont que celles de leur époque. Autrefois les femmes divorcées étaient mal vues, alors qu'aujourd'hui, c'est banal) !
Cette émission, c'est donc in fine "le petit cadeau Lesbien" de l'été d'Arrêt sur Image !
Merci beaucoup pour cette émission Pauline !
Hello
Je suis une très ancienne abonnée . et tout coup je me demande pourquoi vos émissions* ne m'intéressent plus du tout.
Vos chroniques non plus d'ailleurs que je trouve longues interminables ...
Enfin bref je pense que je suis trop vieille pour rester abonnée car il est vraiment évident que le public que je représente ne vous intéresse pas.
5auf l'émission qui a fait polémique avec LFI et un représentant juif car là il s'est vraiment passé quelque chose et bravo à votre présentatrice de ce jour là
Bien à vous,
Les émissions, les chroniques, ou le monde ? Comment dissociez-vous ces intérêts ?
(...Sur lesquels vous opérez d'ailleurs un intéressant renversement, avec ce "désintérêt" d'ASI pour le public qui "se désintéresse d'ASI".)
Dans l'émission d'ASI polémique dont vous parlez (https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/antisemitisme-analyse-dun-deni-a-gauche), il convient de rappeler qu'il a manqué un.e représentant.e de Tsedek ou de l'UFJP pour équilibrer le débat et contrebalancer a minima le point de vue situé - sioniste - des représentants du RAAR et de Golem, Robert Hirsch et Jonas Pardo.
Je suis un vieil abonné. Rien à voir mais j'ai mis du temps à faire un enfant. Je suis donc un vieil abonné qui a un enfant.
Oui, je pense qu'il ne faut pas trop parler de sexualité aux jeunes enfants... car il n'ont pas encore ces choses là en tête. Ils parlent de copains et copines, pas de leur partenaire sexuel à 6 ou 10 ans.
L'ecole leur parle de sexualité en Cm2, c'est tres bien et donc s'ils posent des questions, je réponds.
Ensuite, je n'ai pas envie de parler le premier de l'homosexualité à un enfant de dix ans, car la sexualité de 10% de la population me parait secondaire par rapport à celle de la grande majorité de la population. Plus encore des transgenres, qui sont une infime partie de la population.
S'ils posent des questions dur le sujet, je réponds.
Et ce n'est pas pour ça que je suis un méchant normatif, qui n'ai pas de coeur et "n'aime pas les homos".
Si votre enfant fait partie des 10%, c'est 100% important pour lui de savoir que ça existe et que c'est normal. Ne pas en parler parce que ça ne concerne que 10% des enfants, c'est assurer un enfer à ces 10% parce que les 90% ne comprendront pas ces 10% et ces 10% ne comprendront pas ce qui leur arrive et seront rejetés par les 90%.
Mettre en doute les parcours singuliers des personnes de la communauté LGBTQIA+ et leur vécu, relève de l'homophobie. Je supprime, met en pause votre profil pour la semaine et vous renvoie vers cette Vie du Site. https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/ambiance-dans-les-forums-et-si-on-rediscutait
Vous êtes bourré de certitudes. À 10 ans, je connaissais mon orientation sexuelle, sans avoir évidemment de vie sexuelle, ni de désir sexuelle.
Je n'ai pas la réponse à savoir si on nait homo ou on le devient. Vous avez l'air d'avoir la réponse.
Il ne s'agit pas de sexualité. À 6 ou 10 ans, les enfants sont déjà bombardés de couples et de normes, de mamans/papas et de récits où ça tombe amoureux et/ou ça se marie. Sans que personne ne s'offusque de "sexualités". On peut déjà à la base savoir que des fois les garçons tombent amoureux des garçons, les filles des filles, et/ou veulent se marier. Les parents arc-en-ciel ne cachent pas leur identité à leurs enfants (sous une fausse moustache?) parce que ce serait "de la sexualité". Les parents hétéros non plus d'ailleurs.
