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De Vancouver à Florensac, mauvaises pensées

Et si on pensait un peu contre nous-mêmes ? Oui, nous tous, matinautes, vespernautes, noctinautes

Derniers commentaires

Cher Daniel, les imbéciles resteront des imbéciles et leurs faits malheureux des faits malheureux... Il y en a toujours eu et il y en aura toujours... Le débat est-il pour autant clôt ?

Non car, vous avez raison, la technologie accélère tellement les choses que nous ne savons plus si c'est formidable ou monstrueux... Quand on se retourne un peu on se rend compte que Galilée et tous ses potes c'était hier à peine à l'échelle de l'univers !

Tout ça pour dire que l'indexation du contenu des images et des vidéos (avec l'identité des personnes et tout ce que vous voulez sans qu'elles l'aient désiré bien sûr) n'est effectivement plus pour longtemps vu le nombre de personnes qui bossent dessus (et ce ne sont ni des neuneus ni vraiment des tire au flan...). Bref sans réglementation internationale rapide et correcte il y a effectivement grand danger... Le syndrome Big Brother n'a plus rien d'irrationnel et d'ailleurs à des niveaux divers nous y sommes déjà.

Tout ça pour dire que la question redevient d'autant plus morale qu'on le veuille ou non. Les possibilités pour rendre un monde meilleur n'ont jamais été aussi grandes et les responsabilités associées si nous ne faisons que nous masturber jamais été aussi lourdes.

A bon entendeur salut !
Personnellement, car je ne sais pas ce que les autres pensent de ce sujet, je ne prétends aucunement qu'internet serait un idéal ou un monde parfait. C'est un outil comme un autre, à l'image de son utilisateur, le meilleur ou le pire.

Pour ce qui est des jeunes de Florensac, ce sont des adolescents qui se sont laissés déborder par leurs émotions. Si on s'en tient aux informations, le problème était autour d'un mec dont deux filles étaient amoureuses. Le problème se réglait si le mec en question choisissait. La délaissée passait à autre chose, et personne n'avait rien à y redire. Au contraire, c'était névrotique et ça a mal fini. Dire qu'internet a joué un rôle dans cette affaire, c'est idiot.

Pour ce qui est de la délation à Vancouver, évidemment, ça a un effet d'entraînement et d'accélération, de la même façon que mon efficacité à mon boulot est renforcée depuis l'informatique. Etant donné mon boulot, mon ministre est ravi, et Pat l'est beaucoup moins. Tout est une question de point de vue.

Mais par contre, il est nécessaire de défendre internet pour des raisons politiques. La télévision, qui a encore une énorme force de frappe, et les médias en général, cherchent à discréditer leur concurrent, et tous les moyens sont bons, aussitôt qu'un fait relaté peut être interprété négativement sur le rôle d'internet, ils se précipitent dans la brèche.

Et le pouvoir actuel a perdu la bataille de la communication à cause d'internet, car il avait l'essentiel des médias traditionnels pour lui ou qui se laissaient manipuler,, et il le sait. Parce que tout le monde rigolait en catimini du Grand Homme dans les forums, ce qui sapait son autorité en permanence, et que toutes ses erreurs faisaient le buzz et finissaient par ressortir sur les médias traditionnels qui ne voulaient pas être à la traîne. Mais aussi parce quand on est seul devant son écran de télévision, il est difficile de savoir ce que pensent les autres, et on finit par être vulnérable aux diktats. Dans les forums, les commentaires, les courriels, l'information et les idées circulent à la vitesse de l'éclair, et on trouve facilement des gens qui pensent comme soi, ou qui sont contre la même chose que soi, et on se sent plus fort collectivement.

Le pouvoir sait cela et a bien compris son intérêt, et il cherche à intimider les internautes de différentes manières, Hadopi, par exemple. Et il cherche à discréditer internet pour dissuader les personnes qui ne sont pas encore cyberpolitisés en montrant les soi-disants méfaits d'internet, son électorat de vieux ou de parents inquiets.

Donc dans cette histoire, médias et politiques voient bien leur intérêt commun.

Internet n'est en aucune façon le mal, mais il n'est pas davantage le bien.

Sur le plan politique, ça cogne, mais quand on milite, ça cogne bien plus fort. Il ne faut pas imaginer que le débat soit une partie de plaisir, c'est pas comme chez Calvi. Personne ne pense la même chose, et chacun défend son beefsteak.

C'est la télé qui donne l'illusion de débats lisses et civils au niveau politique, il ne faut pas creuser beaucoup pour constater que ça craint au niveau de tous les partis, et que la lutte pour le pouvoir et les idées est plus proche de la guerre que des débats civilisés chez Taddéi.
L'excellent Guy Birenbaum a parlé de ce sujet hier sur Europe 1.

