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"Dany Boon est payé au prix du marché"

Les stars de cinéma françaises sont-elles surpayées - avec de l'argent public - au point que ces cachets mettraient en péril l'équilibre économique des films dans lesquels elles se produisent ? En d'autres termes, Dany Boon ou Vincent Cassel sont-ils en train de couler le cinéma français ? C'est le débat qui a surgi de manière fracassante, malgré la trève des confiseurs, dans les médias français à la suite d'une tribune dans Le Monde

Derniers commentaires

ce que j'aimerais c'est des films français d'auteur qui me scotchent
et ça ça fait longtemps que je n'en ai pas vu !
merci d'ouvrir les portes à celles et ceux qui veulent en faire
ce que j'aimerais c'est savoir combien touchent les réalisateurs, les boîtes de prod, les distributeurs etc. sur un film. On ne peut juger le salaires des acteurs si on ne sait pas combien gagnent tous les agents qui participent de haut en bas de la chaîne. Ceci dit je ne verrai plus jamais les films dits de divertissement de la même façon. Quand je vois les sommes mirobolantes que les acteurs demandent, ça ne me fait pas rire du tout. je trouve que c'est tout simplement honteux.
"...Astérix4 a couté beaucoup moins cher que le précédent..."
Les effets spéciaux de ce film ont été fait pour une grande part grace aux crédits d'impôts canadiens.
Je souhaiterais soumettre un sujet:
Les effets spéciaux numériques français (ainsi que d'autres métiers du cinéma) bénéficient des crédits d'impôts Français et étrangers, parfois sans obligation à contre-partie. Résultat: les productions françaises incitent les sociétés de post-productions françaises et par voie de conséquence les graphistes à se délocaliser. Aujourd'hui nombreux sont les projets qui partent à l'étranger et le savoir-faire avec.
Je propose donc d'enquèter sur cette situation.
Véronique.
C'est pas tous les jours que je remercierai Le Figaro, ni même Télérama. Au moins, j'ai suivi avec intérêt cette émission. Bravo à tout le monde et spécial mention pour Rafik.
JMarc
Et mon message, passé à la trappe?
Le Rapport de l’Inspection des finances de 2011 prouverait que le cinéma français est subventionné à auteur de 750 millions d’euros. Il détaille la nature de ces subventions.
Voici la chronique écrite ou audio de Brice Couturier.

[quote=Brice Couturier]le Rapport de l’Inspection des finances de 2011, « resté confidentiel » selon le journaliste spécialisé sur le cinéma, Jamal Henni, de BFM. Mais celui-ci en citait néanmoins quelques phrases et notamment celle-ci : « La présentation qui est parfois faite du système français comme étant le seul en Europe à être parvenu à sauver un cinéma national doit être nuancé, du moins si on se réfère aux parts des recettes en salles, puisqu’en Italie, les films nationaux ont réalisé 29,3 % des entrées » - près de 30 % en Italie, contre environ 40 % selon le CNC pour les films français en France. Selon le même rapport, cité par le même journaliste, Jamal Henni, les aides et subventions publiques dont bénéficie le cinéma français toutes confondues – s’élèveraient à 750 millions d’euros – si l’on y inclut les niches fiscales dont bénéficient les SOFICA, le taux de TVA réduit, les aides financières des régions, etc. Voilà qui lève en partie le voile sur le « sujet tabou par excellence », celui de l’argent…
Les réactions a un évènement est souvent aussi si ce n'est plus intéressant que l'évènement lui-même. C'est le cas de l'affaire Depardieu. Unanimité de droite comme de gauche sur la légimité des sommes exorbitantes gagnées par certains. A droite au nom du fric qui donne tous les droits y compris celui de l'exil fiscal et à gauche au nom du génie qui lui aussi donnerait tous les droits.
Parisot et Deneuve s'effrayaient d'être revenues en 1789. Je pense qu'en effet on est revenu en 1789 lorsque une poignée de nobles s'accrochaient à leur privilège, ne voulant pas en lâcher une miette en regardant le bon peuple crever.
Biloute s'est délocalisé.Ce serait étonnant qu'il fasse rire là-bas.Il reviendra,c'est écrit.
Bonjour,

Je me permets de répondre ici au message détaillé de sleepless concernant Adjani et l'avance sur recettes.

Lorsque, durant le débat, Daniel m'a demandé un exemple précis de scandale, je me suis référé à un article lu il y a vingt cinq ans, et qui portait sur la démission d'Adjani du poste de présidente de la commission et sur le financement de Camille Claudel.

Après avoir découvert le message de sleepless, et réalisant que ma mémoire m'avait probablement trahi, j'ai passé quelques heures de mon week-end à rechercher dans mes archives ce fichu article, mais en vain.

Aussi, sous réserve de trouver des précisions concernant cette affaire, je vous demande de considérer que ma déclaration à ce sujet, dans l'émission, était erronée.

En vous priant de m'excuser.
Rafik
Vous devriez changer le titre ou la phrase d'accroche de l'émission sur la page http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5494 :

"DANY BOON EST PAYÉ AU PRIX DU MARCHÉ"

car elle est vraiment stupide
J'en suis à "est-ce-que la taxe prélevée sur le prix des billets (et donc ajoutée au prix des billets en vue de son prélèvement) est de l'argent public"?

Je crains bien que, dans leur ardeur à prouver que les acteurs surpayés ne le sont pas avec notre argent, vos deux invités (décevant Férenczi!) ne s'aperçoivent même plus de l'absurdité de leurs arguments: cette taxe est ÉVIDEMMENT de l'argent public, en tous cas elle sort de la poche du public en plus du prix de la marchandise, comme la TVA dont le caractère "public" n'est pas remis en cause à l'heure où je vous parle. Le fait que cette taxe soit prélevée, stockée et distribuée séparément du reste n'y change rien: une taxe est une taxe, point!

Ne me chicanez pas sur l'emploi du mot "marchandise": j'en suis à la moitié de l'émission, et je n'ai rien entendu qui laisse entendre que le cinéma soit autre chose qu'une marchandise (décevant Férenczi, bis)
Marrant avec les journalistes du Figaro (même quand ils sont suédois...) il ya un moment où leur bile doit se répandre sur les gens de gauche : le gouvernement s'apprête à virer le directeur du CNC nommé par Sarkozy / Fillon et qui n'a pourtant pas pas démérité ( vous retrouverez facilement le passage) . Quelle infamie. Est-ce à dire que le prochain sera un incapable, nommé par un gouvernement sectaire et que le précédent lui aussi ne valait pas un clou ?
il faudrait parler de EPIcentre qui defend un autre cinéma Car celui dont vous venez de parler est mort ces grosses séries comme asterix qui a besoin de 40 soit disant vedettes pour produire un navet financé par l'argent public c'est un aveux: 'ils sont au stade terminal l'avance sur recette c'est du soin palliatif pour une agonie qui n'en finit pas.Ces acteurs sont mauvais fainéants et cupides j'éteind la télé quand je les vois quant au ciné je n'y vais plus . Nous avons des armes comme internet pour que plus rien ne s'impose à nous .Ils ne sont plus les maitres la donne a bien changé et c'est tant mieux. Nous sommes redevenus des gens à séduire et ça c'est un défi!!
C'est quand même marrant les désordres cognitifs qu'ont engendré la contre-révolution néolibérale ... Les journalistes ne savent plus ce qu'est de l'argent public ! J'ai vraiment halluciné sur cet instant cruel où Rafik souligne l'absurdité des propos des deux journalistes invités, pour qui l'argent du CNC n'est pas de l'argent public, parce qu'il provient d'une taxe sur le prix du billet (entre autres), et que donc c'est de l'argent ... Privé ?

Ils ne peuvent plus envisager quoi que ce soit qui appartienne vraiment à la sphère publique.
Concernant les films jugés "uniquement sur leur script" pour l'avance sur recette, et le financement en général, il aurait pu être intéressant d'évoquer ce qui pointe ailleurs (USA, Royaume-Uni) : pitch viz et virtual production, deux concepts poussés en particulier par la société The Third Floor (normal, ils vendent le service et sont le leader du marché).

- Pitch viz : l'idée est de faire une bande-annonce du projet avant même le début de la production, en images de synthèse et "brut de décoffrage" (visuellement ça ressemble à un jeu vidéo pas cher) : quelques plans, scènes d'action, etc.
Le but est de donner une idée visuelle de ce que sera le projet, ce qui peut être plus parlant qu'un script. Et le réalisateur peut déjà montrer qu'il a quelques bonnes idées.

- VRP (Virtual Production) : la même chose, mais pour le film complet. On crée donc une version du film qui ressemble à une cinématique de jeu vidéo, le tout est fait par le réalisateur et avec de la motion capture et une "caméra virtuelle" (comme pour les making-of d'Avatar que vous avez forcément vus passer à l'époque de la promo du film).
L'intérêt est de pouvoir faire des projections test du projet avant le début du vrai tournage, cela permettra donc d'avoir une idée des réactions du public à, pour faire plaisir à Rafik, un projet de film d'horreur ou de SF.
On peut s'assurer que le projet global ne fera pas un four, et faire des modifications au besoin. Ca permet aussi d'avoir une "assurance" pour les projets un peu plus inhabituels, et donc de favoriser un renouvellement des idées, moins de suites et remakes (vous avez dit "La vérité si je mens à Astérix numéro 6, le retour de la vengeance" ?)

Le pitch viz est un système éprouvé et apparemment efficace pour obtenir des financements, la virtual production est un concept encore assez nouveau ; les prix des techniques employées chutent ; si autrefois ça servait plutôt pour de la grosse production américaine à effets spéciaux, ça risque à terme d'être utilisé pour une bonne partie des projets aux USA et ailleurs.
D'autant plus que le concept aide à faire des économies pour la suite : on a quelque chose de bien plus précis qu'un storyboard, avec des choix de caméra/objectifs déjà faits, on a un montage proche du montage final, on sait de combien de caméras et de quel matériel on aura besoin le jour du tournage, etc. Et on peut réécrire à loisir des scènes avant le début du "vrai" tournage, qui est du coup plus productif.
Léna Lutaud me parait tout à fait pertinente lorsqu'elle juge débile la comparaison des cachets de Vincent Cassel pour Black Swann et pour Mesrine. Il a pu accepter un cachet relativement modeste dans le film américain parce qu'il pensait faire un investissement à long terme en saisissant une occasion de touner dans un film américain pour se faire connaitre aux Etats-Unis et y faire carrière..
Il me semble qu'il serait plus intéressant de comparer les salaires d'un même acteur dans deux films français.
Par exemple, j'ai la conviction (sans connaitre les chiffres) que le salaire que Depardieu a demandé pour tourner Mammouth, (film réalisé avec des bouts de ficelles par deux pochetrons, que Depardieu a accepté de tourner pour des raisons que j'ignore, mais certainement pas uniquement pour le fric) est très inférieur a ce qu'il a reçu pour tourner le dernier Astérix (et probablement dans d'énormes proportions).
"Non, Vincent Maraval, je ne suis ni un parvenu ni un assisté du cinéma"
Philippe Lioret

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/01/04/non-vincent-maraval-je-ne-suis-ni-un-parvenu-ni-un-assiste-du-cinema-par-philippe-lioret_1812910_3246.html
C'est quoi, le "prix du marché" ? Le zuchte prix ?
J'ai lu une analogie plus haut une analogie entre cinéma et production automobile; on peut parler de créativité en crise pour le cinéma, mais pour ce qui est des chiffres, l'activité reste assez florissante en France, en partie grâce au "système".

