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Complainte de la dette : et si on changeait de refrain ?

Vous entendez ? C'est toujours la même chanson : dette et déficits sonnent la fin de récré, fini de rigoler, on va se serrer la ceinture. Lasse, l’éconaute a voulu changer d’air et s’est mis en tête un autre refrain grâce à l’ouvrage des économistes atterrés, L’Europe mal-traitée.

Derniers commentaires

L'Allemagne placée sous surveillance par Moody's !
Un pays incapable de maîtriser sa dette, de respecter la règle d'or. Ah, elle est belle l'Europe !
Solidarité mon cul. Pas question qu'on paie pour ces branleurs d'Outre-Rhin !
Si quelqu'un a compris quelque chose à l'annexe sur le déficit structurel du bouquin des atterrés, je veux bien une explication. Le lien entre les différents paragraphes et le tableau associé ne me saute pas du tout aux yeux et j'ai un mal fou à comprendre ce qu'ils essaient de me dire.
Bonjour,

J'ai récemment découvert le collectif Roosevelt 2012: http://www.roosevelt2012.fr/: j'ai lu le petit bouquin coécrit par Pierre Larrouturou et j'ai assisté à un débat sur le sujet.
Je trouve à la fois le diagnostic (sur la crise, la dette, etc...) ainsi que la liste de propositions assez convaincants, même si je manque pas mal de compétence pour apprécier leur pertinence. Et puis j'aime bien le personnage (Larrouturou) et son énergie assez impressionnante.
Mais j'ai trouvé peu d'échos dans les médias. Sur ce site, il y a au moins eu une petite chronique en janvier sur sa tribune dans le Monde avec Michel Rocard (tribune qui a même été reprise dans le blog de Mélenchon).

Bref, pourquoi pas une petite enquête sur le sujet?

Merci en tout cas pour tous ces articles
Un article dans La Tribune évoque et donne copie d'une étude de deux experts de la (très gauchiste) banque Merril Lynch. Lesdits experts concluent entre autres que l'Italie et l'Irlande auraient grand intérêt à sortir de la zone euro (mais la Grèce aucun).

De la pertinence de l'étude, je ne peux pas juger. En revanche, l'idée que les pays actuellement en butte à la méfiance des marchés n'aient pas forcément intérêt à réagir de la même façon me semble intéressante, ou en tout cas éloignée des analyses les plus entendues.
Peut-on imaginer qu'@si, au même titre qu'Acrimed ou Alternatives Economiques, signe le texte du Collectif pour un audit citoyen de la dette publique ?
Bravo Anne-Sophie !
Il y a Martine Orange aussi sur Médiapart qui est pas mal dans le genre journaliste qui sait quelles sont les questions à se poser pour comprendre ce qui nous arrive.
Pour la plupart des autres la seule question c'est comment divertir le public, ou répéter en boucle les discours de la soi-disant évidence, les allant de soi.
Ils vont dans le mur en fermant les yeux.
Mais pas vous. Gardez votre avance, ça pourra servir
Bonjour,

Je conseille vivement aux gens qui souhaitent comprendre les mécanismes macro-économiques et les fondements idéologiques de la crise de la dette d'aller faire un tour ici :
http://frappermonnaie.wordpress.com/

Avec, en passant une citation d’un Nobel d’économie, Paul Samuelson (vous la trouverez dans la partie "les bases" du site en question):
"
Je pense qu’il y a un élément de vérité dans l’opinion que la superstition assurant que le budget doit être équilibré en permanence, une fois éventée, enlève une des sécurités que toute société doit avoir contre les dépenses hors contrôle. Il doit y avoir une discipline dans l’allocation des ressources ou vous aurez un chaos anarchique et inefficace. Et une des fonctions d’une religion ancienne manière était d’effrayer les gens avec ce qui pourrait être vus comme des mythes afin de se comporter de la manière qu’une civilisation à long terme requiert. [...] Maintenant j’en viens à croire que, si je puis paraphraser, apprenez la vérité et la vérité aidera à vous rendre libre et peut-être même efficient.
"

grosrené
[quote=conclusion de Sterdyniak : "la stratégie préconisée ressemble à celle mise en œuvre en Grèce, Espagne et Italie, non ?"]

