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Commentaires

Dans le miroir Depardieu

Franchement, on serait à la place de José Garcia, ou de Christophe Lambert

Derniers commentaires

Un petit pastiche pour la route ?

http://minilien.fr/a0m3j0
Depardieu, si j'ai bien compris, n'a plus de passeport français. Comment pense-t-il passer les contrôles de police en rentant de Russie qui n'est pas dans l'espace Schengen. Avec un passeport russe, il faut un visa délivré par un consulat en Russie.
Pour le délivrer le consulat doit-il enquêter sur la personne ?
L'a-t-il obtenu ? Le laissera-t-on passer sur sa simple notoriété ?
Je ne sais pas si "L'homme qui rit" que je n'ai pas encore vu est vraiment un si mauvais
film.
Au vu des résultats (catastrophiques) de sa première journée d'exploitation, je me demande
s'il n'y a pas un boycott de Depardieu.
Les producteurs se poseront aussi , j'espère, la question avant de continuer à verser des cachets
délirants au comédie.
[quote=Yanne]Pour moi, il est vraiment le soixante-huitard dans ce qu'il a de plus repoussant, d'ailleurs il a émergé en plein dans la mouvance, avec Les Valseuses, ce monument soi-disant d'anti-conformisme, mais en fait de cynisme.
Le pendant tourmenté et réellement bon acteur, Patrick Dewaere, s'est donné la mort, signant la mort symbolique des rêves de cette époque.

Et il est resté la racaille qui a continué à dériver et qui finit sarkozyste. Le fin du fin, c'est l'exil dans un patelin moche de Belgique d'où il va niquer tout le monde.

La boucle est bouclée.
Un destin exceptionnel qu'il n'a pas su assumer. Serait-ce de la médiocrité ?


Voilà qui est d'un dangereux premier ou, plutôt, primaire degré. Mai 68 fut un moment d'ébranlement dont les contreeffets méritent d'être analysés comme autant de fuites devant ce qui demeure, depuis, exigé: à savoir décrypter l'avenir à inventer à partir des reflets inversés - réactionnairement ou follement apeurés - que l'événement a suscités. Le phénomène Depardieu en constitue, d'un mot que Stendhal a forgé, la cristallisation. Le terme selon lui, comme "on sait", définit le processus amoureux, dont la haine n'est jamais que l'envers. Le reflet donc dans le miroir. D'où la nécessité de ne pas être pris au piège de ce miroir. En particulier, de ne pas s'y projeter tout simplement comme Dorian Gray devant son portrait devenant de plus en plus "repoussant". Ce rejet insultant ("racaille") du reflet de soi dans l'autre mérite au contraire d'être réfléchi hors de ce narcissique "pour moi" dont, comme par le visage de la Méduse, votre commentaire subit l'attraction "Dewaere".

"La boucle" ainsi "est", en réalité, loin d'être "bouclée". Le "destin exceptionnel" demeure à reconnaître en sa vérité originelle. La première condition en est, comme Persée nous l'a enseigné, de détourner son regard du médusant miroir que médiatiquement l'"on" nous tend.
Je voudrais revenir sur cette assertion qui voudrait que Gérard Depardieu soit un grand acteur.
Je considère qu'il excelle d'une façon extraordinaire dans les rôles de brute au grand coeur. Comme dans 1900 et les Valseuses.
Mais il est minable dans les autres sortes de rôles.

Dans Mon Oncle d'Amérique, par exemple, il n'est même pas dans le ton, il récite carrément. On n'arrive pas à y croire. Il n'avait même pas bossé, visiblement.

Parfois, il arrive que certains rôles, sans correspondre exactement à la brute au grand coeur, peuvent être tirés dans cette direction-là. C'est ce qui s'est passé pour Cyrano, où en plus il avait de nombreux modèles. Il a réussi à tirer son épingle du jeu.

Et par ailleurs, c'est une personnalité, une grande gueule, du genre attachant, mais qui vieillit mal.

Et il reste que de l'étranger, en tant qu'acteur international reconnu, le seul Français dans ce cas-là, avec son grand nez et sa grande gueule, il peut passer pour le stéréotype du Français arrogant et sans-gène, ce qu'il est efectivement.

Il est populaire, en tout cas, il l'a été jusqu'ici, maintenant qu'il s'est plaint de payer 145 millions d'impôts, somme que la plupart des gens ne peuvent même pas imaginer. ça va peut-être changer. Mais soyons juste, l'épisode Sarko nous a prouvé qu'il y a une prime à l'indécence dans ce pays.
Dire qu'il est notre miroir est un peu exagéré, mais vu de l'extérieur, peut-être.