Et il y a plein de dix pour cent statistiques, dans les couleurs de cheveux, de peau, d'yeux... Ça ne fait pas pour autant partie des cours avancés. C'est au contraire très anormalisant de les traiter comme tels, comme des anomalies pour ouh là là quand vous serez prêts.
Je vous reponds à toutes les deux :
- lisez ce que les gens ecrivent avant de partir au quart de tour... sur des sujets qui ne sont plus des réponses à ce que j'écris, mais bien des généralités sur le sujet LGBTQ+.
- on peut tres bien expliquer l'homosexualité à un enfant lorsqu'il pose des questions sur le sujet au sein d'une famille qui dialogue et parle de tous sujets, sans avoir envie de commencer par ce sujet. SI ON A APPRIS LA TOLERANCE A SON ENFANT, il l'appliquera à tout "sujet".
- on peut très bien respecter les différences de peau, de sexe, sociales, etc. sans avoir envie profondément, au fond de soi, que son propre enfant devienne transsexuel à 30 ans, ou homo a 17. On accueille la différence en tant que parent, mais on ne propose pas pour son enfant, d'égale à égale, telle ou telle sexualité pour le futur de SA progéniture.
On fait comprendre à son enfant qu'on tolère le choix de tout un chacun, qu'on accèptera ce qu'il choisira pour sa propre orientation... mais je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de parents qui souhaitent au fond d'eux même que leur fils ou fille devienne homo ou change de sexe en cours de route.
Okay. Un peu glauque.
J'ai ce problème avec le concept de "tolérance" (super à la mode, il y a quelques décennies), qui implique toujours une idée de faveur condescendante pour quelque chose de négatif. Et on en a l'illustration ici. Outre des conceptions douteuses (sur le "choix" d'être homosexuel, ou le moment de "devenir" trans), il y a l'affirmation ouverte d'une inégalité, et le postulat d'un souhait négatif ("pas beaucoup de parents qui souhaitent" voulant dire ici -et euphémiser- "beaucoup de parents qui souhaitent le contraire").
C'est le genre de représentation qui peut être évitée en normalisant les différences plus tôt, c'est-à-dire en représentant ces différences dans la fiction au même titre que les différences de couleur de cheveux ou idéalement de peau. Dans toutes les fictions, pour tous les âges (puisque toutes les fictions peuvent montrer des couples).
On évite ainsi que l'homosexualité soit un addendum tardif à la norme, avec ces conséquences de mépris poli et d'altérisation infériorisantes. Le but est l'indifférence à l'orientation et identité de genre, la même indifférence que vis-à-vis des couleurs des yeux, sans les stigmates du "je tolère, je veux bien accepter, je souhaite pas de mal, mais oh là là je souhaiterais pas ça à des proches". Qui maintiennent l'homosexualité comme une difformité, une tare à pardonner.
J'ai ce problème avec le concept de "tolérance" : tout ça c'est dans votre tête.
Pensez-vous vraiment que la plupart des hetero qui se reproduisent ne veulent pas, in fine, devenir grand-parent ? Dans le sens de se reproduire au dela d'une génération ?
"Pensez-vous vraiment que la plupart des hetero qui se reproduisent ne veulent pas, in fine, devenir grand-parent ? "
Et c'est quoi le rapport avec l'homosexualité ?
(on lui dit que depuis la nuit des temps, il y a des millions d'homo qui ont perpétué l'espèce ?)
Perpétuer l'espèce et avoir une descendance, ce n'est pas la même chose du tout ! La postérité, la lignée, la progéniture : ces concepts sont terriblement importants pour l'Humain... qui n'en prend d'ailleurs conscience qu'en vieillissant.
Chez toute personne agée, devenir grand parent est une renaissance, vous savez..
"Chez toute personne agée, devenir grand parent est une renaissance, vous savez.. "
Oui, oui...