En 1992, 116 millions d'entrées en salle sur l'année.
En 2012, 204 millions (après un plus haut de 216 millions l'an dernier à cause notamment d'Intouchables), soit 76% d'augmentation. Sur la même période, la part des films français dans la fréquentation totale est légèrement à la hausse:
En 1992, 35%, soit 40 millions d'entrées.
En 2012, 40%, soit 80 millions d'entrèes.
On explique généralement cette progression spectaculaire par la modernisation du parc de salles, grandement encouragée et subventionnée par le CNC (voir ici par exemple), dont l'action ne se résume pas à filer des sous à des cinéastes nombrilistes-rive gauche-intello-je te raconte ma vie dans un 2 pièces cuisine, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire. Quant à la mort du cinéma français, vu les chiffres, je crois qu'elle n'est pas pour demain. La qualité c'est un autre débat, mais je ne suis pas certain que notre ratio grosse daube/bon film soit beaucoup moins élevé que celui d'autres pays. Après, certains préféreront toujours une bonne merde américaine à son équivalent franchouillard ou européen, question de goût (ou de colonisation culturelle des esprits).

Aux Etats-unis, la fréquentation est globalement orientée à la baisse depuis un plus haut en 2002.
2002: 1575 millions d'entrées.
2012: 1364 millions d'entrées, -13 %. La proportion de films américains ou anglo-saxon dans la fréquentation annuelle doit avoisiner les 95%, je n'ai pas de chiffres, mais voici le classement de 2012. Le premier film non-anglophone est Intouchables, qui pointe à la 133 e place.

Pour l'évolution d'autres pays, voir ICI.
Où l'on constate que la bonne santé du cinéma en France est plutôt une exception dans les économies comparables.

D'autres pays sont en plein boom, comme la Chine ou la Russie.
Rafik Djoumi seul à bord qui semble être capable de bon sens dans cette emission.
L'argumentation commence fort avec Ferenczi qui n'arrive pas à comprendre qu'une taxe (peu importe sur quoi) est de l'argent public.
Ce dernier incarne en suite à merveille l'esprit fermé et réactionnaire qui ressort aussi de son journal Telerama en tentant de nous expliquer qu'il y aurait une recette pour corriger le marcher, sous entendus les dangereux travers du libéralisme Americain (comme si il croyait encore que l'Amerique est libérale) et qu'il aurait une définition claire de l'art et l'essai de qualité. Il se dénigre en suite entrainant son gout pour le cinéma Francais dans sa contradiction ce qui ne fait que souligner l'absurdité de sa ligne de réflexion.
Schneidermann a raison, il devrait refaire ses classes dans un comptoir de bistrot.
Lutaud est, elle bien dans son rôle de comptable, malheureusement on sent Ferenczi plus avec des idées du Figaro qu'avec des idées innovantes comme on peut, peut-être l'espérer d'un journal de sa ligne.
Et si le débat représentait la France d'aujourd'hui avec d'un coté la France vieillissant et dominante représentée par Ferenczi ou Lutaud et de l'autre le France persuasive et minoritaire qui penne à pouvoir s'exprimer représenté ici par Djoumi?
Je reste dubitative devant cette émission.

J'ai l'impression d'avoir appris plein de choses, mais dans un vrac brouillé, difficile à mémoriser. Trop de sujets qui s'embrouillent, et sans réelles données significatives de base et factuelles.

Il me semble avoir quand même compris ce qu'il en est des salaires des acteurs, et des enjeux qui président à l'élaboration de leurs montants.

Reste le problème du CNC, qui mériterait une émission à lui tout seul, avec des explications plus claires. Peut-être un revival épisodique de Dans le Film pour Rafik qui devrait se pencher sérieusement sur le sujet.

Et je pense également que l'argent qui est prélevé sur nos billets de cinéma est de l'argent public, dans le sens où il est commun et en dernier ressort l'objet d'une prise de décision politique, dans le sens large du terme.
Et que les niches fiscales des SOFICA sont aussi de l'argent public.
L'organisation du CNC est évidemment problématique. Voici comment il faudrait nommer les membres:

- 500 citoyens volontaires tirés au sort pour une année non-renouvelable.
- Tout candidat ayant un conflit d'intérêt est exclus.
- Tous les membres sont payés pour l'année.
Festival du cinéma néolibéral de Moscou.

Ours d'or du meilleur interprète masculin :
– Gérard Depardieu pour Ras-Poutine.

Ours d'or du meilleur interprète féminin :
– Brigitte Bardot pour Deux éléphants ça tompe énormement.

Nominé :
Danny Boon pour Les experts Los Angeles et Bienvenue chez les Rich's.
monsieur maraval a le sang chaud, apprend-on dans l'émission, langman aussi apparemment, il est connu comme étant un distributeur de baffes et de coup de boule, la question est, faut-il avoir le sang chaud pour produire des films?
50 minutes de visionnées et j'avoue que je commence à bailler.
Le cinéma français aujourd'hui... Des bouses infâmes calquées sur les blockbusters américains avec les derniers cancres sortis de la maison Canal, ou à l'opposé des trucs parisianistes intellichiants mal filmés, mal montés et mal joués, le tout encensé par des critiques dont la plupart ne font plus leur travail honnêtement...
Alors oui, dans cet océan de médiocrité made in France, on trouve dans l'année quelques perles, rares, mais quand j'entends parler d'exception culturelle française pour le cinoche ou la musique, c'est à se rouler par terre...
Les producteurs de cinoche ont tué le cinéma français comme les majors ont tué la musique, avec la complicité active de tous ceux et celles qui se rendent dans les salles pour voir le dernier naveton de Gad Elmaleh, Omar Sy ou Dany Boon.
"Dany Boon, une superstar européenne", je pense que tout est dit...
A l'inverse, combien de films sublimes venus de Corée ou du Japon par exemple arrivent jusqu'en France (si ce n'est par internet et le téléchargement "illégal") ?
Pour les salaires proprement dit, si les studios se gavent, les acteurs prennent leurs parts, un peu comme les footeux. C'est le système entier qu'il faut revoir. Mais j'avoue que je m'en fous, de ce cinoche franchouillard bas de plafond comme de ses mercenaires...
On attendait que quelqu'un le dise. C'est fait ! Ce matin Thomas Langmann sur europe1 :

" ce n'est pas le moment " !
Je ne sais pas si le film est bien. Il a au moins le mérite d'exister! Il faudra aller le voir s'il trouve un distributeur. Je crois que le titre est resté le même que pendant la prépa: "Un nuage dans un verre d'eau". A suivre.
Etant une "professionnelle de la profession", j'ai été très surprise de ne pas voir quelqu'un faisant partie de cette toute petite famille qu'est le cinéma français sur le plateau. Car si Maraval ne pouvait/voulait pas venir, je pense que beaucoup d'autres producteurs / distributeurs / exploitants / techniciens? / acteurs?? auraient adoré participer. D'où ces journalistes parlent?
Oui, ces salaires sont indécents. Mais le problème peut s'avérer encore plus scandaleux: quand on sait que certains films se faisant sur le nom d'un acteur plus ou moins bankable (qui se prend donc un bon salaire), ne payent leurs techniciens qu'à -20, -30 ou -50% du tarif syndical, c'est absolument insoutenable… Ils me font rire avec leur "prix du marché". Car même si sur ce genre de film, les acteurs ne gagne pas des millions d'euros mais juste 500 000 ou 800 000€ alors que les techniciens font un effort sur leurs salaires, je trouve ça vraiment insupportable. Le fossé se creuse, attention… et personne n'en parle.
Oui, il y a du copinage au CNC (ce serait hypocrite de dire le contraire) mais pas que. Un certain réalisateur de ma connaissance a réussi à avoir l'avance sans production et avec un projet partant du documentaire pour aller à la science-fiction, en passant par le polar. Comme quoi… (maintenant, il a des difficultés pour sortir car aucun distributeur ne veut prendre de risques. Aie).
Bref. Je n'ai pas aimé voir ces gens théoriser et dire des vérités sur quelque chose qu'ils ne peuvent connaître que superficiellement. L'émission aurait mérité un peu plus de temps et un peu plus de voix venant du "cambouis".
Bonne émission et merci aux deux intervenants extérieurs qui l'ont éclairée de leur savoir.
Une fois n'est pas coutume une émission vraiment décevante, et qui semble très mal préparée (à l'arrache ?). Le plateau manque d'équilibre, vu que personne ne peut parler pour Maraval... Rafik Djoumi, il est toujours aussi agressif, mal informé et expert en rumeurs du milieu ? Il devait bien avoir quelques universitaires qui connaissent sur le bout des doigts la mécanique et l'histoire du système d'aide et qui auraient pu nous éclairer ?
L'origine du système de soutien c'est Vichy, non ? Remanié à la libération avec CNC, taxe sur les entrées, etc ?
Le Marché marchait et les shadocks pompaient ...

Mais quand même au bout du compte, ce sont bien les cons-sommateurs qui paient pour ces obsénités !
Que le Figaro et le Monde et quelques autres en profitent au passage pour vendre leurs feuilles de choux n'est qu'un moindre mal.
Si le désespoir favorise la qualité, alors autant qu'ils, les petits français qui veulent faire du cinéma de genre, ne bénéficient pas de l’avance sur recette, au moins, ils seront vraiment à égalité avec les espagnols. Vous devriez donc remercier le CNC de ne pas leur avoir filé d'argent.

