60
Commentaires

Comment Nicolas Princen nous a interdit l'accès aux Etats généraux

Derniers commentaires

Oui Julien, bien dit...

En plus ce n'est pas forcément désespéré : l'immense inertie des 50 dernières années venait du fait que la grande majorité des citoyens se transformaient en petits propriétaires, parfois de maisons, souvent de bagnoles ou d'autres cochonneries variées (télé lave linge ou vaisselle, etc.)

De plus les choses avaient tendance à s'améliorer doucement année après année (salaire, pouvoir d'achat, petites possessions... Et même l'inflation était une bénédiction car on remboursait les emprunts en monnaie de singe !)

Une faille s'est cependant produite il y a 30 ans : le début du chômage de masse,

Seulement pas égoïsme et par aveuglement personne n'a tellement fait attention à ce premier signe annonciateur de la catastrophe,

C'était pourtant clair, une société qui abandonne une partie de ses membres à la rue (et qui se passe de leur production) est moralement et économiquement condamnée...

D'autant plus que les chiffres qu'on nous montre sont dramatiquement faux : tous les spécialistes sérieux le savent, il y a aujourd'hui plus de 20% de chômeurs en France et non 7,5% qui sont là pour faire joli dans les discours auto-promotionnels des politicards véreux.

Mais tout va changer très vite maintenant : le chômage va grimper à 30 puis 40% (impossible à masquer), le pouvoir d'achat va totalement se casser la gueule,

Et donc tous ces citoyens qui croyaient avoir quelque chose à perdre s'ils bronchaient vont découvrir qu'ils ne risquent plus rien puis qu'ils auront déjà presque tout perdu... Sans parler de tous ceux qui, le dos au mur, n'auront plus d'autre solution que de rentrer dans le tas !

Finalement ce que je vous raconte n'a rien d'original, c'est le scénario classique de la quasi-totalitéé des révolutions du passé, avec des résultats variés selon la personnalité de celui qui ramasse le pouvoir. Robespierre (France 1789), Alexandre Kerensky (Russie 1917), Adolf Hitler (Allemagne 1933), Mao Zedong (Chine 1949), Hô Chi Minh (Vietnam 1954), Fidel Castro (Cuba 1958), Augusto Pinochet (Chili 1973), Saloth Sar, plus connu sous le nom de Pol Pot (Cambodge 1975),

Pardon aux innombrables vermines qui n'ont pas l'honneur de figurer dans ma liste malgré leurs remarquables états de service !

Il nous reste donc à tenter de trouver un ou des dirigeants capables de faire le ménage (il y a de quoi faire) sans tomber dans la boucherie industrielle...

Etant définitivement opposé à la peine de mort, quel que soit le crime, je propose de remettre en liberté quelques milliers de présumés innocents qui croupissent dans des culs de basse fosse insalubres pour les remplacer par des ministres, banquiers, patrons, hauts fonctionnaires qui méritent bien davantage de tourner en rond dans 9 m² et de bouffer le rata aqueux qui fait l'ordinaire de ces lieux festifs... (rien n'interdit au demeurant, si le nombre de places s'avérait insuffisant - ce qui est probable - de faire réhabiliter le bagne de Cayenne en Guyane Française : on y bronze très bien et les routes ont besoin d'entretien, de plus les requins qui croisent en face sont d'excellents gardiens pas chers !)

***
Quand va t-on réaliser que l'on n'est plus en démocratie, que seule subsiste une vitrine que les puissants réassortissent régulièrement pour maintenir l'illusion, mais que ceux qui arrivent à entrevoir dans le magasin découvrent avec horreur que les rayons ont été pillés depuis longtemps par les gérants ?
Quand va-t-on organiser et fédérer la résistance qui émerge un peu partout, les combats désespérés sont les combats les plus beaux.
Tsss ! tsss ! sur le pain la TVA est à 5,5%, soit à peine 5 cts sur une baguette !

De plus si votre boulanger est d'accord pour cesser de faire le percepteur bénévole et donc d'envoyer votre pognon dans le Trou de Bercy il ne vous en voudra nullement de ne pas cotiser au racket public...

Les routes sont très mal entretenues, les autoroutes privées à péage (hors de prix), les trains en retard, les services médicaux souvent merdiques (malgré la magnifique bonne volonté de l'essentiel du corps médical et infirmier) et hors de prix - Ceux qui croient être soignés ou enseignés gratis ne savent pas lire leur feuille de paie !

J'adore payer,

Surtout au juste prix,

Et pour des choses utiles...

Pour le reste je suis réticent bien davantage, ne vous déplaise !

***
Et aucun moyen pour la presse de saisir un tribunal des droits de l'homme ou qque chose de ce genre ?

Peut être une connerie, ce que je dis, mais à priori, la liberté d'expression, soit on l'a, soit on la défend en justice, soit on se bat pour l'avoir ...
c'est peut etre sa seule façon de vous nuire, Nicolas P, il en profite, il se venge... Vous etes puni d'etat generaux, na !
Attendre quelque chose de Nicolas Princen...

