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Commentaires

Des blogueurs critiquent les sites d'info

Quand les sites d'info demandent des subventions publiques, les blogueurs sortent les griffes. Et attaquent. Comme nous le racontions ici, le Spiil, nouveau syndicat regroupant les "pure players" de l'info, dont @rrêt sur images, a décidé de rendre public le montant des subventions et des avances remboursables que ses membres se verront attribuer dans le cadre du fonds d'aide aux "services de presse en ligne".

Derniers commentaires

Tiens j'ai pondu un petit papier qui étudie la blogosphère, son rapport à l'argent et son influence. Si ça intéresse quelqu'un...
http://rimbusblog.blogspot.com/2010/01/quel-avenir-pour-les-blogs-en-2010.html
Il semblerait que cette année, les journalistes n'aient pas droit aux voeux présidentiels à l'Elysée comme à l'accoutumée, histoire de mettre une distance entre presse et pouvoir??

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Quand Daniel Schneidermann "fournirait" deux pages de décryptage média à Marianne

http://www.challenges.fr/actualites/medias/20100104.CHA0302/schneidermann_et_jeambara_marianne_.html
"Pour mémoire, @si a décidé de ne demander aucune subvention publique"

il serait bon de rappeler qu' @si contribue a la réussite de dailymotion en y apportant gratuitement du contenu ( de qualitaÿ ), donc a l'etat qui est entré dans son capital pour 7.5 millions d'euros, et a son boss Martin Rogard, ( parachuté la par le gouvernement ).Donc quelque part @si roule pour sarkozy et faudrait peut etre pas trop nous prendre pour des buzes.
et si ce forum était equipé de smilies, j'aurais pu en trouver un bien ironique pour appuyer le deuxieme degré de mon post.
bravo pour votre independance, je prefere un site a l'habillage un peu spartiate, mais a l'analyse impartiale.
Ce qui est très choquant, ce ne sont pas les subventions, c'est surtout qu'elles soient opaques. Elles devraient être connues du public.
Ce sont des journaux, leur métier c'est d'informer. Si le figaro vit des aides de l'état c'est pas neutre quand on lit leur engagement pour moins d'état, ou sur les dépenses inutiles de l'état.
Et le fait que ce soit caché donne vraiment le sentiment que c'est indéfendable. Ca donne à cette subvention à priori légitime le statut de petite cochonnerie qu'on fait en cachette.
Est ce pour cela que le scandale de UIMM à été si long a sortir ??
L'article de Vogelson est excellent, néanmoins les blogueurs doivent balayer devant leur porte... car la frontière entre blogs et médias dominants n'est pas aussi étanche que ça...

On s'est permis de l'évoquer à l'occasion d'un prix... ici.
Ils ont raison les blogueurs...

C'est intéressant comme ce papier rebondit avec la dernière émission sur la presse en ligne locale

Finalement, nous nous retrouvons avec trois modèle :

1) j'accepte l'argent de l'état et je deviens (ou je suis déjà) prêt à de nombreuses complaisances cire-pompe. Par contre, j'aurai droit avant ma mort à la légion d'honneur, je serai édité, je passerai à la télé, etc. (Par exemple Colombani mais également Attali sont parmi les contributeurs de Slate ce qui suffit à disqualifier intégralement le média à mes yeux).

2) je refuse l'argent de l'état mais je prends celui des annonceurs, http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2569
et au bout du compte je ne suis pas journaliste mais un publicitaire déguisé en journaliste. Mon avenir est plein de Rolex, Youpi !

3) je ne demande pas d'argent ou je sollicite mes abonnés, ce qui me confère une liberté de ton et une indépendance éditoriale qui attirent un public curieux et critique.

A chaque fois, accepter l'argent de l'extérieur, un argent qui ne serait pas le produit d'un travail, équivaut à une mise sous tutelle. Le payeur a le pouvoir. Le payeur décide. Le payeur écrit, à peu de chose près, les articles.

Qui a parlé de don et de contre-don ? Qui disait qu'il ne faut pas se laisser obliger ?
Qui a dit qu'il ne faut pas être prêt à tout pour briller d'un strass inutile ?

