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Depp à Cannes : "Frémaux qui dit qu'il s'en fout, c'est une baffe dans la gueule"

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Sur le sujet, la mise au point exemplaire du Goncourt 2018 Nicolas Mathieu :

(...)

On surestime l'importance du festival, de la compétition, la montée des marches et tout le tralala. L'événement médiatique cannois dissimule ce qui est le plus important : un marché international du film. Avec les intermittents et précaires, on a pay(...)

" Cannes , un échec constant dominé par les compromis, les combines et les faux pas " ( F. Truffaut ).


En outre, tout cela m'en touche une, sans bouger l'autre.    

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il manque à cette émission une lecture plus subtile des séquences/ phase judiciare (J deep est jugé)

on pourrait penser que la communauté des hommes peut à nouveau faire preuve d'inclusion de la chose jugée. pour les figures médiatisées le traitement est différent, il est jugée une deuxième fois par ses pairs On se rappelle quatre mer le député nupes jugée une fois et exclus par ses pairs de la tribune .

le tribunal ne juge pas la place de ces hommes dans l 'espace public mais dans l 'espace privé.Ici on dit que l'espace public doit etre le garant de   l 'espace privé ses hommes ou femmes doivent avoir une conduite exemplaire .Il ya aurait une incompatibilité entre les délits dans l 'espace privé et l'univres professionnels des lors que ces actes concernent la violence faites aux femmes .  c 'est donc un autre tribunal illégitime mais puissant celui de la morale celui des reseaux sociaux qui vient saper l'image la notorité d'un homme dans tous ces fondements dés que le corps d'une femme a été souillée violée violentée. il nous faut reflechir à ce processus 

On peut être bourgeoise d'origine et savoir passer la serpillère, et l'avoir même passée 10 000 fois dans sa vie. Ce doit être le cas de 90 % des "bourgeoises" en fait. Et on peut être d'origine populaire et s'ennuyer ferme, coincée entre ses marmots et ses boulots. Je ne trouve pas Ariane Ascaride bien "brillante" sur cette intervention ; juste simpliste !

Le fric,le fric,les déviances de certain-e-s hommes et de femmes,quel horreur ce festival.

Bravo Justine Triet.

"Un coordinateur d'intimité", si j'ai bien compris, c'est comme un chorégraphe de combats dans les films de kung fu, sauf que c'est pour les scènes de cul. La question n'est pas tant se savoir si ce nouveau métier sert à quelque chose, mais plutôt s'il est vraiment nécessaire de faire figurer des scènes de cul dans tous les films français. Et quel rôle et quelle image on donne aux femmes dans ces scènes. Ce serait bien que producteurs et réalisateurs se posent la question de la nécessité de ce type de séquences.

Je vois mal un coordinateur d'intimité, payé par la production dire au metteur en scène : "non, mais là, vous n'avez pas besoin de montrer l'actrice nue sous la douche, vous pouvez faire l'ellipse, parce que c'est du pur voyeurisme qui n'apporte rien au récit". 

Ce serait remettre en cause la fonction même de ce nouveau bullshit job qui, en réalité, fait reculer l'image des femmes sous prétexte qu'aucune d'entre elles ni aucun animal n'ont été maltraités au moment du tournage du film. Ce nouveau métier pourra servir d'excuses à toutes les dérives.

"La baffe dans la gueule", c'est aussi celle reçue par les macronistes et leurs soutiens, suite au discours "estomaquant" de la palme d'or Justine Triet, et c'est très réjouissant.

On surestime l'importance du festival, de la compétition, la montée des marches et tout le tralala. L'événement médiatique cannois dissimule ce qui est le plus important : un marché international du film. Avec les intermittents et précaires, on a payé pour le savoir. En 2004, on avait multiplié les occupations en tous genres (ANPE, studios de radios, plateaux de télévision...) et ça s'était toujours passé gentiment. À Cannes, on avait fait dans le classique en occupant un cinéma. Sauf que ce cinéma servait de support à un marché international du film, aux intérêts énormes. Ce qui explique que les flics nous ont dégagés avec une violence hors normes, comme l'a rapporté le journaliste de Libération. Je me souviens qu'à l'époque Thierry Frémeaux était intervenu pour nous faire sortir de garde à vue. Faut dire que les cognes avaient sérieusement dérapé en cognant et en arrêtant un journaliste de FR3, c'était pas très bon pour l'image du Festival.