Pour moi, il est vraiment le soixante-huitard dans ce qu'il a de plus repoussant, d'ailleurs il a émergé en plein dans la mouvance, avec Les Valseuses, ce monument soi-disant d'anti-conformisme, mais en fait de cynisme.
Le pendant tourmenté et réellement bon acteur, Patrick Dewaere, s'est donné la mort, signant la mort symbolique des rêves de cette époque.

Et il est resté la racaille qui a continué à dériver et qui finit sarkozyste. Le fin du fin, c'est l'exil dans un patelin moche de Belgique d'où il va niquer tout le monde.

La boucle est bouclée. Un destin exceptionnel qu'il n'a pas su assumer. Serait-ce de la médiocrité ?

J'adore le texte de Torreton qui devrait être écrivain plutôt qu'acteur.
http://www.ina.fr/divertissement/chansons/video/I07085680/guy-beart-sur-le-pont-de-nantes.fr.html
« C'est un cap !… Que dis-je, c'est un cap ?… ... C'est une péninsule! »

Et Néchin, incontinent ?
Pour ceux qui ne sont pas abonné à Libération voici le texte de M. Torreton

Lien disponible

Tu ne veux plus être français…? Tu quittes le navire France en pleine tempête ? Tu vends tes biens et tu pars avec ton magot dans un pays voisin aux cieux plus cléments pour les riches comme toi ? Evidemment, on cogne sur toi plus aisément que sur Bernard Arnault ou les héritiers Peugeot… C’est normal, tu es un comédien, et un comédien même riche comme toi pèse moins lourd ! Avec toi, on peut rattraper le silence gêné dont on a fait preuve pour les autres… C’est la nature de cette gauche un peu emmerdée d’être de gauche.

Mais Gérard, tu pensais qu’on allait approuver ? Tu t’attendais à quoi ? Une médaille ? Un césar d’honneur remis par Bercy ? Tu pensais que des pétitions de soutien de Français au RSA allaient fleurir un peu partout sur la Toile ? Que des associations caritatives allaient décrocher leur abbé Pierre, leur Coluche encadrés pour mettre ta tronche sous le plexi ? Le Premier ministre juge ton comportement minable, mais toi, tu le juges comment ? Héroïque ? Civique ? Citoyen ? Altruiste ? Dis-nous, on aimerait savoir…

Le Gérard «national», le rebelle de Châteauroux, le celui qui, s’il n’avait pas rencontré le cinéma, serait en taule à l’heure qu’il est comme tu le disais, le poète de l’écran la rose à la main quand ça devait faire bien d’en avoir une, qui nous sort un «c’est celui qui le dit qui y est»… Tu prends la mouche pour un petit mot et tu en appelles au respect, comme le fayot dans la cour de récré… Tu en appelles à tes gentils potes de droite pour que le grand méchant de gauche arrête de t’embêter… Tu voudrais avoir l’exil fiscal peinard, qu’on te laisse avoir le beurre et l’argent du beurre et le cul de la crémière qui tient le cinéma français… Tu voudrais qu’on te laisse t’empiffrer tranquille avec ton pinard, tes poulets, tes conserves, tes cars-loges, tes cantines, tes restos, tes bars, etc.

Et nous faire croire en tournant avec Delépine qu’un cœur social vibre encore derrière les excès et les turpitudes de l’homme… Nous faire avaler à coups de «han» de porteur d’eau que tu sèmes dans tes répliques trop longues, que l’homme poète, l’homme blessé, l’artiste est encore là en dépit des apparences… Le problème, Gérard, c’est que tes sorties de route vont toujours dans le même fossé : celui du «je pense qu’à ma gueule», celui du fric, des copains dictateurs, du pet foireux et de la miction aérienne, celui des saillies ultralibérales…

Tout le monde ne peut pas avoir l’auréole d’un Rimbaud qui, malgré ses trafics d’armes, fut et restera un poète… à jamais. Toi, tu resteras comme un type qui a fait une belle opération financière sur le cinéma français, un coup de Bourse, une OPA… Tu as transformé tes interprétations les plus réussies en stratégie de défiscalisation. Il doit y en avoir un florilège de répliques que tu as jouées et qui résonnent bizarrement maintenant !

Des répliques de poète, d’homme au grand cœur, d’yeux grands ouverts sur la misère du monde, orphelines de pensée et violées par leur interprète, parce que l’homme a les rognons couverts, mais l’acteur a fait faillite… L’homme est devenu riche mais sa fortune lui a pété à la gueule. Tu sais, ces gros pets foireux dont tu te vantes et que tu lâches sur les tournages en répondant à tes 12 téléphones au lieu de bosser ?