En somme, un choix judicieux par un bon capitaine !
Mais bon sens, tout le monde reçoit de l'argent de l'Etat!! C'est une des carcactèristiques du fameux modèle français, celui qui a "sauvé le monde" de la crise financière, l'interventionnisme!!
Le chomeur, faudrait pas toucher les ASSEDIC, ça ferait de ceux là des sarkozistes? Faudrait pas se faire rembourser la CSG sur l'impot sur le revenu? pas toucher la prime à la casse des voitures, le fameux modèle des jupettes repris aux USA aussi! Pas bénéficier de tous les crédits d'impot ou défiscalisation?? ne pas demander auprès de la CAF les aides au logement etcetc.. Que celui qui ne touche pas un rond de l'Etat et paye tout plein sans rie. demander, ni aide ni ristourne, lève la main!!! Est ce que pour aitant tous les citoyens contribuables salariés assurés sociaux sont inféodés au pouvoir, votent tous ils dans le même sens? Allons c'est de la caricature gtossière de croire qu'une subvention peut pervertir obligatoirement!! Pensez vous honnêtement qu'un sarkoboy se permette d'appeler DS pour lui reprocher un article, sachant très bien que yout finira en ligne?
Ceux qui pensent que la subvention pervertie sont les moins confiants dans l'indépendance du site et du chef!! J'en ai pas l'air mais suis persuadé que DS ne se laisserait pas faire! Sa posture angélique, "romantique" est certes plaisante, mais on ne dirige pas une entrprise en étant plaisant. On se fait bouffer par ceux qui ont les subventions, qui peuvent rester entièrement gratuits et finalement la voix d'ASI s'étiole au profit de de la rue, de slate ou autre!! Ca doit pester un brin sur Agoravox!! aveccette déginition du site de presse!!! très autoexclusive!

Refuser cette aide, c'est se tirer une balle dans le pied!! oui je sais on en a deux, mais bon ça devient moins pratique pour la bonne marche de l'entreprise dans un milieu qui sera de plus en plus concurentiel!!
Je pense contrairement à vous, que concernant la presse et son énorme pouvoir, la question des subventions peut tout à fait se poser.
Même si recevoir de telles aides n'est évidemment pas obligatoirement synonyme de bras armé du pouvoir, je suis persuadé qu'un totale liberté de ton et d'opinion ne peut découler que d'une totale indépendance, bien plus encore quand il s'agit de l'État.
Je pense également que D. Schneidermann, avec tout le bagage journalistique dont il a pu faire acquisition depuis si longtemps, a logiquement du peser le pour et le contre, et ce, de manière beaucoup plus approfondie que ce que, peut-être, vous penser.
J'ai pourtant l'impression que tel est justement un des objectifs majeurs du site d '@rret Sur Images, nous montrer, en quelque sorte, que la presse en général a de plus en plus de mal a garder sa liberté.
Une totale liberté ditez vous, reportez vous à la démonstration plus haut que cette totale liberté n'existe pas sans subvention.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

les primes à la casse, un service public?? Et entre aide publique et subvention, la paroie est mince, inexistante. Votre crainte, je la comprends, je l'ai contourné, il ne faut pas être dépendant de cette subvention, s'en servir pour de l'annexe, du superflu, du bling-bling, ce que vont faire tous les autres sites!
et pour l'exemple des ASSEDIC, c'est marrant, enfin c'est triste, mais elle diminue de gouvernement en gouvernement. Comme quoi un service public que vous définissez par la pérennité temporelle comparée aux subventions plus aléatoires, c'est bien faux. Il y a des subventions ou aides publiques, je ne fais pas de différence, centenaire, comme celle aux églises d'Alsace-Lorainne, que tout le monde paye, pour deux départements... PG un coup de gueule, c'est po juste, hein??

les primes à la casse, un service public?? Et entre aide publique et subvention, la paroie est mince, inexistante. Votre crainte, je la comprends, je l'ai contourné, il ne faut pas être dépendant de cette subvention, s'en servir pour de l'annexe, du superflu, du bling-bling, ce que vont faire tous les autres sites!

et pour l'exemple des ASSEDIC, c'est marrant, enfin c'est triste, mais elle diminue de gouvernement en gouvernement. Comme quoi un service public que vous définissez par la pérennité temporelle comparée aux subventions plus aléatoires, c'est bien faux. Il y a des subventions ou aides publiques, je ne fais pas de différence, centenaire, comme celle aux églises d'Alsace-Lorainne, que tout le monde paye, pour deux départements... PG un coup de gueule, c'est po juste, hein??