Merci pour l'émission,  très réussie !

Ce plateau est beaucoup plus positif que celui de BFM. Il met en Lumière et en Valeur une Sororité des plus sublimes très sérieusement.


Madame Fanny DE CASIMACKER permet de comprendre ce tweet de DS. Il y avait une très belle mise en abyme chez cette personne en raison du collier qu'elle portait durant l'émission. Cela se veut être ultra positif et très sérieux également.


Le léger regret est que Madame Ariane LABED aurait bien voulu s'exprimer davantage sur Johnny DEPP et MAÏWENN. Elle commençait à dire des choses intéressantes au début de l'émission.


Je n'ai juste pas réussi à trouver le site internet de son association.


La thèse de Madame Sabrina BOUAROUR doit être très intéressante à lire. Ses interventions faisait penser à l'ouvrage suivant, savoir :


Peter BISKIND, Sexe, mensonge et Hollywood, Le Cherche-Midi, 2006.


Il y aurait aussi l'ouvrage suivant :


Brigitte ROLLET, Femmes et cinéma, sois belle et tais-toi !, BELIN, 2017.


Merci aussi à Madame Véronique LE BRIS pour ses analyses sur les journalistes cinémas de Canal +. 


La présente émission n'est que le commencement de plusieurs autres #MeToo cinématographiques.


Pour la prolonger, je vais voir celle de l'excellente Madame Pauline BOCK sur Johnny DEPP diffusée l'an dernier sur le site d'ASI. Merci encore à Elle pour son excellente chronique Féminine et Féministe de ce début de semaine.


Heureusement que Madame Romy SCHNEIDER a pu initier ce mouvement. Malheureusement, ce n'était pas relevé à l'époque.


Très bonne émission.  Merci. Juste une question qui n'a pas été posée, tou ça  qu'est ce que ça dit tout ça ?.

Emission très intéressante qui apporte un éclairage sur l'état des lieux des femmes dans cette industrie, mais toutefois je suis assez étonnée de la réaction mitigée sur l'arrivée sur le festival de la série "The Idol" et Lily-Rose Depp.
On ne pouvait pas plus faire écho à tout ce tapage médiatique anti #metoo (après l'overdose de "Jeanne du Barry" qui a littéralement inondé les réseaux sociaux) cette surenchère provoc (la relève de JD est bien assuré on dirait), vient marteler à qui ne l'avait pas bien compris depuis le début du festival que le combo sexe/drogue fait vendre (logique que le porno prenant de plus en plus de place sur les smartphones, vienne s'inscrire naturellement dans le cinéma mainstream), que le corps des femmes reste un objet glamour surtout s'il correspond aux standards de la mode (l'extrême maigreur de l'actrice ici contraste avec les vagues de haine subies par Léna Situation et Anna Biolay).

Cette épisode renvoie encore une fois les femmes à leur place d'objet sexuel, jeune et désirable.... Ce festival qui pousse les clichés frenchy jusqu'à épuisement serait-il à bout de souffle ?

Je comprends pas la logique de la double peine, à savoir quelqu'un qui a été jugé au tribunal devrait subir en plus une mort professionnelle et sociale. 

Autant cela me paraît logique d'écarter des plateaux des gens comme PPDA et Depardieu, qui ont démontré leur pouvoir de nuisance dans leur milieu professionnel sans être arrêtés par la Justice. Cela me paraît une mesure d'autodéfense. 

Autant je ne comprends pas pourquoi J Depp ou d'autres ne devraient plus pouvoir tourner de films alors que ce qu'on leur reproche est de l'ordre du comportement privé et pas du professionnel. Parce qu'à ce moment là, où place-t-on la ligne à ne pas franchir à une époque où la notion de vie privée tend à disparaître (à cause d'internet et du système médiatique). Une parole de travers et hop, vous ne travaillez plus ? 

J'ai peut-être mal compris : on lui reproche d'avoir détruit la carrière et la réputation d'Amber Heard et il faut le lui faire payer par solidarité avec elle ? Ce serait une grande bataille des féministes contre les masculinistes via ces deux figures. Pas sûr qu'il y ait un gagnant au final.

