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Derrière le mantra macronien de la "formation"

L'un des mantras du macronisme, c'est la formation.

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Quand on voit que la formation pour adulte comme l'AFPA est démantelée années après années au profit de la formation privée, on a peine à croire qu'un gouvernement qui est dans la droite ligne des précédents et même pire fasse quoi que ce soit de bien dans le domaine.
Je ne connais que des histoires lamentables sur la "formation"...J'avais déjà évoqué sur @si cette réunion de "formation" des "profs principaux" de troisième à laquelle j'étais convoqué (avec tous mes collègues du collège Amiens Nord 1). Il nous y était martelé que nous avions le grand tort d'envoyer trop d'élèves en enseignement technique et professionnel. Etait-ce une ambition humaniste destinée à éviter des spécialisations trop hâtives? Non! L'explication donnée:"en professionnel il faut une machine pour 2 élèves et parfois plus,elles coûtent très cher et sont vite obsolètes...Dans le second degré long il suffit,pour ces 2 élèves d'une table supplémentaire,le tableau noir n'ayant pas besoin extension."
Vers 1980 la mode était à la "productique" et lors d'une conférence pédagogique qui se tenait dans un lycée technique on nous a fait visiter les ateliers où les élèves fabriquaient des pièces pour de nouvelles machines destinées à l'industrie textile et qui allaient,oh! Merveille! mettre au chômage un grand nombre d'ouvriers (les parents des élèves!)
3 ou 4 ans plus tard la mode était à l'informatique. J'ai suivi un stage (2 heures par semaine de cours et 2 à 3 heures de pratique sur les machines de la fac) de FORMATEUR A L'INFORMATIQUE DE GESTION. L'objectif était d'encadrer les entreprises qui informatisaient leurs services. Outre les aspects idéologiques (les cours "d'économie" avec un jeu ad hoc) la formation reçue n'a ouvert à ma connaissance aucun poste de formateur dans ma "promotion"car tous les formateurs de l'année précédente avaient saturé les postes disponibles et que les entreprises avaient mis en place des "formations internes"pour les gestes strictement nécessaires plutôt que pour "prendre de la hauteur"
Je passe sur ces réunions où on a repeint en rose l'Ed Nat comme,par exemple celles où la mode était à "l'apprentissage",tous nos élèves devaient devenir des APPRENTIS.
En bref "FORMATION" convoque pour moi "rocher de Sisyphe" et "lit de Procuste".
Ah, c'est intéressant ça...
J'ai été formé pendant 5ans pour un boulot sans débouché. Mais formé à fond, genre je sais la différence entre la fourchette pour le poisson de mer et celui de rivière. Mais 5ans en vain.
La formation me rend septique (sans c)
Education et formation ne fusionneront que lorsqu'on aura trouvé une utilité à la culture en général, à la littérature et la philosophie en particulier. Pour l'instant, ce serait plutôt leur nocivité qui apparaîtrait. Seuls les cons seraient formatables et productifs. Insister sur la polyvalence comme condition de la reconvertibilité, c'est courir le risque d'un refus allergique à toute forme de spécialisation mutilante. Jamais la machine ne " remplace" l'Homme. Elle ne remplace que des gestes humains parcellisés, des hommes déjà mécanisés.Toujours l'intention précède l'outil, et croire le contraire est commettre l'erreur de l'American Rifle Association qui croit qu'une arme n'est ni bonne ni mauvaise en soi, mais que seul son utilisateur lui donne son sens.
Hier soir, au journal d'ARTE, un court reportage s'intéressait à la situation intenable des EHPAD.
Personnel réduit d'année en année, infirmières au salaire mensuel de 1200 €, surchargées de travail, financement de l'état drastiquement revu à la baisse...
Il était également rappelé qu'il n'existe aucun secrétariat aux personnes agées dans le gouvernement Philippe.
Les vieux, vous pouvez crever. Et vous les infirmières, profitez des "formations Macron" pour vous orienter vers un autre job, avant de totalement péter les plombs.
Il est peut être temps de réhabiliter le chômeur heureux?

C'est même probablement parce que cette idée qu'on a le droit d'être chômeur heureux commence à émerger que le Medef cherche des moyens de maintenir les chômeurs dans la culpabilité et le malheur. Je me souviens d'un jeune chômeur, en coloc avec un copain qui partait tous les matins travailler avec la boule au ventre, et rentrait le soir exaspéré et malheureux: il commençait à se poser la question qui tue...
Nous sommes beaux parce que nous sommes inutiles.
Hou la la ! On mélange bien des problèmes.