:P yG
Je m'en doutais depuis fort, fort longtemps les acteurs(trices) Français (pas tous heureusement) sont plus des petits malins, hommes d'affaires plus que de bons acteurs.

De fait ils (elles) sont des fonctionnaires millionnaires !

Enfin on en parle mais il ne faudrait pas que ce soit un feu de paille, il faut faire le grand nettoyage pour qu'ont aient un jour des acteurs de qualité qui feront des films de qualité avec des producteurs de qualité
Intéressant le processus de recrutement de la commission d'avance sur recettes.
Nomination et cooptation si j'ai bien compris.
Un peu comme pour la sélection de projets de recherche par l'Agence Nationale de la Recherche.
Pourquoi pas une élection par l'ensemble de la profession ?
Emission qui permet de corriger pas mal des approximations et mensonges de V. Maraval.

En revanche, la liste serait trop longue pour corriger toutes les approximations de Rafik complètement en mode "j'ai lu la fiche wikipédia de l'avances sur recettes avant de venir" et surtout lorsque que l'on connait la rigueur d'ASI et particulièrement sur des sujets assez techniques.
(Danny Boon est très connu à l'export, le premier asterix a cartonné mondialement, Agat Films c'est 7 producteurs, l'avance sur recette c'est "seulement" 25M d'euro, la partie sur adjani c'est du grand n'importe quoi, statuts du CNC etc. etc.

La partie sur argent privé/public de l'émission est en roue libre. Vous auriez probablement dû écouter davantages vos deux confrères qui tentaient de donner des explications plus précises. Dommage.
Merci pour l'émission.
L'argent de l'état au provenant de la TVA n'est pas de l'argent public si j'en crois les intervenants exterieurs ?!
C'est fou cette passion pour le noir, tout le monde est habillé en noir. On est passé à la télé couleur, que diantre.
En voilà une émission pleine de surprises...

- Une chroniqueuse du Figaro absolument charmante et passionnante (même quand elle parle de la façon dont sa chronique a été créée)
- L'alliance objective Figaro / Télérama (!!)
- Où l'on découvre, dans un rebondissement de dernière minute, qu'en fait Aurélien Ferenczi et Rafik sont plutôt d'accord dans le fond, c'est à dire qu'ils font tous les deux le constat que le système actuel défavorise certains projets et certains genres, bien qu'ils allèguent des raisons différents (Rafik invoquant la collusion des installés, et Aurélien Ferenczi un faisceau de raisons un peu plus large)

J'aurais bien regardé une heure de plus sur le débat "les acteurs français bossent-ils ?" : un peu de Florent vs Stanislavski, avec des questions-choc du genre "Faut-il forcer les acteurs français à prendre des accents régionaux comme les acteurs américains, au mépris de l'esprit jacobin ?" "On l'aime bien, mais Juliette Binoche doit-elle réellement être dans tous les films d'auteurs ?" "Les tares des acteurs français sont-elles uniquement dues à un abus du champ-contre-champ ?" "Qu'est ce qui est le plus insupportable : Depp qui cabotine en pirate, ou Lucchini en Beaumarchais ?"
Autre débat : le scénario !! Faut-il mieux payer les scénaristes ou décréter la mort du film de scénario ? Faut-il mieux payer les scénariste ET décréter la mort du film de scénario ??
Dernier débat, le lien entre les deux : "Disent-ils mal leurs lignes ou sont-elles simplement très mal écrites ?"
Vas-y, Aurélien !!
Vague malaise à entendre les deux journalistes lors de la première partie de l'émission... Leurs raisonnements n'arrivent pas à faire taire en moi, la question qu'ils ne peuvent pas poser: qu'est-ce que ça veut dire qu'un travail, quel qu’il soit, puisse avoir en contre partie des sommes comme 3 millions, 7 millions ou que sais-je encore ?
Comment un homme peut trouver légitime de gagner autant par rapport aux autres hommes ? On nous fait gober cette folie depuis les années 70 alors qu'elle présuppose une inégalité ontologique impossible à argumenter. Sauf à dire qu'il y a des hommes et une autre race celle des seigneurs, et que c'est comme ça... et qu'on devrait s'estimer heureux d'en profiter, nous les pauvres humains...qu'ils nous font vivre, nous apportent tellement de bonheur , par leur talent, leur créativité...
Moi celle qui m'apporte un peu de bonheur c'est Laure et son intelligente sobriété.
Petit cadeau quand même dans cette émission: on a échappé à une explication biologisante mais bien sur de la plus haute scientificité de S. Bolher.
Sans parler du reste de ce qui a été dit, le financement par les chaînes télé, les dates, les commissions, les données et chiffres pas mis à jour, etc. (mais on peut le faire, hein, c'est possible...), un truc :

Films ayant obtenu l'avance sur recettes en 1987, année de la présidence d'Isabelle Adjani :

Alouette, je te plumerai Pierre Zucca
Années sandwiches (Les) Pierre Boutron
Au revoir les enfants Louis Malle
Autre nuit (L’) Jean-Pierre Limosin
Bande des quatre (La) Jacques Rivette
Blanc de Chine Denys Granier-Deferre
Caftan d’amour Moumen Smihi
Charlie Dingo Gilles Béhat
Cher frangin Gérard Mordillat
Chocolat Claire Denis
Comédie du travail (La) Luc Moullet
Contretemps Jean-Daniel Pollet
Corentin ou les infortunes conjugales Jean Marboeuf
De sable et de sang Jeanne Labrune
Fréquence meurtre Élisabeth Rappeneau
In extremis Olivier Lorsac
Innocents (Les) André Téchiné
Julie tempête Geoffroy Larcher
Lumière du lac (La) Francesca Comencini
Maladie d’amour Jacques Deray
Milan noir Ronald Chammah
Mon bel amour, ma déchirure José Pinheiro
Mon cher sujet Anne-Marie Miéville
Natalia Bernard Cohn
Nuit de l’océan (La) Antoine Perset
Œuvre au noir (L’) André Delvaux
Passion Béatrice (La) Bertrand Tavernier
Possédés (Les) Andrzej Wajda
Pyramides bleues Arielle Dombasle
Radeau de la Méduse (Le) Iradj Azimi
Saxo Ariel Zeitoun
Table tournante (La) Paul Grimault
Terre sacrée Emilio Pacull
36 fillette Catherine Breillat
Tribulations de Balthazar Kober (Les) Wojciech Has
Un jour dehors Renaud Victor
Vallée fantôme (La) Alain Tanner
Vent de panique Bernard Stora
Vie est un long fleuve tranquille (La) Étienne Chatiliez
Vie platinée (La) Claude Cadiou
Ville étrangère Didier Goldschmidt
(source : [s]des tonnes de documents[/s] plaquette CNC : 45 ans d'avance sur recettes)

Comment ça, Camille Claudel n'est pas dans la liste ? Non ?

En revanche, le film "bénéficie le 1er octobre 1987 de l’aide directe du Ministre pour un montant de 3,5 millions de francs"
(source : [s]des tonnes de documents[/s] Une politique du Cinéma : La sélection française pour Cannes, Frédéric Gimello-Mesplomb et Loredana Datil, Protée)

Allez, si pour le plaisir, l'obligation qu'a Canal + de financer tous les films français, puis d'être obligé de les diffuser après (grand moment, ça, aussi) :

La réglementation suivante s'applique aux éditeurs de services de cinéma diffusés par voie hertzienne en mode analogique faisant appel à une rémunération de la part des usagers (Canal plus).
Ces chaînes ont l'obligation de consacrer à l'acquisition de droits de diffusion d'œuvres cinématographiques européennes et d'expression originale française respectivement au moins 12 % et 9 % de leurs ressources totales.

(source : [s]des tonnes de documents[/s] décret n° 2001-1332 du 28 décembre 2001)

Pfff...
Je trouve aussi que les arguments avancés manquaient de précision. Il y avait deux parties dans le débat : la partie subjective, et là, on peut discuter des heures. Et puis la partie factuelle, et là, une enquête aurait suffi à trancher :)

Concernant le "débat" argent public/ argent privé, j'ai "adoré' l'argument, "c'est pas de l'argent public, c'est une taxe sur les billets payés par les spectateurs" Et la TVA, c'est de l'argent privé aussi ?
Je trouve aussi que les arguments avancés manquaient de précision
Sur le cas Camille Claudel, il ne s'agit pas tout à fait d'imprécision...
Hello Sleepless (pas déçue, dites donc !) :-)
Sauf que la taxe payée sur les billets a été créée, contrairement à la TVA, pour être redistribuée dans
la production. Il s'agit donc d'argent ponctionnée au cinéma pour être rendu au cinéma. La TVA sur les
places des billets existe d'ailleurs également.
pour faire simple l'idée de cette taxe c'est justement que les entrées des gros films américains que tout le monde va voir paient pour produire et distribuer des films français et soutenir le cinéma d'auteur (et aussi des films des pays pauvres ou en développement).
C'est justement ça le concept de l'exception culturelle qui permet que le cinéma français reste dynamique alors que le cinéma local s'est complètement effondré en Espagne, Italie, Allemagne etc. (pour mémoire 1 seul film allemand a fait plus d'1 M d'entrées en Allemagne en 2011).
Ce n'est pas de l'argent public à proprement parlé mais c'est bien une taxe collectée sur les billets qui génère une redistribution.
Sans cette taxe, les américains prennent le marché, moins de films français, moins de films d'auteurs, moins d'emplois et on se retrouve comme la hongrie avec le producteur de Terminator directeur du CNC local et nos yeux pour pleurer.

C'est justement ça le concept de l'exception culturelle qui permet que le cinéma français reste dynamique alors que le cinéma local s'est complètement effondré en Espagne, Italie, Allemagne etc. (pour mémoire 1 seul film allemand a fait plus d'1 M d'entrées en Allemagne en 2011).


Le cinéma local en Espagne me parait assez loin d'être "complètement effondré". Pour 2012, The Impossible caracole en tête du BO avec pas loin de 6 millions d'entrées en 12 semaines d'exploitation (qui continue), et on trouve deux autres productions locales au-delà des 2 millions. Et au cours des dernières années, il y a de nombreux exemples de productions espagnoles qui ont cartonnée chez elles, entre autre les films d'Amenabar, les Torrente, L'Orphelinat, [REC] etc.
Vous avez tout à fait raison sur la qualité de certains réalisateurs espagnols et sur le succès local de certains gros films ou de très bonne surprise (Cell 211, Alex de la iglesia etc.)
Cependant c'est la distribution salle de films dits "d'auteurs" qui souffre le plus en espagne et les petits films espagnols proportionnellement brillent par leur absence dans les grands festivals internationaux (Venise, Cannes, Berlin, Toronto).
Au dela de cas particuliers (il y a des films nationaux qui cartonnent localement dans tous les pays du monde ou presque) c'est plus généralement l'absence de soutien à la production qui est le problème principal car une fois que les films hollywoodiens ou en langue anglaise s'accapare le box office et les TV, il est difficile de revenir en arrière (l'exemple chinois des derniers mois est éloquent).

