"Dany Boon est payé au prix du marché"
Les stars de cinéma françaises sont-elles surpayées - avec de l'argent public - au point que ces cachets mettraient en péril l'équilibre économique des films dans lesquels elles se produisent ? En d'autres termes, Dany Boon ou Vincent Cassel sont-ils en train de couler le cinéma français ? C'est le débat qui a surgi de manière fracassante, malgré la trève des confiseurs, dans les médias français à la suite d'une tribune dans Le Monde
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Derniers commentaires
et ça ça fait longtemps que je n'en ai pas vu !
merci d'ouvrir les portes à celles et ceux qui veulent en faire
Les effets spéciaux de ce film ont été fait pour une grande part grace aux crédits d'impôts canadiens.
Je souhaiterais soumettre un sujet:
Les effets spéciaux numériques français (ainsi que d'autres métiers du cinéma) bénéficient des crédits d'impôts Français et étrangers, parfois sans obligation à contre-partie. Résultat: les productions françaises incitent les sociétés de post-productions françaises et par voie de conséquence les graphistes à se délocaliser. Aujourd'hui nombreux sont les projets qui partent à l'étranger et le savoir-faire avec.
Je propose donc d'enquèter sur cette situation.
Véronique.
JMarc
Voici la chronique écrite ou audio de Brice Couturier.
[quote=Brice Couturier]le Rapport de l’Inspection des finances de 2011, « resté confidentiel » selon le journaliste spécialisé sur le cinéma, Jamal Henni, de BFM. Mais celui-ci en citait néanmoins quelques phrases et notamment celle-ci : « La présentation qui est parfois faite du système français comme étant le seul en Europe à être parvenu à sauver un cinéma national doit être nuancé, du moins si on se réfère aux parts des recettes en salles, puisqu’en Italie, les films nationaux ont réalisé 29,3 % des entrées » - près de 30 % en Italie, contre environ 40 % selon le CNC pour les films français en France. Selon le même rapport, cité par le même journaliste, Jamal Henni, les aides et subventions publiques dont bénéficie le cinéma français toutes confondues – s’élèveraient à 750 millions d’euros – si l’on y inclut les niches fiscales dont bénéficient les SOFICA, le taux de TVA réduit, les aides financières des régions, etc. Voilà qui lève en partie le voile sur le « sujet tabou par excellence », celui de l’argent…
Parisot et Deneuve s'effrayaient d'être revenues en 1789. Je pense qu'en effet on est revenu en 1789 lorsque une poignée de nobles s'accrochaient à leur privilège, ne voulant pas en lâcher une miette en regardant le bon peuple crever.
Je me permets de répondre ici au message détaillé de sleepless concernant Adjani et l'avance sur recettes.
Lorsque, durant le débat, Daniel m'a demandé un exemple précis de scandale, je me suis référé à un article lu il y a vingt cinq ans, et qui portait sur la démission d'Adjani du poste de présidente de la commission et sur le financement de Camille Claudel.
Après avoir découvert le message de sleepless, et réalisant que ma mémoire m'avait probablement trahi, j'ai passé quelques heures de mon week-end à rechercher dans mes archives ce fichu article, mais en vain.
Aussi, sous réserve de trouver des précisions concernant cette affaire, je vous demande de considérer que ma déclaration à ce sujet, dans l'émission, était erronée.
En vous priant de m'excuser.
Rafik
"DANY BOON EST PAYÉ AU PRIX DU MARCHÉ"
car elle est vraiment stupide
Je crains bien que, dans leur ardeur à prouver que les acteurs surpayés ne le sont pas avec notre argent, vos deux invités (décevant Férenczi!) ne s'aperçoivent même plus de l'absurdité de leurs arguments: cette taxe est ÉVIDEMMENT de l'argent public, en tous cas elle sort de la poche du public en plus du prix de la marchandise, comme la TVA dont le caractère "public" n'est pas remis en cause à l'heure où je vous parle. Le fait que cette taxe soit prélevée, stockée et distribuée séparément du reste n'y change rien: une taxe est une taxe, point!
Ne me chicanez pas sur l'emploi du mot "marchandise": j'en suis à la moitié de l'émission, et je n'ai rien entendu qui laisse entendre que le cinéma soit autre chose qu'une marchandise (décevant Férenczi, bis)
Ils ne peuvent plus envisager quoi que ce soit qui appartienne vraiment à la sphère publique.
- Pitch viz : l'idée est de faire une bande-annonce du projet avant même le début de la production, en images de synthèse et "brut de décoffrage" (visuellement ça ressemble à un jeu vidéo pas cher) : quelques plans, scènes d'action, etc.
Le but est de donner une idée visuelle de ce que sera le projet, ce qui peut être plus parlant qu'un script. Et le réalisateur peut déjà montrer qu'il a quelques bonnes idées.
- VRP (Virtual Production) : la même chose, mais pour le film complet. On crée donc une version du film qui ressemble à une cinématique de jeu vidéo, le tout est fait par le réalisateur et avec de la motion capture et une "caméra virtuelle" (comme pour les making-of d'Avatar que vous avez forcément vus passer à l'époque de la promo du film).
L'intérêt est de pouvoir faire des projections test du projet avant le début du vrai tournage, cela permettra donc d'avoir une idée des réactions du public à, pour faire plaisir à Rafik, un projet de film d'horreur ou de SF.