Tu votes pour qui tu veux, et tu fais ce que tu veux d’ailleurs, mais ferme-la, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect, pas toi ! Sors de scène, Montfleury, «ce silène si ventru que son doigt n’atteint pas son nombril !» Et puisqu’on est dans Cyrano, te rappelles-tu de cette réplique, mon collègue, qu’il adressait à De Guiche sauvant sa peau au combat en s’étant débarrassé de son écharpe blanche ? Il demande à Cyrano ce qu’il pense de sa ruse et ce dernier lui répond… «On n’abdique pas l’honneur d’être une cible.» Tu t’en souviens ? Tu devrais… En ce temps-là, tu apprenais ton texte…

On va se démerder sans toi pour faire de ce pays un territoire où l’on peut encore, malgré la crise, se soigner correctement, où l’on peut accéder à la culture quelle que soit sa fortune, où l’on peut faire des films et monter des spectacles grâce à des subventions obtenues en prélevant l’impôt… Un pays que tu quittes au moment où l’on a besoin de toutes les forces, en plein siège d’Arras, sous les yeux des cadets médusés… Adieu.

Philippe Torreton - COMEDIEN
Mais que ne restent-ils en Belgique ou en Suisse, tous, et qu'ils ne soient plus invités à venir faire la promo de leurs "daubes" (parce qu'il faut tout de même reconnaître que le cinéma français qui tourne avec des acteurs bankable, français, n'est plus du tout du cinéma d'art et d'essai, qu'il mérite bien peu les aides publiques qu'il reçoit) sur les plateaux de télés françaises.
Du coup, ça ferait un gros vide, et ce vide pourrait justement créer un appel d'air frais... on pourrait peut-être avoir des émissions de télé inventives (après tout, on va donner de l'argent en plus au service public), qui découvrent de jeunes talents, plutôt que de faire des émissions "spéciales Astérix" ou autres con...ries ! Je suis sûre que les conservatoires fourmillent de jeunes talents, qui, eux, mériteraient en effet de toucher les assedics du spectacle, réalisateurs, acteurs, cameramen, directeurs photos etc... Là encore, on s'enfile les vieux tromblons qui ne tournent plus que dans des "suites" de quelques films populaires. Les films sont montés par les producteurs sur un acteur ! Et quand ils deviennent mauvais comme Depardieu depuis une vingtaine d'années (moi, désolée, je n'ai pas du tout aimé Mamouth).
Que la bande de Belges défiscalisés fassent leur cinéma où ils sont, et qu'on se lance enfin dans un cinéma "à l'air frais"... et des acteurs qui représenteraient tout l'éventail ethnique de la France... leur vision des choses nous apporteraient un peu d'air parce que ça pue pas mal dans le cinoche franchouille.
Hier, j'ai entendu Djamel Debouze répondre que lui ne partirait pas en Belgique "parce qu'on a eu tant de mal à y rester, en France, qu'on n'en bougera pas... on sera les derniers"... Je rigolerais qu'il ait raison... et je resterais bien sûr moi aussi ;o))
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/740558-torreton-depardieu-un-revelateur-de-la-defaite-morale-de-la-gauche-face-aux-riches.html

Je ne suis pas un fan de BRP mais là, il tape juste

(Avec un croche-patte en douce à Fromage de Luxe)
Cette affaire révèle, s'il en était nécessaire, que l'UE a été pensée pour que la concurrence entre les états soit la règle.Inutile de dire au profit de qui et aux dépens de qui.
Bon. Ben c'est l'heure de manger.
Tiens, si on proposait à Jeudi Noir et/ou au DAL de réquisitionner l'immeuble à 50 millions pour en faire un squatt d'intermittents du spectacle fauchés mais créatifs?
En fait, le comportement de ces exilés est assez insultant pour la Belgique. Ils ont choisi ce village et un statut fiscal, mais pas la Belgique et ses richesse patrimoniales, humaines et culturelles. Pas Bruges, pas Gand, pas Anvers, même pas Bruxelles*, non, juste un village naguère inconnu qui pour eux n’a qu’une qualité : ne pas les obliger à rouler en Belgique. Pourtant, avec ses autoroutes éclairées jour et nuit, notre alcoolo ferait prendre moins de risques, non ?

Sacrée Union Européenne, qui vous oblige à faire le même fromage partout, mais qui a soigneusement évité tout harmonisation fiscale, que les pays puissent se battre entre eux comme les chiens du chenil sous l’œil amusé des maîtres du château.