Par ailleurs puis ce qu'on parle de relocalisation, le soutien aux petits films à un avantage que les allemands ont mieux compris que les autres: si tu soutiens un film (même étranger) avec des subventions en les forçant a dépenser 150% de ce que tu as donné sur place, cela devient une manière de créer des emplois et de la valeur localement.
Si les films espagnols ne sont pas présents dans les festivals, peut-être est-ce moins la faute des films eux-même que des sélectionneurs de festivals, non ?
"Si les films espagnols ne sont pas présents dans les festivals, peut-être est-ce moins la faute des films eux-même que des sélectionneurs de festivals, non ?": Blunt

Vous en avez d'autres de ce genre ? Les sélectionneurs se foutent royalement de l'origine du film, enfin, pour les festivals qui ne sont pas inféodés à Hollywood. C'est d'ailleurs pour cela qu'on y découvre régulièrement des films en provenance des quatre coin du monde.

yG
Oui, bien sûr, les festivals fonctionnent de façon complètement indépendante et ne prêtent attention ni à la provenance des films, ni à qui les font. C'est la raison pour laquelle à Cannes, par exemple, on ne retrouve jamais les mêmes dix ou quinze auteurs qui trustent les différentes sélections ou le palmarès.
"C'est la raison pour laquelle à Cannes, par exemple, on ne retrouve jamais les mêmes dix ou quinze auteurs qui trustent les différentes sélections ou le palmarès.": Blunt

Classique argumentation... fallacieuse, car, prenons un exemple par l'absurde, Tarantino est bien arrivé, dès son second film, en compétition et a remporté la palme d'or. J'en passe et des meilleures. Vous ne voyez que les habitués à Cannes... permettez que d'autres y découvrent ce que vous ne seriez pas foutu de voir si on vous mettez la liste sous les yeux.

yG
Tarantino a eu la Palmr dès son deuxième film, en effet. Et Bille August en a gagné une deuxième pour un film passé aujourd'hui dans les oubliettes de l'histoire du cinéma. Maintenant, si vous voulez discuter de choses factuelles, voici la liste des films en competition officielle cette année. Je vous serais gré de me pointer du doigt là dedans l'immense majorité de cinéastes présents qui ne sont pas des habitués :



AMOUR réalisé par Michael HANEKE
BAAD EL MAWKEAA (APRES LA BATAILLE) réalisé par Yousry NASRALLAH
COSMOPOLIS réalisé par David CRONENBERG
DA-REUN NA-RA-E-SUH réalisé par HONG Sangsoo
DE ROUILLE ET D'OS réalisé par Jacques AUDIARD
DO-NUI MAT (L'IVRESSE DE L'ARGENT) réalisé par IM Sang-Soo
DUPÃ DEALURI (AU-DELA DES COLLINES) réalisé par Cristian MUNGIU
HOLY MOTORS réalisé par Leos CARAX
JAGTEN (LA CHASSE) réalisé par Thomas VINTERBERG
KILLING THEM SOFTLY (COGAN - LA MORT EN DOUCE) réalisé par Andrew DOMINIK
LAWLESS (DES HOMMES SANS LOI) réalisé par John HILLCOAT
LIKE SOMEONE IN LOVE réalisé par Abbas KIAROSTAMI
MOONRISE KINGDOM réalisé par Wes ANDERSON
MUD réalisé par Jeff NICHOLS
ON THE ROAD (SUR LA ROUTE) réalisé par Walter SALLES
PARADIES: LIEBE (PARADIS : AMOUR) réalisé par Ulrich SEIDL
POST TENEBRAS LUX réalisé par Carlos REYGADAS
REALITY réalisé par Matteo GARRONE
THE ANGELS' SHARE (LA PART DES ANGES) réalisé par Ken LOACH
THE PAPERBOY (PAPERBOY) réalisé par Lee DANIELS
V TUMANE (DANS LA BRUME) réalisé par Sergei LOZNITSA
VOUS N'AVEZ ENCORE RIEN VU réalisé par Alain RESNAIS
Merci de tendre le bâton, Blunt.

N'avez-vous jamais regardé ou entendu parler d'une épreuve sportive ? Bizarrement, on retrouve aussi souvent les mêmes sur la ligne de départ et bien souvent aussi sur le podium, cela ne veut pas dire que la compétition est fermée, juste que lorsqu'on sélectionne sur des critères, on retrouve globalement la même chose au final. Pour Cannes, peu m'importe le palmarès, c'est l'affaire du jury du moment, ce qui compte, c'est la sélection et force est de constater que j'apprécie régulièrement cette sélection, la preuve :

AMOUR réalisé par Michael HANEKE, j'ai bien envi de le voir, quoi que n'étant pas un inconditionnel de Haneke.

COSMOPOLIS réalisé par David CRONENBERG, je l'ai vu, j'adore Don Delillo et Cronenberg, même si je préfère le court roman au film en l'occurence.

DA-REUN NA-RA-E-SUH réalisé par HONG Sangsoo, j'aime le regard de ce réalisateur, j'attends donc de pouvoir le voir.

DE ROUILLE ET D'OS réalisé par Jacques AUDIARD, je le regarderai volontiers.

HOLY MOTORS réalisé par Leos CARAX, j'ai envi aussi de le voir.

JAGTEN (LA CHASSE) réalisé par Thomas VINTERBERG, réalisateur + acteur que j'apprécie aussi, à voir donc.

KILLING THEM SOFTLY (COGAN - LA MORT EN DOUCE) réalisé par Andrew DOMINIK, que je tenterai de voir également.

LAWLESS (DES HOMMES SANS LOI) réalisé par John HILLCOAT, j'attends de pouvoir voir The proposition de 2005 sur un scénario de Nick Cave, je crois me souvenir, mais je le verrai volontiers également.

LIKE SOMEONE IN LOVE réalisé par Abbas KIAROSTAMI, je le verrai probablement un jour.

MOONRISE KINGDOM réalisé par Wes ANDERSON, j'ai vu et j'adore ce réalisateur depuis Rushmore et n'échangerai pas son univers contre un Apatow, histoire de souligner un autre terrain de la comédie américaine sur lequel je n'ai pas souvenir que Rafik se soit arrêté longuement.

MUD réalisé par Jeff NICHOLS, j'ai hate de le découvrir, Take Shelter et Shotgun Stories sont deux des films qui m'ont le plus plu ces dernières années.

ON THE ROAD (SUR LA ROUTE) réalisé par Walter SALLES, juste pour voir l'écart avec le roman.

THE PAPERBOY (PAPERBOY) réalisé par Lee DANIELS, pour comparer avec le roman de Pete Dexter que j'apprécie comme romancier.

V TUMANE (DANS LA BRUME) réalisé par Sergei LOZNITSA, dont j'attends désespérement de pouvoir voir My Joy.

Aucune raison pour moi d'être déçu, sans Cannes, ces films auraient eu encore moins de visibilité internationale et de chance d'arriver jusqu'à moi, merci à ce festival d'avoir fait une fois encore son travail.

yG
N'avez-vous jamais regardé ou entendu parler d'une épreuve sportive ?

Encore un chef d'oeuvre. Pfiouuu.
Il y a des personnes avec qui c'est un devoir d'être en désaccord, car, ils indiquent le sud en permanence. En tant que Rafikien, vous en faites parti Reda, merci de me le rappeler constamment.

yG
Je ne suis ni "rafikien" (c'est quoi d'ailleurs ?) ni aussi dogmatique que toi, désolé.
Et je n'ai pas non plus besoin de boussole pour savoir vers quoi aller.


Ceci dit je comprends mieux maintenant pourquoi, quand on essaye d'expliquer que la Terre est ronde, tu soutiens qu'elle est plate.
C'est gentil de me donner votre avis sur tous ces films, mais ce n'était ni les termes du débat, ni ce que je vous avais demandé.

(quant à penser que des Haneke, Cronenberg ou Walter Salles ont encore besoin de Cannes pour avoir une visibilité et une chance d'être distribué, soyons sérieux)
"C'est gentil de me donner votre avis sur tous ces films, mais ce n'était ni les termes du débat, ni ce que je vous avais demandé. ": Blunt

C'était juste une manière raisonnable de répondre à un débat que vous avez initié qui ne l'était aucunement et qui tient à cet a priori infondé qui est le vôtre :

"Si les films espagnols ne sont pas présents dans les festivals, peut-être est-ce moins la faute des films eux-même que des sélectionneurs de festivals, non ?"

Or, votre name dropping de la dernière sélection prouve à lui seul qu'il n'y a pas d'a priori en fonction de la provenance. S'il n'y a pas de réalisateur espagnol cette année, juste un mexicain, pour rester dans la langue, il y a eu plusieurs Almodovar par le passé, bref, vous avez tout faux.

De plus, pour rappel, Cronenberg, Salles et Haneke sont encore des réalisateurs connus principalement des festivaliers ou des lecteurs des pages cinéma de Télérama et non du grand public (lorsqu'ils sont enfin connu du grand public, c'est encore une fois grâce au coup de projecteur cannois notamment), ne vous en déplaise, sans même parler de Hong Sangsoo, Jeff Nichols ou Loznitsa... des réalisateurs comme on en trouve tous les ans à Cannes. Donc, si, ils ont encore besoin d'être mis en avant par rapport au cinéma qui truste les premières places et n'ont besoin eux d'aucun mise en exergue pour exister.

yG
Ah ben si Almodovar à été sélectionné plusieurs fois, c'est en effet la preuve d'une belle diversité et de l'absence d'a priori ou de favoritisme dans le processus de selection, de même que de la diversité de la représentation du cinéma espagnol à Cannes, en effet.

