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Déontologie journalistique : le conseil de la discorde

Après des années de discussions, propositions et critiques, un Conseil de déontologie journalistique va finalement voir le jour en France. Son assemblée générale fondatrice devait avoir lieu le 2 décembre. Mais le projet ne convainc pas un certain nombre de société des journalistes (SDJ).

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Une question me viens naturellement en tete.

Arret sur images est un media aussi, donc quel est sa position dans ce débat?

"Évidemment que c'est parce qu'il existe des demandes du gouvernement en ce sens que le projet est ressorti"


Moi, c'est comme ça que je l'avais vu: quand "nos" dirigeants protègent le secret des affaires et veulent empêcher les "fausses nouvelles", on(...)

Peut-être faudrait-il déjà s'entendre sur la définition de déontologie. Après, une chose est sûre, si bfm et cnews valident ce conseil, j'aurai tendance à m'en méfier, instinctivement...

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Je ne suis pas journaliste et on ne m'a jamais proposé de participer à un conseil de déontologie MAIS, : 

- quand j'ai participé à des trucs ( comités de quartier, consultation citoyenne…) en tant qu'habitante, 

- ou d'autres choses ( conseil syndical) en tant que co-propriétaire ou conseil d'administration d'une asso 1901

- ou encore d'autre machins  ( commission spéciale, panel expérimental ) en tant que professionnelle 

- ou enfin ce bidule qu'on appelle des élections ou un référendum en tant que citoyenne : 


- j'ai toujours douté au début

-puis considéré que la chaise vide c'était pas le bon choix, alors j'y suis allée

- je me suis épuisée dès le départ à vouloir interroger les bases, le fondement, avoir un règlement, ...

- à la fin j'ai regretté, même si au passage il y avait eu, certes, des petites victoires ( ou de gros bouzins évités).


Alors heureusement que je suis pas journaliste sinon, comme j'ai vieilli et que je deviens un peu sauvage sur les bords, je dirais sans doute qu'il faut peut-être y aller, mais pas moi !

Ce qui est à la fois stupide, lâche, et inutile.


Je me dis exactement la même chose pour les municipales de 2020 qui vont être "toutes pourrites" dans mon bled.

Et je ne suis même pas encore officiellement vieille !!!



La déontologie, surtout quand on a fait de belles émissions sur le peuple, ce serait aussi parler des autres peuples que celui de France :


- la COP 25 se tient à Madrid, et va faire les unes de tous les médias, occasion de rapeller qu'elle devait se tenir au Chili et a été annulée à cause d'un mouvement social et d'une répression de grande ampleur, et de détailler cette répression, comme dans la conférence de Human Right Watch du 26 novembre :

https://www.youtube.com/watch?v=6z88LtMBoUM


- la grève générale en Colombie, avec toutes les formes de répression particulières et radicales en réaction de la part de l'État


- la répression de la gauche en Bolivie après le renversement de Morales, dont vous avez un peu parlé ici


- et l'Équateur, et le Mexique bientôt ? Pour se limiter à l'Amérique Latine.


Il y a des peuples, pas le peuple. Et ces peuples doivent être mis en relation, malgré les différences de leurs mouvements (populaire, organisé etc.), "parler", comme dit Rodrigues dans votre avant dernière émission, pour s'inspirer les uns les autres, se donner de l'énergie les uns aux autres (voir tous les messages humoristiques dans les manifs latinas). Et ils ne parlent que si les journalistes en parlent.

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Peut-être faudrait-il déjà s'entendre sur la définition de déontologie. Après, une chose est sûre, si bfm et cnews valident ce conseil, j'aurai tendance à m'en méfier, instinctivement...

"Évidemment que c'est parce qu'il existe des demandes du gouvernement en ce sens que le projet est ressorti"


Moi, c'est comme ça que je l'avais vu: quand "nos" dirigeants protègent le secret des affaires et veulent empêcher les "fausses nouvelles", on sait bien de quelles fausses nouvelles il est question, c'est à dire de celles dont ils ne voudront pas, et pas de celles dont ils nous inondent à longueur d'antenne.


Du coup, un conseil de déontologie où les lecteurs seraient représentés (et en tant que lecteurs, auditeurs ou spectateurs on en a gros sur la patate) mais pas le gouvernement, ça me semblait un bon contre-feu à cette injonction inquiétante. 


Bien sûr que ce conseil serait à surveiller, l'équilibre des forces entre les différents collèges, la manière dont plus particulièrement les lecteurs seraient représentés, évidemment le financement. Le refus de nombre de rédactions... dont ASI et Médiapart auxquels je suis abonnée, me plaît pas trop. Je le sens un peu corporatiste (les lecteurs n'ont pas leur mot à dire, le journalisme est une affaire de journalistes) et je soupçonne, en tout cas pour Médiapart, que l'anti-mélanchonnisme viscéral qui les anime n'y soit pas pour rien. 

Pour la quasi-intégralité des journalistes " célèbres pour  être célèbres "la déontologie est un mot inconnu.


J'avais commencé la liste , mais ça serait trop long et ...., finalement , contre mes principes ....


La déontologie des journalistes, un oxymore  presque parfait.....

Une question me viens naturellement en tete.

Arret sur images est un media aussi, donc quel est sa position dans ce débat?

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