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Daech, Tchernobyl, pluies acides, ces bonnes nouvelles

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très discutable et discuté cette histoire de Tchernobyl: les chevaux ont été réintroduits par les autorités, il n'y en avait pas avant! Tchernobyl, parc de propagande de l'AIEA est aussi fréquemment dénoncé. Sans prendre parti car je n'y connais pas grand chose, je vous renvoie à cet excellent article qui propose de manière très convaincante un autre point de vue: http://www.fukushima-blog.com/tchernobyl-une-histoire-pas-si-naturelle-que ça
L'armement, le nucléaire, bientôt le gaz de schiste, il est bon de voir que notre beau pays est porté sur les activités du futur.
Moi je suis surtout heureux pour Méluche, qui était super inquiet qu'on arrive plus à vendre d'armes après avoir refusé les mistrals à Poutine.
Tchernobyl démontre que la présence humaine est plus dangereuse pour la nature que l'explosion d'une centrale nucléaire. Intéressant.
Bonjour
Je m'attendais ce matin à un commentaire d'Emiie Bouyer suite aux hautes paroles prononcées hier par sa tête à claque préférée.
Décidément, il est sans scrupules mais ses paroles d'escroc n'étonnent plus personne. Il n'a toujours pas compris qu'il avait été viré sans ménagement.

PS: le temps que j'écrive ce post, mon voeux a été exhaussé.
Comment passer sous silence les déclarations de celui qui a un pois chiche qui tourne en boucle dans le cerveau sur ceux qui précisément n'ont rien dans le leur...
Je crois qu'il y a problème de traduction dans le vite-dit titré "Vous faites de la merde"; des meilleurs connaisseurs de l'argot américain confirmeront peut-être. Plutôt que par la traduction littérale de shit en 'merde', Il vaudrait mieux prendre en compte son association avec le haschisch et la drogue en général. Écrire que les lecteurs veulent de la bonne merde ne signifie d'ailleurs pas grand-chose.

Les dictionnaires proposent plutôt: de la bonne came, de la bonne herbe, de la pure, du lourd, de la bombe … ad lib.
Oh, voilà qu'@SI nous parle de l'effet parasol (ici sur le souffre dans l'atmosphère), qui est l'effet opposé de l'effet de serre, dont on connait l'existance depuis longtemps mais dont on parle peu.

Cela prouve bien deux choses :
- La science n'arrête pas de découvrir des processus physiques dans l'atmosphère ce qui implique qu'on ne connait pas encore bien le climat. On devrait donc être plus prudent sur les certitudes que nous avons à ce sujet et donc, laisser le débat scientifique se dérouler normalement et ne pas figer nos politiques environnementales sur un instant T de notre connaissance scientifique.
- Que si on veut à tout prix mener une politique climatique, cela se fera au détriment d'autres facteurs peut-être plus importants, que nous ne mesurons pas tous à l'heure actuelle comme ici dans le cas des pluies acides. Par exemple, un température plus froide occassionnera bien plus de cas de grippe et donc de décès. Cela est certain, dans les conditions actuelles de l'efficacité de nos campagnes de vaccination.

Merci à @SI de garder un oeil ouvert sur l'actualité environnementale et nos certitudes en matière d'environnement qui finalement, peuvent évoluer assez vite au regard de nos découvertes scientifiques.

Quant aux sous-marins, je ne partage pas la joie de ceux qui jubilent devant la vente d'armes de guerre. Evidemment dans ce contexte, il est naïf d'espérer des politiques pacifiques et d'appaisement des grandes puissance, sinon, il serait où leur pactole ? Ah la guerre, c'est bon pour la France n'est ce pas ? Mais si c'est bon, que ceux qui se félicitent ne viennent pas nous parler d'humanité et tout le reste. L'humanité elle est représentée par les pacifistes et non ceux qui cherchent à vendre leurs armes dans les situations les plus sordides.
Par exemple, un température plus froide occassionnera bien plus de cas de grippe et donc de décès.

PTDR comme on dit.
Sinon la dernière fois que j'ai regardé, "la science" disait à 99% qu'il serait grand temps qu'on se bouge les miches pour limiter les dégagements de gaz à effet de serre.