(quant aux festivaliers et aux lecteurs de Telerama qui seraient les connaisseurs essentiels du cinéma de Cronenberg, j'aimerais bien que vous me ressortiez les multiples sélections dans les festivals et les articles de presse délirants qui avaient accompagné les sorties de Videodrome, Scanners ou Chromosome 3)
"(quant aux festivaliers et aux lecteurs de Telerama qui seraient les connaisseurs essentiels du cinéma de Cronenberg, j'aimerais bien que vous me ressortiez les multiples sélections dans les festivals et les articles de presse délirants qui avaient accompagné les sorties de Videodrome, Scanners ou Chromosome 3)": Blunt

J'attendais cette répartie, elle me sert totalement puisque ceux qui connaissaient ces films étaient encore plus borderline que les festivaliers que vous fustigez, il faudrait savoir ce que vous voulez, il est difficile de critiquer implicitement l'élitisme supposé de certains, lorsqu'on se place soi-même dans un secteur encore plus élitiste et sectaire que celui qu’on critique. Personnellement, aucun de ces Cronenberg ne figure dans mon palmarès de ce réalisateur, quoi qu'ils aient éveillé quelque peu mon intérêt pour la suite de sa carrière, mais s’il s’était arrêté là, je l’aurai depuis longtemps oublié.

yG
Étant donné que vous êtes décidé visiblement à changer les termes de la discussion et du sujet plutôt que de répondre directement aux questions qu'on vous pose, autant en rester là. Ceci étant dit, je vous suggère d'eviter les attaques ad hominem à répétition, il se pourrait que d'autres que nicco aient envie de venir avoir une petite explication avec vous lors d'un prochain pique-nique.
" il se pourrait que d'autres que nicco aient envie de venir avoir une petite explication avec vous lors d'un prochain pique-nique.": Blunt

Venez en bande, cela vous va bien, vous ne serez pas de trop pour me chercher.... alors que je n'y serais pas, comme je n'y étais pas les années précédentes non plus, aucun désir de fricoter avec des personnes comme vous. Les asinautes que j'apprécie et qui m'apprécie, il y en a parfois, je sais les rencontrer ailleurs, le cas échéant. Les autres...

"vous êtes décidé visiblement à changer les termes de la discussion et du sujet plutôt que de répondre directement aux questions qu'on vous pose, autant en rester là."

Le foutage de gueule, cela vous connait visiblement, puisque j'ai rappelé les termes du débat et que vous en restez à votre posture. Grand bien vous fasse, j'en ai terminé avec vous également.

yG
En quoi faire remarquer que non, Cronenberg n'est pas "connu principalement des festivaliers ou des lecteurs des pages cinéma de Télérama" est être sectaire et élitiste ?
A part vous permettre de vous défaire une nouvelle fois d'une de vos nombreuses contre-vérités en rabaissant votre interlocuteur, évidemment ?

Vraiment, j'aimerais saisir la logique, le raisonnement, le chemin. Vous affirmez un fait. On vous répond que c'est faut. Vous rétorquez "C'est parce que vous êtes encore plus sectaire et élitiste".

C'est étrange, quand on y pense.


Quand les festivals découvrent (même avec 20 ans de retard), c'est bien.

Quand ce sont les pécores fans de genre qui découvrent, c'est "borderline, sectaire et élitiste" ?

Vraiment, j'aimerais saisir la logique, le raisonnement, le chemin.


De plus vous louez le festival de Cannes. On va alors éviter de vous révéler que de tous les festivals, il est le plus inféodé aux capitaux étrangers.

Ni même que Almodovar s'est de lui-même institutionnalisé pour continuer à rester le porte-drapeau du cinéma de son pays, sachant qu'un type, qu'un seul et unique type de film est attendu de l'Espagne, et plus encore d'Almodovar, dans les festivals internationaux (intéressez-vous aux films qu'il produit avec son frère).


"Les sélectionneurs se foutent royalement de l'origine du film"

Hé bien, non. Je vous enjoins à faire partie d'un comité de sélection d'un festival. Même un petit.


Plus bas vous dites que la SF est "inféodée à un budget, donc laissons-la aux américaing", affirmation idiote à laquelle j'ai déjà répondu.
La phrase d'après vous expliquez qu'avec une SF à "budget plus modeste" (plus modeste que quoi, on en sait rien), on peut faire une SF différente.

C'est incroyable, car plus que vous contredire d'une phrase à l'autre, vous reprenez précisément ce que je disais plus tôt dans la discussion. Ce à quoi vous m'aviez claqué "nationaliste" et autres stupidités.

Encore une fois, j'aimerais saisir la logique, le raisonnement, le chemin.


Un raisonnement que nous, borderline, sectaires, élitistes et nationalistes, avons bien du mal à saisir, étant peu aux faits des us chez les tartufes prompts à l'insulte.
"Quand les festivals découvrent (même avec 20 ans de retard), c'est bien.

Quand ce sont les pécores fans de genre qui découvrent, c'est "borderline, sectaire et élitiste" ?

Vraiment, j'aimerais saisir la logique, le raisonnement, le chemin. "
: nicco

Il est pourtant clairement souligné, les premiers films de Cronenberg ne méritent pas à mes yeux qu'on s'y attarde pendant des siècles, sauf à jouer les élitites undergrounds qui ne détestent rien plus que leurs chouchous soient repris des années après par d'autres, alors qu'ils ont fait des oeuvres autrement plus consistantes. Le fameux : « Moi, j’connaissais à l’époque de… » est un refrain aussi classique et puéril chez les cinéphiles que chez les musico.

Pour le reste, faire de la SF n'est pas une question de moyen ou de savoir faire, c'est déjà l'argument éculé derrière la défense d'Avatar de Rafik, feu Chris Marker l’a prouvé amplement avec la Jetée. C'est faire une certaine SF, comme on pourrait faire certaines comédies ou romances, qui demande de l'argent et des techniques inaccessibles sans ces mêmes moyens financiers, mais hormis ça, non, faire de la SF ne nécessite pas plus de moyens qu'autre chose, sauf à manquer d'imagination, un comble pour ceux qui se revendiquent de l'imaginaire.

yG
Donc, parce que vous n'aimez pas les débuts de Cronenberg, il vous semble inconcevable que des gens puissent honnêtement aimer ces films et ne pas retrouver les éléments qu'ils aiment dans les films plus récents du réalisateur ? Vous pensez vraiment avoir le monopole de l'honnêteté ?
"Donc, parce que vous n'aimez pas les débuts de Cronenberg, il vous semble inconcevable que des gens puissent honnêtement aimer ces films et ne pas retrouver les éléments qu'ils aiment dans les films plus récents du réalisateur ? Vous pensez vraiment avoir le monopole de l'honnêteté ?": NonooStar

Je pense surtout ne pas avoir écrit une telle connerie, désolé pour votre lecture Nonoostar. Il est plus que concevable que des gens puissent aimer ces films-là plus que d'autres, la preuve, ils existent, seulement, d'une part, ce sont leurs goûts et je n'ai pas à les respecter (pas plus qu'eux les miens) et d'autre part, ceux que j'ai rencontré qui agissaient de la sorte le faisaient avant tout dans un souci clanique, revendiquer leur appartenance à l'underground par opposition au mainstream avec lequel leur réalisateur fétiche s’accoquine désormais un tant soit peu (très modérément, puisque le mainstream en l’occurrence ne dépasse pas vraiment Télérama, les Inrocks et Libé), bref ils participent du concours de bites qu’affectionne tant Rafik, lorsqu’il étale des références inutiles (reprenez son éloge du découpage de Die Hard et remplacez simplement les dialogues et le casting principal par ceux qu’on attribut habituellement à JCVD ou Steven Seagal et vous aurez une grosse merde comme ils en ont fait des dizaines assurément, l’inverse, lui, n’étant pas assuré, on survit bien plus facilement à un découpage sans grande réflexion. Preuve qu’une dimension essentielle et pourtant commune aux attentes du public, le charisme, l’humour, a été occulté dans son discours dans le seul souci non pas de rendre compte d’un élément crucial, mais de s’approprier une œuvre au détriment des autres = ce que j’ai stigmatisé plus d’une fois comme quête du pouvoir, classique chez ceux qui viennent du même horizon cinéphilique que lui) pour justifier son attachement à un film, que j’apprécie également, mais qui n’en demandait pas tant.

Au delà même des oeuvres, puisque j'en apprécie certaines en commun, ce que je déteste et condamne chez les Rafikiens ou apparentés comme Thiellement, c'est la manière dont ils défendent une oeuvre qu'ils apprécient et les raisons qui transpirent pour justifier cette différence : La quête de pouvoir (symbolique) à partir d'une oeuvre populaire. En cherchant bien, vous retrouvez le même type de personne associé à tous les domaines de la culture populaire, jeux vidéo, bande dessiné... Vivement qu'asi engage son équivalent pour nous parler de musique populaire... Nan, je blague Daniel, vous vous êtes déjà totalement viandé sur ce coup des images populaires en recrutant Rafik ou un assimilé.

yG
Cela a été assez long de me payer l'ensemble de la discussion. Le problème que je peux voir c'est que vous n'aimez pas le cinéma. En tout cas l'objet cinéma. Le cinéma c'est n'est pas seulement un scénario c'est aussi des images et de la technicité. Certains sont meilleurs que d'autres. Evidemment quand le tout se combine acteurs, scénario, maîtrise de la caméra une bonne photo, là on attend le chef d'oeuvre.
Lelouche n'a aucune technique à mon avis, cela n'est pas un réalisateur mais cela peut être un bon metteur en scène voir directeur d'acteur. Apprécier les films de genre comme on les appelle c'est aussi reconnaître à certains moment que point de vue technique, les réalisateurs sont doué. C'est comme cela que Sam Raimi a fait des plans assez impressionnant dans Evil Dead avec les moyens mis à disposition. Appréciez le cinéma c'est autant apprécier Tarkovski que Romero, Kurosawa que Takashi Miike.Comme on peut apprécier en France des réalisateurs comme Pialat et aussi apprécier Jeunet - même si ses derniers films sont largement en dessous (J'ai aussi une certaine fascination pour Rohmer)
Je peux aussi détester certains films en reconnaissant le talent de certains auteurs. Par exemple j'ai un certains à priori sur Amours que je n'ai pas vu, mais je trouve Haneke mérite largement ce qu'on dit de lui.
POur en revenir à vos appréciations, vous limitez le cinéma à certaines cases qui vous conviennent et c'est cela le problème. Cela reflète un peu l'idéologie des groupuscules de la pensée qui estime qu'un auteur devient intéressant quand il sort de la case polar - SF - fantastique (rayer la mention inutile). C'est ce qui est arrivé aussi en littérature (Pelot par exemple ou Volodine).
Personnellement, cela me fait chier que La France ne fasse pas émerger des films de SF ou de fantastique parce que justement, au delà de faire, des productions style amerloquins, nous pourrions aussi faire autrement et cela éviterait que l'on se limite à Luc Besson dont les bons films se compte sur les doigts d'un lépreux. Quand on voit la production fantastique SF anticipation littéraire française , on peut légitimement se dire qu'il y a quelque chose à faire.
"Cela a été assez long de me payer l'ensemble de la discussion. Le problème que je peux voir c'est que vous n'aimez pas le cinéma. En tout cas l'objet cinéma." : hugo reis

Rien n'est moins juste, mais l'explication de votre a priori apparaît dans ce qui suit immédiatement.