Bravo! Exactement la réflexion que je me faisais quand j'ai vu le catalogue des mesurettes du gouvernement pour le collectif budgétaire : où est le rendu du pouvoir d'achat aux ménages pour relancer la croissance ? Entre les prix réglementés qui augmenteront, parfois rétroactivement, de 2% alors que les salaires ne suivent pas se rythme. Que le chômage est en train de péter à la figure d'Arnaud et de Sapin...

Et que fait FH pendant ce temps ? Il conserve la politique umpiste : laisser la TVA des restaurateurs qui nous coûte 3 milliards par an !
non mais franchement, 3 milliards par an de trou dans notre TVA et la gauche s'en fiche ?? Quelle honte ! De toute façon, les citoyens auront tranchés eux-mêmes, moi j'ai volontairement réduit à 1 resto maxi par mois, faut pas abuser.

Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir Anne-Sophie : la tête de Marc Sylvestre et surtout ce petit premier de la classe de Dominique Sueux qui ne savaient plus quoi dire quand on leur a appris que le taux de rendement de notre émission de dette était négatif ! Eux qui en bavaient d'envie sous Sarkozy, ils en mangent leur chapeau.
Une réponse aux articles de Le Monde, trouvée sur le blog
http://jeremyrubenstein.wordpress.com/2012/07/09/quel-trompe-loeil/

Quel trompe-l’œil ?

Face à la crise que traverse l’Europe, et la Grèce en particulier, certains observateurs –journalistes, économistes ou hommes politiques - ont remarqué les similarités qu’il existe entre cette situation actuelle et celle qu’ont affronté différents pays de l’Amérique Latine une dizaine d’années auparavant. Le cas le plus souvent cité est l’Argentine, au triple titre de “meilleur élève du FMI” durant les années 90, du pays qui a subi la crise la plus spectaculaire au début des années 2000 et, enfin, qui a rompu avec l’orthodoxie économique depuis 2003 avec des effets jugés plutôt bénéfiques. Il s’agit donc généralement de souligner que la politique économique prônée par la troïka n’est pas la seule voie possible. Néanmoins, des journalistes de Le Monde ont publié une série d’articles, et non pas des tribunes, qui visent explicitement à décrédibiliser cette alternative. Nous saluons cet apport au débat mais voudrions cependant souligner le parti pris de ces articles, quelques approximations et, dans certains cas, de véritables confusions, tout en espérant apporter quelques éléments nouveaux à la compréhension de la complexe situation argentine.

En particulier, l’article intitulé « Le miracle argentin était en trompe-l’œil », publié le 25 juin sur la page web du quotidien, nous a interpellé. Il commence par laisser penser que la situation actuelle argentine ressemble à celle vécue dix ans auparavant, « un déjà-vu » du fait de la réapparition de cacerolazos. Ces derniers ont en effet été la modalité –consistant à taper sur des casseroles – la plus répandue durant la grande rébellion populaire qui a répondu au couvre-feu décrété par le président Fernándo de La Rúa le 19 décembre 2001. Les jours suivants, la police avait tiré à balles réelles sur les manifestants, provocant la mort d’une trentaine d’entre eux dans l’ensemble du pays. Difficile dans ces conditions de comparer cette révolte aux trois manifestations de ce mois-ci, circonscrites aux quartiers huppés de la capitale et réunissant quelques centaines de personnes. L’article ajoute certes que la CGT a appelé à une grève générale des camionneurs, ce qui accréditerait un grand mécontentement social. Il convient ici d’apporter quelques précisions. La CGT est bien la principale centrale syndicale du pays mais elle est aussi l’un des facteurs du pouvoir à l’intérieur du péronisme, qui s’articule sur de très nombreuses organisations politiques, culturelles et syndicales aux tendances très variées. Or, à la mort du leader incontesté du mouvement péroniste, l’ancien président Nestor Kirchner, survenue en octobre 2010, Hugo Moyano, le secrétaire général de la CGT, occupait une place prépondérante dans le complexe, et souvent obscure, organigramme du pouvoir péroniste, au point qu’il a pu être présenté comme le véritable dirigeant du pays. Mais, cible d’attaques répétées venues d’autres secteurs du péronisme, Moyano est aujourd’hui marginalisé au sein du mouvement. De sorte que le coup de force du syndicat des camionneurs peut aussi bien être interprété comme une revendication sociale que comme une tactique politique de son dirigeant, qui est d’ailleurs courtisé par différents membres de l’opposition. Dans tous les cas, nous sommes très loin de l’expression d’un ras-le-bol populaire. Il convient d’ailleurs de préciser que la CGT n’a joué aucun rôle dans la révolte de 2001.

