58
Commentaires

Delon : une petite soldate au front

Branle-bas de combat dans les rédactions, mercredi:

Derniers commentaires

mal placé.
On se lache, le ouikend prolongé d'amen ta semaine avec la mienne arrive par l'est ( vendredi saint ) chômé chez nous...
gamma
Delon il va bien ?

Et qu'ils ont désormais un moyen de le faire savoir à l'extérieur, en temps réel, avec un tempo aussi efficace que celui du système lui-même. Autrement dit, twitter est aussi un antidote à BFM. Une nouvelle catégorie de critique des médias est en train de naître. Bienvenue.

Oui mais ces critiques ne sont visibles que dans le petit cercle de twitter. Les gazouillis sont inaudibles face aux rouleaux compresseurs. On en sort pas ! :/
La carte vitale suisse marche dans un hosto à Neuilly ? première nouvelle du siècle.
Comment DS Peut il faire la pub de twiter? Pourkoi pas l'info sur Facebook...
Il n'y avait aucune raison de s'inquiéter puisque Alain Delon mourra le 21 décembre 2012, provoquant ainsi la fin du monde.
Et oui, c'est comme ça que Libé a gonflé ses ventes de 10%, et que l'Obs' est selon ses dires devenu le deuxième site "d'info" consulté sur le net, en faisant de la peopolisation de l'info une machine à générer du clic et faire tourner les rotatives.
En parallèle, Demorand a une nouvelle fois été désavoué par "les petites mains" qui font son quotidien.
Le fossé se creuse entre les médiacrates, et les besogneux qui tentent de plus en plus difficilement de faire un travail de fond.
(Accessoirement, Delon vit en Suisse mais vient se soigner en France, il semble que les helvètes aient de bonnes banques mais peu de cliniques fiables pour ce monsieur qui parle de lui à la 3ème personne du singulier).
Et qu'est ce que ce sera quand Brigitte Bardo clapsera ?

Ah non, j'ai oublié le plus grand de tous les français : Johnny Ha Li Day !!

Ah çuila, ce sera au niveau médiatique français pire que la mort de Michael Jackson...

SEMIR
La forme de ces live tweets, décalés est apparue en France via des live tweets qui suivent des évènements sportifs. Je ne pense pas que cela changera quoi que ce soit au système, hélas.
Mauvaise planque...
On attendait Alain Delon, et c'est Claude Miller qui disparait !
Delon et Belmondo sont deux merveilleux acteurs, morts au début des années 70. Je ne connais pas cette personne dont il est question aujourd'hui, un homonyme ?
Erreur Daniel, la citation est tronquée; je lis plutôt celle-ci:
"Je viens de recevoir le sms "tu peux rentrer" dieu existe! et je vous aime tous (non c pas vrai pas tous) #delon"
Espèce de laïcard!
Qui est alain delon ?

j'ai bien fait d'écouter stiegler avant...
Bien drôles ces tweets -_-
Comme le "live" de bfm tv avec la voiture de pompiers; au moins les journalistes (certains) ont de l'humour, penchant délicieusement vers le cynisme
Neuilly est un mouroir. Il y a dans cette commune une concentration d'hôpitaux pour stars en fin de vie.
En choisissant l'hôpital américain, Delon a tout de même échappé au scalpel de Delajoux qui sévit à la clinique Hartman.
Le citoyen suisse n'avait apparemment pas trouvé dans son pays d'adoption, un établissement digne de l'accueillir et pouvant garantir la sauvegarde de sa si précieuse santé.
Une anecdote qui annoncerait un début de révolution citoyenne dans les médias? Les vrais professionnels et on marre de se faire dicter leurs travail par des patrons plus financiers que journalistes qui ne recherche que du buzz pour vendre du papier ou de l'image?

C'est pas trop tôt! Journalistes et intermittents de l'info, prenez le pouvoir!
Bonjour Daniel
Puisque vous nous parlez de "hiérarchie de l'info", parlons en. J'ai fait partie samedi des 40.000 à 50.000 personnes qui, dans une dizaine de ville de France (25.000 à Toulouse, 10.000 à Kemper/Quimper, Strasbourg, Perpignan, Ajaccio, Bayonne...), ont manifesté pour que les langues régionales aient, enfin, un statut en France... Cette information a fait une minute le soir sur France 2, guère plus. Il est vrai que nous ne manifestions pas à Paris. Je n'ai rien vu sur les sites du Monde ni de Libération ni sur... Arrêt sur image. En matière de "hiérarchie de l'info", les langues régionales (et les questions qu'elles soulèvent, comme celui du droit de parler sa langue maternelle et de l'apprendre à l'école, ou encore de l'aménagement du droit des minorités en démocratie par exemple), n'ont-elles droit qu'à votre indifférence ?
Kenavo
Christian Le Meut
Hollande a été positif à ce sujet hier soir et c'est bien.
Allons allons, vous êtes de vilains autonomistes rétrogrades qui voulez ramener la belle France de Coca et MacDo au chouchen et aux galettes de blé noir ! Restez à patoiser dans votre soue, à manger des épluchures avec les cochons !