"Le cinéma c'est n'est pas seulement un scénario c'est aussi des images et de la technicité. Certains sont meilleurs que d'autres."

Mais cela ne veut rien dire, même un film comme la Jetée, c'est des images et de la technicité, pas la peine de sortir de la 3D. Cela ne veut rien dire une belle image en terme cinématographique, c'est quoi, un type de grain ou d'absence de grain, un type de plan, non, tout est possible et tous les styles ont connu leur chef d'oeuvre.

Je ne connais que trop bien ce genre de refrain que vous me chantez-là, hélas. Je l’ai entendu de dizaine de fois concernant la musique et la bande dessinée, lorsque ce n’est pas la littérature. Il est toujours aussi à côté de la plaque.

Pas plus que la bande dessinée, ce n’est de la technicité, du « beau » dessin, mais bien une histoire et l’émotion/intellect qui va avec (essayez un peu de vendre ou de conseiller la lecture d’un Alan Moore a partir des dessins de Kevin O’Neil, d’Eddie Campbell ou de Dave Gibbons…), pas plus que la musique, ce n’est de la technicité (à croire que personne n’a écouté nombre des meilleurs groupes pop/rock depuis cinquante ans), un quelconque respect des canons, le cinéma n’a à se plier à ce genre de dicta.

"Lelouche n'a aucune technique à mon avis, cela n'est pas un réalisateur mais cela peut être un bon metteur en scène voir directeur d'acteur."

C'est surtout ses histoires qui n'en sont pas, mais je m'en fous, j'ai d'autres auteurs tout aussi dépourvu de technique qui me touchent. Lesquels ? Là, comme ça, je serai bien en peine de vous le dire, tant la question de la technique m’indiffère dans le meilleur des cas ou m’horripile, lorsqu’on en fait en stupide formaliste un critère pour juger d’une œuvre.

Sur cette page, un asinaute s’en prend à Woody Allen, qui malgré ses lacunes ou indifférences pour cette dimension que certains associes inéluctablement au cinéma, a réussi quelques films plus que recommandable. Le dernier en date pour moi étant « Match Point ». Ce qui n’est déjà pas si mal, loin de là.


« Apprécier les films de genre comme on les appelle c'est aussi reconnaître à certains moment que point de vue technique, les réalisateurs sont doué. »


Aucunement, un film de genre peut parfaitement être réussi avec des techniques tout à fait ordinaire, commune et inversement totalement raté avec des techniques avant-gardistes qui seront-elles exploitées avantageusement, peut-être, par d’autres, dans un tout autre genre. Bref, c'est un faux procès, un leurre que de croire que c'est la technique ou le savoir faire qui manque pour réaliser de tels films. Ce n'est même pas l'argent, d'autres l'ont prouvé ailleurs avec aussi peu de ressource financière, à commencer par ceux que vous citez juste après.

« C'est comme cela que Sam Raimi a fait des plans assez impressionnant dans Evil Dead avec les moyens mis à disposition. Appréciez le cinéma c'est autant apprécier Tarkovski que Romero, Kurosawa que Takashi Miike.Comme on peut apprécier en France des réalisateurs comme Pialat et aussi apprécier Jeunet - même si ses derniers films sont largement en dessous (J'ai aussi une certaine fascination pour Rohmer) »

Mais j’apprécie nombre de Carpenter, Tarkoski, Woody Allen, Ferrara, Monteiro, Tsui Hark, Johnnie To, Wong Kar Waï, Kitano, Iosseliani, Nuri Bilg Ceylan, etc… mais pas en fonction des critères que vous avancez. C'est toute la différence et elle n'est pas négligeable, lorsque l'on constate, comme ici, l'implication politique du prisme qu'un Rafik adopte.

« POur en revenir à vos appréciations, vous limitez le cinéma à certaines cases qui vous conviennent et c'est cela le problème. Cela reflète un peu l'idéologie des groupuscules de la pensée qui estime qu'un auteur devient intéressant quand il sort de la case polar - SF - fantastique (rayer la mention inutile). C'est ce qui est arrivé aussi en littérature (Pelot par exemple ou Volodine). »

Non, mais le respect de la case pour le respect de la case m’emmerde, la transgression des genres repose évidemment sur la référence au genre, mais pour les dépasser. C’est ce que fait constamment Tarantino, à divers degré, ou a fait Katheryn Bigelow avec Strange Days ou Ridley Scott avec Blade Runner par exemple.

« Personnellement, cela me fait chier que La France ne fasse pas émerger des films de SF ou de fantastique parce que justement, au delà de faire, des productions style amerloquins, nous pourrions aussi faire autrement et cela éviterait que l'on se limite à Luc Besson dont les bons films se compte sur les doigts d'un lépreux. Quand on voit la production fantastique SF anticipation littéraire française , on peut légitimement se dire qu'il y a quelque chose à faire. »

Tout à fait d’accord sur Besson, et pour le reste, je n’aurai rien contre le fait qu’il existe des films de « genre » français, pas sûr que j’irai plus les voir que des films de « genre » américain, pour l’étroitesse susmentionnée au respect de la case, mais cela n’est pas la faute au CNC, contrairement à ce qui vient nous clamer Rafik.

Si le scénario capte l’attention à l’international ou de gros producteurs locaux, ils devraient pouvoir se faire, ou est-ce qu’ils sont déjà jugés trop franco-français sur le papier et donc invendable en dehors de la petite communauté hexagonales des fans de films de genre.

La question est pourquoi un producteur comme Besson ne produit que des sous-merdes ? Des relectures à deux balles des Carpenter notamment. Bizarrement, à ces nababs, on ne demande pas de compte, eux qui se disent pourtant amoureux de cinéma bis.

yG
où l'on peut être d'accord c'est qu'un film de genre peut être réussi sans gros moyen. Assault de Carpenter par exemple. mais est ce qu'un film de genre avec de gros moyen est une merde. Bah pas forcément. De plus on peut aussi reconnaître un sacré réalisateur même si le scénar est merdique. Mc Tiernan peut faire des merdes mais aussi des sacrés bons films (nomads par exemple).
Personnellement je ne peux dans un film enlever le fond de la forme. C'ets en cela que Woody Allen m'emmerde. Simplement parce que la forme est chiante au possible, comme d'autres. Simplement parce que faire du cinéma par des plans sans imagination pour moi n'a aucun intérêt ou sans réelles trouvailles.
C'est dans ce sens que Besson ne filme que des sous merdes parce qu'il n'a rien de novateur dans ce qu'il fait , il pompe allègrement un peu partout, jusque dans sa manière de filmer. Je pense que Besson n'aime pas tant que cela les films de genre il est les films qui en foutent plein la vue, le problème c'est qu'il n' pas la technique des autres.
Pour les exemples je pense que Ridley Scott n'a pas fait ce qu'il y a de meilleur avec Blade Runner (au passage les adaptations de Dick ne sont pas formidable en général). D'ailleurs je ne voit pas la transgression du genre dans Blade Runner.
Je ne connais pas Rafik (même si j'ai lu pendant longtemps MAd Movies que j'ai abandonné depuis longtemps). Il y a quand même là dedans une honnêteté que l'on ne peut nier, un peu comme Yannick Dahan d'ailleurs que j'aime beaucoup. AU passage il faudrait me formuler concrètement dans un poste ce que vous reprocher à Rafik parce que je n'ai pas vraiment compris à aprt que vous en partagez pas la même vision du cinéma.
"Woody Allen m'emmerde. Simplement parce que la forme est chiante au possible, comme d'autres. Simplement parce que faire du cinéma par des plans sans imagination pour moi n'a aucun intérêt ou sans réelles trouvailles. "

Puis-je suggérer que vous ne voyez pas le travail sur/de/autour de la forme de Woody Allen ?
Notamment (mais pas seulement) ses façons d'utiliser le son, la musique, de façon narrative ou non ?
La forme doit-elle toujours être "évidente", visible pour que vous la perceviez ?
Combien de films de Allen avez-vous vu ?

(questions posées sans but polémique, si c'est pour repartir dans de la guéguerre inter-genres, ça ne m'intéresse pas)
"D'ailleurs je ne voit pas la transgression du genre dans Blade Runner.": hugo reis

C'est en gros Philip Marlowe, soit le polar des années 40 (il n'y a qu'à voir le look femme fatale de Sean Young pour le comprendre et les divers accessoires des appartements, bureau de police...) dans un cadre d'anticipation (Un style qu'on retrouvera en partie dans Brazil de Terry Gilliam, un autre film inclassable, qui dépasse les genres). Ce que je crois, certains critiques lui avaient reproché à sa sortie, puisqu'infidèle à la nouvelle de P.K. Dick également sur ce point, je crois me souvenir (il y a un tas d'asinautes qui vérifieront à ma place).
Ce en quoi je saurai gré à Ridley Scott.

"Je ne connais pas Rafik (même si j'ai lu pendant longtemps MAd Movies que j'ai abandonné depuis longtemps). Il y a quand même là dedans une honnêteté que l'on ne peut nier, un peu comme Yannick Dahan d'ailleurs que j'aime beaucoup."

Plus que de l'honnêté, je dirai de la passion, une passion aveuglante bien souvent. Cela ne serait pas gênant, s'il ne désirait faire régler l'ardoise de sa passion à d'autres films, réalisateurs, ne serait-ce qu'en mettant en avant ce qui n'a pas de raison de l'être.

Je n'ai rien contre les madmovistes, tant qu'on est libre d'aller ou de ne pas aller les lire, ce qui n'est pas le cas ici, en tout cas, je ne me suis pas abonné à @si pour y voir défendu cette approche du cinéma, des séries télé, bref, de la culture populaire qui n'est sous ce prisme bonne qu'à divertir, puisque le prisme politique en est évacué. Oui, dans ma bouche, le diverstissement, c'est parfaitement méprisable comme fonction, surtout lorsque cela se réduit à ça. A ce compte-là, qu'on vire Didier Porte et qu'on embauche Laurent Gerra. Au moins, Daniel sera plus cohérent quant à son approche de la culture dite populaire.

