Coraux : derrière la crise politique, l'alerte planétaire ignorée
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Pourquoi la journaliste parle-t-elle le plus souvent de tipping points et non de points de bascule ? Pourquoi utilise-t-elle une expression qui n'évoque strictement rien à la majorité des lecteurs francophones, alors que les expressions françaises 'p(...)
Ah oui, merci de ne pas parler de Lecornu 2 !
MERCI de parler de ce sujet !
Ces derniers temps, il y a tellement de nouvelles concernant l'environnement qui devraient tous nous alerter au plus haut point qui sont mis sous le tapis par quasiment tous les média.
Derniers commentaires
blanchiment d'argent (sale) et blanchissement des coraux, non? et "point de bascule", c'est pas mal comme expression ^_^
L’inconvénient d’une prise de conscience à propos de la mort des coraux est qu’ils sont assez loin du quotidien de la majeure partie des habitants du pays (et donc du politique qui ne se sent donc pas obligé de s’en inquiéter et de réagir efficacement) ; alors que les tornades, elles, semblent s’en rapprocher, du quotidien des gens :
Tornade dans le Val-d'Oise : une personne est morte et quatre autres ont été gravement blessées à Ermont après la chute de trois grues
D'importants dégâts matériels sont également à déplorer en raison des vents violents survenus en fin d'après-midi.
La multiplication des tornades va-t-elle alors obliger paradoxalement nos dirigeants à agir et sauver ainsi les coraux, voire accessoirement l’humanité de la bêtise d’un modèle économique et politique qui dégoûte les populations et les met en colère (selon le Cevipof, l'Institut Montaigne, Le Monde et la Fondation Jean-Jaurès : 96% de mécontents) ?
Une question dans le vent à des politiques qui se préparent sinon à un avenir de feuilles mortes (selon le Cevipof, l'Institut Montaigne, Le Monde et la Fondation Jean-Jaurès : 96% de mécontents)
Ceux qui se lamentent de voir des coraux morts sont juste des frustrés qui n’ont pas assez d’argent pour aller en voir de beaux à l’autre bout de monde.
(#Cynisme)
Cette émission illustre à quel point on est à la ramasse sur l’écologie.
Qu’on y soit ou pas encore, la simple existence de seuils de non-retour devrait nous inciter à la prudence. Mais non.
Comme des enfants, la tête sous les couvertures. Alors que, pendant qu’on ferme les yeux très fort, le monstre continue d’avancer.
Merci pour le point sur l’AMOC, qui repasse régulièrement depuis au moins deux décennies (peut-être bien avant, ceci dit). Toujours avec cette approche spectaculaire pointée dans l’émission, et qui paraît compréhensible, vu les répercussions d'une chute des températures. Ce qui l’est moins, c’est de voir la question redisparaître aussi vite sans jamais générer de changements de nos pratiques.
Sur la facilité à se représenter un futur apocalyptique plutôt que des solutions, je m’interroge sur le rôle de la fiction (en particulier hollywoodienne).
D’où, une fois encore, l’importance du rôle des médias et la façon dont ils conditionnent aussi bien nos représentations que nos capacités à mettre en œuvre une réflexion ou une action.
Un sujet pour ASI ?
Pourquoi la journaliste parle-t-elle le plus souvent de tipping points et non de points de bascule ? Pourquoi utilise-t-elle une expression qui n'évoque strictement rien à la majorité des lecteurs francophones, alors que les expressions françaises 'points de bascule' ou 'points de basculement', ou 'points de non retour' sont chargés de sens en français en évoquant une évolution tragique et irréversible ? Ces expressions françaises permettent aux francophones de mieux comprendre le phénomène, de s'en souvenir plus facilement, ce sont donc des vecteurs d'éducation populaire, contrairement aux expressions anglaises.
En d'autres termes, pourquoi préférer être obscure plutôt que claire ?
N'y aurait-il pas une part de snobisme dans cet usage sans raison d'expressions anglaises ?
Je note que les 2 chercheurs présents utilisent presque systématiquement l'expression française, ce n'est pas pour rien.
impossible de lire les videos si on accepte pas les cookies ? Alors on paie un abonnement et en plus faut se gaver les cookies ? C’est beaucoup non ?
Bonjour, les sous-titrages pour sourds et malentendants ne sont pas disponibles pour cette émission ?
Merci pour cette émission, sur un sujet pas facile. Je vote pour une deuxième émission sur les solutions !
Merci pour cette émission.
Quelques idées pour les coraux ressemblent à du techno-solutionnisme pour la biodiversité (pas sûr que le mot soit prononcé dans l'émission), alors que la priorité devrait être de moins consommer et polluer. Un message qui risque de ne pas être crié très fort sur TF1...
MERCI de parler de ce sujet !
Ces derniers temps, il y a tellement de nouvelles concernant l'environnement qui devraient tous nous alerter au plus haut point qui sont mis sous le tapis par quasiment tous les média.
Le concept de "turning point" pose quand même problème.
Il s'agit de ce que je comprends de construire artificiellement des points de rupture sur des phénomènes continus (le réchauffement climatique, la pollution des océans, etc.)