On peut s'assurer que le projet global ne fera pas un four, et faire des modifications au besoin. Ca permet aussi d'avoir une "assurance" pour les projets un peu plus inhabituels, et donc de favoriser un renouvellement des idées, moins de suites et remakes (vous avez dit "La vérité si je mens à Astérix numéro 6, le retour de la vengeance" ?)
Le pitch viz est un système éprouvé et apparemment efficace pour obtenir des financements, la virtual production est un concept encore assez nouveau ; les prix des techniques employées chutent ; si autrefois ça servait plutôt pour de la grosse production américaine à effets spéciaux, ça risque à terme d'être utilisé pour une bonne partie des projets aux USA et ailleurs.
D'autant plus que le concept aide à faire des économies pour la suite : on a quelque chose de bien plus précis qu'un storyboard, avec des choix de caméra/objectifs déjà faits, on a un montage proche du montage final, on sait de combien de caméras et de quel matériel on aura besoin le jour du tournage, etc. Et on peut réécrire à loisir des scènes avant le début du "vrai" tournage, qui est du coup plus productif.
Il me semble qu'il serait plus intéressant de comparer les salaires d'un même acteur dans deux films français.
Par exemple, j'ai la conviction (sans connaitre les chiffres) que le salaire que Depardieu a demandé pour tourner Mammouth, (film réalisé avec des bouts de ficelles par deux pochetrons, que Depardieu a accepté de tourner pour des raisons que j'ignore, mais certainement pas uniquement pour le fric) est très inférieur a ce qu'il a reçu pour tourner le dernier Astérix (et probablement dans d'énormes proportions).
Philippe Lioret
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/01/04/non-vincent-maraval-je-ne-suis-ni-un-parvenu-ni-un-assiste-du-cinema-par-philippe-lioret_1812910_3246.html
En 1992, 116 millions d'entrées en salle sur l'année.
En 2012, 204 millions (après un plus haut de 216 millions l'an dernier à cause notamment d'Intouchables), soit 76% d'augmentation. Sur la même période, la part des films français dans la fréquentation totale est légèrement à la hausse:
En 1992, 35%, soit 40 millions d'entrées.
En 2012, 40%, soit 80 millions d'entrèes.
On explique généralement cette progression spectaculaire par la modernisation du parc de salles, grandement encouragée et subventionnée par le CNC (voir ici par exemple), dont l'action ne se résume pas à filer des sous à des cinéastes nombrilistes-rive gauche-intello-je te raconte ma vie dans un 2 pièces cuisine, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire. Quant à la mort du cinéma français, vu les chiffres, je crois qu'elle n'est pas pour demain. La qualité c'est un autre débat, mais je ne suis pas certain que notre ratio grosse daube/bon film soit beaucoup moins élevé que celui d'autres pays. Après, certains préféreront toujours une bonne merde américaine à son équivalent franchouillard ou européen, question de goût (ou de colonisation culturelle des esprits).
Aux Etats-unis, la fréquentation est globalement orientée à la baisse depuis un plus haut en 2002.
2002: 1575 millions d'entrées.
2012: 1364 millions d'entrées, -13 %. La proportion de films américains ou anglo-saxon dans la fréquentation annuelle doit avoisiner les 95%, je n'ai pas de chiffres, mais voici le classement de 2012. Le premier film non-anglophone est Intouchables, qui pointe à la 133 e place.
Pour l'évolution d'autres pays, voir ICI.
Où l'on constate que la bonne santé du cinéma en France est plutôt une exception dans les économies comparables.
D'autres pays sont en plein boom, comme la Chine ou la Russie.
L'argumentation commence fort avec Ferenczi qui n'arrive pas à comprendre qu'une taxe (peu importe sur quoi) est de l'argent public.
Ce dernier incarne en suite à merveille l'esprit fermé et réactionnaire qui ressort aussi de son journal Telerama en tentant de nous expliquer qu'il y aurait une recette pour corriger le marcher, sous entendus les dangereux travers du libéralisme Americain (comme si il croyait encore que l'Amerique est libérale) et qu'il aurait une définition claire de l'art et l'essai de qualité. Il se dénigre en suite entrainant son gout pour le cinéma Francais dans sa contradiction ce qui ne fait que souligner l'absurdité de sa ligne de réflexion.
Schneidermann a raison, il devrait refaire ses classes dans un comptoir de bistrot.
Lutaud est, elle bien dans son rôle de comptable, malheureusement on sent Ferenczi plus avec des idées du Figaro qu'avec des idées innovantes comme on peut, peut-être l'espérer d'un journal de sa ligne.
Et si le débat représentait la France d'aujourd'hui avec d'un coté la France vieillissant et dominante représentée par Ferenczi ou Lutaud et de l'autre le France persuasive et minoritaire qui penne à pouvoir s'exprimer représenté ici par Djoumi?
J'ai l'impression d'avoir appris plein de choses, mais dans un vrac brouillé, difficile à mémoriser. Trop de sujets qui s'embrouillent, et sans réelles données significatives de base et factuelles.
Il me semble avoir quand même compris ce qu'il en est des salaires des acteurs, et des enjeux qui président à l'élaboration de leurs montants.
Reste le problème du CNC, qui mériterait une émission à lui tout seul, avec des explications plus claires. Peut-être un revival épisodique de Dans le Film pour Rafik qui devrait se pencher sérieusement sur le sujet.