"la science" disait à 99% qu'il serait grand temps qu'on se bouge les miches pour limiter les dégagements de gaz à effet de serre.


Et elle n'a pas changé de discours !
Depuis les années 70, les environnementalistes et la science nous prédisent la fin du monde (la bombe P, la fin des ressources minières, la pollution....) et coucou, on est toujours là, es S&T progressent, l'espérance de vie augmente, l'humanité s'accroit et la grande majorité des habitants de cette planète consomment plus que leurs anciens et c'est très bien comme tendance, en 2016 non ? :-)

Donc, les discours "catastrophes", on commence à en avoir l'habitude. Mais c'est un bon effet levier pour tout un tas d'organisations politiques qui cherchent en nous notre côté "sauveur du monde" pour nous diriger là où ils le veulent.
Nous diriger vers quoi ? Moins de dégradation de l'environnement, que les agriculteurs ne meurent pas empoisonnés par leurs pesticides, qu'on pense à autre chose que se gaver et jouer avec des gadgets, que notre confort ne dépende pas de l'exploitation des ressources du voisin et de guerres pour nos intérêts "vitaux" (cf ce discours par exemple etc. ?

Même en enlevant la communication catastrophiste, les objectifs ne restent-ils pas valables ?
Vous avez raison, il y a des dégradations de l'environnement et des impacts "locaux" sur la santé et la vie qui sont totalement inacceptables si l'on est progressiste et humain. Je vous rejoins également sur les guerres prédatrices. Mais je parlais des annonces de catastrophe planétaire et de fin du monde liées à l'environnement que l'on nous rabbache depuis les années 70 sans que jamais cela ne se produise dans les faits.
Vous voulez dire la fin de notre monde, parce que le monde avec ou sans nous, il va continuer son petit bonhomme de chemin tant que le soleil lui en laissera le loisir.

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Eh bien, pour le climat, on semble bien parti pour un changement annoncé et en matière de surexploitation, outre le pétrole, il y a des choses dont on parle moins comme la question du cuivre qui est un métal relativement rare.
D'après ces infos, la production/consommation est de 19 Mt/an et les réserves prouvées de 690 Mt, c'est-à-dire 36 ans de réserve au rythme actuel. Je n'ai pas creusé le sujet pour voir les prévisions, mais vu le niveau des infrastructures en Chine, Inde, Amérique du Sud, Afrique etc., on peut s'attendre à des demandes grandissantes et des tensions autour des réserves.
Pour l'anecdote, un électricien faisant des travaux chez moi, récupérait le moindre bout de fil, et quand je lui ai demandé si c'était important, si c'était juste parce qu'il était consciencieux pour le recyclage, j'ai cru comprendre qu'il commençait à y avoir du trafic sur des quantités que j'aurais cru négligeables.
Vous parlez d'un problème avec le recyclage du cuivre alors même qu'il s'agit d'une solution logique. En effet, les ressources minières comme les métaux se recyclent bien et ne disparaissent pas après utilisation. Et du cuivre utilisé dans les lignes téléphoniques, on passe progressivement à la fibre optique, dans lesquelles on fait passer beaucoup plus d'informations. Le monde et ses ressources ne sont pas finies tant que l'intelligence et le savoir humain progressent. Pas de quoi être pessimiste, encore moins alarmiste ou catastrophiste.
Faab n'a pas parlé de problème avec le recyclage du cuivre ; il vous raconte juste qu'un produit dont les chutes n'avaient valeur que d'ordures sont désormais récupérées par les électriciens pratiquement à la pince à épiler. Le changement de comportement de l'artisan est un signe aussi fort que celui de la migration des oiseaux.

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Le comportement de cet artisan est lucratif. Il doit passer 200 à 300 € au black en récupérant et revendant sur les marchés parallèles le cuivre. C'est pas le seul, il y en a plein dans son cas. C'est une pratique informelle connue depuis longtemps, avant même qu'on commence à estimer la fin des ressources en cuivre. Mais comme je le dis, cette ressource a simplement changé de lieu : grosso modo des mines de l'Atacama aux lignes enterrrées de nos grandes mégalopoles.