L’autre point qui nous a particulièrement interpellé sont les experts que les journalistes citent. Mario Blejer et Guillermo Ortiz sont présentés comme des anciens dirigeants des banques centrales argentine et mexicaine. Il n’était peut-être pas inutile de préciser que M. Blejer fut aussi, avant son bref passage à la tête de la banque centrale argentine en 2002, assesseur du FMI durant une vingtaine d’années. A ce titre, il fut l’une des personnes qui a piloté l’économie argentine durant les années 90, lorsque le pays suivait les recommandations de l’institution internationale et était présenté comme vivant un « miracle » économique, d’où la confusion permanente qui traverse l’article : de quel miracle s’agit-il ? Celui de l’élève exemplaire du FMI des années 90 ? Ou celui de la sortie du marasme depuis 2003 ? La confusion est d’autant plus forte que le marasme est présenté comme une cause directe du défaut de paiement du pays :

« Ne serait-ce que parce que le miracle argentin a coûté cher au pays. Très cher. Avant que l’économie ne reparte, le produit intérieur brut (PIB) s’est effondré de 20 % l’année qui a suivi le défaut, quand l’inflation dépassait 23 %. »

Les auteurs semblent confondre causes et conséquences : le défaut est une conséquence de la crise et non pas son élément déclencheur. La crise, elle, est une conséquence de la politique économique des années 90. Cela est implacablement décrit dans le documentaire de Fernando “Pino” Solanas, Mémoire d’un saccage, que les journalistes citent pourtant, mais en le présentant comme une description du coût social du reniement de la dette, ce qui constitue une manipulation pure et simple.

Nous ne saurions dire si l’Argentine est un exemple à suivre, et sommes bien conscients que son embellie sociale repose sur des fondements économiques précaires et, peut-être, peu viables à long termes. Mais, pour autant, il nous semble indéniable que la catastrophe que les Argentins ont vécu a été le fruit de la politique économique des années 90, qui ressemble à s’y méprendre à celle recommandée par la troïka aujourd’hui. Inversement, nous avons été témoins des spectaculaires améliorations dans tous les domaines de la vie quotidienne –qui ne se résume pas au pouvoir d’achat – des Argentins durant ces dernières années. De sorte qu’il nous semble réducteur d’opposer la manne du soja argentin à « La Grèce [qui] n’a de matière première que le soleil ».
“La dette est donc importante, c’est vrai. Mais aujourd’hui, d’autres aspects comptent encore plus. Nous avons besoin de davantage – et non de moins – de dépenses d’Etat pour nous sortir de ce piège du chômage. Et cette obsession malavisée nourrie d’inexactitudes au sujet de la dette nous barre la route.” Paul Krugman
http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_personne-ne-comprend-rien-a-la-dette-paul-krugman?id=7323463
[quote=Anne Sophie]J’étais à deux doigts de jeter l’éponge. De demander ma mutation de rubrique au chef. Chef je peux faire gastronomie au lieu d’économie ? Tenir une rubrique vin ? Partir en reportages dans les meilleurs restos de Touraine ? A deux doigts.

