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Demain, des cyber-carnets de Bertrand ?

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Et ça vient du ministère de l'Education Nationale cet appel d'offre ?!?! Donc, si je comprends bien, il réinvestit dans le flicage en ligne l'argent qu'il compte économiser en "tuant" les rased (et donc en créant de la souffrance chez les élèves en difficulté qui n'auront plus d'enseignants spécialisés pour leur venir en aide, et chez les enseignants de classes surchargées qui verront ces élèves décrocher sans avoir les moyens humains et matériels de leur venir en aide) ?
http://rased-en-lutte.net/2008/11/nos-actions-se-font-entendre-continuons/
http://www.elle.fr/elle/societe/news/internet-xavier-darcos-vous-surveille/(gid)/766754

est-il possible que dans notre pays, la france, (bien abîmée depuis mai 2007 c'est vrai !) la population tolère cela ?
quand va t on vraiment réagir, nous, les français qui votons, et pour que les extrêmistes de gauche n'aient pas besoin de mettre le pays à feu et à sang, pour que cette clique de dangereux intégristes, sbires d'un suprême à talons, cesse leur méfaits !!!
comment un DARCOS, qui se dit intellectuel ? démocrate ? enseignant ? se rabaisse au niveau d'un HORTEFEUX raciste ! dégoulinant ! xénophobe !
Ah ! Jane !

D'abord le ministère de l'éducation nationale porte bien mal son nom : Instruction Publique lui allait beaucoup mieux...

Ensuite nous sommes tous directement menacés par la pulsion totalitaire qui couve chez tous ces gens qui font semblant de nous gouverner (en fait ils sont seulement portés par la vague)

Le gâteau est trop bon et ils ne le lâcherons pour rien au monde... Il y a très longtemps qu'ils ont oublié (l'ont-ils jamais su d'ailleurs) qu'ils sont là pour servir leur peuple, ils se servent tout seuls, cela leur paraît bien suffisant et plus surtout beaucoup plus lucratif !

Notez, Princen, puisque je vous paie pour ça !

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Je suis scandalisée de voir que l'Education Nationale, celle-la même qui prétend éveiller les élèves à l'esprit critique, publie aujourd'hui un document officiel pour traquer le "risque-opinion." Orwell, nous voilà. L'opinion est un risque, prendre position est en soi dangereux. Le ministère de l'Education, comme dans 1984, devrait changer de nom et s'appeler le Ministère de l'Ignorance, car c'est bien elle qui protégerait l'honnête citoyen de la criminalité. Orwell n'a-t-il pas parlé dès 1948 du crime de la pensée ?

Nous tous sur ce site, @sinautes confiants qui avons donné notre vrai patronyme, nous mettons-nous en danger en nous exprimant. Il est aisé, par Google, de recouper les informations et de savoir qui a écrit quoi.

J'écrivais sur ce site il y a quelques mois que ça sentait la dictature. On y est en plein.

Comment agir ?
Magnifique texte SB !

Je me joins au concert de louanges, je plussoie, j'en redemandes.