http://www.musicme.com/#/Bourvil/titres/Dans-La-Bruyere-De-Quimperle-t220384.html
"comme celui du droit de parler sa langue maternelle et de l'apprendre à l'école, ou encore de l'aménagement du droit des minorités en démocratie par exemple), n'ont-elles droit qu'à votre indifférence ? ": Christian Le Meut.

Pour asi, je n'en sais rien, mais pour moi, ce n'est pas de l'indifférence, c'est une lutte farouche contre ce culturalisme/régionalisme à la noix, cette identité mal placée, je ne suis pas un partisan de la philosophie linguistique à la Claude Hagège qui veut préserver les langues comme on se doit de le faire des espèces naturelles, loin de là.

yG
Ah « l’identité mal placée » ! Là, je sens qu’on va troller dur !

« …le breton est-il ma langue maternelle? Non : je suis né à Nantes où on ne le parle pas. Est-ce que je le parle? Rarement, et pas assez bien pour l'écrire. Suis-je même breton ? Vraiment, je le crois et m'en expliquerai. Mais de « pure race », qu'en sais-je et qu'importe ? « Vous n'êtes donc pas raciste ? — Ne m'insultez pas. — Séparatiste ? Autonomiste ? Régionaliste ? — Tout cela, rien de cela. Au-delà. — Mais alors, nous ne comprenons plus. Qu'appelez-vous être breton ? Et d'abord, pourquoi l'être ? »
« Question nullement absurde. Français d'état-civil, je suis nommé français, j'assume à chaque instant ma situation de Français; mon appartenance à la Bretagne n'est en revanche qu'une qualité facultative que je puis parfaitement renier ou méconnaître. Je l'ai d'ailleurs fait. J'ai longtemps ignoré que j'étais breton. Je l'ai par moments oublié. Français sans problème, il me faut donc vivre la Bretagne en surplus ou, pour mieux dire, en conscience : si je perds cette conscience, la Bretagne cesse d'être en moi ; si tous les Bretons la perdent, elle cesse absolument d'être. La Bretagne n'a pas de papiers. Elle n'existe que dans la mesure où, à chaque génération, des hommes se reconnaissent bretons. A cette heure, des enfants naissent en Bretagne. Seront-ils bretons? Nul ne le sait. A chacun, l'âge venu, la découverte ou l'ignorance.
Mais par un juste retour des choses, cette identité qu'on nous dénie retrouve une rigueur qui manque aux cartes officielles. Expulsés du cadastre, nous méditons par force cette conscience en nous. Comment peut-on être breton ? On ne le peut pas. Et pourtant nous le sommes. II nous faut donc perpétuellement nous interroger, à moins de vivre sans nous comprendre ; au fond de nous, nous découvrons cette différence surprenante ; nous l'analysons, nous en débattons; elle devient une expérience — et la mienne, certes, nullement privilégiée — telle qu'à chaque génération il se trouve toujours des Bretons pour la vivre et se la raconter entre eux. lit toujours, à quelques nuances près, ils en viennent au même récit : les rencontres passionnées, les premiers réflexes excessifs ou puérils, l'exaltation et le déchirement, puis le passage des sentiments à la raison, le long mûrissement de l’idée bretonne. Enfin, la conclusion : être breton signifie bien au-delà, servir de son mieux son temps et les hommes. Car cette conscience devient pour beaucoup d'entre nous engagement politique — et logiquement, engagement à gauche. Par le dépassement d'un sentiment breton primaire, elle s'élève à la politique générale et nous fournit une clef pour mieux la comprendre. Loin de retrancher, elle rassemble; elle signe des écrits et des actes étrangers à la Bretagne, accordés au mouvement du monde. Nous lui donnons un nom, l’Emsav : réveil, résurrection. Définition d'une patrie, mais aussi de la démocratie, toutes deux inséparables. Paradoxalement, sa mort civile atteste la Bretagne. Nous la pensons, donc elle est. »