Autant croire à un banquier honnête, à un politicien sincère ou à un fonctionnaire utile,

Voire au Père Noël !

Il y a un âge pour tout, me semble-t-il...

P.S. : Si vous me lisez Monsieur Princen, soyez assuré de mon plus solide mépris : je déteste payer des inutiles !

Re P.S. : Dans le cas ou vous voudriez me faire les ennuis que mon irrespect mérite à l'évidence, vous me trouverez à Saïgon, pas très loin du Marché Ben Than, je vous offrirai un Pho avant que vous ne me traîniez en prison !
"Parler devant des journalistes, ça transforme l'exercice, et donnerait une conférence insipide, qui ne servirait donc à rien, ni à personne", assure Princen.

Merci pour les journalistes. Au moins il admet qu'un politicien ne parle jamais franchement à un journaliste puisque "ça transforme l'exercice". Pauvre politicien, tellement de choses à dire, et que des journalistes comme interlocuteurs.
Ce texte n'est pas de moi, je trouve qu'il résume bien la situation donc je vous le propose à la lecture...

"Regardez d’abord la prise de contrôle des médias. Sarkozy a placé les siens à la tête des médias privés et purge les médias publics. Il y a un an, les syndicats de journalistes ont appelé l’opinion publique au secours. Ils affirmaient qu’il devenait impossible d’enquêter sur Nicolas Sarkozy et de relater les critiques populaires dont il fait l’objet. Ils s’inquiétaient de perdre la liberté de s’exprimer en étant pris en tenaille entre d’une part des juges qui violaient le secret des sources, et d’autre part, des patrons de presse directement liés à l’Élysée. Personne ne les a cru et maintenant, c’est trop tard. Tout est verrouillé.

Des exemples ? L’équipe du président s’est installée à TF1 et une de ses anciennes maîtresses y présente le JT. Les médias étrangers se sont gaussés de cette affaire, mais les médias français qui l’ont évoquée ont été condamnés pour « atteinte à la vie privée ». C’est un invraisemblable détournement de la loi de 1881 sur la presse. Désormais, la corruption et le népotisme, lorsqu’ils concernent l’équipe Sarkozy, sont des sujets tabous. Les aborder, vous conduit directement en correctionnelle.

Sarkozy a corrompu publiquement une dizaine d’éditorialistes en leur offrant des prébendes. Certains ont été engagés dans des cabinets ministériels, voire à l’Élysée, d’autres ont été nommés dans des commissions bidon, où, réduits à l’état de courtisans, ils bénéficient des fastes de la République. Louis XIV tenait la noblesse en l’occupant à Versailles, Sarkozy distrait les éditorialistes qui devraient analyser sa politique en les occupant à des mondanités et en leur faisant rédiger des rapports qu’il ne lit pas.

Pendant ce temps, les époux Kouchner-Ockrent licencient à RFI et France24 tous ceux qui résistent à l’influence US. Après Richard Labévière [8], un rédacteur en chef réputé qui avait le défaut de donner la parole aux anti-atlantistes, le dernier en date est Grégoire Deniau pour avoir organisé un débat sur le 11-Septembre en invitant en première partie Issa El-Ayoubi, vice-président du Réseau Voltaire, et en seconde partie Atmoh, porte-parole de ReOpen911.

Le problème, ce ne sont pas les journalistes. Il y en a de remarquables en France. Ce sont les médias. Ils sont déjà sous contrôle et la fonction de contre-pouvoir n’est plus assurée."


ce n'est pas parce que les patrons de presse nous disent ce qui est autorisé à la lecture que nous devons les écouter,
réapproprions-nous au moins notre liberté de penser et de parler, puique notre liberté de vote est bafouée en permanence.
l'article complet c'est ici
@si rejoint donc la position clairvoyante de Mediapart, ce qui me réjouit.

Je persiste à croire que ces deux sites devraient travailler ensemble pour permettre l'émergence d'une presse de qualité et collaborative avec ses lecteurs.
Juste un peu hors sujet, mais pas trop, l'article m'a fait penser à cette info récente qui n'a pas été traitée par ASI


http://www.marianne2.fr/Le-gouvernement-veille-un-peu-trop-sur-les-blogueurs_a92713.html

Le Service d'Information du gouvernement a lancé un appel d'offres auprès de sociétés privées afin d'assurer la veille du traitement de l'actualité gouvernementale sur les médias en ligne. A la grande inquiétude de certains blogueurs
J'y cromprends rien à cet article. Dès que ça parle de l'information sur l'information qui fait l'information, il faut absolument que ce soit plus vulgarisé. Enfin, je dis ça, c'est pour mon cas.

