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Confidences de Kerviel à "Aujourd'hui", mais pas...pour aujourd'hui

Jérôme Kerviel fait la Une du Parisien/Aujourd'hui en France qui publie une longue interview de l'ancien trader de la Société Générale où il aurait provoqué de lourdes pertes.

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Le mot trader pourrait êre traduit par "intermédiaire de marché" : en effet, le métier du trader consiste à exécuter un ensemble d'ordres en réponse à des besoins de clients (des entreprises, des investisseurs instititionnels ou privés, plus ou moins spéculateurs...) en respectant des règles prédéfinies et en faisant en sorte de privilégier d'abord l'intérêt de la relation à long terme avec le client sans négliger la rentabilité des opérations faites pour l'institition pour laquelle il travaille. Il est en quelque sorte une sorte d'accès au marché auquel le client aimerait accéder.
Cela est la théorie.. En pratique, le trader pense (normalement) beacoup plus au P&L (Profit & Loss) qu'il pourrait dégager de l'opération présente avant de penser aux prochaines opérations que le client ferait en recourant à ses services. Cela pour deux raisons simples : la cupidité résidant dans le fait d'avoir une proportion du Profit réalisé sur l'année pour soi même et l'impossibilité de devoir compenser les pertes que pourrait causer sa gestion de l'opération. Cela est connu sous la formule "pile je gagne, face tu perds". Pile s'adressant au trader, Face réservée aux autres (ses collègues, le contribuable national, ...)

Pour mieux voir l'absurdité des causes qui ont été le moteur principal qui nous a accouché la crise profonde actuelle, prenons les 4 situations suivantes :

Cas 1 - Si l'on vous propose un jeu de pile ou face : si le côté que l'on a choisi est réalisé on reçoit 0,5 € (pile) sinon on doit payer 0,5 € (face).
Cas 2 - même jeu avec cette fois un gain de 0,6 € (pile) et une perte de 0,4 € sinon.
Cas 3 - même jeu avec en revanche un enjeu plus important : un gain de 1 millions d'euros (face) et perte de 100 000 euros sinon.
Cas 4 - même jeu avec en revanche un enjeu plus important : un gain de 1 millions d'euros (face) et perte de 0 euros sinon.

Dans le cas 1, toute personne (correctement constituée) sait qu'il n'y a pas beaucoup d'intérêt à perdre du temps à jouer ! la probabilité du gain étant égale à celle de la perte...
Au 2ème cas, cette même personne tentera volontiers le jeu.

Quant au 3 ème cas, très peu de gens oseront jouer le jeu non pas parce que la probabilité de gagner est plus petite que celle de la perte : elles sont toujours égales mais parce que la perte serait trop importante si "pile" se réalise !
Enfin, pour ne pas tenter le 4ème cas, il faut être dans le coma !

Dans la réalité, le système entretient, malgré les mille et une régulations des états et des instances internationales, l'existence de situations qui, sont situées, à mon avis, entre le 3ème et le 4ème cas et au pire entre le 2ème et le 3ème cas avec un bémol que des acteurs ont le droit de jouer un nombre trop important de fois les mêmes jeux.
A noter que si l'on nous propose de jouer un grand nombre de fois les jeux du 2ème ou 3ème cas (avec paiement du dû à la fin), nous y répondrons tous favorablement.
bon j'vous mets cette petite chanson pour égayer ce matin d'hiver (vous avez dû la recevoir dans vos bal.....)
Entrez dans la banque


et comme j'aime bien l'original j'vous mets aussi l'original
Toi et Moi

y'a pas d'raison, non mais !!!!! petit cadeau du matin............
Encore une explication/justification fallacieuse…
« Une interview, c'est une opération ponctuelle dont les règles du jeu peuvent être variables »

C’est nouveau, ça vient de sortir l’interview à géométrie [s]variable[/s] valable.

INTERVIEW = ENTREVUE

Il est vrai que les termes anglais et le journalisme ça fait deux.
Le terme anglais est transformé en idiotisme français.
Lu et entendu dans les médias…
Un week-end de milieu de semaine…
Un week-end de trois jours...
Un week-end se terminant un lundi…

(pour les nul : week-end = fin de semaine = samedi et dimanche)

Peut être que pour le journaliste INTERVIEW = BAVARDAGE INFORMELLE ?

Marcus Tullius Cicero
au sujet de ce genre de conférence de presse "off", un très bon texte sur le blog "la plume d'Aliocha", blog d'une journaliste qui s'insurge contre la connivence et ses collègues couchés...
Des journalistes qui trahissent leurs paroles pour faire une couv'... Bien peu d'honneur. Quelle pitié.

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