Ces longues  litanies de reproches à l'égard d'un grand capitaine d'industrie qui met à disposition de tous une presse engagée et de qualité dans des lieux de passage me semblent plutôt déplacées. Je passerai rapidement sur le regard peu éveillé(...)

Quand on laisse la France se privatiser à petit feu, il ne faut pas s’étonner que les riches (bizarrement plus de droite que de gauche) s’en emparent plus facilement que les pauvres pour y imposer leur idéologie. 

Merci pour cet article pour lequel j'ai voté et pour les conseils donnés, que je n'hésiterai pas à suivre, bien sûr ça fait colibri, mais toute lutte contre le fascisme est à prendre en compte. Nous sommes tous responsables (ou presque) de cet état d(...)

Bolloré et ses gigantesques moyens financiers. Bon. Mais peut-on exonérer nos médias publics de toute responsabilité dans l'accroissement de la visibilité de certains titres d'extrême-droite ? Combien connaissaient Valeurs actuelles dans les années 70 ? C'était alors un journal confidentiel lu par une poignée de vieux fachos bourgeois. Quand a-t-il fait son apparition récurrente dans les revues de presse des médias publics ? Qui lui a fait la courte échelle ? Aujourd'hui, l'extrême-droite n'est pas en tête de gondole seulement sur les médias Bolloré. Quand France info, certain jour, invite à 8 h un représentant du RN pour s'exprimer (j'ai bien s'exprimer, pas s'expliquer, on ne l'a pas vraiment poussé dans les cordes !) sur la condamnation de la Marine, puis un autre à 8 h 30, le même jour, pour la même chose, qui met en tête de gondole ? Qui déroule le tapis ? Il parait qu'en Belgique les médias publics n'invitent pas l'extrême-droite (ce qui reste à vérifier). Les nôtres se font insulter et traiter de gauchistes à longueur de journée (gna-gna-gna ces médias de propagande financés par l'argent des contribuables), et passent leur temps à tendre l'autre joue. 

Oui, l'extrême-droite a gagné la bataille des médias. Par K.O. 

J'aime beaucoup "l'Arcom qui joue un rôle de garde-fou"! C'est sûr que les fous sont bien gardés ...

J'ai lu  Mémoires d'un paysan Bas Breton (remarquable) suite à un commentaire sur ce forum. Le grand père Bolloré est évoqué, à la fin du XIXe, comme remplaçant les humains par des machines, dans le but de s'enrichir un max. Le petit-fils travaille plus sur les cerveaux. Bon sang ne saurait mentir  ...

Ce que je trouve inquiétant, c'est que Bolloré n'a pas l'air de se ruiner en ciblant particulièrement l'extrême droite. Ça veut dire qu'ils sont très nombreux de ce côté là.

C'est dommage qu'on ne puisse pas mettre une photo en pièce jointe dans les commentaires : il y a quelques mois j'avais pris une photo des rayonnages de mon bureau de tabac/presse à côté de chez moi, pour montrer à mes élèves.

J'avais été frappé de voir à quel point les titres d'extrême-droite avaient la part belle.

Il y a à peine quelques semaines, j'ai fait la remarque à la vendeuse maghrébine d'un autre bureau de presse : sa devanture était encombrée d'une grande affiche du JDD ; je lui ai demandé pourquoi elle mettait en une un journal d'extrême-droite. Elle m'a répondu : 1) qu'elle ne connaissait ni ne lisait ce journal ; 2) qu'elle n'avait aucun droit de regard sur les affiches des médias mises en avant.

A mon avis l'auteur de cet article se trompe en ciblant particulièrement les magasins Relay (que je boycotte par ailleurs depuis plus d'une dizaine d'années) : c'est toute l'offre papier qui s'est droitisée, et que l'on retrouve massivement en kiosque.

Pour que l'article soit pertinent, il aurait fallu comparer avec d'autres kiosques et bureaux de tabac, et comprendre comment se fait l'offre de distribution : les bureaux de presse ne choisissent pas leur offre médias, mais c'est le distributeur qui, en fonction du quartier et des ventes, choisit l'offre.

Un article à écrire....

Chépa c'est quoi cette revue "l'hémicycle", mais j'aime bien le requin en jonluk.

Boycott des Relay !

Quelle est la définition de l'extrême droite que vous mobilisez sur laquelle repose votre article ?