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Mais c'est quoi, un gouvernement à la fin ?! Qu’est-ce que ce gouvernement là ? Une entité, une déité sans visage au même titre que « la crise » ou « le système »… qu’il faudrait craindre, révérer, servir ? Ou un groupe précis d’individus, faillibles, avec noms, adresse…Qu’est-ce que ce gouvernement là qui s'intéresserait à la "surveillance" du net, de la presse, et des médias en général ? Je ne travaille pas dans les médias et pourtant j’ai conscience que cette question de surveillance des médias me concerne désormais également encore plus qu’avant, ne serait-ce que parce que la manière dont l’armée des ombres, des anonymes, des inconnus, des « petits de ce monde » va lutter dans les années à venir pour défendre sa liberté d’expression sur ce nouveau terrain qu’est Internet va influencer très directement la liberté de la presse et des médias, lesquels m'ont parut si long à vouloir du web, puis exagérément comme si les places s'offraient à peu d'élus, enfin s'interrogeant sur un gratuit néfaste que j'ai peu vu en ce qui me concerne, ma connexion, mes services web étant payants... J'ai conscience également que si la presse télé, écrite, web... ne veut pas défendre sa liberté, que ce soit par peur ou en se laissant acheter, les anonymes auront à défendre leur liberté d'expression plus chèrement sur le web.
Si j'écris sur le web, c'est bien plus que pour être lu, vu, entendu... pour communiquer avec mes semblables - car je sais que l’on ne peut rien accomplir seul - et non pour acquérir ou maintenir un pouvoir forcément exorbitant s’il est privilège, pas non plus pour fournir à un gouvernement des pistes, des idées… à titre gracieux ( !) et qui pourraient lui permettre de conserver un pouvoir sans trop se fatiguer avant je ne sais quoi, ses prochaines vacances au ski, peut-être. Si j’écris sur le web, c’est qu’il y est souvent question de mes propres conditions de vie et non de vagues débats dans lesquels il s’agit de briller intellectuellement pour mieux servir sa carrière. Ainsi comment les médias ont-ils pu reprendre et si souvent, sans plutôt le hurler et s'y arrêter en ayant enfin compris qu'ils tenaient là quelque chose qui méritait ce temps donné, le terme de « travailleur pauvre » ? Et quand est-ce que les citoyens pourront être consultés pour ce qui les concernent autrement que par des sondages quant il s’agit de nos droits parfois les plus élémentaires et pas de notre marque de chips préférée. Personnellement, je ne veux pas sous prétexte de voir « moderniser les règles du travail » (sic-entendu à la télé) voir reculer des droits chèrement acquis par des générations précédentes, soit je ne veux pas avoir la « liberté » de travailler « plus », que ce soit plus longtemps, plus souvent, pour pouvoir à nouveau vivre d’un travail qui en fait vivre d'autres d'ores et déjà, mais à qui pose-t-on la question ? Et qui la pose, cette question ? Je ne suis pas payée pour communiquer sur le web mais je communique sur le web. Je ne suis pas payée pour communiquer sur le web, je paye pour le faire. Je n’ai pas pour profession de m’exprimer mais je m’exprime. Je tiens très peu de place mais j’existe tout de même. C’est peut-être déjà trop mais c’est ainsi. Une mise sous surveillance, d’autorité, me paraît sans naïveté être un douteux besoin de contrôle, vu que moi comme des milliers d’autres gens, je ne surveille personne. Alors qui surveille qui ? Qui surveille quoi ? Qui finance quoi ? Qui a discuté de cela et avec qui ? J’espère qu’il ne m’en coûtera rien de le dire car il faut que ce soit ainsi, je n’ai pas voté pour ce président là et ne le ferais certainement pas à l’avenir si le choix m’était à nouveau posé. Dois-je en passant saluer tout un terrier ?
Aussi et à moins que mes écrits démontrent que j’ai l’intention de faire sauter la Tour Eiffel pour lui faire payer son allure d’antenne, évoquant enfin cette menace terroriste qui justifie tout et n'importe quoi, je ne veux pas de ces miliciens chez moi, de ces grandes oreilles de lapins, ma maison n'est pas un clapier. Je refuse absolument de sur-financer une milice sous prétexte qu'elle existait avant, une police forcément politique puisque faisant suite à une élection et servant un gouvernement en l’occurrence, sans aucune ambiguïté, de droite. Les fonctions et les individus sont deux choses différentes, à ceux qui les incarnent de les rendre respectables par leur propre comportement et propos car aucune surveillance ne m'empêchera, moi, de les siffler si le cœur m’en dit, ces lièvres là après les avoir débusqués. Tout comme de refuser de me lever le matin pour financer ce soit disant service public qui n’est au service que de lui-même quand il contrôlerait avant tout ce qui se dit sur lui. Je n'ai pas pour profession d'écrire sur le web mais j'écris sur le web. Je n'ai pas pour profession de m'exprimer mais je m'exprime. Je n'ai pas pour profession d'avoir des droits mais je n'ai pas l'intention de les céder à des gens qui ne représentent pas grand chose à force de se sentir eux-mêmes si éloignés de moi qu'ils me surveillent, me fichent.... Drôle comme la liberté me va bien, à moi, tellement bien que je la garde et que je serais prête à la défendre bec et griffes. Je ne confondrais jamais contrôle et sécurité, j’aurais plutôt tendance et parce que je préfère réfléchir plutôt qu’obéir, à confondre contrôle et pouvoir. Il y a tant de mots qui évoquent la sécurité, la « confiance » par exemple, confiance que je me ferais un plaisir de refuser à ceux là qui oseraient vérifier la mienne en permanence, faute de la mériter.
Cher Daniel toujours dans le drame ! ne confondez-vous pas les méthodes énumérées dans votre chronique avec celles de Pays totalitaires ? Ceci n'est nullement possible dans la Patrie des Droits de L' Homme, michel veille !