Premièrement, jamais les intelligences artificielles ne nous supplanteront. Nous sommes avant tout des émotions, même si un biais cognitif nous laisse croire que nous ne sommes que rationnels. Les émotions nous permettent d'avancer, d'avoir de la volonté, un besoin de pouvoir, dans tous les sens du terme, de rêver, d'envisager l'avenir, et j'en passe ....
Tout cela, les machines, à moins d'un esprit particulièrement brillant et pervers, ne les auront jamais.

Quand le joueur de go humain a fini de jouer, il retourne au milieu de ses semblables manger du riz et rigoler avec ses voisins.
La machine, elle, se met en veille et attend qu'on la sollicite de nouveau pour jouer au go. Et elle est indifférente au fait qu'on la supplante ou pas. Elle pourra jouer indéfiniment et perdre indéfiniment sans ces mécanismes régulateurs de l'être humain qu'on appelle le sentiment d'humiliation, de vengeance, ou de dépassement de soi...

Maintenant, il existe un phénomène massif, c'est que pour de nombreuses personnes dans les services, le boulot est très répétitif, et peut être réalisé par des machines, très sophistiquées, certes, mais des machines.
C'est là le second effet de destruction massive des emplois par la machine à travers l'informatique, cette fois, avec comme victimes collatérales les salariés du tertiaire, après la destruction des emplois ouvriers par la mécanisation et la délocalisation.

Mais concomitamment, des emplois nouveaux se créent ou évoluent. De là le besoin de formation qui est criant. Mais les destructions d'emplois sont trop importantes par rapport à ces créations, et de toutes façons, un grand nombre de personnes ne pourront plus bosser, parce que les machines le feront à leur place.

Et il existe un autre phénomène massif, c'est que la place de l'humain, aujourd'hui, dépend de sa fonction économique.
C'est le travail qui définit le rang de chacun dans la société.
Or, c'est un phénomène relativement nouveau dans l'histoire de l'humanité : dans les sociétés traditionnelles, les vieux étaient des sages, et participaient selon leurs moyens à la communauté. Qu'ils ne produisent plus rien n'avait aucune importance : leur place était assignée sans qu'ils aient nécessairement une utilité économique
Et il n'y a aucune raison que ça ne revienne pas. L'humain peut avoir une fonction sociale qui ne recoupe pas forcément une fonction économique. On peut sans doute vivre sans hyperconsommation en réinventant le collectif. Mais nous sommes devenus trop individualistes, trop aliénés à notre propre vie par la machine, la télévision, internet, les smartphones.
C'est cela qu'il faut réinitialiser sous peine de mort collective et de No Future.

Quant aux gens qui seraient inutiles, personne n'est utile, surtout pas un riche qui, quelque part forcément, et quelquefois malgré lui, a confisqué sa richesse à d'autres, en toute bonne foi...
Chacun n'a que l'importance qu'il se donne à lui-même ou aux autres. Personne n'est utile, et personne n'est inutile, il y a juste à se construire, individuellement et collectivement, pour trouver sa place.
Cette recherche existentielle est notre lot à nous humains modernes, et l'enjeu, c'est d'y réussir...
Cela doit être le fond de notre réflexion politique...
"l'historien Yuval Noah Hariri, a prophétisé l'inutilité prochaine des neuf dixièmes (version optimiste) de la population mondiale. Que faire des ces inutiles ? Les payer à ne rien faire, ou les for-mer ? "

L'histoire de l'humanité montre une autre voie, plus sinistre et plus probable : exterminer les inutiles . Ça résoudra les problèmes et permettra une bien meilleure vie aux survivants. J'ai comme une envie de vomir ce soir...
Pourquoi personne n'évoque les problèmes d'une démographie galopante ? Les tenants de l'IA, des groupes richissimes, devront se débarrasser d'une grande partie des humains devenus inutiles et avec lesquels ils ne voudront pas partager les matériaux indispensables à son fonctionnement ? Déjà que les tenants de ces techniques rechignent à nourrir correctement ceux qui bossent pour eux, qu'en sera-t-il quand ils n'auront besoin de personne pour faire tourner la machine. En constatant à quel point les inégalités se creusent et que la mode n'est pas au partage des richesses, comment peut-on imaginer qu'il ne faudra pas une saignée importante dans la population.
Heu... moi j'ai déjà été ré-for-mé une fois, alors...
Le problème quand on parle formation, c’est qu’on parle « acquisition de nouvelles compétences ». Résumé : continuez à être des exécutants, on vous demande simplement de changer de métier quand le vôtre sera automatisé.