(ce gag)
Ouais d'ailleurs les gens qui adoptent c'est pas une vraie filiation ! Et les couples hétéros qui ont recours à des FIV ou autres pour des raisons médicales, ils ne font pas vraiment d'enfants...
Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ?!?!?!
Message comprenant une formule injurieuse. Je supprime et vous renvoie à cette Vie du site. Bonne journée. Alizée. https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/ambiance-dans-les-forums-et-si-on-rediscutait
Parmi toutes les causes d'homophobie (car il y a une grande différence entre "tiens bonjour toi" et "rhâ merde ça me fait chier que tu sois comme ça mais bon voilà t'es comme ça alors je l'accepte mais ça m'emmerde je préfèrerais que tu sois autrement mais je te pardonne allez mais ahh c'est chiant quand même tu me gâches le truc mais j'ai bon coeur"), il y a ce fantasme de descendance. C'est déjà une raison stupide d'une part parce que les personnes LGBT peuvent avoir des enfants biologiques, d'autre part parce que tout le monde n'est pas enfant unique et râler parce que l'un des enfants n'a pas de descendance c'est de la gourmandise.
Mais ensuite, ce gros fantasme autour de la descendance (ouiiiii je suis étérneeeel car l'un de gènes est peut-être là-dedans), d'ailleurs souvent patriarcal pour des raisons anthropologique, est juste une mystique personnelle, universalisée pour se donner bonne conscience ("tout me monde, enfin, la plupart des gens pensent comme moi, donc c'est légitime), et tout aussi arbitraire que "j'ai rien contre les étrangers, mais tout le monde veut que sa race perdure, n'est-ce pas".
Chacun a droit à ses petites pensées magique, c'est juste pénible quand elles pèsent sur les vies d'autrui.
Et une fois encore : à la base de cette conversation, il y a la question de l'éducation et de l'information (la visibilité LGBT à l'école et dans les fictions), avec, pour faire le lien avec "personne ne veut avoir des enfants homos", l'idée qu'il y a une causalité : si on montre des personnes LGBT alors on génère des enfants LGBT. Et cette causation, c'est un autre dangereux fantasme homophobe. Une "saloperie" en effet...
Non, pas d'accord avec vous : nous n'avons pas le même avis mais c'est pas grave !
-"si on montre des personnes LGBT alors on génère des enfants LGBT" : mais non, vous ne trouverez aucun progressiste qui pense ça !!! Arrêtez de vous victimiser, on va croire que vous en avez besoin pour exister.
Le vrai respect c'est l'indifférence. C'est ça qui ne vous plait pas ? Vous tenez absolument à ce qu'on vous regarde et parle de vous ? Vous voulez qu'on vous adore ou qu'on vous déteste... mais vous ne voulez surtout pas qu'on se fiche de votre sexualité ? Selon moi, ça ne me regarde pas, ça n'a pas vraiment à être mis en avant, voir revendiqué : vous faites ce que vous voulez mais sans accuser les héteros qui ne vous regardent pas de vous ostraciser.
- Vous devriez vous insurger contre la façon dont TF1 montre les personnes gaies et transexuelles dans des émissions de téléréalité grotesques : j'en ai aperçu une au ZAPPING et ça me semble bien plus grave que de claironner que vous êtes les victimes... de parents qui ne veulent pas vraiment que leur enfant soit homo plus tard, lorsqu'il naît.
Alors comment est-on passé de "ouin je veux pas qu'on visibilise les LGBT aux enfants" à "et pis d'abord c'est normal qu'on veuille pas que nos enfants soient LBGT" (et je passe gentiment sur le "devienne", comme je passe sur le présupposé de mon identité personnelle). Rien à voir, c'est juste venu parachuté comme ça dans la discussion ?
Et le "on tolère on tolère mais faut pas que ce soit visible non plus", on l'a dans plein de domaines (genre, ethnicité, religion, etc...).