Bon je veux bien fermer ma porte à double tours lorsque je surfe, je blogue, je blague sur notre nain ! Teins une dernière ! Pardon une seconde je reviens l'on frappe à ma porte .................
Je suis avec intérêt depuis quelques semaines cette polémique bizarre sur les appels d'offres de l'administration concernant la "surveillance" du net, de la presse, et des médias en général. A rapprocher d'ailleurs avec le coup de projecteur lancé par l'équipe d'@si sur l'abonnement du M. Internet de l'Elysée à notre site préféré.
Je dis que je la suis avec intérêt, parce qu'il se trouve que je dirige une entreprise prestataire de ce genre de services. J'apporte évidemment cette précision par souci de transparence.
Et je la quailfie de bizarre parce que, nonobstant tout intérêt personnel dans l'affaire, j'ai vraiment du mal à saisir où est le scandale. Tous ces gens qui écrivent dans la presse, sur Internet, qui critiquent ou encensent telle ou telle mesure du gouvernement, qui interpellent, donnent leur avis, vous tous qui écrivez ici, sur le forum d'@si, vous voudriez que surtout le gouvernement ne vous lise pas? que surtout il n'entende pas ce que vous avez à dire? Vous aimeriez qu'il n'essaie pas, ce gouvernement, ou tout autre gouvernement, de traiter les médias en général, et Internet en particulier, comme une formidable caisse de résonance de l'opinion? de s'en servir pour savoir ce que vous pensez? Mais au fait, dans ce cas, pourquoi écrivez vous?

Reprocherait-on à DS de scruter de près les forums d'@si pour tenter de comprendre ce qu'attendent les abonnés et adapter en conséquence l'offre d'@si? Lui reprocherait-on d'aller surveiller les sites concurrents pour mieux cerner les raisons qui motivent ceux qui n'ont pas encore pris un abonnement à @si?
Bref, en soi, l'appel d'offres de l'éducation nationale ne pose à mon sens aucune difficulté. Il s'agit, à partir de l'observation du net, de dégager des grandes tendances de l'opinion et d'alerter sur les thèmes émergents le plus tôt possible afin que l'administration se laisse le moins possible surprendre par une polémique.

Bien évidemment, je ne suis pas naïf. Je sais bien qu'une telle pratique peut donner lieu à des dérives importantes. Mais celle-ci est liée à un unique critère: celui de la personnalisation des informations. Tant que l'on est sur des tendances, sur du volume, sur de l'analyse en termes de thématiques, d'opinion, on est là dans une démarche classique adoptée depuis des lustres aussi bien par l'administration que par les entreprises, à des échelles variées, dont les sondages sont un autre avatar. En revanche, si les informations collectées étaient, d'une manière ou d'une autre, liées à des individus, afin de documenter ce que untel ou unetelle pense de tel ou tel sujet, là il y aurait matière à s'inquiéter.

