Comment les magasins Relay se muent en vitrine de l'extrême droite
Racheté en 2022 par le groupe Vivendi, propriété de Vincent Bolloré, les magasins Relay présents dans plus de 350 gares, métros et aéroports se sont transformés en vitrine de l'idéologie ultra-conservatrice. De nombreux titres conservateurs, dont certains possédés par Bolloré, sont souvent mis en avant. Plusieurs salarié·es de la chaîne de magasins expliquent que ce choix leur est imposé par le groupe Lagardère.
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Ces longues litanies de reproches à l'égard d'un grand capitaine d'industrie qui met à disposition de tous une presse engagée et de qualité dans des lieux de passage me semblent plutôt déplacées. Je passerai rapidement sur le regard peu éveillé(...)
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En ligne, des influenceur·euses engagé·es se mobilisent également. C'est le cas du compte Instagram "Le jeune engagé" qui partageait un post le 23 juillet 2025 où l'on peut lire : "Cet été, c'est pas chez Relay. Depuis que Bolloré a racheté les maga(...)
Derniers commentaires
Quand on laisse la France se privatiser à petit feu, il ne faut pas s’étonner que les riches (bizarrement plus de droite que de gauche) s’en emparent plus facilement que les pauvres pour y imposer leur idéologie.
Question honnêtement curieuse et candide (je suis trop loin de la France pour vérifier moi-même). Quelle est la visibilité du Charlie dans ces Relay ?
La question particulière des livres depuis toujours, je boycotte ces lieux. Il est loin le temps, où les relais vendaient des livres de poche, sans discrimination aucune.
Désormais, ces relais ne vendent que ce qui se vend bien et quelques titres de personnalités politiques et "journalistes" qui ne se vendent pas très bien mais dont les auteurs appartiennent au club.
C'est également vrai pour Leclerc, Casino etc... non contants de vendre des fruits et légumes en bois et du sucre sous toutes ses formes, ils prétendent faire de la librairie. Le boycottage de cette sous-culture idéologique marchande m'apparaît nécessaire.
PS : Concernant l'excellent Politis, c'est juste par abonnement où je me trompe ?
Suivant le principe de Consensus, on peut être tenté de craindre l'augmentation de leur prime d'assurance dommages...
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En ligne, des influenceur·euses engagé·es se mobilisent également. C'est le cas du compte Instagram "Le jeune engagé" qui partageait un post le 23 juillet 2025 où l'on peut lire : "Cet été, c'est pas chez Relay. Depuis que Bolloré a racheté les magasins Relay, on a bien compris la stratégie de mise en rayon des magazines. Faites le test, les têtes de gondoles sont réservées aux magazines d'extrême droite dont le JD News, propriété du patron. La liberté d'expression à géométrie variable". L'influenceur préconise d'aller dépenser son argent ailleurs : "Aller chez le buraliste pour son magazine et au snack d'à côté pour son sandwich".
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Ces (bons) conseils par une génération qui a désertée les kiosques et les maisons de presses depuis une vingtaine d'année mettant de fait en difficulté tout une variété de journaux et revues d'information ou culturelle, c'est bien mais quelque ca me fait rire jaune tant j'ai vu disparaître tout un pan de revue (BD par exemple) à bas prix pour aller s'installer dans les rayonnage de librairie avec une hausse conséquente.
Quelque part j'ai l'impression qu'on écope l'eau du Titanic
Ces longues litanies de reproches à l'égard d'un grand capitaine d'industrie qui met à disposition de tous une presse engagée et de qualité dans des lieux de passage me semblent plutôt déplacées. Je passerai rapidement sur le regard peu éveillé de cet influenceur gauchiste qui ferait mieux de lire frontières ( un magazine aux enquêtes sourcées et remarquables dirigé par un homme bienveillant envers son équipe et plus que stimulant quand il réagit dans l'heure des pros, pointant le péril interlope et cosmopolite ) plutôt que la propagande de l'ultra gauche symbolisée par les très discutables politis, l'humanité et autres journaux vantant les mérites de la décroissance ou de la créolisation. Cet article finalement montre bien la paresse des lecteurs et des journalistes de gauche habitués à l'assistanat et qui ne sont même pas fichus de mettre la main sur leur presse ( dont on regrettera qu'une partie est financée par nos deniers ) en cherchant l'espace, de quelques instants, leurs titres préférés. Il faut voir dans cette attitude le souci de prendre les meilleures places dans les trains qui les conduiront sur leurs lieux de vacances ( camping gcu, zad diverses et variées, maisons familiales de l'EN, repères de syndicalistes privilégiés, barbus irresponsables etc, j'en passe et des meilleures ) Celles et ceux qui ne sont pas contents de cette situation n'ont qu'à se muer en chef d'entreprise et ouvrir des maisons de la presse mais il y a fort à parier que l'on trouvera peu de volontaires dans cette partie de la population d'assistés pour se lancer dans l'aventure de la culture pour tous. Ainsi soit-il !!!