"AU passage il faudrait me formuler concrètement dans un poste ce que vous reprocher à Rafik parce que je n'ai pas vraiment compris à aprt que vous en partagez pas la même vision du cinéma."

C'est bien assez, je ne connais pas l'homme et ne m'en soucie guère, je ne connais que ces a priori concernant le cinéma, a priori qui se font au détriment d'autres formes cinématographiques, non pas en terme de production, mais de mise en exergue.

yG
Ce que je crois, certains critiques lui avaient reproché à sa sortie, puisqu'infidèle à la nouvelle de P.K. Dick également sur ce point, je crois me souvenir (il y a un tas d'asinautes qui vérifieront à ma place).

Critiques qui criaient au désastre, à la trahison (cf. l'article de P. Manœuvre à l'époque dans Métal Hurlant, si mes souvenirs sont bons), alors que K.Dick lui-même n'avait pas eu assez de mots pour décrire sa satisfaction devant le travail de Ridley Scott.
Oui, tout à fait Sleepless, je me souviens du ratage critique total de Manoeuvre, célébre depuis lors et il ne s'agissait pas alors d'un élitiste téléramien, bien au contraire.

Moi, je l'ai vu deux fois au cinéma à 12 ans, à l'époque de sa sortie, et la claque qu'il m'a mis sur le plan esthétique, narratif et surtout existentiel, pour ne pas dire philosophique, est celle que j'espère reprendre à chaque film depuis lors.

yG
Si je me souviens bien, Dick était muselé contractuellement sur le film qu'il n'a pas vu fini, de toute façon, il est mort avant...

(De mémoire) il a dit quelque chose du genre " ha j'ai été ( en voyant les images) transporté dans le futur". Il n'a vu que des bouts de films et de toute façon il n'était pas autorisé à dire quoique ce soit de négatif.
Ce n'est pas ce qu'il raconte dans Dernières Conversations avant les Étoiles (que je vous encourage à lire, notamment pour les discussions sur ce qui devait être son dernier livre, au sujet qui devrait faire vibrer tous les créateurs, après le choc qu'avait été Le Guérisseur de Cathédrales)
De l'utilité du festival de Cannes qui donne envie de voir des films qu'on
ne voit jamais.
Mais avoir envie c'est déjà pas mal, ça aide l'industrie cinématographique qui continue
à faire des films pour entretenir cette envie. On ne sait jamais, un jour on fera peut-être
une entrée.
"De l'utilité du festival de Cannes qui donne envie de voir des films qu'on
ne voit jamais"
: JREM

Vous, vous ne les voyez pas, moi, je m'arrange pour les voir au final, et ce sont les autres que je veux pas voir. Faites donc votre marché ailleurs, personne ne vous oblige à regarder la sélection cannoise, pas même les actualités télévisées qui en traitent lors de la quinzaine et ne s'intérêssent qu'au star système, c'est vous dire.

yG
Si, si, moi je les vois.
Je m'étonnais juste que 9 mois après vous n'en ayez vu qu'un.
"Je m'étonnais juste que 9 mois après vous n'en ayez vu qu'un.": JREM.

Je ne vois plus les films en salle (tout le monde n'habite pas la capitale et les conditions de visionnage sont désormais meilleures chez moi. Tant pis pour les exploitants, je n'en ai cure, comme des buralistes qui pleurent la fin du tabagisme ou Virgin qui met la clée sous le tapis. Le cinéma, comme la musique, et demain la bd doivent s'adapter à la nouvelle donne technologique et sociétale pour trouver à se financer et non pas s'en tenir à leur modèle historique, sinon ils crèveront), mais en dvd ou blu-ray.

Enfin, j'en ai vu deux, le David Cronenberg et le Wes Anderson, mais peu importe quand je verrai les autres, l'essentiel, c'est qu'ils figurent dans mon panier, mes intentions.

yG
Vous êtes aveuglé par vos principes.

Pour ma part j'en ai vu la plupart et peux vous dire que Holy Motors c'est du réseautage un point final. D'autres sont très bien par contre.

P.S. - vos commentaires me font penser au personnage joué par Charles Berling dans le Prénom. Du genre a acheter Telerama et ne pas avoir la télé !

BàV,
Hum.

Je n'ai pas vu Holy Motors mais des personnes dans le jugement duquel j'ai confiance ont adoré. Alors je serais encline à dire - ce n'est pas forcément du réseau, il y a aussi des goûts très divergents !
Pour ma part j'en ai vu la plupart et peux vous dire que Holy Motors c'est du réseautage un point final.
C'est un réseautage qui va très loin quand même, le film a suscité des critiques dithyrambiques (et d'autres nettement plus fraîches) un peu partout dans le monde, en particulier aux Etats-Unis où il s'est retrouvé sur la liste des meilleurs films de plusieurs "critics society"; certaines en ont même fait leur meilleur film de l'année, toutes nationalités confondues, et/ou couronné Denis Lavant, devant Daniel Day lewis ou Joaquin Phenix.
La clique de Saint-Germain des Près a le bras long.

(Amour d'Haneke est un des films les plus récompensés aux Etats-Unis en cette fin d'année et devrait valoir une nomination aux Oscars à Haneke et Emmanuelle Riva)
Mais malheureux, ne parlez pas d'Haneke ici, vous ne vous rendez pas compte...
En sommes, par principe vous défendez des films sélectionnés que vous n'avez pas vu ! C'est drôle quand même ?! C'est vrai que les festivals internationaux (Cannes, Berlin, Venise) sont les bras de levier afin de nous faire découvrir des films qui n'ont pas les moyens marketings de faire parler d'eux. (je me permets de préciser que le public de ce genre de cinéma déteste la publicité, et est toujours à la recherche de l'exclusivité élitiste qui le caractérise : Festivals, Revues spécialisées, etc.)

Cette remarque ne s'adresse pas à vous, mais, par le biais de votre poste, je rebondis. Le problème du cinéma indépendant, c'est le système interne de fonctionnement. Ce milieu est infecté de jalousie, tensions innommables. La production, le tournage et la distribution d'un film indépendant c'est une expérience incroyable du point de vue de l'hypocrisie. À côté, un film commercial ce sont des vacances (je sais de quoi je parle, j'ai travaillé durant deux ans pour un distributeur important). Vous n'imaginez (peut-être pas) a quel point des détails peuvent devenir prétexte à la guerre. Moi-même, j'ai vu des réalisateurs couler leur film parce que, il y avait de la publicité qu'ils jugeaient trop commerciale.

Vous écrivez ceci : "N'avez-vous jamais regardé ou entendu parler d'une épreuve sportive ? Bizarrement, on retrouve aussi souvent les mêmes sur la ligne de départ et bien souvent aussi sur le podium, cela ne veut pas dire que la compétition est fermée, juste que lorsqu'on sélectionne sur des critères, on retrouve globalement la même chose au final. Pour Cannes, peu m'importe le palmarès, c'est l'affaire du jury du moment, ce qui compte, c'est la sélection et force est de constater que j'apprécie régulièrement cette sélection, la preuve :.. "

Vous n'avez pas vu les films mis à l'écart. Comment pouvez-vous comparer une compétition sportive et artistique ? C'est incohérent.
Renseignez-vous sur la méthode que M. Hanneke a dû mettre en place pour être sélectionnée avec la Pianiste.

Selon mon expérience, les films à Cannes sont sélectionnés selon certains critères.
1 - Réputation du réalisateur,
2 - Réseaux du producteur et du distributeur,
3 - Qualité du film

Effectivement, les sélectionneurs doivent faire des choix difficiles...

dans un post précédent j'ai écrit ceci :

Pour ce qui est de la cuisine interne du cinéma indépendant, à mes yeux, il y a un vrai problème de cohérence. Certes certains films ne rapportent pas d'argent comparativement à l'investissement de base. Mais, il y a aussi un très gros problème de réseautage. C'est-à-dire, qu'il faut l'écrire ; certains distributeurs et/ ou producteurs positionnent leurs films dans les festivals catégorie 1 (Venise, Berlin et Cannes) simplement par connexion. Dans le livre - Profession Producteur de M. Karmitz - lui-même précise, que dans le cadre de la visibilité festivals pour la trilogie de Kieslowski, il souhaite que chacun des films soient vus dans l'un des festivals cités ci-dessus. (naïvement, je pensais que les films étaient choisis en fonction de leurs qualités artistiques). Et la trilogie obtiendra ceci : Bleu - Ours d'Argent à Venise (compétition officielle), Blanc - Meilleur réalisateur à Berlin (Compétition officielle), Rouge pas de prix Cannes, mais Cesar etc. (compétition officielle).

Cela serait très intéressant, d'analyser quels sont les films sélectionnés en festivals et qui sont les producteurs/ distributeurs derrière eux ? Sans hésiter, je peux vous garantir qu'il y a les habitués.

Les frères Weinstein positionnaient chaque année un film en compétition à Cannes ( et bcq d'autres au marché du films et le c'est très cher le mètre carré !). Il y a une bonne année, ils ont fait faillite et ne peuvent plus imposer leur bébé Tarantino ! Le cinéma indépendant c'est ça aussi. Des amis, des copains, des frères ou une confrérie qui se protège des autres (les différents, les pas comme nous).

D'autres questions pourraient être posées : Spécial Cannes
1 - Pourquoi Lars von Trier sait déjà que sont prochain film sera en compétition ?
2 - Pourquoi Tree of Life de Terrence Malick a été sélectionné sans être vu ?
3 - Pourquoi Un Prophète de Audiard est passé à côté de la Palme ?
4 - Pourquoi La Part des Anges de K. Loach a obtenu le prix du Jury (1) ?

(1) source Wikipédia - Aujourd'hui, le Prix du Jury est facultatif et a généralement valeur d'encouragement pour un jeune cinéaste chez qui l'on décèle un réel talent de mise en scène à développer et à approfondir. Lien : [fr.wikipedia.org])

Rien à voir :
Pour les curieux qui ne connaissant l'essence de l'accord Blum-Byrnes, je vous invite à suivre ce lien et à comprendre pour quoi le cinéma U.S. est si bien représenté en salles :[fr.wikipedia.org]

Au plaisir de lire vos commentaires,

P.S
En ayant sorti 5 films en 37 ans, on ne peut pas vraiment dire que Terrence Malick truste les festivals et Cannes, quand même.
« En sommes, par principe vous défendez des films sélectionnés que vous n'avez pas vu ! C'est drôle quand même ?! » : P.S.