Nous n'en sommes pas encore là dans le cadre de ces appels d'offre, mais il est évident que la révolution Internet, en donnant à chacun la possibilité de s'exprimer sous son nom sur un média accessible au plus grand nombre ouvre également de vastes questions en matière de respect de la vie privée. S'exprimer, d'une certaine manière, c'est sortir du bois, et s'exposer à ce que notre expression nous échappe et soit exploitée et utilisée à des fins que nous n'avions pas prévues. Il faut être conscient de cela avant de faire le choix de livrer sur Internet des informations personnelles.
Bienvenue aux poulets,

Vive la volaille,

Vive les radars tous les 150 mètres,

Les videurs de portefeuille tous les 2 kms,

Les piqueurs de points qui mettent au chômage ceux qui ont besoin de leur permis pour vivre,

Les explorateurs de blogs et de forums,

À la santé des sympathiques fonctionnaires qui s’empressent d’utiliser l’argent du contribuable pour le harceler et lui pourrir l’existence,

À celle des HEC qui tentent de se pousser du col et de plaire au leader minimo,

À celle des socialistes qui vont à la soupe,

À celle des sympathiques fonctionnaires des RG qui écoutent et espionnent (à nos frais) tout le monde pour permettre à leurs maîtres de garder un pouvoir qu’ils ne méritent pas…

Tous ces gens sont bien peu sûrs d’eux-mêmes et de leur légitimité puisqu’il leur faut déployer tant de moyens dans l’espoir de rester dans le fromage !

Bon appétit les gars, mais dépêchez-vous, ça ne va pas durer : en France c’est le peuple qui est Souverain, et actuellement il approuve le nano-président à 35%, c’est peu !

Tous les régimes totalitaires ont tenté de fiiquer au maximum, ils ont fait d'innombrables victimes dans des conditions ignobles... Cela ne les a jamais empéchés de disparaître dans la honte et sous les quolibets !

Peut-être que la méthode marche mal, en fin de compte, ou pas tellement longtemps ! Le Reich de 1.000 ans n'a pas fini de nous faire rire !

Voila un bon sujet de dissertation pour Monsieur Princen (Nicolas), la voix de son maître...

Si vous m'entendez, ce dont je ne doute pas une seconde, aimable surveillant du net, j'attends avec impatience votre copie par MP ou email (@si dispose de toutes mes coordonnées et vous les fournira dès que vos gens d'armes auront sorti deux ou trois armes à feu !)

Pour ma part je suis sans armes, c'est ma fierté, figurez-vous ! (Boris Vian m'a inspiré ces mots, bien entendu - C'était un écrivain et musicien du 20ème siècle, je dis ça pour Monsieur Princen qui est un peu jeune)

Il y a quelque chose d'étrange dans l'idée d'une démocratie imposée par la force !

Mais peut-être l'Histoire et la Philosophie (particulièrement l'éthique) ne font-elles pas partie des programmes d'HEC ?

Quel dommage...

Nous sommes dans le temps des cyber-crétins !

Le PG Express

***
Déprimez pas, gentils intervenants... Les "cabinets noirs" existent depuis la plus haute antiquité. Comme toujours, le problème sera dans la pusillanimité des censeurs comme on a eu celle des rédac'chef quand il y avait encore une presse papier ou celle des radiophoneurs... Il serait trop beau que le descendant de Napoléon III ne revienne pas au temps de Michel Droit ou d'Alain Peyrefitte... Ses larbins vont certes essayer car ils savent que la feuille clandestine - le post sauvage, le mail... - était plus forte que la version officielle. Rappelez-vous l'occupation... les journaux clandestins avaient plus d'audience (pas en tirage, of course) que les torchons de la presse collabo... Ils ont fini par gagner.
Le simple fait d'écrire sur le forum du site d'@si est-il un délit d'opinion, une preuve de "déviance", de perversité au sens médical du terme ?
Doit-on surveiller tout le monde ou seulement ceux qui s'expriment ?

Cette nouvelle "affaire" de fichage par deux ministères (l'"Educ Nat" et la "Recherche") est-elle seulement là pour alimenter le buzz ?
Sans doute pas car les textes de l'appel d'offre en question étaient et sont encore bien cachés...