* Mon fils est artiste. Entre Paris et Bruxelles, autrement plus brassée et inventive, autrement moins nombriliste, il n’hésite pas.
Oh ! DS grand journaliste d'investigation, un petit coup d'oeil à un moteur de recherches quelconque (Bing, par exemple, pour changer de Gogol) permet de tomber sur un article du Figaro (qu'on ne soupçonnera guère d'indulgence envers une ex-soutien de Mme Royal), intitulé "Emmanuelle Béart dément l'exil fiscal" : "Emmanuelle Béart dément payer des impôts en Belgique. L’actrice affirme au figaro.fr avoir « toujours payé ses impôts en France » et « tenir à les payer en France ». « J’habite en France, je travaille en France, mes enfants sont scolarisés en France, je trouve normal d’y payer mes impôts, explique l’actrice. L’exil fiscal, je trouve cela indécent, particulièrement en période de crise économique »." (11/09/12)

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.
GD n'est que le symbole d'une société atteinte de pléonexie: "toujours plus" auquel s'ajoute "jouir sans entrave". En parler sans cesse, alors qu'il n'en mérite pas autant, n'est qu'une signe de plus de l'hystérie de nos sociétés. Tous ces grands sportifs suédois exilés fiscaux, pays ou l'impôt est encore plus élevé, n'a pas l'air d'atteindre ce pays qui se porte mentalement bien mieux que le nôtre. Parlons des vrais problèmes auxquels sont confrontés des millions de français et laissons GD à ses beuveries, signe qu'à ce stade, les millions peuvent être destructeurs pour l'équilibre mental.
A propos de «  le français est un ventre » : Depardieu a rendu sa carte vitale en disant qu'il ne l'avait jamais utilisée, or si il a subi une greffe du foie (et divers pontages), sachant que le montant d'une telle greffe est excessivement cher, il y a fort à parier que la sécurité sociale a financé l'intervention.
Moi ce que je retiens de ce battage médiatico-politique contre Depardieu c'est qu'il fait ressortir (à mes oreilles, mais à mes oreilles seulement, hélas !) le silence assourdissant autour de l'affaire Cahuzac !!!
Un exilé fiscal revendiqué pour "couvrir" un fraudeur fiscal "soupçonné"

bizarre bizarre, vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre...

Je ne prendrai qu'un seul exemple, mais je pourrais en prendre mille autres : dimanche dans C Politique, Benoît Hamont et la nana en face sur son tabouret nous en ont fait une demi-heure sur Depardieu et il n'est venu à aucun des deux d'évoquer l'affaire Cahuzac... bizarre bizarre...
Veut-on réellement s'attaquer et résoudre ce probléme d' évasion et de fraude fiscale en Europe pour commencer, puis mondialement ensuite?Est-ce possible ? OUI , mais le néolibéralisme repose sur " la libre circulation des capitaux " dans le monde et FMI , Banques , ....élites Politiques n' éprouvent pas le " nécessaire et suffisant " besoin de changer cela . En conséquence pourquoi cette affaire Depardieu , mérite -t' elle cette " intoxication " ou alors à qui sert-elle ?
Les éditorialistes, qui pointent leurs plumes sur le pochtron parti en Belgique, feraient mieux d'y aller mollo dans la leçon de morale; je leur demanderai bien combien dans le tas ont l'intégrité de renoncer au vu de leurs salaires à la niche fiscale journalistique "pour redresser le pays et mettre un terme à la gabegie".
Sinon, je ne savais pas qu'Auteuil avait aussi foutu le camp. Bon, au final, m'en fous un peu, je ne regarde plus la bouillie cinématographique française depuis des lustres...
Oui d'accord c'est pas bien et le personnage Depardieu est devenu un tel repoussoir... Mais en effet quid de tous les autres à qui on fiche une paix royale... On oublie de citer Bruno Solo lui aussi exilé en Belgique (sauf grosse erreur de ma part) qui n'hésite pas à donner des leçons de gauchisme sur les plateaux télé... Au moins Depardieu est cohérent avec le fond de sa pensée.
Depardieu a fait relire et corriger sa lettre par l'avocat-vedette Hervé Temime. Le rebelle-grande-gueule passe chez son conseil juridique avant de pousser son cri de souffrance spontané.
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/12/17/10001-20121217ARTFIG00677-me-temime-avait-relu-lalettre-de-depardieu.php
Que le gros fasse ses valises pour la retraite, après tout, pourquoi pas, tant qu'il ne revient pas faire son business détaxé en France.