Message comprenant une insulte. Je supprime et vous renvoie à cette Vie du site. Bonne journée. Alizée. https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/ambiance-dans-les-forums-et-si-on-rediscutait
Ah ouais donc en fait pour les queers, quelqu'un qui explique qu'il fait preuve de tolérance c'est devenu une nouvelle micro-agression. On est sommé d'adopter la novlangue LGBTQIA+ ou bien on est un affreux patriarche réactionnaire obscurantiste.
A rajouter sur la longue liste des termes qui sont dans la liste noire comme père, mère, famille, couple, sexe biologique, et maintenant descendance.
Et soit on est confronté à une personne concernée qui met son cas personnel sur la table comme argument indépassable, soit on a affaire à une personne non concernée mais qui redouble de virulence pour défendre la cause.
Bref, débat impossible sur le sujet, qui pourtant soulève des enjeux de société.
C'est marrant, littéralement toutes les personnes qui vous répondent "inventent" ou ne comprennent volontairement pas vos messages, d'après vous. Curieux ça.
Aidez nous à comprendre alors :
- Avez vous bien écrit : "Perpétuer l'espèce et avoir une descendance, ce n'est pas la même chose du tout !" (en gras en plus) ?
- Quelle différence faites vous entre les deux ?
- Si je vous ai mal compris et que vous ne parlez pas de génétique (ce qui sous-entendrait clairement que l'adoption ne constitue pas famille, je n'invente rien), pourquoi insistez vous sur les ressemblances physiques ("les yeux de son grand-père" qui voudrait "dire bien plus") ?
Par ailleurs, puisque vous avez préféré dériver plutôt que de répondre aux remarques que vous faisaient des asinautes, revenons à vos affirmations de base.
- Vous écrivez "je pense qu'il ne faut pas trop parler de sexualité aux jeunes enfants... car il n'ont pas encore ces choses là en tête. Ils parlent de copains et copines, pas de leur partenaire sexuel à 6 ou 10 ans." Que pensez-vous que soit l'éducation sexuelle/affective ? A quel age doit-on parler ? Que risqueraient les enfants confrontés à une éducation au sujet adaptée à leur age, comme il en existe pour tous ages ? (Dont de nombreux livres merveilleux, pour la plupart en train d'être interdits aux US d'ailleurs.)
- Sachant que l'inceste concerne 10% des familles en France, ne pas parler de sexualité, de gestes appropriés, du consentement (sans qu'il soit forcément abordé de façon sexuelle) représente à mes yeux une mise en danger de l'enfant. Quelles solutions alternatives proposez vous ?
Vous écrivez "je n'ai pas envie de parler le premier de l'homosexualité à un enfant de dix ans, car la sexualité de 10% de la population me parait secondaire par rapport à celle de la grande majorité de la population. Plus encore des transgenres, qui sont une infime partie de la population.
S'ils posent des questions dur le sujet, je réponds."
- Qu'entendez vous par "secondaire" ?
Vous précisez ensuite "mais on ne propose pas pour son enfant, d'égale à égale, telle ou telle sexualité pour le futur de SA progéniture"
- Qu'entendez vous par "proposer" ? La sexualité est un choix pour vous ? Une préférence comme le choix entre une robe rose ou une blanche ? Possible que je ne comprenne pas à nouveau, mais vu vos choix de mots, je m'interroge. Et ne demande qu'à comprendre.
- Je ne reviendrai pas sur la "tolérance", je vous ai déjà répondu sur cette question, vous avez ignoré mon message, j'en déduis donc que vous vous êtes renseigné sur la définition du mot depuis, n'est-ce pas ?
- Qu'entendez vous par "d'égale à égale" ? Les différentes expressions de sexualité et/ou les différentes expressions de genre sont-elles hiérarchisées ?