Il s'agit peut-être d'autre chose.
Alors lançons seulement deux hypothèses avant de rejoindre le silence (des hypothèses qui sont autant d'opinions qui nous vaudront les foudres de ceux qui n'en ont pas et qui - bien sûr - ne s'en tiennent qu'aux faits avérés et indiscutables... )

1°) Est-ce le fruit d'une obsession logique du pouvoir : contrôler les semeurs de trouble, ceux qui nuisent à l'harmonie du monde et au culte de la Croissance ?

Peut-être.
Cela permet à nouveau de diviser la population. Créer des catégories, des ensembles, des sous-ensembles pour mieux afficher l'immense chaos de notre société et justifier sa surveillance.
Il y a de vilains personnages persifleurs qui agissent par des vecteurs d'information pour transformer cette dernière (c'est-à-dire le "Fait brut et vrai" comme si nous devions encore croire en cette invention du positivisme scientifique...) en opinion.
Le Fait brut est : "Suppression de plusieurs milliers de postes dans l'Educ Nat" et l'opinion : "Le Ministère de l'Educ Nat supprime plusieurs milliers de postes d'enseignants PARCE QU'IL veut faire des économies sur le dos des générations futures".
Le Fait est "Grève à la SNCF: encore des pertubations du trafic à prévoir. Les clients sont-ils pris en otages par les grévistes ?", et l'opinion est "La SNCF en grève pour protester contre sa privatisation rampante et les manques d'effectif comme en témoignent les difficultés récentes de circulation et de remise en état des voies...".
Le Fait est "Manifestation des postiers : perturbation dans la distribution des lettres", et l'opinion : "Les postiers sont opposés à la privatisation de la Poste et la fermeture des petits bureaux ruraux..."
Tout est dans la nuance...
L'explication, l'hypothèse, la mise en relation ou le simple fait de donner du sens à une information devient donc une opinion.
Une opinion relative, idéologiquement marquée donc dangereuse...
Le texte de l'appel d'offre est clair : il s'agit de repérer les lanceurs d'alerte. Bref, ceux qui peuvent construire et diffuser une opinion.
Donc, notre cher Daniel "S" (on tente ici maladroitement de respecter un minimum d'anonymat pour vous protéger...), vous êtes un leader d'opinion ou un lanceur d'alerte susceptible de provoquer des "tensions de basse intensité" (dixit l'appel d'offre) sur le net.
Vous serez fichés.

2°) Est-ce une obsession de CE pouvoir en particulier : l'Internet ?

Le Net, nouvel ennemi de la Vérité ? Ou l'Homme, vieil ennemi de l'Ordre ?
Les deux oppositions semblent aujourd'hui se confondre...
Mais le net n'est qu'un vecteur parmi d'autres (comme l'explique l'appel d'offre : surveiller le net permet d'anticiper le passage de l'expression de l'opinion vers le "monde réel", c'est-à-dire la mobilisation et la contestation visibles par tous - traduire dans la logique du pouvoir actuel vers les autres médias comme la télé...)
On touche là effectivement à une forme d'obsession : tout contrôler parce que tout nous échappe. Le TOC n'est pas loin...
Mais nous ne connaissons pas le remède sinon supprimer la raison du TOC : soit l'Homme soit le Net.
Rassurons-nous : le Net ne consomme pas et ne tond pas la pelouse, donc l'Homme a encore quelques années devant lui...
Pour remettre l'Homme dans le droit chemin du Fait, il suffit de le repérer et de lui expliquer où est son intérêt.

Pour finir... Quelques réflexions déprimées...

Le simple fait d'écrire sur ce forum fait-il de nous des agitateurs dangereux ou de simples et hystériques adeptes de la "secte démocratique" et du droit à la parole dans le respect de la légalité, de la courtoisie et de l'égalité ?
Tous ces mots ont-il un sens d'ailleurs ou ne traduisent-ils pas le caractère hautement primitif de nos débats ?
Le modernisme est dans le contrôle et dans l'anticipation : il faut repérer QUI peut faire problème et non QUEL est le problème.
Personnifier, identifier, personnaliser et réprimer l'individu.
Eh bien voilà, nous sommes donc "fichés" tous autant que nous sommes, puisque nous exposons notre misérable opinion - qui consiste ici en une forme d'étonnement confinant à l'accablement.
N'étant pas "anonymé", il est facile de nous retrouver et de nous faire tous les procès les plus kafkaïens depuis le commencement de la création (où le verbe était seulement divin).
Puisque nous osons parler, écrire et peut-être même penser. Enfin, nous croyons penser.
Il nous faudrait occuper notre temps en vaines consommations et en sempiternelles fascinations pour la chanson de geste permanente de nos puissants qui - eux - n'ont pas d'opinion mais se basent sur des Faits et disent la vérité.