Mais alors ça:

"[...] parce que vous considérez que le succès, la création, le talent, en fait, la différence, doivent être sanctionnés."

De la part d'un type qui s'est revendiqué de gauche pendant des années, c'est tout simplement abject.
Bonjour
Pour défendre le quidam Depardieu et ses disciples, la chronique de ce matin sur France Culture valait son pesant de cacahouète.
En gros le chroniqueur* défendait le fait que d'acheter une sixième Ferrari qui ne sert à rien était mieux que de payer des impôts qui servent à construire des écoles… parce que on est libre de faire ce que l'on veut et quand l'impôt est "confiscatoire" il est normal de vouloir y échapper. Et cerise sur le gâteau, si on chasse les très riches, ce sont les pauvres qui payeront le manque à gagner !!!
De la bonne doctrine néolibérale bien apprise.
Voinchet en a avalé son dentier mais a quand même tiqué sur cette chronique.
* son nom m'a échappé mais ça ne me manque pas
Ce qui m'étonne le plus c'est qu'ici ou là,le malotru ne soit pas seulement défendu par une droite qui excuse l'exil fiscal,mais par monsieur et madame "Tout le monde"qui refilent sans murmurer un mois de leur salaire ou de leur retraite pour que leur pays,rendu exangue par la politique de la susdite droite, tienne la tête hors de l'eau. Bravo à Philippe Torreton et à vous,Daniel pour cette page.Formidable.
Dommage que je ne puisse voter qu'une fois pour votre billet ! Voté !
C'est un classique. Beaucoup de pauvres bougres bien conditionnés par les usines à rêves du genre TF1 ou la presse people se voient plus facilement dans la peau de futurs riches qu'en tant que prolos. Y-a plus de conscience de classe, ma brave dame.
Je m'en fous comme de ma première chemise de GP acteur. La tempête qu'il a semé, il l'a bien cherché! Pourquoi avait-il besoin de faire son annonce aussi tonitruante???
Il y a combien d'autres qui sont "parti" en toute discrétion (à quelques exceptions près), sans faire autant de vagues.
Was ich nicht weiss, macht nicht mich heiss! (Ce que j'ignore ne m'échauffe pas esprit).
On vous a qualifié à tort de « procureur des médias ». Non, vous êtes le « psychologue des médias ». :)
[quote=Daniel Schneidermann]Autrement dit, le Français moyen, avant tout, est un ventre, puisque Depardieu n'est que ventre.

Assez remarquable appréciation que la vôtre ce matin du rôle de Depardieu. Une autre interprétation pourrait néanmoins la compléter permettant à la fois de rendre hommage à cet acteur prodigieux qu'est Gérard Depardieu et de faire preuve de compassion pour le triste individu qu'il semble être devenu. Ceci, en effet, ne serait-il pas la raison de cela: la gidouillante, phynancière, figure en laquelle il se "réduit" la terrible rançon du génie de l'acteur ? Plutôt qu'une simple et vulgaire rapacité personnelle, une conscience professionnelle exemplaire expliquerait ainsi, aussi, son ubuesque sortie du pays de Jarry.
Toute cette agitation relève davantage des conséquences d'une longue histoire d'amour qui tourne mal : Gégé, ça ne peut être cet homme-là. Bon, on s'en remettra.
L'image utilisée dans l'article est-elle libre de droits?

... je hais les "droits" et autres "brevets" (intellectuels), soit dit en passant. Je ne sais pas l'expliquer, mais ça flaire le concept puant.
Il faut aussi ecouter notre cher Didier Porte dans sa chronique sur Mediapart pour avoir aussi un passage de la lettre ouverte de Depardieu dont bizaremment aucun média ne parle et pas non plus ASI si on en croit Didier Depardieu reproche aussi à la justice française pour expliquer son depart , d avoir fait condamner son fils Guillaume à une peine de prison pour detention d heroine ...
Cette peine prononcée il y a 25 ans meriterait aussi d etre reprise par lesmedias ..... ce qui conduit Didier Porte à dire finalement " Gege ne revient pas reste ou tu es " !!!
Une fois de plus... laissons les morts ensevelir leurs morts.
Bon, promis, je le dirai plus. Quoique... ça me vient sans arrêt à l'esprit, ça va être dur de pas continuer à l'écrire. Va falloir, je pense, que j'arrête de lire aussi.
Les milliers de Lorrains qui font chaque jour le plein de carburant au Luxembourg, privant la mère-patrie de précieuses recettes fiscales, n'ont même pas droit à une ligne de Philippe Torreton. Trop minables ?

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