- Si ce n'est pas le cas, pour quelles raisons les présenter différemment, plutôt que de dire par exemple "les autres enfants, ça peut être des garçons, des filles, les deux, aucun, chacun fait ce qu'il ou elle veut, tant qu'ils te respectent, respecte les en retour. Pour les amoureux/amoureuses, c'est pareil". D'expérience (de multiples expériences), je n'ai encore jamais rencontré d'enfant que ça choque, au contraire les enfants sont souvent bien plus ouverts que les adultes, ils n'ont pas encore eu le temps de développer des préjugés.
Vous écrivez aussi que vous ('fin, vous généralisez au doigt mouillé, mais vous parliez bien de votre enfant à la base) ne "souhaitez pas" que votre enfant soit homo ou trans.
- Pourquoi ? En quoi ça rendrait sa vie intrinséquement plus dure ou moins bien ou que sais-je ?
- Si c'est par peur qu'iel soit rejeté.e, par volonté de protection, n'est-il pas mieux qu'iel ait justement les armes pour se défendre ? Et si iel est hétéro.tt.e, les armes pour défendre ses proches qui ne le seraient pas ?
- Plus généralement, comment combattre la haine, l'intolérance, le rejet si les connaissances ne sont pas largement partagées et intégrées par les jeunes générations ? Ceci ne passe-t-il pas forcément par l'éducation ?
A ce propos vous semblez revendiquer ensuite... Littéralement ce que réclament les mouvements LGBT+ depuis au moins 55 ans en France.
"Le vrai respect c'est l'indifférence. C'est ça qui ne vous plait pas ? Vous tenez absolument à ce qu'on vous regarde et parle de vous ? Vous voulez qu'on vous adore ou qu'on vous déteste... mais vous ne voulez surtout pas qu'on se fiche de votre sexualité ? Selon moi, ça ne me regarde pas, ça n'a pas vraiment à être mis en avant, voir revendiqué : vous faites ce que vous voulez mais sans accuser les héteros qui ne vous regardent pas de vous ostraciser."
Ce paragraphe à lui seul démontre que vous ne vous êtes pas renseigné sur ces discriminations et sur les combats autour. L'indifférence, c'est exactement ce que réclament à peu près tous les groupes minoritaires. LGBT, mais aussi juifs, non-blancs, etc. Justement parce que encore aujourd'hui eux, elles, nous sommes ostracisés, agressés, discriminés, tués. Ça c'est la réalité.
Que les hétéros qui refusent de nous voir, sont choqués par notre simple présence (vos sous-entendus sur "le cadeau lesbien ou vos multiples attaques gratuites envers la seule femme trans du plateau, on peut en parler aussi si vous insistez...) ou par nos "revendications" (qui ne sont que des exigences d'égalité pour rappel) se sentent blessés, pardon mais tant pis pour vous. Nous voulons l'indifférence parce que nous existons. Tenter de nous cacher sous le tapis n'y changera rien. Si vraiment vous vous en fichez et que ça ne vous regarde pas, vous avez une façon bien à vous de le montrer, vu tous vos messages des derniers jours.
Enfin vous écrivez (j'ai gardé le mieux pour la fin) : "On ne née pas homo, on le devient, non ?
Donc un enfant, alors même qu'il n'a pas encore de vraie sexualité, NE PEUT PAS APPARTENIR A CETTE CATEGORIE DES HOMOS ("10%") !"
- Que... Quoi ????? Expliquez moi ce que vous entendez par là et sur quoi vous vous appuyez pour dire ça, parce que là... La sexualité comme spectre sur lequel pratiquement personne n'est à 100% d'un côté ou de l'autre, les amoureux/amoureuses de petite enfance, qui sont une sexualité sans être sexuels, le non-choix total que sont les orientations sexuelles, c'est des trucs qui remonte à Kinsey & al au début des années 1950, voire pour partie à Freud et aux balbutiements de la psychologie... J'espérais que c'était acquis quand même. Vraiment, expliquez si j'ai mal compris, mais sinon par pitié allez lire n'importe quel bouquin universitaire sur le développement de l'enfant ou sur l'homosexualité.... Vraiment une affirmation pareille, j'en tombe de ma chaise.