Je ne suis pas inquiet car nous sommes bien gouvernés : on surveille ce qui n'est pas dangereux mais ce qui peut devenir une opinion.
L'opinion n'est plus un délit, ni un cri, mais un crime. Toute opinion est déviance.
Ce n'est pas " On ne veut voir qu'une tête", c'est plutôt "On ne veut plus voir de tête !"

Je vais rentrer la mienne dans les épaules et courber l'échine en attendant de prendre les premiers coups...

A moins que...
Je ne sais pas si vous avez fait attention, mais sur la photo on dirait Raffarin en plus jeune.
"The net needs 220 000 euros to win against la pente qu'elle est droite mais tellement forte qu'il n'a pas atteint le Pouvoir Suprême du sénat." (*)
Si ça ce n'est pas faire preuve de modernité face au "risque opinion"...

(*) raffarinade détournée éhontément montrer qu'effectivement Pépère savait de quoi il parlait. Même s'il ne savait pas trop de qu'il disait.
DS : vous avez l'air de trouver normal que le Pouvoir espionne les citoyens, à partir du moment où il le dit (Ah! transparence...). Mais rappelez-vous : les régimes totalitaires pratiquaient de même. Et c'était mal vu dans les démocraties à l'époque.
La chose publique, je veux dire la chose de Nicolas Sarkozy, c'est la communication,
poussée dans sa technicité la plus haute,
il s'en veut l'expert, l'a développée depuis ses jeunes années au ministère du nucléaire,
c'est un savoir-faire de chaque instant, il se lève et agit... en communication.
Il n'imagine même pas qu'on pourrait, je ne sais pas moi, prendre une vraie décision,
dans la vraie vie, dans le réel,
non, pour lui agir, c'est lancer une rumeur, inviter un journaliste, ordonner un communiqué de presse,
inventer un événement médiatique, penser un discours, inciter quelqu'un à aller à la TV,
faire envoyer des Sms pour donner le 'la' à ses ministres,
appeler un élu ou un patron pour se mettre d'accord sur le message,
lister les événements auxquels participer,
lancer des invitations à un sommet international, s'occuper personnellement d'appeler Untel,
faire un médiatraining, relancer le rétroplanning en corrigeant le dircom,
vérifier l'organisation d'une conférence ou un voyage de presse, si je ne suis pas derrière, y font qu'des conneries,
reprendre ses conseillers quand ils dérapent en public,
participer à la réunion de choix du prochain consultant chargé de la veille stratégque,
non mais c'est vrai quoi, c'est fatiguant, la vie de Président,
on n'arrête pas d'écoper et de parer au plus pressé.


http://anthropia.blogg.org
Vous trouverez l'odieux document téléchargeable à l'adresse suivante : http://www.rue89.com/2008/11/09/education-220-000-euros-par-an-pour-surveiller-lopinion

Cette appel d'offre pour ficher les élèves et anticiper leur comportement est un scandale. On systématise le flicage des gens et ce n'est pas aux info qu'on parlera de ça... L'objectif : créer un joli petit programme de simulation où toutes nos données personnelles sont entrées et où l'on peut prévoir les mouvements de foules et agir en conséquence (ils ont déjà ça aux Etas Unis).
Un appel d'offres à 220 000 Euros, on est tout de même loin du KGB ...
Un curiosité : Le client est le ministère de l'enseignement et de la recherche ! On aurait plutôt imaginé le ministère de l'intérieur. saveudirkoi ?

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