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10:28 le 05/01/2010 par Peerline.

Vous mélangez tout. Les Assedics, c'est pas de l'argent de l'État, c'est des cotisations salariales et patronales gérées paritairement (ce qui est anormal puisqu'il s'agit de salaire différé, le MEDEF ne devrait rien avoir à faire dans sa gestion).
Idem pour les autres prestations sociales (autrefois, la sécu était géréé uniquement par des administrateurs élus, là encore c'était du salaire socialisé).
La prime à la casse, c'est quelque chose de très contestable, en effet, mais qu'on ne saurait mettre sur le même plan que le goutte à goutte à des journaux qui jouent un rôle important dans la diffusion des idées.
Ce sont les cotisations qui payent les déficits des service sociaux et publics? les banques? de généreux donateurs?

Et pourquoi donc ne saurait on mettre sur le même plan une aide à un domaine spécialisé de l'industrie avec une autre industrie celle de la diffusion d'idées???

Ce sont les cotisations qui payent les déficits des service sociaux et publics? les banques? de généreux donateurs?



Et pourquoi donc ne saurait on mettre sur le même plan une aide à un domaine spécialisé de l'industrie avec une autre industrie celle de la diffusion d'idées???

Ce qui cause le déficit de la sécu, c'est avant tout les exonérations patronales et leur retard dans le paiement des cotisations (ce qui n'arrive pas côté salariés vu que les cotisations sont prélevées directement sur la fiche de paie). Donc, quand l'ÉTAT BOUCHE LE TROU DE LA SÉCU, C'EST AVANT TOUT UNE AIDE AUX PATRONS.
Vous pouvez lire avec profit ce livre sur le mythe du trou de la sécu, dont Acrimed donne les bonnes feuilles.
Bon, il paye ou pas l'Etat alors??? on dirait que oui malgré votre premier message, les raisons peu importe, ce n'est pas le sujet. Si il paye c'est avant tout pour un déficit de lecteur pour la presse. c'est la même c'est que pour les patrons de presse puissent vivre. On peut rester dans cette vision assez fermée. Mais je ne connais pas un seul chômeur qui refuse l'aide de l'Etat et peu de personnes qui ne se font pas rembourser leurs soins médicaux malgré les déficits sociaux ou ne demande pas l'aide au logement, ou les allocations familiales à la CAF! Avec toutes ces aides, si cela donnait du pouvoir au pouvoir, il n'y aurait pas tant d'abstention.
Vous alignez sur un même plan des situations bien différentes : toucher des allocations pour faire un travail critique et dérangeant d'un côté et de l'autre, pêle-mêle, les chômeurs, les malades, bref tous le monde.

Car comme vous le rappelez très justement "Mais bon sens, tout le monde reçoit de l'argent de l'Etat!!".
Alors où se situe la différence ? Qu'est-ce qui justifie un statut particulier pour la presse ?

A mon sens, c'est le caractère très politique de l'activité journalistique qui est au cœur de cette question. On parle de la presse comme d'un quatrième pouvoir, mais ce n'est pas le cas du chômeur longue durée seul dans son coin. Notez bien qu'un syndicat de chômeur qui vivrait entièrement sur les deniers publics serait toujours suspect de compromission et que son indépendance serait très discutable. Idem pour la presse.

A cet égard, les journaux auraient pu faire bien plus pour défendre et pourquoi pas généraliser le modèle économique de l'AFP, dont j'ai découvert le statut "indépendant-subventionné" grâce à l'article de Justine disponible ici : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1914

Pour vous donner encore un argument contre les financements externes, voyez avec quelle rage le très cynique Alain Minc conspue le modèle payant de la presse en ligne : http://www.dailymotion.com/video/k64BC7EuzCaK8nNonX
(à partir de 08 minutes 30 et particulièrement à 9 minutes 45)

Pour Minc seul le gratuit a un avenir, sauf que le gratuit, ça n'existe pas.
Donc le gratuit, c'est le financement par les annonceurs, c'est-à-dire devenir Séguéla plutot que Beuve-Méry.