Message comprenant une injure. Je supprime et vous renvoie à cette Vie du site. Bonne journée. Alizée. https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/ambiance-dans-les-forums-et-si-on-rediscutait
D'abord ce n'est pas lié, il y a beaucoup de couples gays qui ont des enfants et de couples (ou individus) hétéros qui n'en ont pas. Et d'ailleurs, si on souhaite que les couples homosexuels aient des enfants, un premier pas c'est de les normaliser, eux et leurs droits (de se marier, d'avoir des enfants) notamment en brisant très tôt, par l'illustration, le dogme mensonger "un enfant c'est une maman et un papa" (ou "un vrai couple amoureux légitime c'est un monsieur et une madame").
Ensuite, l'importance de "fonder des lignées" est assez faible dans nos sociétés, et ensuite elle serait assez crapoteuse si elle consistait en un désir qui s'impose à la progéniture (non plus appréciée comme "en soi" mais comme outil/fantasme de perpétuation d'un patronyme).
Et ensuite, c'est une question distincte de celle l'information, sensibilisation, représentation - mais cette question est présente ici (principe de pertinence) par l'idée implicite que l'information/sensibilisation/représentation la détermine. En d'autres termes : "je veux pas que les grands médias visibilisent les minorités sexuelles parce que cela va encourager ou créer des minorités sexuelles". Ce qui est le vieux fantasme homophobe de la contamination ("ouin les pédés nous rendent pédés", "ouin, l'école endoctrine nos enfants pour devenir trans") et/ou l'apologie de l'oppression par invisibilisation (plus c'est anormal, plus c'est honteux donc plus ce sera vécu réprimé - tant mieux si les gens refoulent leur identité, tant que ça fabrique de la descendance).
Parce que ce qu'on a là, c'est "il ne faut pas parler d'homosexualité aux enfants, parce qu'on veut avoir des petits-enfants". Et ce discours déraille à chaque étape. Sexualisation arbitraire des relations sentimentales quand LGBT, maintien de l'homosexualité comme une anomalie tardivement reconnue (avec mal-être des identités, et stigmatisation sociale), peur de la propagation homosexuelle, déni de la procréation homosexuelle, culpabilisation des vies non-procréatrices (soit globalement soit spécifiquement quand LGBT), natalisme implicite... Toute une pelote bien nouée dont il faut prévenir tôt la formation, parce qu'après bin voici voilà. C'est compliqué.
Je suis mort de rire, car votre verbiage de plus en plus indigeste a fini de révéler votre identité : "Feerique Engel Lenoir", vous parlez de façon totalement alambiquée et écrivez d'une façon plus encore tordue.
On n'y comprends rien !
PS passer de Fredéric à Frédérique, moi je veux bien... mais se croire "Féerique" tout connement parce qu'on fait des phrases à rallonge incompréhensible... NON !
Non c'est dans la définition du mot. Tolérer, c'est admettre et supporter l'existence de choses, parce que s'y opposer serait pire.
Accepter, intégrer, respecter sont bien différents.
Et évidemment qu'il n'y a pas que les hétéros ou les cisgenres qui se reproduisent ! Peut-être que si vous vous renseigniez un minimum sur ces questions plutôt que d'accuser tous les autres ("lisez"/"c'est dans votre tête"/etc), vous comprendriez mieux pourquoi des asinautes vous signalent le caractère fort peu inclusif de votre discours.
Par ailleurs, comme expliqué par d'autres, un enfant c'est socialisé au quotidien dans tous les aspects de la vie. Donc même si vous ne lui parlez pas d'altérité (sous toutes ses formes), iel la rencontrera forcément. Et en tirera les leçons qui lui seront données par l'école/ses camarades/le type qui gueule sale pédé dans la rue/etc. Vu que vous ne lui aurez pas transmis vos valeurs, il n'aura pas de point de référence antérieure, forcément.
