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Commentaires

Des robots humains, trop humains

La vie serait tellement plus facile si nous avions à notre disposition des robots androïdes capables de faire la vaisselle, le ménage, les courses au supermarché, qui puissent en outre combler notre solitude sentimentale ! Plus facile, vraiment ? C'est la question que pose la série Real Humans (100% humain)

Derniers commentaires

Ca me rappelle une réponse d'un des pères de l'informatique.
Un journaliste lui avait posé la question:
"Les ordinateurs pensent-ils?"
Il répondit:
"Je calcule que oui."
ce n'est pas forcement le bon fil mais voilà un lien "les affiches de cinéma sont-elles vraiment originales" qui devrait plaire à Alain Korkos.
le site (la boite verte) mérite la visite de toute façon
Il faut souligner dans Blade Runner (ou dans le livre, je ne sais plus), la relation sentimentale ambigüe entre l'homme et l'androïde.

Dans la trilogie des robots d'Assimov (Les cavernes d'acier, Sous les feux du soleil, etc), il faut noter la relation "d'amitié réciproque" qui se noue entre le héros détective et son bras droit androïde.
Dans un des volets, il y a même une relation sexuelle régulière entre un personnage feminin qui se sent seul et un androïde.
Il faut rappeler que le plus beau dialogue de toute l'histoire du cinéma est le fruit d'un échange entre deux robots qui s'occupent de l'avenir de l'humanité.
Une excellente série. Tout le monde tombe dans le panneau en prenant un angle robotique. Pourtant son intelligence aura été de poser la question des relations humaines, le véritable sujet de fond. Car, ce qui est dérangeant dans cette série, ce n’est pas tant que les êtres humains en viennent à confondre robots et êtres humains, mais la nature des relations qui en découlent : exploitation, domination, mais aussi amour (plus ou moins vache) et l’ambiguïté même des sentiments envers les autres. Une manière de dire que nous n’avons pas attendu l’avènement des robots pour utiliser les hommes comme des machines. Les robots ne sont qu’un prétexte et une manière « d’arrondir les angles ».
a long time ago, il y avait un méchant robot qui faisait très peur aux petites filles de la lointaine Lotharingie (cellesses de la capitale de la france ne pouvaient pas connaître la famille Robinson car ils ne passaient que sur Télé Luxembourg )
c'était dans Perdus dans l'Espace....
trop méchant

résultat : je n'ai plus du tout aimé les robots jusqu'à C-3PO, le plus célèbre des droïdes de protocole, et son pote R2-D2....
trop mignons
Génial,
Efin reste un dernier robot inconsistant le gardien de la série "le prisonier"
Bien a vous
J'ai regardé les premiers épisodes de la série (oui je sais le téléchargement c'est le mal) et je l'ai trouvé assez perturbante, je dirais que la variété d'interactions avec les robots m'a plus intéressé que l'arc principal de la conspiration.
Bon, contrairement à la semaine dernière avec les lettres et le néon, personne n'a signalé que le titre de cette chronique était une référence à un célèbre ouvrage, dont une ancienne édition affichait en couverture des petits robots !
il y aussi ces fourbes "synthetiques" de la serie des Alien. Ash, Bishop et les autres...hum
FAN : Votre cousin Twiki est .
Il y a plusieurs strates au mythe du Golem qui peut désigner un être inachevé, un automate contrôlé par un rabbin avec sur le front le mot hébraïque émet (vérité )si on enlève le aleph du mot cela devient met (meurt).
Encore une chronique injustement antiscientifique, qui se termine d'ailleurs par un portrait peu flatteur de Sébastien Bohler.
Je regardais justement, il y a quelques semaines, un reportage de mon émission médicale préférée, la suisse 36,9 °C. On y parlait de la robotique médicale destinée aux personnes handicapées : http://www.rts.ch/video/emissions/36-9/4677284-la-vie-grace-aux-robots.html.

On y apprenait notamment que la robotique "pacifique" reste malgré tout une sorte de noble fantasme : les principales innovations et applications sont le fait du domaine militaire...
Plus jeune, j'étais passionné de science-fiction, et j'ai dévoré tous les Asimov dont l'un thème récurrents est justement les robots. Je suis tombé sur la série et j'ai apprécié la question de la relation humain-robot abordée dans sa diversité : le robot-nounou, le robot substitut de fils le robot-sex-toy futur robot-mari (cas à prévoir dans le mariage pour tous). Le développement du thème de la place du robot dans la société sera surement intéressant.
Par contre les robots dissidents, j'ai du mal à comprendre. D'où vient qu'il y a un chef, comment se fait-il qu'ils ont des sentiments (gestes de tendresses, amitiés...) Bref la transformation du robot-mixeur en être conscient risque d'être un peu vaseux
Il vous manque, une référence aux Battlestar Galactica je pense ! Avec leur Cylons.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Battlestar_Galactica

Et évidemment à Ghost in the shell !
Tiens mon comique préféré du moment a parlé d'Asimo mardi dans une chronique comme d'hab hilarante http://www.dailymotion.com/video/xyoil9_on-va-tous-y-passer-thomas-vdb-le-robot-a-blagues_fun#.UWAcuEp5bjF
J'ai aussi pensé à la pochette du dernier dernier disque écoutable de Queen et à l'évocation de Metropolis (visible ici), j'ai eu envie de me mettre un petit Motörhead ou bien la reprise de Der Golem par Fantomas mais ça va faire trop...
Les robots permettent de se questionner sur la conscience, et la perception du réel. Là dessus, 3 références me semblent incontournables:
- ghost in the shell
- matrix
- la république (platon, mythe de la caverne)
La thématique de la série a l'air de beaucoup rappeler les rapports humains / robots dans A.I., y compris la haine de certains humains pour les robots avec qq scènes de vrais massacres défouloirs en jeux du cirque.
http://gatacproduction.files.wordpress.com/2011/11/intelligence-artificielle.jpg

One of a kind? No, first of a kind.
Votre chronique est aussi intéressante que d'habitude. Toutefois, il s'y est glissé quelques anomalies.
D'abord, c'est une série suédoise et non danoise.
Et ensuite dans Dr Who, les Daleks ne sont pas des robots, ce sont des êtres vivants qui se sont protégés en se blindant dans des machines robots, ce sont donc des cyborgs, fopaconfondre. Je sais qu'on ne l'apprend que dans l'épisode qui se passe à NY au moment de la crise de 29, mais c'est très clair alors.