Bref, si la presse est un incontestable pouvoir, elle peut aussi être asservie aux politiques ou inféodée aux commerçants, mais elle pourrait également être libre en étant financièrement autonome.

Vu le contexte politique actuel, le choix de DS m'apparaît toujours très judicieux.
Il y a aussi un côté très politique dans l'activité citoyenne de chacun à voter.
Et si vous parlez politique, parlons en; Les partis politiques ne reçoivent ils pas une contribution financière importante de l'Etat sous forme de remboursement de leurs frais électoraux? Pourquoi ce méchanisme? Car comme pour la presse, la politique est une activité qui coute chère, et comme pour la presse, l'Etat pense utile et nécessaire qu'il y ait des partis et des journaux, et comme pour la presse, l'Etat préfère que ce soit de l'argent neutre du contribuable plutôt que de groupes de pressions finançant le politique. Vous voyez encore un cas de receveurs d'argent public pas sous pression de l'Etat; comme le sont les syndicats, de nombreuses associations ou groupes culturels ou politiques. Dans le politique, il y a aussi une règle, celle d'un montant maximum de contribution, chez ASI qui reçoit ces même contributions qu'en est il alors si vous vous posez tant de questions sur l'indépendance vis à vis de pressions externes? ASI comme La rue acceptent les contributions personnelles sans limite et en toute opacité!! C'est tout aussi grave, non?

Pour le reste de votre message il est sans rapport avec le sujet, il y a du gratuit et du payant subventionné.
Bon, je la fais courte : pour pouvoir faire un journal correct, il faut être libre de critiquer tout et n'importe quoi.
Il faut donc une indépendance vis-à-vis du monde politique, économique, judiciaire, etc.
En fait, ceci est vrai pour toute prise de parole publique, y compris dans le monde politique. Si un élu était financé intégralement par une entreprise de BTP, on le soupçonnerait fatalement de conflit d'intérêt sur le vote des lois relatives au bâtiment.

Vous me citiez en exemple le vote des citoyens. Si ce vote s'effectue dans le secret de l'isoloir, ce n'est pas pour rien. Imaginez un employé votant à main levée sous le regard de ses supérieurs hiérarchiques...
Là encore le secret de l'isoloir est une procédure visant à garantir l'indépendance de celui qui vote, sa liberté de choix. Cette procédure est évidemment impossible dans le cas des politiques ou des journalistes dont le métier est de donner leur opinion à voix haute. Mais la question du financement, loin d'être sans lien avec le sujet, devient alors centrale. Car rien n'est gratuit hein ? Il faudrait être naïf pour croire que les torchons distribués dans le métro n'ont aucun coût. Le financement et sa provenance sont donc des questions clés concernant l'indépendance éditoriale.

Bien sûr, l'argent de l'état n'est pas sale en lui-même. Encore faudrait-il qu'il soit attribué selon d'autres critères et qu'il existe des garde fous conséquents contre les appétits de contrôle de l'exécutif. Vous défendez, avec une pointe d'agacement dans la plume, l'idée que l'argent de l'état est sans odeurs ni contraintes implicites. A une époque qui voit disparaître, avec le juge d'instruction, la séparation du judiciaire et de l'exécutif, à une époque où le chef de l'état nomme avec impudence les dirigeants de chaînes télévisées et de radio, bref....
...je vous trouve d'un optimisme désarmant.
Je vous renvois à l'émission, où l'on ne peut que trouver les justifications de DS.... ridicules. Je rejoins en tout point, et vous verrez une similitude de vocabulaire, Hasky!
et on ne dirige pas une entreprise en étant foncièrement pessimiste et paranoiaque!
Doit-on être chef d'entreprise à n'importe quel prix ?

Et ce que vous nommez paranoïa, moi je l'appelle lucidité.
de la lucidité pessimiste sur l'avenir, ouhhhh, moi j'appele ça de l'astrologie!
"Ce qui est, presque toujours, est fort peu de choses, toutes les fois que l'on ne pense pas que ce qui est produit ce qui sera."
Un petit extrait de la recherche auquel cette discussion me fait penser. Pour bien exercer le pouvoir, il ne faut pas le désirer pour lui-même. De la même façon, pour être un bon journaliste, je suis convaincu qu'il ne faut pas aspirer de toutes ses forces à une reconnaissance médiatico-germanopratine dérisoire. C'est d'ailleurs un peu le sens de ce très bon billet de Vogelsong cité par Dan Israël.