Yep, c'est la principale différence entre "tolérer" et "accepter".
Vous n'êtes pas la seule, abonnée de la première heure, je le reste par fidélité mais je ne lis plus les chroniques et je regarde seulement quelques émissions. Pour celle ci je ne suis pas allée jusqu'au bout.
Émission géniale avec des invitées géniales. Merci.
Émission intéressante. Je remarque comme certains autres commentaires le niveau vraiment en terme de craft, d'artisanat pur (animation et acting) en comparant les vieux Disney et les séries type Code Lyoko. Évidemment les budgets ne sont pas les mêmes… La référence à Divine pour Ursula m'avait complètement échappé, génial !
C'est peut-être ça qui me chiffonne, mais je sais pas si c'est un sale réflexe d'homme cis blanc presque quarantenaire…
Une forme de confusion peut-être entre :
1) d'un côté d'introduire secrètement des personnages "weird" ou "queer" (codé sexuellement ou non) dans des dessins animés mainstream — avec diffusion planétaire
2) face à des dessins animés voulus par les studios comme explicitement plus inclusifs (ou "woke" avec un millions de guillemets) mais conçus pour une consommation de plateforme avec suggestions algorithme — qui donc touchent juste une fraction de la population.
Et surtout avec un artisanat nivellé par le bas (que le public cible soit "woke" ou pas) les personnages lisses, les bons sentiments, les musiques nulles à 3 accords en boucle, etc.
Qu'est-ce qui a le plus d'impact politiquement, le codage secret (actes de résistance par des animateurs doués) vs. les gros sabots?…
Sincèrement je ne sais pas, je suis peut-être trop formaté et trop vieux pour comprendre la stratégie.
Cela dit, je suis certain à 100% qu'étant ado en regardant la séquence de "Les Mitchell contre les machines" je me serais reconnu totalement dans ce personnage — n'étant ni femme ni lesbienne. Ça m'a plutôt donné envie de le voir celui là…!
Excellente émission mais plusieurs remarques.
Un renvoi vers les émission de Post-pop consacrées à l'animation japonaise et l'homosexualité à Hollywood aurait permis de montrer que les DA ne sont pas isolée mais font parti d'un ensemble. Cette remise dans le contexte me semble nécessaire parce que sans vouloir relativiser le backslash raciste et autre débilerie que s'est mangé le film Avalonia, il m'apparait un peu léger de balayer les autres raisons des choix de promotions et de diffusion du film (descente qualitative et artistique de Disney/Pixar, lancement de Disney + en France, combat contre la chronologie des médias et utilisation du film pour faire plier celle-ci etc) qui en justifie son inintérêt par le public et cela en découle des "a priori" maladroit (sachant qu'on ne connait pas l'audimat de Disney + on ne peut pas savoir, même "a priori", si le film a marché ou non"
Surtout l'absence de l'animation japonaise dans l'émission m'étonne grandement. Résumer les DA pour enfants à la seule production américaine et française est un oubli. Quid de ces oeuvres ? Quid de leurs influences depuis des dizaines d'années sur l'animation et la culture globale. On saute ainsi tout à un pan de la représentation diffusée dans les années 70/80/90 à la télévision en France (j'oublie le ciné vu que le traitement minable de celle-ci au ciné jusqu'au mi tan des années 90) et c'est plus que dommageable.
Au prétexte de décoder tout et n'importe quoi , faut-il alimenter toutes les machines au point de les faire vivre ?
Bon week-end à tous à réfléchir les yeux fermés pour une fois
Emission passionnante, merci!
Eh ben moi qui n'y connais rien en dessins animés (et qui trouve tout ça très moche niveau dessin), j'ai trouvé cette émission très intéressante. Merci à Pauline Bock et ses invitées !
Merci ASI :)