Ah mais non, ah mais non: tu as des devoirs envers nous maintenant que tu nous as alléchés avec tes chroniques qui sortent du ronron habituel. Je suis ok pour la gastronomie, pour la rubrique vin et pour les restos de Touraine, mais EN PLUS de la rubrique éconaute. Et je dois pas être la seule.
elle est drôle cette gauche au pouvoir qui appelle un investissement une dette et qui a pour le coup le même vocable que la droite !!

les elections ne servent plus à rien c'est la conclusion l'europe aura un gouvernement européen et les peuples seront confondus d'impuissance face à la finace toute puissante
Ah non ! Pas lui !
Il ne va pas s'y mettre aussi, comme l'autre, le précédent, le petit nerveux bourré de tics... comment s'appelait-il déjà ?... Nicolas quelque chose... qui, à chacune de leurs rencontres, roulait force galoches baveuses à Angela, que ça en devenait gênant ces démonstrations publiques d'affection, ces torrides embrassades d'exhibitionnistes. On avait honte pour eux.
Et François qui semble vouloir prendre le relais !
Mais quelle sorte d'attraits peut bien posséder la chancelière allemande pour susciter ces réactions incontrôlées ?
http://www.youtube.com/watch?v=6geaK_9NMEQ

J’aggrave mon cas car chanter n’empêche nullement de réfléchir surtout quand on est en vacances.

Sur les illustrations :

J’aimerais une piécette de 1 euro en lieu et place de celle de 2 euros. Ce serait raccord avec le sujet.

Je sais, suggestion à 2 balles.

Sinon chronique très intéressante.
Bonjour
J'aimerai bien que notre éconaute se penche sur un évènement récent que l'on a vite oublié : la panne chez Orange.
De par ma formation et ma carrière passée, je n'arrive pas à m'expliquer pourquoi une telle panne s'est produite.
Si, comme on nous l'explique, il s'agit de la défaillance d'un organe vital du réseau (j'ai ma petite idée duquel il s'agit), tout ingénieur prend toutes les précautions pour le préserver de défaillances aussi catastrophiques.
Je parle d'ingénieur, mais pour les financiers, de telles précautions coutent chères (doublement des équipements, création de sites miroirs pour tester les évolutions logicielles, mise en oeuvre d'équipes de test, etc…).
Ma question est : n'a-t-on pas fait trop d'économies ?
Vous voyez bien que la finance se niche partout… mais il faudrait un jour aussi qu'ils payent !!!!
"Vous n'êtes pas seule : un autre l'a chantée cette chanson, devant des dizaines de milliers de personnes tout ce printemps. Même qu'il leur expliquait en meeting le TCSG. "
One more time!
"Mais faut croire que le sujet intéresse peu les médias : j’étais la seule journaliste..."

Hé oui...

Et à ce stade de "désintérêt" (criminel...!) de la part des médias, on comprend mieux qui les tient en laisse, les médias en question....

Heureusement, nous pouvons (encore) nous rabattre sur les interventions de gens non stipendiés, comme Paul Jorion (blog "numéro un" en matière économique depuis plus de trois ans), ou encore le très intéressant Frédéric Lordon.
Bonjour,

Super papier.

Merci

Cordialement,
Ah, Anne-Sophie, on a regretté de ne pas vous voir lors des journées DECONNOMISTES à Aix en Provence (il y a aussi de bons restos) . Mais vous avez tout en vidéo sur le site précité.

Ceci dit c'est du déficit que nous devons faire, car du seul déficit peut émerger la croissance ... l'inverse de ce qu'ils font!

Je vous suggère deux lectures pour cet été: le site des néochartalistes et le manifeste du C.E.C.
super article !
qui aurait pu être fait il y a déjà 2 ans car toutes les idées qu'il contient sont déjà en circulation sur ce forum et sur le net depuis bien longtemps.
@AS
à votre cinquième paragraphe (au temps pour moi, il y a une femme), il faudrait lire (autant pour moi,..).

Mon avis est qu'aucun des pays de la zone euro les plus endettés n'atteindra les fameux 3% de déficit ces 5 ou 6 prochaines années. Ajouter ou retrancher un répit d'une année dans le cadre de cet objectif mortifère, comme cela vient d'être plus ou moins officialisé pour l'Espagne, cela revient à écoper la marée avec une éprouvette.
Je ne sais pas qui osera dénoncer (en pleine réunion du Conseil européen mettons) l'hérésie que constitue cette pseudo-orthodoxie budgétaire, mais il est plus que temps d'y mettre un terme. Autant renoncer à l'astucieux pacte de croissance, à ce tarif.
Anne-Sophie, si vous décidez de partir en reportages dans les meilleurs restos de Touraine, je pense qu'il vous faudra une assistante.
J'ai pensé à moi, à tout hasard.
Non la dette n’est pas un problème du XXIème.