Et je pense également que l'argent qui est prélevé sur nos billets de cinéma est de l'argent public, dans le sens où il est commun et en dernier ressort l'objet d'une prise de décision politique, dans le sens large du terme.
Et que les niches fiscales des SOFICA sont aussi de l'argent public.
- 500 citoyens volontaires tirés au sort pour une année non-renouvelable.
- Tout candidat ayant un conflit d'intérêt est exclus.
- Tous les membres sont payés pour l'année.
Ours d'or du meilleur interprète masculin :
– Gérard Depardieu pour Ras-Poutine.
Ours d'or du meilleur interprète féminin :
– Brigitte Bardot pour Deux éléphants ça tompe énormement.
Nominé :
Danny Boon pour Les experts Los Angeles et Bienvenue chez les Rich's.
Le cinéma français aujourd'hui... Des bouses infâmes calquées sur les blockbusters américains avec les derniers cancres sortis de la maison Canal, ou à l'opposé des trucs parisianistes intellichiants mal filmés, mal montés et mal joués, le tout encensé par des critiques dont la plupart ne font plus leur travail honnêtement...
Alors oui, dans cet océan de médiocrité made in France, on trouve dans l'année quelques perles, rares, mais quand j'entends parler d'exception culturelle française pour le cinoche ou la musique, c'est à se rouler par terre...
Les producteurs de cinoche ont tué le cinéma français comme les majors ont tué la musique, avec la complicité active de tous ceux et celles qui se rendent dans les salles pour voir le dernier naveton de Gad Elmaleh, Omar Sy ou Dany Boon.
"Dany Boon, une superstar européenne", je pense que tout est dit...
A l'inverse, combien de films sublimes venus de Corée ou du Japon par exemple arrivent jusqu'en France (si ce n'est par internet et le téléchargement "illégal") ?
Pour les salaires proprement dit, si les studios se gavent, les acteurs prennent leurs parts, un peu comme les footeux. C'est le système entier qu'il faut revoir. Mais j'avoue que je m'en fous, de ce cinoche franchouillard bas de plafond comme de ses mercenaires...
" ce n'est pas le moment " !
Oui, ces salaires sont indécents. Mais le problème peut s'avérer encore plus scandaleux: quand on sait que certains films se faisant sur le nom d'un acteur plus ou moins bankable (qui se prend donc un bon salaire), ne payent leurs techniciens qu'à -20, -30 ou -50% du tarif syndical, c'est absolument insoutenable… Ils me font rire avec leur "prix du marché". Car même si sur ce genre de film, les acteurs ne gagne pas des millions d'euros mais juste 500 000 ou 800 000€ alors que les techniciens font un effort sur leurs salaires, je trouve ça vraiment insupportable. Le fossé se creuse, attention… et personne n'en parle.
Oui, il y a du copinage au CNC (ce serait hypocrite de dire le contraire) mais pas que. Un certain réalisateur de ma connaissance a réussi à avoir l'avance sans production et avec un projet partant du documentaire pour aller à la science-fiction, en passant par le polar. Comme quoi… (maintenant, il a des difficultés pour sortir car aucun distributeur ne veut prendre de risques. Aie).
Bref. Je n'ai pas aimé voir ces gens théoriser et dire des vérités sur quelque chose qu'ils ne peuvent connaître que superficiellement. L'émission aurait mérité un peu plus de temps et un peu plus de voix venant du "cambouis".
L'origine du système de soutien c'est Vichy, non ? Remanié à la libération avec CNC, taxe sur les entrées, etc ?
Mais quand même au bout du compte, ce sont bien les cons-sommateurs qui paient pour ces obsénités !
Que le Figaro et le Monde et quelques autres en profitent au passage pour vendre leurs feuilles de choux n'est qu'un moindre mal.
:P yG
De fait ils (elles) sont des fonctionnaires millionnaires !
Enfin on en parle mais il ne faudrait pas que ce soit un feu de paille, il faut faire le grand nettoyage pour qu'ont aient un jour des acteurs de qualité qui feront des films de qualité avec des producteurs de qualité
Nomination et cooptation si j'ai bien compris.
Un peu comme pour la sélection de projets de recherche par l'Agence Nationale de la Recherche.
Pourquoi pas une élection par l'ensemble de la profession ?
En revanche, la liste serait trop longue pour corriger toutes les approximations de Rafik complètement en mode "j'ai lu la fiche wikipédia de l'avances sur recettes avant de venir" et surtout lorsque que l'on connait la rigueur d'ASI et particulièrement sur des sujets assez techniques.
(Danny Boon est très connu à l'export, le premier asterix a cartonné mondialement, Agat Films c'est 7 producteurs, l'avance sur recette c'est "seulement" 25M d'euro, la partie sur adjani c'est du grand n'importe quoi, statuts du CNC etc. etc.
La partie sur argent privé/public de l'émission est en roue libre. Vous auriez probablement dû écouter davantages vos deux confrères qui tentaient de donner des explications plus précises. Dommage.
Merci pour l'émission.
- Une chroniqueuse du Figaro absolument charmante et passionnante (même quand elle parle de la façon dont sa chronique a été créée)
- L'alliance objective Figaro / Télérama (!!)
