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Comment devient-on "journaliste" dans la communication ?

Comment atterrit-on dans les rangs de la com' quand on est jeune journaliste ? Jamais par gaité de cœur, mais par pur pragmatisme dans un marché saturé. Face à un système économique contraint et des tâches peu reluisantes, les plumes migrent vers des zones grises, en quête de sécurité financière. Le prix à payer ? La perte brutale de tout idéal journalistique.

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Merci pour ces précisions sur la réalité de la situation vécue par les jeunes diplômés en journalisme . 



Je suis totalement fan de ton honnêteté. Tu trempes ta chemise dans cet article, ce qui le fait sortir du lot un peu monochrome des articles d'ASI. (dommage qu'il y ait pas mal de coquilles: ASI ne peut plus se payer de relecteur? Ca éviterait une fa(...)

La communication, ce n'est pas que le secteur marchand. Il y a un autre domaine où le flou règne, c'est celui de la presse institutionnelle. La presse municipale en est le meilleur exemple. Régulièrement, des salariés de ces publications réclament la(...)

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très bon article. c'est un sujet qui mériterait vraiment d'être approfondi. c'est l'avenir d'une profession et d'une façon de l'exercer qui se joue.

À lire aussi avant de s'engager dans des études de journalisme, le témoignage de Ruffin, "Les Petits Soldats du journalisme". Une anecdote m'est restée en mémoire, celui de la bibliothèque de l'école qu'il a fréquenté, l'CFJ Paris, réduite à peau de chagrin. "À quoi bon la richesse du fond quand on ne travaille que la forme ?"... 

Dans un avenir proche les articles de commande/communication pourront être écrits directement (si ce n'est déjà le cas) par un bot vaguement guidé par une "IA",  comme chatGPT, ce qui épargnera aux jeunes journalistes le douloureux dilemme intégrité vs chômedu.

Pour parodier un sketch de Groland, est-ce que les IA sont vraiment devenues plus performantes, ou bien est-on globalement devenus vachement plus cons? :-)


Merci pour cet article qui ne fait que confirmer ce que pensent de nombreux citoyens d'une profession qui se fait mousser sur le dos de quelques journalistes honnêtes et sérieux. Il se passe la même chose dans les mouvements politiques ou dans les pouvoirs dont les sincères se détournent.

 Et quand les dégoûtés sont partis, restent...

 Et quand la confiance est partie, l'espérance est-elle suffisante pour faire tenir une société?


Y a pas à dire : ces temps ci les promotions sont très intéressantes.
La précédente m’avait conquis, celle là aussi.

Je suis totalement fan de ton honnêteté. Tu trempes ta chemise dans cet article, ce qui le fait sortir du lot un peu monochrome des articles d'ASI. (dommage qu'il y ait pas mal de coquilles: ASI ne peut plus se payer de relecteur? Ca éviterait une faute de français dès l'en-tête de l'article comme "par gaité de coeur").  Mon moment ayatollah du français correct passé, je réitère mes félicitations et espère que tu vas continuer à amener du vent frais et revigorant sur ASI.

La communication, ce n'est pas que le secteur marchand. Il y a un autre domaine où le flou règne, c'est celui de la presse institutionnelle. La presse municipale en est le meilleur exemple. Régulièrement, des salariés de ces publications réclament la carte de presse. Ces demandes sont étudiées au cas par cas par la Commission de la carte de presse. Théoriquement, les journaux des collectivités territoriales ne peuvent être inscrits à la commission paritaire en tant qu'organe de presse. Il faudrait pour cela que 50 % du contenu du journal soit lié à l'actualité (infos ayant un caractère d'intérêt général et non liées à la commune pour un journal municipal), qu'il soit vendu et que la part de la publicité ne dépasse pas un certain seuil. Mais en se faisant éditer par une association, il peut arriver que des journaux municipaux contournent l'obstacle et que des journalistes parviennent à obtenir la carte tricolore.

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Merci pour ces précisions sur la réalité de la situation vécue par les jeunes diplômés en journalisme . 



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