Pour ce qui est de la série d'Arte, je la trouve très dérangeante. Justement parce qu'elle parle plus des relations entre nous humains qu'entre d'hypothétiques robots qui atteindraient à la conscience.
Quand on voit ce robot qui a toutes les caractéristiques d'une poupée un peu améliorée regarder son "amoureuse" des étoiles plein les yeux, c'est étrange, moi ça m'a mise mal à l'aise. Entre connexions chimiques et connexions métalliques, qu'est-ce-qui fait que nous avons des connections entre nous ?
Et la hubote pour les personnes âgées, cette matrone qui terrorise le vieux monsieur et qui va probablement, on s'en doute, chercher des noises à l'ancien modèle caché dans la cave, que l'obsolescence a "névrosé", ça questionne vraiment sur l'abus de pouvoir, la peur, la soumission.
Le malaise, il s'est déjà installé, mais plus dans les êtres humains, d'après moi, qu'à travers les hubots eux-mêmes.

C'est plus de l'horreur que de la Science-fiction, d'après moi. Tout cela dans un environnement scandinave un peu glacé.
En tout cas, c'est admirablement fait.
Tout a fait d'accord avec vos observations. Cette série me fout les jetons...
YANNE : Suédoise, danoise, oulalah… Je corrige illico, merci pour la vigilance ! En ce qui concerne les Daleks, je n'ai pas dit qu'il s'agissait de robots, hein (je suis limite mauvaise foi, là, je sais, je sais…)
Vous venez de me donner envie de me faire le replay!
Je n'ai pas regardé jusqu'à la fin. Trop mal à l'aise...
gamma
Je viens de finir le replay. J'ai aimé cette série mais si j'avoue être quelque peu perdue. Ce mal être que nous ressentons n'est-il pas du au fait que les robots sont à notre image, avec nos qualités et nos défauts? Certains semblent plus humains - d'un point de vue philosophique (et non biologique) - que nombre de 100% humains. Oui, j'avoue, j'ai aimé le 1er épisode et vais sans doute visionné la suite.
Et je vais sans doute me faire allumer par certains asinautes, mais j'y ai vu aussi une version plus actuelle, d'un téléfilm sur l'esclavage notamment avec le groupe de hubots fuyant et cherchant à se cacher, que j'ai quelque rapproché des neg'marrons.
IVOIRE : Le deuxième épisode, également diffusé jeudi dernier, est lui aussi en replay.

Le lien avec l'esclavage, les neg'marron, est assez évident. Comme je l'ai dit dans la chronique, Isaac Asimov avait, dans I, Robot (Les Robots, en français) traité du racisme.

C'est pareil dans cette série où j'ai l'impression que tout va être ambivalent, jamais manichéen. On se prendra peut-être de sympathie pour ces robots évadés. Qui sont tout de même des assassins…
Bon je vais marathoner la série entière ce week-end...
Bon je viens de visionner la 2ème partie. Le cas du héros Léo est interessant; c'est un être hybride mi-homme mi-robot? Il mange et saigne comme tout être vivant mais à besoin d'une prise électrique pour se recharger! Le salut viendra-t-il de lui?
Allez spoiler ailleurs... nom mais!!!
C'est vrai quoi ! Ronodedju !
Ce mal être que nous ressentons n'est-il pas du au fait que les robots sont à notre image, avec nos qualités et nos défauts?

Concernant les robots à apparence humaine, dans la vraie vie, il y a un optimum de ressemblance à ne pas dépasser. Pour avoir notre sympathie, il faut qu'un robot ressemble à un être humain. S'il n'y ressemble pas assez, il est considéré comme un simple grille-pain.

Mais il ne faut pas qu'il y ressemble de trop.
Si la ressemblance est trop poussée, on commence à avoir des "doutes" sur le robot, il y a déjà un malaise. Ceci explique qu'Asimo fasse 1,20m et soit à la fois un bipède à silhouette humanoïde, et à la fois fait d'une carcasse de grille-pain.

Pour ces raisons, il est fort probable que les aide-ménagèrs robots ne jouent pas le réalisme à fond. Contrairement aux certainement sex-toys.
Sur Doctor Who, comme les Daleks, les Cybermen ne sont pas des robots mais des cyborgs. Contrairement aux daleks qui sont une race à part (bien que le fruit de diverses manipulations génétiques d'un espèce de savant fou, on assiste à leur création dans un épisode de la série originelle et on revoit le savant en question lors de l'épisode final de la saison 4 de la nouvelle série), les cybermen sont des humains "améliorés". Ils sont modifiés de façon à ne plus ressentir aucune émotion humaine et recouverts d'une armure en métal. Les cybermen se considèrent comme l'avenir de l'humanité. Cela va plus loin que le robot même si ça reprend les thématiques.
Avez vous vraiment lu Le golem de Meyrink ? Je trouve votre jugement un peu hâtif ...

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