- Où l'on découvre, dans un rebondissement de dernière minute, qu'en fait Aurélien Ferenczi et Rafik sont plutôt d'accord dans le fond, c'est à dire qu'ils font tous les deux le constat que le système actuel défavorise certains projets et certains genres, bien qu'ils allèguent des raisons différents (Rafik invoquant la collusion des installés, et Aurélien Ferenczi un faisceau de raisons un peu plus large)
J'aurais bien regardé une heure de plus sur le débat "les acteurs français bossent-ils ?" : un peu de Florent vs Stanislavski, avec des questions-choc du genre "Faut-il forcer les acteurs français à prendre des accents régionaux comme les acteurs américains, au mépris de l'esprit jacobin ?" "On l'aime bien, mais Juliette Binoche doit-elle réellement être dans tous les films d'auteurs ?" "Les tares des acteurs français sont-elles uniquement dues à un abus du champ-contre-champ ?" "Qu'est ce qui est le plus insupportable : Depp qui cabotine en pirate, ou Lucchini en Beaumarchais ?"
Autre débat : le scénario !! Faut-il mieux payer les scénaristes ou décréter la mort du film de scénario ? Faut-il mieux payer les scénariste ET décréter la mort du film de scénario ??
Dernier débat, le lien entre les deux : "Disent-ils mal leurs lignes ou sont-elles simplement très mal écrites ?"
Vas-y, Aurélien !!
Comment un homme peut trouver légitime de gagner autant par rapport aux autres hommes ? On nous fait gober cette folie depuis les années 70 alors qu'elle présuppose une inégalité ontologique impossible à argumenter. Sauf à dire qu'il y a des hommes et une autre race celle des seigneurs, et que c'est comme ça... et qu'on devrait s'estimer heureux d'en profiter, nous les pauvres humains...qu'ils nous font vivre, nous apportent tellement de bonheur , par leur talent, leur créativité...
Moi celle qui m'apporte un peu de bonheur c'est Laure et son intelligente sobriété.
Petit cadeau quand même dans cette émission: on a échappé à une explication biologisante mais bien sur de la plus haute scientificité de S. Bolher.
Les deux journalistes disaient donc que le revenu de l'acteur était parfaitement logique dans le contexte dans lequel il s'inscrit, et n'ont pas remis en cause le système global capitaliste, ce qui aurait été un peu hors sujet dans le contexte de l'émission, non ?
Et Stéphane Bolher fait des explications biologisantes parce que des scientifiques ont découvert, après moultes recherches et à leur grand désarroi, que nous n'étions pas des êtres de pur esprit.
S'il faut vraiment aller chercher le substrat idéologique de chaque déclaration, je dirais que vous êtes en plein dans l'interprétation catholique culpabilisante, là...
On dit déjà "c'est hors de proportion" pour les footballeurs, les entrepreneurs et tutti quanti.
Fallait-il reprendre ce débat-là, alors que précisément, pour le cinéma, la question (nouvelle, pour le coup) qui se posait était de savoir si ces tarifs exorbitants étaient liés à la logique de marché, ou alors au système de soutien au cinéma, qui aurait alors été complètement perverti ?
Sinon, vous aurez remarqué que ce n'est pas vous que je traite de "catholique culpabilisant" (pour autant que j'en sache, vous pouvez être marxiste), mais ce qui a l'air de sous-tendre votre analyse. Le rejet de l'argent, la volonté d'égalité des hommes et l'opposition de la biologie et de l'âme humaine, ce sont des notions quand même assez fortes et présentes dans le substrat catholique, qu'on le veuille ou non (pas que je sois en désaccord, d'ailleurs, du moins sur les deux premiers arguments, et ce même si je ne suis pas catholique !)
Et je ne me permet d'aller farfouiller ce genre d'interprétation que parce que vous avez l'air de sous-entendre que les deux journalistes et Stéphane Bolher sont vaguement nazis, avec leurs races de seigneurs et leurs explications biologisantes.
Actuellement ?
A mon sens à moi, ça fait une paye que ça fonctionne comme ça ...
Vous pensez qu'on pourrait construire aujourd'hui le Château de Versailles ?
Dany Boon, comparé à Louis XIV, c'est vraiment un amateur, question indécence.
Oui, c'est vrai c'est quoi ces remarques culpabilisantes, c'est pas bien Hayeren....
Dany boon l'ex mendiant, qui touche si je me souvient bien 1M pour 10m de film.
ça fait quoi 10 minutes de film, a la louche, 10h de boulot.
1M pour 10H .
100 000 de l'heure.
un smicar travaille 58 ans pour cela .... Ou il meurt avant.
Mais ce n'est qu'une interprétation parmi d'autres
ah, je me relis...
ou?
Quand je dis :
1M pour 10m de film
ou
ça fait quoi 10 minutes de film, a la louche, 10h de boulot.
ou
1M pour 10H .
ou
100 000 de l'heure.
ou
un smicar travaille 58 ans pour cela .... Ou il meurt avant.
Peu être sur le fait que je trouve ce ratio hallucinant ... Soit, Prenons un de nos grand acteur Jean Gabin Payé un cachet de 850 000 anciens francs (son plus gros cachet) pour mélodie en sous sol. 2 mois de tournage // semaine de 40h (1962) // smic de l'époque 1,80 de l'heure.