Belle ambition pour la vie, formidable.

Pour avoir créé une boîte dans le domaine de la formation professionnelle, je me rends bien compte d’une chose : si on ne partage pas « le sens » de quoi que ce soit (pourquoi on fait telle tâche ? quel en est l’objectif stratégique ? comment votre travail s’insère-t-il dans la « création de valeur » de l’entreprise ? pourquoi est-on indispensable ?), alors on considérera toujours les salariés/employés comme des bras et des jambes, sans prendre en considération le fait que ceux-ci sont alimentés par 200 millions de neurones.

Je fais le pari, à titre personnel, que ce cerveau a un potentiel toujours plus incroyable que l’intelligence artificielle, et qu’on aura toujours besoin d’humains pour rendre service à d’autres humains. Parce qu’on est créatifs, parce qu’on sait donner une perspective à nos actions (hein, à quoi ça sert de battre une IA 100 à 0 au jeu de go, quelqu’un m’explique ?), parce qu’on est imprévisibles (parfois), parce qu’on est rassurants, parce qu’on est réconfortants... Seulement, on a plutôt intérêt à utiliser notre cerveau pour rester indispensables.

Et si on forme simplement les chômeurs à de nouvelles compétences, je crains qu’on n’aille pas dans cette direction. On peut former les gens à coder : s’ils ne savent pas ce qu’ils codent, ni pourquoi ils codes, alors ils vont vite se faire bouffer. L’intention, l’initiative libre (et pas seulement en milieu contraint, comme au jeu de go), voilà des choses sur lesquelles on peut se rendre indispensables.

Je rejoins la considération de HBK : on passe d’un emploi à un travail.

En plus, 15 milliards sur 5 ans, quand les dépenses de formation sont alimentées par l’État à hauteur de 40 milliards d’euros par an, je n’appelle pas ça des injections massives.
Il ne faut pas se laisser prendre par le discours selon lequel l'Éducation Nationale échouerait dans son rôle de formation.
Ça n'est toit simplement pas son rôle. À l'EN la scolarité, à l'entreprise la formation.
L'EN prépare le citoyen à avoir toutes les cartes en main pour voter, notamment.

Depuis longtemps est entretenue la confusion entre ces deux notions : ça permet à la fois aux entreprises de se décharger d'un de leurs rôles, et aussi de limiter la capacité des citoyens à jouer pleinement le leur.
On manque de profs, de personnels hospitaliers, d'éducateurs, d'assistants à domicile, de personnels de crèche...
Mais l'avenir est apparemment, pour le gros de la population active, soit au chômage compensée par une dîme insignifiante (le revenu de base des libéraux) soit à la collecte aliénante des big data. Cherchez l'erreur...
Lorsque le critère de l'embauche devient uniquement la valorisation du capital, on se retrouve avec des emplois déconnectés des besoins sociaux réels (santé, éducation, "care"), ou supprimés si des machines sont plus productives.
"Tu n'auras l'insigne privilège de pouvoir travailler que si tu es rentable".
L'enjeu de la "formation", pour la droite macroniste, est là : non pas faire baisser le chômage mais garantir aux entreprises la disponibilité d'une main d'oeuvre toujours adaptée à leurs besoins (qui peuvent évoluer très vite), dans les secteurs où embaucher des humains peut permettre de valoriser un capital.
Déprimant à quel point ce billet est à côté de la plaque.

1/ Nous somme tous inutiles, car la planète, la vie, l’univers ou quoi que ce soit d’autre, n’a pas besoin de nous.
2/ Dans un monde où les machines fabriquent à peu près tout, les "inutiles" sont la raison d'être de ces machines (ils sont donc utiles ...)

La seule question qui vaille dans ce débat c’est la définition du travail, et son assimilation à l’emploi. Tant qu’on ne sortira pas de cette impasse intellectuelle, on pourra continuer de gaver le patient de paracétamol et se demander pourquoi son cancer ne guérit pas.
VIVE la forêt! C'est l'état "d'exception"! Attention tout est POSSIBLE.
Formez vous à l'inattendu, au risque retrouvé, au courage, à l'expérience concrète et à l'amour.
N'attendez pas la puce.
la formation "Voilà le débat des prochaines décennies"
marronnier depuis les années 80 jusqu'à aujourd'hui et qui pose deux questions. Comment osent-ils le brandir à chaque nouveau quinquennat : est-ce qu'ils sont abrutis ou est-ce qu'ils misent sur le constat que nous le sommes ?
de façon subsidiaire, à quoi sert l'éducation nationale si les besoins de formation sont aussi importants?
on ne peut pas cracher sur tout ..... sur la formation je soutiens toute initiative visant à réformer le système actuel qui ne profite pas a ceux qui en ont le plus besoin, il faudra juger sur pièce.