Pour ma part ce que je crois c'est qu'un marteau est un outil excellent et fort utile pour enfoncer un clou dans une planche, mais qu'il est infiniment moins sympathique quand il s'abat sur les doigts, voire sur la tête (il change d'ailleurs de nom et devient un "objet contondant"), il peut aussi, soudain doré et croisé avec une faucille sur un fond rouge, symboliser une idéologie qui se voulait généreuse mais qui a hélas tourné au cauchemar et au génocide...

Ce qui montre qu'un outil n'est rien en soi mais que tout dépend de l'usage qu'on en fait, et au bout du compte de la nature humaine qui est tout de même assez catastrophique. Pour rester poli !
"réfléchir à internet": est-ce une question abyssale (sous le patronage de Michel Foucault "penser contre soi-même"), ou une formule toute faite qui traduit un manque d'inspiration matinale? J'hésite...
Ce qui est sur c'est que la diabolisation n'a jamais aidé à penser.
Le malheur de l'utilisation de la toile est qu'on est seul face à son écran (malgré la profusion de contacts humains), alors il est très facile d'agresser ou de se laisser emporter dans des comportements dont on ne maitrise pas les conséquences ultérieures. C'est pour cela qu'il existe ce qu'on appelle la Nétiquette (différentes versions sur votre moteur de recherche préféré ixquick - bing - google - exalead - etc).
"in rille laïfe"

Vous voulez dire "ine rihal laillefe", ou bien "ine rihal layefeu" qui est admis, à la rigueur.
Je suis étonnée que les puristes ne lèvent pas leurs boucliers. Je ne sais pas si l'orthographe, primodélation qu'on a tous malencontreusement pratiquée en toute inconscience, est la croix ou la bannière, mais le net c'est compliqué et confus comme cette phrase. Et comme dit Alysko, la limite entre IRL et le Net est moins nette. Ce n'est plus la valeur refuge qu'on a connue.
La culture ne rend pas meilleur, elle rend plus efficace
H.Arendt (la citation est approximative)
Excusez-moi, mais qui est la personne sur la photo ? Pourquoi y a-t-il deux portraits de la même personne ?
Je n'ai suivi que de très loin cette histoire...
Putain, mais quelle chronique pourrie !
Et vous vous prétendez journaliste ?

Je n'en pense pas un mot, mais ce matin j'avais besoin de me défouler. Et comme je ne suis ni touiteureur, ni fessebouqueur, qu'"in rile laïfe" (un seul l à rile) je fuis lâchement dès qu'on me cherche, c'est ici que j'ai trouvé le meilleur endroit pour le faire. Désolé.
J'ai lu quelque part que pendant l'occupation de zélés citoyens s'étaient dénoncés eux-mêmes. Et dans mon entourage, j'ai connu un cas d'une personne qui a dénoncé ici sa propre soeur sans papiers.
Ne serait-ce qu'ici, sur ce site hautement civilisé, on voit bien comment parfois le ton monte dans les forums, entre débatteurs qui sans doute, IRL (in rille laïfe, comme dirait Korkos) débattraient de manière plus civile, ou s'ignoreraient confortablement. Ne tapez pas tout de suite: ce ne sont que des questions.
Bravo d'inviter certains des débatteurs du présent site à l'autocorrection, sinon à l'autocritique. Il faut espérer toutefois que vous n'avez pas ainsi ouvert une boîte de Pandore !
" Raisonnables" est bien le dernier adjectif qui convient quand il s'agit de rapports humains.Il y avait par exemple des engueulades à la chambre des députés où les protagonistes en venaient aux mains. Bien avant,on se provoquait en duel pour un mot de travers.Mais ces évènements étaient circonscrits. Seuls un groupe,un quartier,un village etc étaient au courant. Et cette chose qu'on appelle l'honneur n'était pas donnée en pâture à la foule.
Aujourd'hui,c'est partout,annoncé,dramatisé,multiplié....Même si on n'en veut pas,on est cerné,harcelé,rejoint jusqu'à la nausée. Les chaînes d'informations en continu,la radio,les réseaux vous servent l'affaire si souvent et si abondamment que vous ne pouvez y échapper.
En haut lieu,il est de bon ton d'accuser Internet Facebook,Twitter,on y va si on veut,quand on veut. Ce n'est pas mon cas. Pourtant je suis au courant de tout...Du bon comme du mauvais,du génial comme du minable.Les débordements en tous genres ont toujours existé.Accuser les nouvelles technologies est absurde et inutile.
Bonjour,

Je suis connecté à internet depuis 18 années.
Les premières années, tout allait bien. Les dernières, le web est devenu populaire. Populaire comme TF1.