Je postule qu'un smicar de l'époque a le même pouvoir d'achat que de nos jours (je suis sympa non?)
DanyBoon : 10h de sa vie vaut 58 ans d'un smicar
Jean Gabin : 10h de sa vie vaut 7 ans d'un smicar
Mais bon, c'est justifié car vous nous dites que :"Un homme comme Dany Boon a pris le risque non calculé de venir à Paris et de tenter sa chance."
Lille Paris c'est un sacré voyage j'en conviens. Quel est la prime de risque du Burkinabé fraîchement arrivé?
Mais bon, c'est justifié car vous nous dites que :"plus tu il est connus, plus il gagne et plus a vie coute cher pour avoir un semblant de vie privée."
Et moi qui pensais naïvement que plus on gagne et moins la vie coûte cher. Je précise que se laisser pousser la barbe c'est gratuit, que de rouler en fiat punto coute moins cher qu'en ferrari, Mais je conviens avec vous qu'il y a un surcoût a se faire livrer les courses plutôt que d'aller chez lidel (Dany qui aimait tant ces moments d’épanouissement personnel )
Mais bon, c'est justifié car vous nous dites que :"Prenez le temps, d'imaginer qu'elle est la vie de Daniel Craig aujourd'hui suite a succès planétaire de James Bond."
J'imagine, et ça doit être atroce tellement il souffre. J'ai une solution pour lui, il se barre Hollywood et signe chez Roméo Castellucci. Ou il a qu'a faire l'acteur dans une troupe amateur et il va travailler a l'usine, ça lui sera bien plus supportable.
Voyons, vous pensez ce que vous avez écrit?
Le but de l'acteur et d’être anonyme ?
Même si Dany boon était Léonard de Vinci, 10h de sa vie ne vaudrait quand même pas 58 ans d'une autre.
P.S parle de vie privée!!
Installer des vitres teintée pour éviter les photos, voyager en jet pour ne pas créer de désordre, garde du corps, villas sécurisée, patrouilles pour chasser les gueux... ça coute cher tout ça...
Et puis il y a tout le bonheur qu'il apporte aux gens... Vous croyez qu'un Smicard pourrait faire se déplacer 20 millions de personnes au ciné? Tout cet argent c'est bien lui qui le génère, pourquoi il ne lui reviendrait pas... Blablabla
Après ça, étonnez-vous de la manière dont ce monde court, de plus en plus vite, vers sa perte...
À mes yeux, vous n'êtes pas qualifié pour comprendre la réalité du monde du cinéma. Permettez moi de préciser que je ne vous prends pour un idiot. Mais, pour quelqu'un d'extérieur au métier.
Une bonne soirée.
P.S.
Comme nous sommes extérieur au monde du cinéma, nous ne pouvons pas parler d'écart de salaire et de revenu annuel au cinéma?
Pourtant en tant qu'être humain je croyais qu'on avait notre mot à dire...
Je confirme : vendre son image sur le monde entier ce n'est cher payé 1.500.000 €. Il y a des scandales bien plus grave dans le monde du droit. Prenez Moby Dick de Melville, l'auteur n'a jamais touché un dollar de droit. Pourtant l'histoire a fait le tour du monde et les éditeurs font du bénéfice.
Ce qui est un scandale aujourd'hui, c'est que certains producteurs vendent l'image d'acteur inconnu dans le monde entier pour 1.000 €.
Je rejoins l'indignation de Protagoras et de Gondalah vous concernant, PS.
Je peux le dire, puisque je suis un « spécialiste » autoproclamé depuis 43 ans de la morale humaine dont nul ne peut se prétendre extérieur ou plus intérieur que moi, et c'est pour cette raison que j'affirme qu'une enflure qui gagne en quelques semaines l'équivalent d'années du salaire minimum ou même moyen de son pays est bel et bien l'enflure que j'affirme qu'elle est, ceci quelque soit son activité.
C'est pourquoi je ne pleurerai pas si un Raskolnikov venait à croiser leur chemin, j’ajoute même que je reprendrai probablement des pâtes, s'il m'en reste.
yG
"C'est pourquoi je ne pleurerai pas si un Raskolnikov venait à croiser leur chemin, j’ajoute même que je reprendrai probablement des pâtes, s'il m'en reste. "
Vous y allez un peu fort yG... Je vous sers un verre de vin avec vos pâtes? :)
A la bonne franquette alors ! Je ne voudrai pas qu'on me prenne pour un vigneron moscovite accueillit en grande pompe par un tortionnaire de pussy riot.
;) yG
Effectivement, c'est une vision du monde différente de la mienne. Pour moi l'enfer c'est plutôt ne pas arriver a nourrit ses enfants correctement, la peur de se faire expulser avec sa famille et pas de ne pas pouvoir boire une coupette a une terrasse.
Je ne suis pas certain que tt les souffrances se valent.
si:
DanyBoon : 10h de sa vie vaut 58 ans d'un smicar intolérable
Jean Gabin : 10h de sa vie vaut 7 ans d'un smicar tolérable
ce rapport là ne vous interpelle pas, je n'y peu effectivement rien.
Vous qui travaillez depuis 10 ans dans le cinéma, vous pourrez sûrement me dire quel est la part du budget sécurité et tranquillité d'une "star", que reste t-il a Depardieu, sur une année, après ces frais là?