Par ailleurs, je remarque que tous ces personnages tombent alors que leur carrière est faite et qu'ils sont à l'âge de la retraite : pas une si grande perte pour eux, finalement, et certains ont eu tout le temps de nuire.

Oui enfin star mondiale de cinéma, adulée et applaudie et standing ovationnée c'est pas un métier comme un autre... L'exemple est dévastateur...

"Autant je ne comprends pas pourquoi J Depp ou d'autres ne devraient plus pouvoir tourner de films alors que ce qu'on leur reproche est de l'ordre du comportement privé et pas du professionnel."


Demandez à Quatennens ce qu'il en pense.

Merci sinon pour l'émission. 

Intéressant la différence d'accueil de Johnny Depp aux Etats-Unis par rapport à la France, c'était pareil avec Depardieu, comme montré sur ASI. On a vraiment un problème avec ça en France !!

Un épisode de l'excellent podcast Le serment d'Augusta commence sur le consentement dans le cinéma et notamment le porno : https://www.youtube.com/watch?v=EzlbSt5M5X0


C'est très éloigné de cette émission, mais ce podcast est à écouter, il traite des questions d'éthique (et comment être avec les patient.es) qui peuvent se poser dans le milieu médical. 

Voir aussi le 1er épisode, sur la grossophobie.


" Cannes , un échec constant dominé par les compromis, les combines et les faux pas " ( F. Truffaut ).


En outre, tout cela m'en touche une, sans bouger l'autre.    

Cannes: sorte de bâton qui aide à la marche ou à la montée de celles de l'escalier,  mais qui est aussi cette matraque dont se servent tous les Guignols qui s'y pressent.


Nous vivons une époque formidable.

 Comme Thierry Frémeaux ( mais je ne suis pas délégué général du Festival de Cannes ...)  ,j'ai suivi d'assez loin le procès  Johnny Depp / Amber Heard . J'ai cru comprendre que  Johnny Depp avait gagné le procès en diffamation  mais qu'il avait été reconnu coupable d'autre chose et qu'il avait dû payer une indemnisation à Amber Heard. Johnny Depp semble donc avoir été accusé à tort de violence conjugale. ou si j'ai bien compris , la violence se trouvait des deux côtés. Par ailleurs ,au début de l'émission Roman Polanski  et Woody Allen sont cités dans la même phrase. Il est quasi certain  que Roman Polanski a violé une mineure , ce qui  est tout à fait condamnable. En revanche Woody Allen  n'a été ni  inculpé , jugé ou condamné. Il a épousé une fille adoptive de Mia Farrow et celle- ci le poursuit de sa vindicte.  C'est un peu la même chose avec Catherine Corsini. On peut regretter qu'elle ait fait tourner une scène de sexe explicite à une mineure ,on peut regretter que la productrice ,les relecteurs du scénario n'aient pas conseillé à Catherine Corsini de modifier son scénario ,mais il semble que le tournage de la scène ait été très encadré. Il y a cependant  beaucoup d'éléments intéressants dans l'émission ,tout ce qui concerne le fait que le cinéma pourrait proposer d'autres manières de voir le monde , accorder plus de place aux réalisatrices  ou modifier la manière dont les femmes sont représentées.

Merci les "filles", ça fait du bien de vous voir et de vous écouter... on n'en a pas fini avec les mécanismes de domination, et de "terrorisation", au cinéma ou ailleurs... suis contente que certaines et certains ne lâchent pas l'affaire, car il y a de quoi être dégouté et découragé...

Derrière les sourires figés et glacés. Derrière se monde de  paillettes, se cache une belle fosse a serpents...

Je suis comme Frémeaux, je n'ai pas suivi le procès du divorce Heard-Depp*.  

Je découvre.

Quant à Maïwenn qui va cracher et tirer les cheveux du moustachu de Médiapart... 


L'émission montre clairement que Frémeaux n'est pas à la hauteur du 7° art - le Le Graët du cinéma ? - et que le milieu est archaïque, machiste et ringard.


* L'article de Wikipédia ne permet pas de se faire une idée.

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