J'y ai connu ma compagne (avec qui je vis depuis 10 ans), j'ai été viré des 2 plus gros forums de webmaster (mon métier) et du seul forum de sécurité informatique.
Le web est devenu le royaumes des petits chefs. Ceux qui écrivent dans les forums et, pire encore, ceux qui laissent des commentaires aux articles ne sont là, la plupart du temps, que pour s'écouter parler. Point de débat : juste un étalage de ses connaissances wikipedia. Pire : tout ce qui est dit est vérifié par certain à l'octet près : vous affirmez vaguement quelque chose, on vous ressort un légère contradiction par rapport à vos propos d'il y a 10 ans sur un autre forum. C'est pour cette raison que j'écris sous de fausses identités depuis très longtemps.
Je ne vais quasiment jamais sur le forum ASI, pourtant je suis l'émission depuis l'origine je pense.
J'aimerais pouvoir converser de manière constructive, mais c'est vain. Il est d'ailleurs surprenant de voir que c'est sur Twitter que les échanges sont les plus aboutis - ceci dit, Guy B. parle beaucoup trop :) -. Au moins, on ne se farcit pas la logorrhée prétentieuse de pseudo-intellos sauce Google (que tout le monde lira en diagonale pour rapidement pouvoir ajouter la sienne.)

À l'age de 18 ans, j'étais un véritable geek (pas la triste image actuelle, qui consiste à penser qu'avoir un iphone c'est être geek). Je parlais donc avant tout à mes amis geek et j'étais, bien entendu, solitaire.
Désormais, alors que je passe 8 à 10 heures par jour sur internet, tous mes échanges se font avec mes voisins ; dans une même rue, à la campagne.

Le web ne nous appartient plus. Il est, depuis bien longtemps déjà, entre les mains de gens qui ne le comprenne pas.

Au passage, un grand merci à D.Schneidermann et son équipe pour continuer à faire vivre ASI.
Si un jour vous avez besoin d'un webmaster, je me tiens à votre disposition :)
Ce que les nouveaux médias ont de spécifique en cette affaire de Vancouver a davantage trait à leurs effets qu'à leur fonction d'accélération délatrice (qui en effet, n'est pas propre à leur usage).

La dénonciation "à l'ancienne" ne jetait pas votre visage, votre vie privée, en pâture à la Terre entière pour qu'elle en fasse ses choux gras, provoquant, au choix : l'ire de vos proches, votre licenciement, l'impossibilité d'une embauche, une trace indélébile dans votre dossier professionnel, et tout un tas d'autres joyeusetés liées à la publicité de vos actions, comme des dommages moraux irréparables et l'inévitable paranoïa qui découle de ce genre d'évènement.

La chose viole au passage tous les droits les plus fondamentaux de la personne humaine, à savoir ses droits civils et politiques, ce qui font que nous sommes protégés de l'arbitraire du pouvoir et des abus du monopole de la force étatique : droit à la vie privée, droit à la présomption d'innocence, liberté d'aller et venir (limitée par la crainte de voir sa binette étalée sur tous les écrans du monde), droit à la liberté d'expression (oh le vilain il a participé à des manifs anti G20, il faut le virer de la banque fissa) etc.

Bref, comme toujours, l'avenir s'annonce radieux. Pour le coup les nouveaux médias participent bien de sa destruction, comme moyen. Mais peut-être les procès en diffamation ou violation du droit à la vie privée contre les réseaux sociaux permettront de freiner le phénomène. Ce qui est moche c'est de croire que la solution est dans le droit, alors qu'en l'occurrence elle se trouve dans la responsabilité individuelle : ne pas dénoncer, ne pas jeter autrui dans la fosse à merde, respecter la vie de chacun.

La solution est donc morale, avant d'être juridique. Dommage que le droit soit tout ce qui reste lorsqu'on a passé le reste au rouleau compresseur de la modernité.
1) Aux USA la délation est beaucoup moins unilatéralement vécue comme une mauvaise pratique - aussi bien, c'est un comportement citoyen, c'est du moins une des choses qu'explique le livre "Français, Américains, l'autre rive" de Patrick Baudry. Mon experience tend à le confirmer, à voir ce qu'en pensent les autres @sinautes.

2) Au risque de me faire huer, j'aurais tendance à être de leur avis sur ce coup là. La raison est simple et stupéfiante de fatuité : moi, je ne fais jamais ce genre de connerie de groupe. Parce que je suis gentil, ou lache, ou plus prosaïquement parce que j'ai l'esprit de contradiction, je ne sais pas, mais il est clair que dans la société je suis un des spoilés unilatéraux de ceux qui le font. Mon monde est pire à cause d'eux - et là je parle en prix de gros de tout ces propriétaires de chien qui ne ramassent pas les cacas alors que je ramasse ceux du mien, des voitures garées sur les pistes cyclables, du pourcentage alarmant de salariés correctement payés qui fraudent sur leur titre de transport tout en vociférant sur les insuffisances de la SNCF, des gens qui fraudent plus à l'impot tous les ans que la valeur de l'iPhone qu'un odieux délinquant leur aura volée...