Morvan Lebesque
Pour défendre l'engagement à gauche des défenseurs des langues régionales y'a mieux que Morvan Lebesque.
Il a quand même bossé à Je suis partout pendant la guerre.
Alors je vous la fait courte : Lebesque est né à droite et mort à gauche, toute. Documentez-vous là, en lisant ses oeuvres :

La Loi et le Système ; P., Le Seuil, coll. L'Histoire immédiate.
Premières chroniques du Canard ; P., Pauvert, 1960.
Camus par lui-même ; P., Le Seuil, coll. Écrivains de toujours, 1963.
Chroniques du Canard ; P., Laffont, coll. Libertés, 1968.
Chroniques du Canard Enchainé (inédites) ; "à l'enseigne de l'arbre verdoyant" 1983 - avec préface de Roger Fressoz
Comment peut-on être Breton ? Essai sur la démocratie française ; Le Seuil, coll. L'Histoire immédiate, 1970.

Né à droite, mort à gauche : trop de VIP de la politique, des médias, de la littérature, du syndicalisme, ont suivi avec opportunisme le chemin inverse pour que je ne salue pas cet homme.
L'opportunisme a aussi conduit plein de gens à faire ce chemin.
On a même eu un président de la république qui a voyagé dans ce sens.

Savoir si les gens sont nés à Droite ou à Gauche et où ils ont finis m'importe peux, en effet il semble qu'en dehors de ce forum il soit légal d'être de Droite.

Par contre une présence régulière dans la presse collaborationniste pour cracher à la gueule de l'Angleterre me semble pas pouvoir se résumer par une "naissance à droite"
Être de gauche sous de Gaulle ne relevait guère de l'opportunisme.

Pour le reste, libre à vous de résumer soixante ans d'une vie à trois ans
Voté @Moonathalouk... J'appuie et j'emmerde les jacobins qui ont fait tant de mal à la France comme disait un vieux con. Et à Nantes on sait ce que veut dire Carrier.
Pour le Président XY, ya un paquet de conneries qui ont été dites sur lui, à commencer par le traître Moati.
Emmerdons de concert !

Et au son du biniou !
Farpaitement !
Et vive Roparz Hémon !
Pas moi. La collaboration de Hémon fut autrement plus importante que celle de Lebesque.

Et il n'est pas mort à gauche, mais en Irlande où il s'était réfugié.
Vous connaissez la polémique autour des écoles Diwan.
Je ne prétends pas que les défenseurs de la langue et de la culture bretonnes sont tous des indépendantistes forcenés, admirateurs de collabos tels que Roparz ou Herrieu, mais les tenants d'une certaine Bretagne bretonnante, dénonçant "le jacobinisme" à tort à travers, n'attirent pas vraiment sympathie.
Je n'en éprouve d'ailleurs pas plus pour les "Savoisiens" qui ne sont heureusement qu'une minorité peu représentative des habitants de ma région.
Erratum (de Savoie) : ...n'attirent pas vraiment MA sympathie.
Si Morvan Lebesque n'est pas assez de gôche, on peut aussi citer (parmi tant d'autres), Jean Jaurès :
Jean Jaurès : "Méthode comparée", "Revue de l’Enseignement Primaire" - 15 octobre 1911 : "Il y a quelques semaines, j’ai eu l’occasion d’admirer en pays basque, comment un antique langage, qu’on ne sait à quelle famille rattacher, avait disparu. Dans les rues de Saint-Jean-de-Luz on n’entendait guère parler que le basque (...). Mais quand j’ai voulu me rendre compte de son mécanisme, je n’ai trouvé aucune indication. Pas une grammaire basque, pas un lexique basque dans Saint-Jean-de-Luz où il y a pourtant de bonnes librairies. Quand j’interrogeais les enfants basques, jouant sur la plage, ils avaient le plus grand plaisir à me nommer dans leur langue le ciel, la mer, le sable, les parties du corps humain, les objets familiers ! Mais ils n’avaient pas la moindre idée de sa structure (...). Pourquoi cela, et d’où vient ce délaissement ? Puisque ces enfants parlent deux langues, pourquoi ne pas leur apprendre à les comparer et à se rendre compte de l’une et de l’autre ? Il n’y a pas de meilleur exercice pour l’esprit que ces comparaisons ; cette recherche des analogies et des différences en une matière que l’on connaît bien est une des meilleures préparation de l’intelligence. Et l’esprit devient plus sensible à la beauté d’une langue basque, par comparaison avec une autre langue il saisit mieux le caractère propre de chacun, l’originalité de sa syntaxe, la logique intérieure qui en commande toutes les parties et qui lui assure une sorte d’unité organique. Ce qui est vrai du basque est vrai du breton. Ce serait une éducation de force et de souplesse pour les jeunes esprits ; ce serait aussi un chemin ouvert, un élargissement de l’horizon historique."
Quoi ? Un discours non-dogmatique, non univoque ?