vous partez un peu dans tous les sens dans cette chronique, on part de l'opportunisme macronien qui se réapproprie le sujet de la formation et on termine sur un accord qui aurait permis d'avoir accès a des données privées ce que vous semblez mettre sur le dos de l"IA qui n'a en fait pas grand chose à voir la dedans.
Le système éducatif n’a-t-il pas pour mission de donner à chacun les outils nécessaires (la culture générale) qui lui permettront ensuite de s’adapter aux différentes situations de la vie et en particulier d’acquérir les éléments de formation spécifiques à l’occupation d’un emploi ?
L’entreprise n’a-t-elle pas pour responsabilité de procurer à ses employés les outils qui vont leur permettre d’effectuer avec succès les tâches spécifiques auxquelles elle les destine ?
L’existence d’un chômage structurel ne permet-elle pas aux entreprises de se décharger de ces opérations de formation (tout comme du financement de la santé ou des retraites de leurs employés, tout comme des équipements d’infrastructure) sur l’Etat, donc sur la collectivité ?
Ah la formation, la for-macron, toute cette litanie qui recommence tandis que seuls restent encore les services de réparation de ce que les machines robots ont construits et ce que les robots n'arrivent pas encore à faire avec leurs pinces tortionnaires (vous imaginez les robots à l’œuvre dans les hôpitaux et maisons de retraite à l'heure du coucher)

Mais j'ai décidé de bannir la notion de "pauvres" après avoir écouté Bernard Friot
Il est vrai que je disais plutôt les "moins nantis"
mais voilà, il faut dire les choses comme elles sont :
pour amasser plus vite, les bandits et voleurs, escrocs et dilapideurs ont retiré aux hommes le travail
sans le remplacer, mais juste en laissant pourrir les situations sachant qu'ils maîtrisent même la contestation par l'éphémère, le papillonage des esprits
mais qu'il leur reste la nécessité de la consommation, sinon le moteur à phynance s’essouffle

Alors désormais, toujours avec cette volonté d'éradiquer la volonté chez le lumpenproletariat qu'est devenu 90% de la population, la classe moyenne étant sur le point de succomber aussi, on continue de faire miroiter des objectifs virtuels tout en renforçant la culpabilité pour mieux asservir. Formez-vous car sinon vous ne serez plus recyclable.

Macron utilise la formation pour déformer la société et lui fait ingurgiter des notions antiques du XIXe siècle pour mieux la mettre en esclavage tandis que Gattaz ouvre la chasse aux chômeurs, ajoutant à la culpabilité la crainte de la marée-chaussée
Bandits, voleurs, escrocs et dilapideurs !!!!
Un des points positifs de l'IA, c'est que pourront être conçus des robots d'aspect parfaitement neutre. Des machines sans visage, dont nous n'aurons pas à subir l'arrogance et le contentement de soi.
On peut même fortement espérer que ce type d'individus, devenus inutiles, seront les premiers remplacés.
Mieux encore : leur offrir un "droit à la formation". Et tout au long de la vie, s'il vous plait. C'est sympa, tout de même, un droit à la formation. Qu'ils ne viennent pas se plaindre !
C'est sympa d'offrir un droit que nous avons déjà. Et depuis longtemps.
Que Macron nous prenne pour des abrutis, ça ne surprend pas. Ca fait partie de son boulot.
Mais que tout un tas de gens qui se prétendent journalistes relaient ses couillonnades sans moufter, ça, ça fout les boules. Vivement Le Media!
La "formation" relève-t-elle de la "pédagogie" ?
Bonjour
Si je comprends bien les stratèges IA ont réinventé le fil à couper le beurre. Dans les années 60, ont saisissait les données en générant des cartes perforées (un peu comme le tiercé), un pur travail manuel abêtissant à formation minimale à la portée des pauvres ouvriers dotés du certificat d'études.
C'est vrai que chez les hommes politiques, l'intelligence est tout à fait artificielle , pour eux , leur comportement , c'est plutôt la bêtise naturelle
Lors de la dernière présidentielle, Hamon a été le seul à l'effleurer, avec le brillant résultat que l'on a vu.

Pour avoir feuilleté, au moment de la campagne présidentielle, les livrets thématiques de la France Insoumise, je peux vous assurer que le thème de la formation était bien présent, et très sérieusement, dans le programme. Et aussi que Mélenchon en parlait assez systématiquement.

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