Merci pour cet article pour lequel j'ai voté et pour les conseils donnés, que je n'hésiterai pas à suivre, bien sûr ça fait colibri, mais toute lutte contre le fascisme est à prendre en compte. Nous sommes tous responsables (ou presque) de cet état de fait et pas seulement les jeunes, nous sommes ici sur Asi ou d'autres médias en ligne...

Ainsi va le monde, tout est remplacé par plus moderne: les conteurs par les livres etc. et on arrive aux ordinateurs.

Quand on laisse la France se privatiser à petit feu, il ne faut pas s’étonner que les riches (bizarrement plus de droite que de gauche) s’en emparent plus facilement que les pauvres pour y imposer leur idéologie. 

Question honnêtement curieuse et candide (je suis trop loin de la France pour vérifier moi-même). Quelle est la visibilité du Charlie dans ces Relay ?

La question particulière  des livres depuis toujours, je boycotte ces lieux. Il est loin le temps, où les relais vendaient des livres de poche, sans discrimination aucune.
Désormais, ces relais ne vendent que ce qui se vend bien et quelques titres de personnalités politiques et "journalistes" qui  ne se vendent pas très bien mais dont les auteurs appartiennent au club.

C'est également vrai pour Leclerc, Casino etc... non contants de vendre des fruits et légumes en bois et du sucre sous toutes ses formes, ils prétendent faire de la librairie. Le boycottage de cette sous-culture idéologique marchande m'apparaît nécessaire.

PS : Concernant l'excellent Politis, c'est juste par abonnement où je me trompe ?

Suivant le principe  de Consensus, on peut être tenté de craindre l'augmentation de leur prime d'assurance dommages...

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En ligne, des influenceur·euses engagé·es se mobilisent également. C'est le cas du compte Instagram "Le jeune engagé" qui partageait un post le 23 juillet 2025 où l'on peut lire : "Cet été, c'est pas chez Relay. Depuis que Bolloré a racheté les magasins Relay, on a bien compris la stratégie de mise en rayon des magazines. Faites le test, les têtes de gondoles sont réservées aux magazines d'extrême droite dont le JD News, propriété du patron. La liberté d'expression à géométrie variable". L'influenceur préconise d'aller dépenser son argent ailleurs : "Aller chez le buraliste pour son magazine et au snack d'à côté pour son sandwich".

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Ces (bons) conseils par une génération qui a désertée les kiosques et les maisons de presses depuis une vingtaine d'année mettant de fait en difficulté tout une variété de journaux et revues d'information ou culturelle, c'est bien mais quelque ca me fait rire jaune tant j'ai vu disparaître tout un pan de revue (BD par exemple) à bas prix pour aller s'installer dans les rayonnage de librairie avec une hausse conséquente.

Quelque part j'ai l'impression qu'on écope l'eau du Titanic

Ces longues  litanies de reproches à l'égard d'un grand capitaine d'industrie qui met à disposition de tous une presse engagée et de qualité dans des lieux de passage me semblent plutôt déplacées. Je passerai rapidement sur le regard peu éveillé de cet influenceur gauchiste qui ferait mieux de lire frontières ( un magazine aux enquêtes sourcées et remarquables dirigé par un homme bienveillant envers son équipe et plus que stimulant quand il réagit dans l'heure des pros, pointant le péril interlope et cosmopolite ) plutôt que la propagande de l'ultra gauche symbolisée par les très discutables politis, l'humanité et autres journaux vantant les mérites de la décroissance ou de la créolisation. Cet article finalement montre bien la paresse des lecteurs et des journalistes de gauche habitués à l'assistanat et qui ne sont même pas fichus de mettre la main sur leur presse ( dont on regrettera qu'une partie est financée par nos deniers ) en cherchant l'espace, de quelques instants, leurs titres préférés. Il faut voir dans cette attitude le souci de prendre les meilleures places dans les trains qui les conduiront sur leurs lieux de vacances ( camping gcu, zad diverses et variées, maisons familiales de l'EN, repères de syndicalistes privilégiés, barbus irresponsables  etc, j'en passe et des meilleures ) Celles et ceux qui ne sont pas contents de cette situation n'ont qu'à se muer en chef d'entreprise et ouvrir des maisons de la presse mais il y a fort à parier que l'on trouvera peu de volontaires dans cette partie de la population d'assistés pour se lancer dans l'aventure de la culture pour tous. Ainsi soit-il !!!