Disons pour finir qui était le marquis de Norpois. Il avait été ministre plénipotentiaire avant la guerre et ambassadeur au Seize Mai, et, malgré cela, au grand étonnement de beaucoup, chargé plusieurs fois depuis, de représenter la France dans des missions extraordinaires — et même comme contrôleur de la Dette, en Égypte, où grâce à ses grandes capacités financières il avait rendu d’importants services — par des cabinets radicaux qu’un simple bourgeois réactionnaire se fût refusé à servir, et auxquels le passé de M. de Norpois, ses attaches, ses opinions eussent dû le rendre suspect. Mais ces ministres avancés semblaient se rendre compte qu’ils montraient par une telle désignation quelle largeur d’esprit était la leur dès qu’il s’agissait des intérêts supérieurs de la France, se mettaient hors de pair des hommes politiques en méritant que le Journal des Débats lui-même, les qualifiât d’hommes d’État, et bénéficiaient enfin du prestige qui s’attache à un nom aristocratique et de l’intérêt qu’éveille comme un coup de théâtre un choix inattendu. Et ils savaient aussi que ces avantages ils pouvaient, en faisant appel à M. de Norpois, les recueillir sans avoir à craindre de celui-ci un manque de loyalisme politique contre lequel la naissance du marquis devait non pas les mettre en garde, mais les garantir. Et en cela le gouvernement de la République ne se trompait pas. C’est d’abord parce qu’une certaine aristocratie, élevée dès l’enfance à considérer son nom comme un avantage intérieur que rien ne peut lui enlever (et dont ses pairs, ou ceux qui sont de naissance plus haute encore, connaissent assez exactement la valeur), sait qu’elle peut s’éviter, car ils ne lui ajouteraient rien, les efforts que sans résultat ultérieur appréciable, font tant de bourgeois, pour ne professer que des opinions bien portées et de ne fréquenter que des gens bien pensants.
Bonsoir,
Juste une question :
Pensez vous, comme moi, que les articles de Dan Israel soient les plus intéressants, les plus à même de provoquer un débat, articles qui s'intéresseraient vraiment a des sujets d'importance, comparés à la plupart des lignes jaunes de Birenbaum (se contentant comme l'a si bien décrit "Arya" invitée récente de la dérnière ligne jaune, de créer ou en général, de suivre un "buzz") et autres émissions sans véritable intérêt de Schneidermann?
Du Honduras jusqu'au questionnement de la réelle légitimité de certains "pure players"; serait-ce Dan Israel le seul journaliste d'@si qui ose désormais aborder les plus sérieux problèmes (avec Judith dans un degré moindre et dans un autre registre il est vrai)
Ma seule réponse : je me suis réabonné à @si cette semaine.
J'achète également le Canard Enchainé chaque semaine.

C'est la seule réponse à l'indépendance de la presse , qu'elle soit en ligne ou papier.

Tant que le fond sera de qualité , il y aura des lecteurs.
Pour moi l'argument de l'indépendance vis ) vis du pouvoir ne tient pas. Par exemple en cette période de réabonnement chez ASI, si DS était revenu de vacances en pro Sarko, pourrait il en toute indépendance prendre le risque d'un demi tour idéologique et vanter à tour de bras les mérites du gouvernement? Ce serait un bien grand risque de voir disparaître l'unique source de financement existante, les abonnements par définition versatile. Les subventions donnent une sorte de pérennité et Plennel peut devenir demain sans problème sarkozyste, ces subventions lui servent de parachute. C'est un cas extrême, mais réfléchir par l'absurde, permet de voir que le plus indépendant n'est pas celui qu'on croit.Il faut juste savoir ne pas être indépendant de ces subventions, en faire un usage annexe et non principal. Technique, investissement, ou autre... Si c'est pour remplir un déficit à la Backchich, évidemment là il y a souci!
c'est un peu sa le problème les subventions sont nécéssaire mais indispensable.
sans subvention humanité (le journal)
alors ?je crois que chaqu'un doit faire la part des choses et assumer
MR M Le Post .fr
Bravo chef !
Ben!! @si a eu chaud;-)
gamma

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