Moi, ce que j'avais compris, c'est que les Etats Généraux étaient pilotés par l'Elysée et dont les groupes ont été soigneusement constitués par Emmanuelle-Mignon-les-sectes-sont-elles-inutiles.

Dont acte.
Rarement vu un tel foutage de gueule.
M'étonne qu'il ne vienne pas sur le forum, NP.
On lui ferait volontiers goûter nos propres états généraux, et pour pas un rond.
Il aurait une idée des diverses façons de pratiquer la liberté d'expression.
Bon ben au moins vous aurez essayé, maintenant reste à savoir qui va continuer à se pencher et continuer à participer à cette parodie avec l'État.

Merci pour la citation, DS, avec le "chiche", j'ai failli me reconnaitre.
question : mais pourquoi Princen répond à la place de Pantino?

1. Patino se défile
2. Princen censure les initiatives de Patino et l'a puni
3. Princen veut se rappeler à @si comme le méchant type qui en plus surveille @si
4. Princen s'ennuyait ce jour là ?
Nicolas, c'est mal de parler à la place des autres. C'est pas parce que l'autre Nicolas le fait que c'est une bonne idée... au contraire. ça rend les gens malheureux.

Et Patino, il pourrait infirmer/confirmer/démentir?

on est bien loin de la notion de responsabilité là
-si, Nicolas est responsable pour Bruno, qui lui n'a rien dit rien fait rien entendu, encore toutes mes félicitations-

Pour conclure, les arguments de Princen sont peut-être acceptable, la façon de faire est inacceptable en tout cas.
Je vais peut-être en choquer certains, mais je comprend, l'argument de Princen me semble valable : ouvrir les Etats généraux de la presse à des journalistes faisant leur travail de journaliste, c'est sûrement restreindre la "liberté d'expression" des participants et limiter la "vérité", la profondeur, la franchise du dialogue.

Par contre, j'aimerais savoir si @si a été invité, ou non, en tant que rédaction, organe de journalistes, à participer aux Etats Généraux. Je ne crois pas, mais dites moi si je me trompe. Et si non, pourquoi? Il me semble qu'@si, de part de son travail de veille sur les médias, aurait des choses à dire sur de nombreux sujets pouvant être déterminants pour l'avenir de la presse.
Daniel, vous exaucez mes voeux... J'avais déclaré hier ceci: "Je ne désespère pas d'arriver un jour à faire intervenir Nicolas Princen sur les fora @siens, quoique je doute fort qu'il sorte un jour de son rôle d'observateur muet de l'internet.". Avec cet article, on va donc voir si Nicolas Princen sort de sa réserve pour émettre un droit de réponse.

Plus sérieusement: ce comportement est inquiétant, le huis clos me semble inadmissible lorsque l'on parle d' "états généraux" (censément publics, non?). Il est d'autant plus choquant que la décision provient de l'Elysée et non des participants eux-mêmes et que Monsieur Princen n'a aucun mandat pour imposer une telle interdiction, que Monsieur Patino eût d'ailleurs dû refuser.

Sarkoland sucks...

Princenette de conclusion (voir dicod@si pour définition). Alors, pour que mon souhait d'hier soit pleinement exaucé, Nicolas, s'il te plaît, interviens en réponse à ce message si tu estimes devoir émettre un droit de réponse. Merci.
Bjr,

Ben, comme l'écrit le Canard "Pan dans le bec !".

On se souvient très bien il y a quelques mois de cela, nous avions soulevé le problème de la présence ici de Nicolas PRINCEN !

Dans le cas d'aujourd'hui, il confirme qu'il fait ses réunions sans tout le monde. Mais par contre lui est partout !

C'est comme l'appel d'offre pour les sites de presse en fait; Le fameux 50 !

La bonne question à se poser, serait plus de savoir quels sont les sites, que le service de communication de l'Etat, regarde en permanence et bien sûr sans les énoncer dans la liste des 50 sites de l'appel d'offre !

D'un côté on se dit ouvert, transparent, et de l'autre on se cache pour mieux étudier les autres.

La réaction de Nicolas PRINCEN est donc logique non ?

A plus et courage.

JD
l'Equipe
gueulante.fr

PS : Salut donc à Nicolas PRINCEN qui peut venir voter notre sondage envers gueulante.fr (hihihi)

http://gueulante.20minutes-blogs.fr/archive/2008/10/30/vous-pensez-quoi-de-gueulante-fr.html
Cela confirme bien que le gouvernement se trouve à l'elysée et pas à matignon. N princen est en fait le ministre de l'information comme au bon vieux temps ( des colonies ?)
MM nico and nico, je vous conchie aimablement
en espérant que les censeurs auront le courage de répondre
Donc Nicolas Princen est toujours en activité . En tout cas , il fait une bonne pub à @si ,c'est déjà pas mal. Mais la question que je me pose , c'est pourquoi a t'on besoin de Sarkozy pour faire les états généraux de la presse ? Il y a là un mélange des genres que je ne comprend pas.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.