Je comprends l'idée ainsi : comme le public a du mal a appréhender des phénomènes continus, et à prendre du recul pour s'y intéresser, il faut les alerter en créant des enjeux de rupture, quitte à ce qu'ils soient artificiels.
Sur une logique de court terme je comprends que stratégiquement ça puisse être utile pour occuper l'espace médiatique.
Mais sur le long terme, quand le public se rendra compte que le dépassement de ces seuils artificiels n'a pas produit de rupture radicale visible, le retour de bâton peut être dévastateur.
Le monde scientifique n'a qu'une seule légitimité, c'est celle de la rigueur. S'il perd cette légitimité, il sera nu et n'aura plus rien à opposer à l'offensive des lobbys industriels et financiers.
Au vu du résultat très mitigé sur le plan médiatique, même sur le court terme, je pense que la question de la pertinence de cette façon de procéder se pose assez nettement. Abandonner la rigueur scientifique pour privilégier la communication, pas sûr que le jeu en vaille la chandelle.
Je serais d'accord avec vous si les points de basculement n'étaient pas réels, avérés, et se révélaient seulement des artifice de communication. Mais ce n'est apparemment pas le cas.
C'est loin d'être évident.
Un point de bascule ce serait un seuil avant le quel il n'y aurait pas de changement visible et dont le dépassement provoquerait subitement un changement dramatique.
C'est des phénomènes extrêmement rares. La plupart des phénomènes sont plutôt continus : la dégradation et lente et progressive, et c'est son accumulation qui provoque des dégâts dramatiques.
Dramatiser un seuil ça a deux dangers : atténuer l'attention qu'on doit avoir à chaque instant (chaque millième de degré d'augmentation compte et pas seulement le seuil de 2°C avant lequel tout irait bien), et donner un argument facile aux climato-sceptiques qui pourraient crier à la "manipulation" si le dépassement du "seuil" n'a pas d'effet visible.
Non, ce sont les points de non-retour.
Fondamentalement, je ne vois pas ce que ça change. Ça continue de poser des problèmes qui ne me semblent pas négligeables : peut-on placer un point (ou seuil, ou barre, etc.) à partir du quel le retour est impossible, alors qu'il serait possible juste avant ?
Scientifiquement est-ce que c'est définissable ?
Si ce n'est pas définissable que fait-on avec ce concept ?
On spécule sur le fait qu'il existe sans jamais pouvoir le situer ? Quel intérêt du coup ?
Est-ce que la communauté scientifique a intérêt à aller sur ce terrain (glissant) ?
Stratégiquement, est-ce qu'on peut se dire qu'on a un gain médiatique qui compense la faiblesse conceptuelle ? (j'ai pas l'impression)
Oué, il est temps de supprimer les dates de péremption sur les aliments.
Je crois qu'on ne se comprends pas.
Dans le climat actuel où on a à combattre des lobby industriels très puissants qui ont des relais médiatiques forts, c'est important d'être solide sur ses arguments.
Qu'il y ait des points de non-retours, c'est entendu.
Mais si les scientifiques n'arrivent même pas à avoir un consensus pour les situer précisément, alors ça me paraît pas une bonne stratégie de mettre ça en avant.
J'espère pour vous que vous ne pensez pas qu'un aliment devient périssable à minuit pile et qu'il ne l'était pas juste avant, mais à la limite, ça n'a pas d'importance tout le monde s'en fout et y a pas de lobby industriel qui va venir vous chercher des poux dans la tête pour ça.
Et bien par analogie, si vous avez un comburant, un combustibe et un problème électrique au même endroit dans une habitation, vous avez un très fort risque incendie. Est-ce qu'on tente la chance en se disant que bon, si ça crame on pourra éteindre avant que ça ne devienne incontrôlable?
Pour filer l'analogie, il y a de tas de gens qui vivent dans des endroits de ce genre.
Et si on dit à la personne, attention, si la quantité de combustible dépasse telle quantité il y aura un incendie, et que l'incendie ne se produit pas, cette personne ne vous écoutera plus jamais. Alors qu'on a raison de lui dire que c'est dangereux.
Donc je pense que ce n'est pas une bonne stratégie.
Il y a effectivement des points de non retour, mais ils sont très rares.
La plupart du temps, on appelle seuil le moment où le phénomène s'accélère, le seuil est une simple discontinuité.
Quand je travaillais sur les effets des polluants atmosphériques, j'avais remarqué que des soit-disant seuils n'avaient aucun fondement scientifique - la courbe effet en fonction de l'exposition était tout à fait continue sans même une inflexion -, mais que le seuil avait été introduit comme un objectif à atteindre ou à ne pas dépasser, donc purement politique au sens noble du terme. Et comme vous le dites, l'existence de ce seuil permettait aux acteurs de la question (les pollueurs notamment) de ne rien faire et de s'exonérer de toute responsabilité "puisqu'on n'a pas atteint le seuil".
Pour les coraux, la question est vraiment de savoir si scientifiquement il y a ou non un moment où la détérioration s'accélère
Un sujet intéressant et des intervenants qui permettent d'éclairer le questionnement actuel.
Le sujet etait intéressant mais l'émission n'est pas très bien construite, ça part dans tous les sens !
Ah oui, merci de ne pas parler de Lecornu 2 !