Ce qui est drôle, c’est que vous n’ayez même pas compris que ma confiance ne provient pas de cette année seulement et donc que j’ai eu l’occasion de voir un tas de films sélectionnés à Cannes depuis au moins deux décennies et que je ne regrette pas d’avoir fait mon marché à partir de cette sélection, plutôt qu’en suivant les avis de Madmovie ou Rock & Folk.

"Le problème du cinéma indépendant, c'est le système interne de fonctionnement. Ce milieu est infecté de jalousie, tensions innommables. La production, le tournage et la distribution d'un film indépendant c'est une expérience incroyable du point de vue de l'hypocrisie. À côté, un film commercial ce sont des vacances (je sais de quoi je parle, j'ai travaillé durant deux ans pour un distributeur important). Vous n'imaginez (peut-être pas) a quel point des détails peuvent devenir prétexte à la guerre. Moi-même, j'ai vu des réalisateurs couler leur film parce que, il y avait de la publicité qu'ils jugeaient trop commerciale."

Cela ne me concerne pas. Ils pourraient être zoophiles, tant que leurs films n’en font pas l’apologie, cela ne me dérange pas, car, je ne suis pas là pour aimer des personnes, des égos, mais des œuvres. C'est avec elle que j'établis une relation, pas avec les coulisses du septième art.

« Vous n'avez pas vu les films mis à l'écart. »

Bien sûr que si, j’en ai même vu de trop, puisqu’il s’agit en tout logique des films qui sortent la même année et hormis un Woody Allen qui refuse d’être en compétition, et ceux qui ne veulent pas retarder ou avancer leur sortie pour Cannes, cela donne un bon point de comparaison, sans compter, c'est le plus important, qu’il n’est même pas nécessaire d’avoir un point de comparaison pour dire qu’on aime ou pas la sélection qui est faite, il suffit juste de voir cette sélection.

Avez-vous besoin de goûter tous les plats d’une carte pour dire si ce qui vous a été concocté est à votre convenance ? Ou de boire tous les vins d'une cave avant de vous resservir un verre de celui qu'on vous a choisi ?

« Dans le livre - Profession Producteur de M. Karmitz - lui-même précise, que dans le cadre de la visibilité festivals pour la trilogie de Kieslowski, il souhaite que chacun des films soient vus dans l'un des festivals cités ci-dessus. (naïvement, je pensais que les films étaient choisis en fonction de leurs qualités artistiques). Et la trilogie obtiendra ceci : Bleu - Ours d'Argent à Venise (compétition officielle), Blanc - Meilleur réalisateur à Berlin (Compétition officielle), Rouge pas de prix Cannes, mais Cesar etc. (compétition officielle). »

Naïvement, vous faites une grossière erreur de logique, le fait qu’un distributeur veuille le plus d’exposition et donc distiller une trilogie sur trois festivals ne veut pas dire qu’ils n’ont pas été aussi retenu pour leur qualité artistique.

« Les frères Weinstein positionnaient chaque année un film en compétition à Cannes »

Et alors ? Où est le problème ? Ont-ils acheté la place dans la sélection de Pulp Fiction ? Au résultat, je la trouve amplement mérité.

Quant aux prix à Cannes, je m’en bats les couilles, c’est la sélection qui compte, pas le palmarès.

yG
En réponse à PS, qui décidément enfile les perles: n'importe quel festival au monde se battrait pour avoir dans son line-up les derniers Tarantino/Von Trier/Malick/Haneke, leurs producteurs n'ont pas à faire des pieds et des mains pour les imposer, c'est tout à fait l'inverse. Cannes, comme les autres gros festivals, veut attirer les poids lourds de la cinéphilie mondiale. On peut reprocher aux organisateurs un manque de prise de risque (généralement compensé par les sélections parallèles).
Pourquoi Un prophète n'a pas eu la Palme? Parce qu'Huppert a menacé de suicider si on la donnait pas au Ruban Blanc? Tant que le jury ne sera pas composé d'ordinateurs, on ne pourra pas échapper à quelques ratés, du moins aux yeux de certains, perso je préfère Le Ruban blanc au Prophète, et il y a au moins une demi-douzaine de films que je préfère à ces deux -là dans la sélection de 2009.
A vous lire, vous n'avez vu cette année que les mauvais films mais avez très envie de voir les bons.
Vous êtes abonné à Telerama ou quoi?
loll non pas du tout !

Je dois voir 300 films indépendants par an. Mais, les films à Cannes font parties dans films que je dois voir pour le travail...
ma réponse était destiné en fait @ yannick G
je sais c'est vite bordélique sur ces forums :)
Téléchargez l'application de gemp et fini le bordel. Votre réponse à yannick G est bien placée.
Pas mal.
Merci pour le tuyau :)
La situation de l'industrie cinématographique en Espagne est catastrophique, "Impossible" ou pas, et aggravée par la politique du gouvernement de droite. Voir ICI et .
C'était pour Blunt, qui est très loin dans le fil.
POur en rajouter le CNC est un établissement public de droit public... (sinon le ministre ne nommerait personne). Il a une mission de service public. Dans le cadre d'une mission de service public on aurait la naïveté de penser à un moment que les aides pourraient aussi servir à rendre service au public et non pas à des seuls décideurs qui savent ce qui est bon pour le cinéma français et il doit y avoir de place pour tout le monde.
Je trouve assez hallucinant que l'on puisse revendiquer à juste titre qur comment est utiliser nos cotisations sociales pour la CPAM et ce que l'on doit faire de la sécurité sociale et que l'on dise pour le cinéma circulez il n'y a rien à voir. On peut légitimement se demander si les décisions d'attributions de l'avance sur recette ne doit se faire que sur un genre de film plutôt que d'autres. Il pourrait paraître aussi intéressant de faire que cet avance contrebalance les décisions d'écarter tout film de genre parce que c'est beurk... En gros l'avance sur recette ne sert qu'une sorte de cinéma.
Ce n'est pas de l'argent "intersectoriel" : les gens consacrent de l'argent à un secteur, et un organisme fait de la péréquation. Cet organisme dépend de l'état mais a des comptes à part. Cela dit on a le droit de se poser la question de la manière de faire de la péréquation. Si ça donne toujours aux riches et pas aux crève-la-faim, y a un bug, mais ce n'est pas le montant en soi des cachets qui pose problème.

Daniel lui parlait de niches fiscales, et effectivement des niches c'est une dépense fiscale "globale", vers le secteur du cinéma. Si l'argent résulte en des cachets surpayés ça n'a pas à être fait avec de l'argent public.
Un des arguments c'est "ah mais c'est une petite part" : oui mais la petite part est décisive. Soit c'est ce qui permet de financer les films, de faire des trucs qui sinon ne se ferait pas, et c'est cool; soit, si par contre les acteurs sont déjà payé au-dessus de leur valeur marchande (c'est-à-dire que sans la subvention ils pourraient être payés et vivre de leur boulot sans partir avec leur talent dans de plus lucratives contrées, puisqu'ils sont DEJA dans la plus lucrative des contrées et dans le film uniquement fait sur les têtes d'affiches), l'argent vient en plus dans certaines poches sans rien changer et dans ce cas c'est du pur effet d'aubaine, c'est-à-dire que le montant dépensé c'est du don.


Heureusement en tout cas qu'il y avait Rafik, pour expliquer que le point posé était bien la forme du financement et pas les montants; même si ça se sentait que l'auteur de l'article du monde était producteur et voulait tacler un peu les acteurs. Les montants sont critiqués car ils ne sont pas représentatif de la bankabilité en salle, on tient compte d'une programmation des chaînes, et pourquoi alors d'une part les chaînes publiques cèdent-elles à la surenchère des 'noms' (parce que l''audimat' est l'indicateur fétiche de leur financement à elles) et d'autre part pourquoi on maintient les coparticipations 'publiques' si elles ne font que gonfler l'aubaine.
Mais combien gagne Daniel Schneidermann ?
Ouh là ! C'est une star ; il cartonne à "Libération", "Rue89", est soupçonné d'avoir lui-même rédigé le best-seller "Crise au Sarkosistan" et tient un premier rôle dans "Enfin Pris"* du grand Pierre Carles.
Ill devrait battre Dany Boon au box-office dès l'an prochain.
La réponse dans le Figaro?
Tandis que pour les contradictions et flous de Ferenczi, les sources sont plus simples, il suffit de regarder l'émisson.
Rien à foutre de Ferenczi, je ne suis pas abonné à Télérama et je sais pourquoi.
Mais c'est déjà pas mal de reconnaître les "contradictions et flous" de Rafik Djoumi.
Je peux d'ailleurs continuer et mentionner tous ceux produits pendant l'émission, si vous le souhaitez.
Rien à foutre de Ferenczi,

C'était pas Maurice Risch? Zut, j'ai rien compris, 'faut que je revois l'émission...
D'autant que je rappelle que Rafik Djoumi est intervenu sur le forum "http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,1276238" pour dire qu'il pouvait nous "noyer sous des tonnes de documents" pour nous prouver que le système français est mené par une "nomenklatura", et qu'il avait de lui-même proposé un dossier sur ledit financement à un de ses rédac'chefs qui avait refusé.
C'est donc qu'a priori, il connaît son sujet...
Heureusement qu'il y a Rafik pour mettre un peu de discorde... Notamment au moment où Aurélien Ferenczi dit on peut pas juger de qui est un auteur ou pas. Alors que comme le dit très bien Rafik c'est ce qu'ils font en permanence pour attribuer l'avance sur recettes. Magistral comme contradiction.
Je m'abonne à arrêt sur image pour avoir un décryptage des médias. Dans l'affaire Depardieu ce que j'attendais avant tout c'est le décryptage du traitement de cette affaire et il y avait fort à dire notamment sur la façon dont le grand journal de C+ à traiter l'affaire mais la-dessus silence radio ?
Idem pour l'affaire Cassez
Ciel ! Rafik... On va avoir le droit à l'éternel couplet sur les films d'auteurs...
Réponse de Philippe Lioret, réalisateur de "Welcome" et scénariste, cité dans l'article de Vincent Maraval :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/01/04/non-vincent-maraval-je-ne-suis-ni-un-parvenu-ni-un-assiste-du-cinema-par-philippe-lioret_1812910_3246.html

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