À propos des causes de la révolution de 1789 :
« Les rois se ruinent dans les grandes entreprises ; les nobles s’épuisent dans les guerres privées ; les roturiers s’enrichissent dans le commerce. L’influence de l’argent commence à se faire sentir sur les affaires de l’État. Le négoce est une source nouvelle qui s’ouvre à la puissance, et les financiers deviennent un pouvoir politique qu’on méprise et qu’on flatte. »
Tocqueville, De la démocratie en Amérique

Certains marxistes diraient « je vous l’avais bien dit ». Allez, hop, hop, hop…
L'Europe vit au dessus de ses moyens, la croissance industrielle se situe en Extrème-Orient. Il faudrait que les Européens soient près à l'accepter pour se préparer à un niveau de vie moins élevé qu'à la fin du XXe Siècle. Mais comme l'a déjà démontré l'histoire, les sociétés préfèrent abuser de leurs privilèges jusqu'au bout en fermant les yeux sur la réalité qui les attend.

Advienne que pourra.
"Une qui, fière, entonne des chiffres tout bêtes, des chiffres parlants : avant la crise de 2007, les déficits de la zone euro s’élevaient à 1,5% du PIB contre 2,8 aux USA, 2,5 au Royaume-Uni, 3,6 au Japon. Le manque de discipline budgétaire n’est pas donc responsable des difficultés de la zone euro. Ça change non ?"

Je ne sais pas si ce sont des chiffres parlants, mais plusieurs choses me frappent :

- ce sont d'abord des chiffres faux. La Grèce est aujourd'hui dans la merde parce qu'elle avait bidonné ses chiffres de dette, c'est pour ça que le marché ne lui fait plus confiance. Les collectivités locales françaises avaient pris des prêts à taux variables, ces cloches, ce qui a fait exploser la charge de leur dette quand les taux ont monté au moment de la crise du crédit. J'en passe et des meilleures.

- apparemment (je dis bien apparemment), ce sont les chiffres de 2006 (source eurostat : http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?query=BOOKMARK_DS-053864_QID_681B3937_UID_-3F171EB0&layout=TIME,C,X,0;GEO,L,Y,0;UNIT,L,Z,0;SECTOR,L,Z,1;INDIC_NA,L,Z,2;INDICATORS,C,Z,3;&zSelection=DS-053864INDICATORS,OBS_FLAG;DS-053864SECTOR,S13;DS-053864INDIC_NA,EDP_B9;DS-053864UNIT,PC_GDP;&rankName1=TIME_1_0_0_0&rankName2=SECTOR_1_2_-1_2&rankName3=INDIC-NA_1_2_-1_2&rankName4=INDICATORS_1_2_-1_2&rankName5=UNIT_1_2_-1_2&rankName6=GEO_1_2_0_1&sortC=ASC_-1_FIRST&rStp=&cStp=&rDCh=&cDCh=&rDM=true&cDM=true&footnes=false&empty=false&wai=false&time_mode=NONE&lang=FR&cfo=%23%23%23.%23%23%23%2C%23%23%23) mais les chiffres américains de 2006 sont de 2,2 % (source http://www.gecodia.fr/Deficit-USA--Dette-Publique-Etats-Unis_a2111.html) ce qui ne colle pas avec les leurs, alors d'où sortent ces chiffres ? Pourquoi choisir une année précise, si c'est ce qui a été fait ? Moi, je prends l'année 2000, et les USA nous enfoncent, ça prouve quoi ?