Bin, oui, c'est pour ça qu'il va en Russie, pour être certain de pouvoir aller au super marché du coin comme tt le monde.
" libre à vous de croire en vos démonstrations bancales"
Le dire peu vous amuser, mais ne démontre rien.
"À mes yeux, vous n'êtes pas qualifié pour comprendre la réalité du monde du cinéma"
Pas qu'a vos yeux, aux miens aussi. Mais je ne parle pas de cinéma ici. Cela s'applique au sport, musique, bref a tt activités humaine fussent elles maquillées en art.
"Permettez moi de préciser que je ne vous prends pour un idiot. Mais, pour quelqu'un d'extérieur au métier".
C'est bien aimable de votre part. Mais être a l’intérieur d'un métier n’émancipe pas de certaines réalités.
A l'enfer, c'est rigolo comme concept quand même.
Vous qui avez 10 ans de cinéma vous avez sûrement quelques réminiscences théâtrales.
Vous vous souvenez de :"A horse! A horse! My kingdom for a horse!"
Il est parfois facile d’être ramené a son état d'homme.
Bonne soirée
logique financière.
J'ai une variante de votre phrase :
La richesse coûte beaucoup plus cher qu'avant.... aux pauvres
Logique [s]financière[/s]
Mais j'ai bien peur que peu de personnes se soucient de cette sorte de détail.
Et même avec tout ce qu'on sait, quand on voit que ceux qui ont pensé l'Euro, ont pas anticipés les problèmes actuels et qu'on nous dit que c'était gros comme une maison (voire comme un pays).
Puis on nous dit encore qu'il faut payer plus cher pour avoir les meilleurs. Ah Ok my lord.
Je pense que c'est la résultante de pensés "consanguines".
C'est mieux expliqué que je ne pourrai le faire ici
Ce que je reproche à ce commentaire, ce n'est pas de trouver anormal que Dany Boon gagne autant d'argent par rapport à une personne normale. Je suis plutôt d'accord sur ce point-là.
Ce que je lui reproche, c'est que le commentateur à l'air d'accuser les journalistes d'être les tenants du système simplement parce qu'ils ne se sont pas interrompus dans la discussion pour dire "c'est pas bien", ce qui aurait été hors sujet. Je reprends la formule : "Leurs raisonnements n'arrivent pas à faire taire en moi, la question qu'ils ne peuvent pas poser"
Sous-entendus : les journalistes tiennent des raisonnements fallacieux pour nous endormir/divertir et nous éloigner du vrai scandale qu'ils ne veulent pas qu'on découvre, la question de la proportion des salaires.
Eh bien, cette affirmation me paraît être fausse, et injuste. Il est clair que les deux journalistes ne sont pas venus pour défendre les gros salaires des acteurs, mais pour rectifier des inexactitudes dans une chronique qui affirmait que ces gros salaires sont subventionnés par l'Etat. La question de ce qu'il pensent moralement des salaires n'a pas été posée, et, de fait, on a vu leur analyse dans le contexte (qui est un contexte qu'il connaissent et donc qui ne les surprend plus) et pas leur analyse morale profonde.
A la rigueur, en extrapolant ce que dit Léna Lutaud, on peut se dire que peut-être qu'elle ne trouve pas cela scandaleux, mais en fait on ne sait pas vraiment.
Alors après, peut-être que je creuse trop et que la digression sur le fait que certains croiraient à une différence ontologique entre les hommes et à une race de seigneurs (éléments qui, d'ailleurs, ne figurent absolument pas dans l'idéologie capitaliste, aussi critiquable qu'elle soit) ne s'adresse à personne en particulier sur le plateau, mais en rajouter une couche ensuite en reprochant à Stéphane Bolher des explications "biologisantes" alors que ce qu'il expose est tout à fait avéré, même si l'idée d'être beaucoup moins maître de soi et de ses pensées qu'on ne le penserait déplaît fortement à certains, ça faisait beaucoup en terme de désapprobation moraliste déplacée.
ça m'arrive un peu trop souvent ces derniers temps, putain de diagonale.
Pour revenir d'ailleurs sur ce que j'ai dit, je viens de regarder l'émission de Stéphane Bolher du 16 novembre et de jeter un oeil sur les forums, pas eu le temps de faire le tour de la question mais je vois mieux ce qui peut gêner hayeren.
Deux choses: vous faites sans cesse référence au système capitaliste... rien dans l'idéologie capitaliste ne dit qu'un homme talentueux ou compétent peut gagner 1000 fois plus qu'un autre.
Sur S Bolher, je le trouve sympa mais il utilise certaines références issues de la littérature scientifique comme si cette litterature était univoque, en oubliant de mettre en evidence les aspects discutables ou contradictoires. Il omet des pans entiers de la psychologie comme la psychologie clinique. bref ses interventions n'ont de scientifiques que l'apparence. Et le plus souvent cela donne des conclusions de café du commerce "les femmes sont ci, les hommes sont ça... Je vous conseille un article très travaillé que j'ai vu sur rezo. net pendant les fêtes et qui reprend en détail une de ses interventions. L'auteur est d’ailleurs quelqu'un de son obédience.
Non non, je réagit peut-être vivement, mais je suis tout à fait prête à changer d'avis si vous me montrez que j'ai mal compris ou m'expliquez mieux ce qui sous-tend vos remarques.