Une réflexion basée sur une observation fine et non sur des présupposés racistes ?

Vous voulez rire, hein ?
ouais, super ! j'm'appelle Denielou -l'homme du fond de la vallée-
Tous les boulangers, les pharmaciens de saint pol de léon et de morlaix s'appellent comme moi. J'ai une identité! J'suis un imbécile heureux qui suis né quelque part !
Et moi je suis partisan de Claude Hagège, et d'un autre Claude, Duneton, dans la préface de La Puce à l'oreille :

//C'est le règne du mépris, auquel P. Guiraud fait encore allusion en d'autres termes lorsqu'il définit le « français des gens cultivés » : « II n'accepte un terme venu du peuple que dans la mesure où il est démotivé et où son origine cesse d'être sentie. Or les locutions gardent longtemps comme un relent de leur provenance, et la société polie qui crée la langue commune a toujours soigneusement filtré les mots de métiers, les termes scientifiques, les provincialismes et les argotismes [...]. Il y a un tiers état du langage qui a toujours été soigneusement tenu à l'écart ; on ne mélange pas les torchons et les serviettes1. »
Ce mépris des classes dirigeantes et écrivantes pour le langage populaire ne date pas d'hier. Lorsque Furetière, à la fin du XVII° siècle, enregistre des termes familiers, il prend soin de préciser qu'on les emploie « bassement », ou « odieusement ». Encore ces précautions n'étaient-elles pas suffisantes à son époque de haute répression puisque son Dictionnaire fit scandale et lui valut bien des ennuis ! Les lexicographes ont suivi jusqu'à nos jours la tradition du « bon usage », et il n'est pas jusqu'à l'actuel et admirable Dictionnaire analogique de Robert qui ne perpétue cette discrimination en affublant du méprisant « populaire » des expressions qui n'ont souvent d'autre défaut que de ne pas avoir franchi le cercle de l'écriture à médailles.//

Duneton avait préalablement expliqué que ce mépris avait conduit à ce qu'on perde le fil qui aurait permis de connaître l'origine d'expression toujours utilisée.

Et il est heureux pour nous que des gens comme Montaigne ou Rabelais se soient assis sur ce mépris de sacristains.

Et la façon colonialiste dont la France jacobine a cherché à exterminer les parlers locaux, par l’humiliation, la délation, la destruction des continuités familiales, relève du crime.

Bon, tout ça nous éloigne du seul sujet qui vaille : les bobos d'un fuyard fiscal. Tant mieux.
Heu… beuh… J'aimerais bien une grande marche pour défendre le français, langue en voie de disparition un tit peu partout dans l'hexagone (et pas que)…

"US GO HOME", qu'il dit…
La défense du français, elle se fait d'abord à l'école, avec des horaires plus fournis et un retour aux fondamentaux : étude de la grammaire, de l'orthographe, de la conjugaison, du vocabulaire

Heu… beuh… J'aimerais bien une grande marche pour défendre le français, langue en voie de disparition un tit peu partout dans l'hexagone (et pas que)…

"US GO HOME", qu'il dit…


Encore plus dur que de mettre fin au capitalisme : il faudrait expliquer aux journalistes qu'une réunion n'accouche pas, qu'on ne lynche plus depuis le Far-West et le KKK, qu'un disque n'est pas éponyme, etc..
Toute cette médiatisation a dû le réconforter,lui qui se croit bien plus important qu'il n'est."Alain Delon savoure l'inquiétude provoquée par son pet de travers et tient à remercier les milliers d'admirateurs...Alain Delon va bien "Voilà ce qu'on aurait pu entendre si on lui avait mis un micro sous le nez.
Surtout qu’il y avait plus important à dire sur l’Hôpital Américain de Sarkozy, heu, de Neuilly. Y subit-on aussi les effets négatifs de la RGPP : personnel en sous-effectif, heures sup’ jamais payées, malades soignés par-dessus la jambe, famille reçues comme des cheveux sur la soupe ?

Non ?

Ah bon…
et autres chroniqueurs puissent nous twitter leurs impressions pendant une interview ou un talk-show, nous nous sentirons moins seul à éprouver l'ennui et/ou l'agacement que leurs invités nous procurent parfois.

yG
On voit bien qui va remplacer Richard Descoings à la tête de la fabrique à journalistes (et à sous-péfets aux champs d'honneur).
Alain Delon est sur la pochette de "the queen is dead", Alain Delon est donc un trésor national.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.