Et pour terminer, il n'y aura pas besoin d'extraire ce cuivre des mines, ce qui implique moins de SO2 dans l'atmosphère donc moins de pluies acides mais du même coup moins d'effets parasol et donc plus de réchauffement (j'exagère, rien n'est aussi linéaire dans le climat contrairement à ce que l'on nous fait croire) . Tout cela pour en revenir à un des points de cet article sur le SO2.
On parle de raréfaction d'une ressource basique pour les technologies modernes.

Dans cet article sur les vols de cuivre, on parle de 700 000 tonnes stockées à Shanghai, de spéculation, et imaginons que dans 35 ans, la Chine veuille du cuivre pour électrifier son territoire et qu'il n'y ait plus de réserves. Il se passe quoi ?
Si les demandes dépassent les ressources, ce n'est pas une question de recyclage et ça concerne du développement "basique" du confort matériel, d'avoir ou pas l'électricité dans sa cabane, de qui l'a ou ne l'a pas.

Quand dans les années 70 on a commencé à parler de ressources finies, de surexploitation, d'impact global etc., c'était presque du bon sens, et si, de notre côté, on n'a guère vu de catastrophes, qu'on est au chaud, tranquille, peut-être qu'en Irak avec les guerres du pétrole ou en Indonésie avec la déforestation pour faire de l'huile de palme, on a une autre perception des effets de notre mode de vie.
On dirait que nous ne tomberons pas d'accord. Je ne vais pas troller ici avec une liste d'arguments supplémentaires face à votre pessimisme et votre vision malthusienne.
Je ne vais pas troller ici avec une liste d'arguments supplémentaires face à votre pessimisme et votre vision malthusienne.

Je m'en voudrais d'insister face à votre optimisme suspect et votre vision idyllique d'un avenir qui ne sera pas.
Non, non, je n'ai pas une vision malthusienne et il y a certainement des possibilités de remplacement du cuivre par d'autres solutions, mais il y a aussi des solutions pour réduire la dépendance au pétrole, des solutions qu'on semble préférer mettre de côté tant qu'on peut assurer l'approvisionnement à prix voulu, quoi qu'il en coûte par ailleurs (pollution, guerres etc.).

C'est pour moi une question de politique concrète, pour aujourd'hui, de gestion politique du partage des ressources, la question de notre comportement vis-à-vis du reste de la planète, de ce que nos décisions dans nos modes de vie, d'orientation industrielle, d'économie etc. impliquent.

Pour info, le budget militaire de la Chine ne cesse d'augmenter depuis 20 ans, il était en 2010, à peu près égal à ceux de France et Royaume-Uni réunis et si, en principe, on est dans un équilibre de la terreur par le biais du nucléaire, va falloir commencer à penser sérieusement en termes multi-polaires avant qu'on réponde à nos égoïsmes de manière bien peu polie.
Alors nous sommes d'accord. Pour minorer les guerres de prédation autour des ressources comme le pétrole, passons à une énergie décentralisée, peu ou pas polluante et issue d'une captation locale (éolien, solaire, bois, hydraulique... pour la source d'énergie et des matériaux locaux pour leur conception). C'est en ce sens que je défends les énergies renouvelables et l'on peut trouver ici un point d'accord. Mais pas sur la question du climat qui reste pour moi en débat. Néanmoins, mon petit doigt me dit que nos politiques ne souhaiteraient pas vraiment nous laisser le contrôle sur nos énergies. Une partie du pouvoir sur un système tient dans le contrôle de son approvisionnement énergétique.

Mais pour la paix dans le monde, l'histoire prouve que l'on a moins à avoir peur de la Chine (qui a une politique traditionnellement auto-centrée) que de nous-même, qui avons ex-centré une grande partie de notre développement économique sur la prédation des ressources énergétiques et minières (escalavage, colonisation, occupation, impérialisme...). Par exemple, quand l'Allemagne a envahi l'Alsace et la Lorraine, hors les considérations idéologiques mobilisatrices dans l'armée, il s'agissait bien d'annexer les ressources et l'appareil de production de cette région qui, à l'époque, était notre principal bassin industriel et minier. Même cas pour la guerre coloniale des socialistes de Guy Mollet en Algérie autour des ressources fossiles qui en constituait indéniablement le moteur économique....