Deux choses: vous faites sans cesse référence au système capitaliste... rien dans l'idéologie capitaliste ne dit qu'un homme talentueux ou compétent peut gagner 1000 fois plus qu'un autre.
Je suis d'accord. La folie n'est d'ailleurs (fort heureusement) pas toujours partagée, même par les tenants du système : j'ai lu des analyses de spécialistes du management prouver par a + b dans une optique capitaliste que l'inégalité actuelle de l'échelle de salaire dans les entreprises est aberrante et contre-productive.
On est bien en face d'une aberration, à laquelle on est ceci-dit accoutumé, peut-être surtout pour le cinéma, par un siècle de starisation.
Mais je ne crois pas que qui que ce soit sur le plateau défendait ceci, ontologiquement...
Pour Stéphane Bolher, j'ai jeté un oeil aux débats qui se sont posés après certaines de ses interventions et je comprends mieux (j'ai même commencé à m'amender avant votre réponse, cf le post au-dessus !)
"Mais je ne crois pas que qui que ce soit sur le plateau défendait ceci, ontologiquement."
C'est quasiment la première fois que je participe à un forum. ça prend quand même pas mal de temps... pour s’apercevoir enfin de compte qu'on est d'accord!!!
Dernier malentendu à dissiper: je n'ai jamais pensé que les journalistes défendaient en quoi que ce soit les inégalités extrêmes. Par contre toute leur argumentation intégraient implicitement ce fait comme admis, pas discutable...pas questionnable et contrairement à moi, pas perturbant... Je gagne très très bien ma vie comme on dit et je ne crois pas désirer beaucoup plus d'argent pourtant je suis sensible au calcul qu'a fait Protagoras. Et je me dit que c'est sain (encore de la morale?) de ne pas accepter ça dans son for intérieur. ne serait-ce que pour dire qu'il y a encore un sens aux choses et qu'il y a des choses qui détruisent le sens.
+1 (cela veut dire, puisque vous n'êtes pas habitué aux forums, que j'abonde dans votre sens).
yG
"J'espère que je ne vous aurais pas dégouté de participer !"
Merci à tous deux (il doit y avoir un code pour dire Merci...?)
Vous l'avez trouvé tout seul. ;)
yG
J'espère que je ne vous aurais pas dégouté de participer !
Comment se fait-il qu'on parle de telles sommes pour les métiers de la production, alors que ces mêmes sociétés de production préfèrent exporter la postproduction de leur films en Belgique ou au Luxembourg parce qu'ils bénéficient d'exonération fiscale ? (je ne parle encre ici de ce que je connais personnellement).
Ce qui me paraît embêtant dans cette histoire, c'est que, argent public ou non, celui-ci est très mal redistribué et ne récompense que la partie émergée de l'iceberg.
Ce argument du mérite qui revient dans de nombreux messages me parait bien naïf, si je peux me permettre.
Il me semble que dans notre pauvre monde, il est rare que le succès dépende du "mérite".
Peut-on dire qu'un femme très belle mérite davantage de séduire qu'un laideron ?
Peut-on rendre les moches séduisants en promulgant des lois ?
Si on poursuit le raisonnement, on peut penser que les personnes de qualité (talentueux, brillants, opiniâtres, etc...) méritent le succès. Mais ont-ils mérité les qualités qu'ils possèdent ?
- 8,5 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté
- 2.5 millions de salariés qui survivent avec le SMIC que d'aucun rêvent de supprimer d'ailleurs
- la moitié des salariés gagnant moins de 1675 euros par mois
- 90 % des salariés gagnant moins de 3317 euros par mois.
C'est de ce contexte dont vous voulez parler !!!!!!!!!!
Là, je veux bien que vous argumentiez. Parce qu'une chose que le principe capitaliste de l'offre et de la demande ne présuppose pas, c'est clairement une inégalité ontologique. L'idée, c'est que vous pouvez proposer un truc que tout le monde va acheter à un moment, et ne plus rien vendre ensuite si ce que vous proposez n'intéresse plus personne.
On peut argumenter qu'on a désormais dépassé la loi "élémentaire" de l'offre et de la demande, que désormais on peut créer une demande à partir du moment où on a de l'argent et/ou de l'influence médiatique, mais même cette logique de "l'argent entraîne l'argent" ne me semble pas de nature ontologique.
Là, je veux bien que vous argumentiez": NonooStar
Ce n'est pas difficile à comprendre, on ne peut à la fois s'en remettre à l'offre et à la demande et se prévaloir d'un quelconque mérite à gagner dix, cent,… fois plus qu'un autre faisant le même boulot, quand bien même cela serait moins bien, puisque l'offre et la demande n'implique aucun critère de qualité, ni du produit, ni même de celui qui le produit. Or, ceux qui bénéficient des mânes de l'offre et de la demande ne peuvent s'empêcher d’associer leur mérite à ce qui n’en dépend aucunement, afin de légitimer, de rendre réel, propre, ce qui ne tient en fait qu’à une relation dont ils ne sont qu’un élément. Enfin, c'est ainsi que je l'expliquerai. Bref, financement public ou non, ces acteurs, comme ces footballeurs, ces pdg, etc, sont de toute façon trop payé. Que cela soit avec de l'argent privé ou public ne rend pas la chose plus acceptable, sauf à considérer que l'offre et la demande est un système respectable, ce que je ferai jamais pour ma part.
yG
2. Le système public est, comme le dit fort bien Aurélien Ferenczi, destiné à corriger les problèmes du marché. S'il s'avère qu'il les aggrave, alors il est perverti. Que le système purement capitaliste génère des inégalités et des aberrations, on s'en doutait déjà.