- enfin, qui a dit que les USA, la Grande-Bretagne et le Japon étaient des exemples de rigueur budgétaire ? Le Japon fait tourner une partie de son économie artificiellement depuis 20 ans en faisant des grands travaux inutiles ; les japonais bonnes poires continuent à placer leurs sous dans des obligations d'état qui ne rapportent rien ou presque. Les USA vivent de leur capacité à créer de la monnaie sans que personne ne puisse rien leur dire, état comme particuliers, ils sont endettés jusqu'au cou et plus que nous. Les critiques venant des USA nous disent d'endetter nos ménages pour relancer l'économie !

Non seulement ces chiffres sont bizarroïdes (on ne sait pas d'où ils sortent et si j'en crois mes sources, ils comparent des pommes et des poires), mais en plus la conclusion n'a rien à voir avec la choucroute.

Pas un économiste atterré (je ne suis pas économiste), mais un lecteur plus que dubitatif.
Le Monde.fr nous informe que la solution à notre/votre problème est trouvée : "La France emprunte pour la première fois à des taux négatifs".
Dorénavant, plus "nous" ferons de dettes, plus "nous" gagnerons de l'argent!
Comme ils sont sérieux au Monde, ils expliquent çà par "contrairement à plusieurs pays d'Europe du sud, la France n'est pas en récession"
Si ç'avaient été des guignols, ils auraient pensé qu'il y avait dans le monde des tas de capitaux qui ne savaient pas où se placer. Et que, peut-être, en cherchant bien, l'origine des désordres pouvait être liée à cette accumulation de capitaux improductifs... Désordres qu'on pourrait résorber par exemple en partageant différemment la richesse. Mais ce ne sont pas des rigolos, puisque c'est Le Monde.
Depuis le début vos chroniques m'ont fait faire des progrès,moi qui rejetait tous les articles sur ces sujets,pensant qu'il est inutile de lutter contre une allergie majeure.Je ne saurais dire pourquoi,mais je suis contente d'être informée donc un peu moins nulle en économie....Merci donc Anne-Sophie pour la clarté de vos papiers et pour votre humour aussi.
Bonjour anne-sophie (chère éconaute) et merci pour ces excellents papiers.
Pour plus de propositions du collectif des économistes attérrés (ou révoltés), je te conseille le précédent "Changer d'économie! Nos propositions pour 2012" qui compte je-ne-sais-plus-combien de propositions.
Merci encore et bonne continuation!
Bonjour
Courage Anne-Sophie, on ne vous laissera pas seule.
Et puis, j'aimerai bien que tous les éditocrates de malheur prennent une grosse tasse en pointant au chômage et qu'on leur applique les règles qu'ils défendent aujourd'hui.
La dette serait effacée qu'elle recommencerait à apparaitre immédiatement derrière. Notre système économique est construit sur les bases de 5 % par an (le "temps béni des trente glorieuses" ) avec un usage intensif d'énergie de stock dont on sait que l'Europe en voit le bout, parler du problème de la dette c'est ne pas parler de ce qui pour le coup va vraiment faire très mal aux économies européennes la baisse de la quantité de pétrole tout les ans à partir de 2020 (au mieux), aucun pays ne s'y prépare vraiment. Quand on pense que le rapport Meaddows annonçait ce qui nous arrive en 1972 et qu'on fait encore les surpris 40 ans après. Après tout, on peut penser que la dette est une création de richesse par changement de valeurs actifs mais sans contrepartie réelle, on le voit bien maintenant puisqu'on est à l'heure des comptes, on va gentiment voir la destruction d'une partie du capitale. Et pour ceux qui pensent que la transition écologique, ce sera la même chose en mieux, le pétrole (le gaz et le charbon un peu moins) est l'énergie la moins cher du monde car comme le vent et le soleil, il est gratuit ce qui coute c'est le travail pour l'extraire et jusqu'à y pas longtemps y avait qu'à se baisser pour le ramasser et on s'en est pas privé 5 % de croissance de la production de pétrole pendant les 30 pétroleuses (en France on consomme 4,5 tonne équivalent pétrole et par an par habitant plus que d'eau marrant non ).
Referendum, referendum, referendum, referendum.

Hollandreou, un referendum, t'es même pas cap' !!!
C'est quand même dingue de parler de "changer de chanson" alors que cette "nouvelle chanson", c'est celle que serine @si depuis des mois... ;-)

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