Donc plus que oui pour les renouvelables et une certaine sobriété le temps de la transition. Ce serait bon pour pacifier les relations entre les hommes.
L'orchestre du Titanic a loupé l'Oscar... il est toujours temps de se rattraper avec le Concert des médias...
A quelque chose malheur est bon!
très bon le hashtag #fiersdelafrance ajoutons "qui ne fermera aucune centrale nucléaire, trente ans après Tchernobyl et l'évacuation de 170000 habitants ukrainiens, de la ville de Pripiat et des villages alentour, de 90 000 cancers estimés, etc."
Les animaux de Tchernobyl, c'est une naturalisation de la catastrophe qui est vendeuse médiatiquement parlant mais risque de faire oublier que le nucléaire transforme le monde - un autre regard est celui de ce cinéaste ukrainien dans Télérama http://www.telerama.fr/cinema/myroslav-slaboshpytskiy-histoire-d-un-cineaste-captive-par-tchernobyl,141398.php

Edit : une première à souligner, Groland a fait le 9 avril dans un sketch l'hypothèse d'une catastrophe nucléaire en France (l'EPR) et la conséquence : l'afflux de réfugiés parisiens (le sketch dit "français") dans d'autres villages et villes de l'hexagone. On rit jaune et de bon coeur.
N'ayant pas chaussé mes lunettes, la première fois que j'ai aperçu le slogan [large]Hého la g¤*^?%e[/large], j'ai lu [large]Hého[/large] [large]la guerre.[/large]

Grâce aux sous-marins australiens les intégristes ne pourront plus commettre d'attentats à Paris. On y croit.

Bon soyons sérieux c'est plutôt la Chine qui est dans le collimateur. Pour se sortir d'une crise économique; déclencher des guerres. Et l'axe du Bien veut que tout ( systèmes financiers, matières premières...) soit sous son contrôle.

Hier sur Arte, documentaire sur Tchernobyl, j'ai abandonné en cours de route car c'était très orienté vers la minimisation des dégâts, il ne s'agissait que de montrer des populations ayant surmonté le traumatisme, présenté comme étant surtout psychologique, et pouvant dorénavant vivre paisiblement avec leurs enfants dans la zone contaminée au milieu d'une riche végétation et des animaux apparemment en bonne santé.. Et qui grâce à leur expérience, ont pu conseiller et aider les habitants de Fukushima. Une bénédiction ces catastrophes, elles permettent d'enrichissants retours d'expérience!

C'était beaucoup plus sérieux sur RMC. Héroïsme et sacrifice des liquidateurs à qui toute l'Europe doit beaucoup [s]et a[/s] [s]rendu hommage[/s] . Mensonges des responsables en France avec le nuage arrêté à la frontière. Mesures prises dans les pays frontaliers, inexistantes en France...A voir et revoir. Et surtout lire La supplication de Svetlana Svetlana Alexievitch
Désolé, je ne parviens pas à considérer la Russie comme une menace.
Malgré la pression de la presse, tiens, c'est marrant ça, la pression de la presse.
Ça lui va comme un gant.
Je vais restreindre drastiquement mon vocabulaire à un seul mot.
Enfumage
Merci pour le lien vers #FiersdelaFrance.
Je n'aurais jamais imaginé qu'on ait autant de raisons d'être fiers de notre pays.
Moi qui côtoie quotidiennement des déclinistes, des râleurs, des jamais contents, je commençais à perdre le moral.
Mais les exploits de nos sportifs, l'excellence de nos cuisiniers, celle de nos produits de luxe, le savoir faire de nos marchands de mort, m'ont regonflé à bloc.
A celles et ceux qui ont la chance dans leur vie de visiter le Japon, je ne saurai trop conseiller un détour par Hiroshima, et une visite du musée de la bombe. J'y ai été pris en charge par un couple de volontaires âgés, qui ont grandit dans les décombres. Et expliquent qu'au lendemain de la catastrophe, alors qu'on pensait que les terres étaient perdues à jamais, ils ont été les premiers surpris à voir la nature reprendre ses droits. Il flotte dans la ville et le parc de la paix, en face du dôme, un je ne sais quoi de touchant , une tristesse infinie mêlée d'espoir...

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