Une chose m'étonne toujours : bien souvent, ceux qui tiennent ce genre de discours scandalisé ne sont pas les derniers à acheter des billets de loterie. Ils ne sont apparemment pas choqués à l'idée d'empocher des sommes qui sont souvent beucoup plus faramineuses que les gains des stars du show-biz et du sport.
Je tiens également ce discours et je n'achète jamais de billet de la loterie nationale et je suis tout aussi choqué par les salaires des sportifs, des présentateurs télé, bref, je suis cohérent sur ce point, comme quoi, ce n'est pas le discours qui est incohérent, ce sont certaines personnes qui le tiennent, c'est valable pour tous les discours, devons-nous donc nous en soucier ?
Aucunement.
yG
Par nature, je me soucie de peu de choses. Trop paresseux.
Et puis, les soucis, ça fait monter le taux de mauvais cholestérol.
Je n'ai peut-être pas été assez clair dans mon message précédent. Car je n'ai rien contre la brave mamie ou le brave chômeur qui rêvent de devenir riche lorsqu'ils achètent un billet de loterie (même si je n'achète jamais de billet, autant par paresse que par conviction)
Je faisais simplement remarquer qu'on n'entend jamais personne manifester son scandale devant les sommes énormes que récoltent les jouers de loto sans rien faire (et en prenant l'argent de parieurs aussi pauvres qu'eux), alors que les artistes et sportifs qui gagnent des sommes équivalentes sont l'objet de haines féroces.
Il doit bien y avoir une explication. Peut-être Sébastien Bohler pourrait-il nous rédiger une petite chronique sur ce thème.
Je pourrais moi-même tenter une hypothèse. Mais, que voulez-vous, la paresse ...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Films ayant obtenu l'avance sur recettes en 1987, année de la présidence d'Isabelle Adjani :
Alouette, je te plumerai Pierre Zucca
Années sandwiches (Les) Pierre Boutron
Au revoir les enfants Louis Malle
Autre nuit (L’) Jean-Pierre Limosin
Bande des quatre (La) Jacques Rivette
Blanc de Chine Denys Granier-Deferre
Caftan d’amour Moumen Smihi
Charlie Dingo Gilles Béhat
Cher frangin Gérard Mordillat
Chocolat Claire Denis
Comédie du travail (La) Luc Moullet
Contretemps Jean-Daniel Pollet
Corentin ou les infortunes conjugales Jean Marboeuf
De sable et de sang Jeanne Labrune
Fréquence meurtre Élisabeth Rappeneau
In extremis Olivier Lorsac
Innocents (Les) André Téchiné
Julie tempête Geoffroy Larcher
Lumière du lac (La) Francesca Comencini
Maladie d’amour Jacques Deray
Milan noir Ronald Chammah
Mon bel amour, ma déchirure José Pinheiro
Mon cher sujet Anne-Marie Miéville
Natalia Bernard Cohn
Nuit de l’océan (La) Antoine Perset
Œuvre au noir (L’) André Delvaux
Passion Béatrice (La) Bertrand Tavernier
Possédés (Les) Andrzej Wajda
Pyramides bleues Arielle Dombasle
Radeau de la Méduse (Le) Iradj Azimi
Saxo Ariel Zeitoun
Table tournante (La) Paul Grimault
Terre sacrée Emilio Pacull
36 fillette Catherine Breillat
Tribulations de Balthazar Kober (Les) Wojciech Has
Un jour dehors Renaud Victor
Vallée fantôme (La) Alain Tanner
Vent de panique Bernard Stora
Vie est un long fleuve tranquille (La) Étienne Chatiliez
Vie platinée (La) Claude Cadiou
Ville étrangère Didier Goldschmidt
(source : [s]des tonnes de documents[/s] plaquette CNC : 45 ans d'avance sur recettes)
Comment ça, Camille Claudel n'est pas dans la liste ? Non ?
En revanche, le film "bénéficie le 1er octobre 1987 de l’aide directe du Ministre pour un montant de 3,5 millions de francs"
(source : [s]des tonnes de documents[/s] Une politique du Cinéma : La sélection française pour Cannes, Frédéric Gimello-Mesplomb et Loredana Datil, Protée)
Allez, si pour le plaisir, l'obligation qu'a Canal + de financer tous les films français, puis d'être obligé de les diffuser après (grand moment, ça, aussi) :
La réglementation suivante s'applique aux éditeurs de services de cinéma diffusés par voie hertzienne en mode analogique faisant appel à une rémunération de la part des usagers (Canal plus).
Ces chaînes ont l'obligation de consacrer à l'acquisition de droits de diffusion d'œuvres cinématographiques européennes et d'expression originale française respectivement au moins 12 % et 9 % de leurs ressources totales.
(source : [s]des tonnes de documents[/s] décret n° 2001-1332 du 28 décembre 2001)
Pfff...
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/01/04/non-vincent-maraval-je-ne-suis-ni-un-parvenu-ni-un-assiste-du-cinema-par-philippe-lioret_1812910_3246.html