Tout ces gens qui ne voient dans les lois et bons usages qu'un jeu de contrainte qui ne vaut que parce qu'elles arrivent à être imposées par la surveillance, et qui ne sont retenus par aucun sens civique dès que cette surveillance semble s'envoler, eh bien tout ces gens... je n'irai pas jusqu'à dire que la société serait mieux sans eux, mais j'ose affirmer qu'elle serait mieux si une fois ou l'autre ils s'en prenaient une bonne, une douloureuse, une picotante sur leur comportement - et encore mieux, que celle ci ne soit pas le fait du méchant papa policier, mais de leur concitoyen, leur pair, leur semblable courroucé par leur comportement.

Ceci posé, concernant la cyber dénonciation, j'ai malheureusement bien en tête que de la dénonciation légaliste citoyenne à la négociation légaliste totalitaire, il n'y a qu'un pas qui est l'état de nos démocraties. Celui ci étant ce qu'il est et allant où il va, il est clair que le risque de voir dénoncer des manifestants légitimes à défaut d'être légaux, des clandestins persécutés plus que nuisibles, etc, est réel et préoccupant.
Quand je suis « arrivé » sur internet, j’ai vite été saisi par la violence des échanges – et compris à peine moins vite qu’un moyen de la faire baisser était de ne pas répondre à la violence par la violence.

Un autre était de contacter, à l’époque où c’était possible, notre adversaire du jour par courriel pour une explication en tête à tête et « d’homme à homme ». Ce que je faisais. Dans la majorité des cas, la tension baissait, et quelques-uns de mes adversaires sont même devenus des amis internautiques. Pourquoi cet apaisement n’était-il possible que comme ça ? Je pense que c’est parce qu’il n’y avait plus de public, plus de fan-club devant lequel il est impensable de perdre la face.

Un autre encore : laisser tomber et garder son énergie pour se recentrer sur le thème d’origine.
"les mêmes honnêtes citoyens seraient sans doute allés apporter leurs photos à la police. Et avant l'invention de l'appareil-photo, leurs témoignages. Sans doute. Disons que Twitter et Facebook offrent à la délation généralisée des moyens sans commune mesure avec ce qu'ils étaient auparavant. Leçon: il ne faut jamais cesser de penser ces nouveaux médias, y compris dans leurs dangers."

Ah, j'aime l'expression, l'antiphrase, l'honnête citoyen, l'ironie sous-jacente, alors que jusqu'à preuve du contraire, apporter des photos aux forces de l'ordre, ce n'est pas faire justice soit-même, c'est même tout le contraire, c'est juste aider la justice, à elle ensuite de faire son boulot correctement, de faire le tri, et de sanctionner s'il y a lieu en fonction des critères que le citoyen lambda a contribué aussi, par sa participation, par sa collaboration (tiens, bizarrement, on ne parle pas de cela lorsqu'il s'agit de voter) à ériger.

L'affaire de Vancouver n'illustre pas un quelconque danger des réseaux sociaux, mais l'avenir de notre pacification des espaces publics. Tous derrière le masque que constitue nos smartphones et autres appareils photo numériques, nous sommes des super-héros à la petite semaine, à défaut d'être des Batmans, nous sommes des millions de Robins, de sidekick de la justice. Tant mieux.

D'aucuns le déploreront pour des raisons fallacieuses, par exemple, les éventuelles dérives (comme celles avancées des réseaux homophobes ou anti-ivg), mais que n'avons-nous à nous soucier de ces derniers qui ne sont pas même foutu de voir et de comprendre que les éventuelles dérives sont déjà précédé de dérives réelles, présentes et bien tangibles, auxquels ils contribuent par leurs inconséquences et leurs non interventions (car, les actes homophobes et les commandos anti-ivg sont déjà condamnables par exemple) à maintenir.

La justice ne se délègue point, pas plus que la morale qui doit l'animer.

yG
Bonjour
Ou va le monde ?
Quand on voit un Etat dit démocratique comme les Etats Unis légaliser la torture au mépris des conventions de Genève (voir le documentaire de Marie-Monique Robin mardi sur ARTE) il ne faut hélas ne plus s'étonner de rien Daniel.
Quelle idée aussi d'avoir un compte facebook ... c'est surtout ça qui m'échappe, à moi qui suit pourtant connecté à longueur de journée.
Vêpres, vesprée,vespéral.....N'y a-t-il pas une "r" de trop ?

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