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Climat, virus : "Convaincre ne suffira jamais"

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Convaincant... mais pas suffisant!

convaincre ne sert à rien, il faut mettre à bas l'ordre économique du monde entier, en gros on est foutu !

en mars 2021 on a toutes les informations pour se sortir de cette crise; et on aurait pu le faire à bien moins de frais pour le bien être psychologique et physique des gens et pour "l'économie."


je conseille à tout le monde de lire attentivement les p(...)

Derniers commentaires

J'ai de nombreux amis Sourds qui ne peuvent pas avoir accès a vos chroniques et videos et autres articles

A quand, au moins un sous titrage digne de ce nom (pas celui de bfm de merde "automatique") 

Je pense sincèrement que vous pourriez "gagner" de nombreux auditeurs lecteurs 

J'apprend la LSF mais je suis trés loin  de pouvoir leurs traduire vos émissions 

Sachez que les Sourds sont en manque constant d'in formations

merci beaucoup pour m'informer de façon objective 

je vous reste fidèle

Ch Rioux


 

Merci pour cette chronique éloquente.

Pourriez-vous rajouter le lien vers la carte des biais cognitifs dans les sources de la chronique ?


Cette source est peut-être indiquée dans une précédente chronique, mais ce serait plus pratique de l'avoir aussi sur celle-ci comme vous l'évoquez (et que c'est une figure qui semble très intéressante !)


Une petite suggestion sur l'utilisation du terme d' "acceptation sociale" ou d' "acceptabilité sociale", il me semble que ces termes viennent du langage managérial. Ils traduisent une démarche descendante qui considère que ceux qui décident (entreprises ou gouvernements) ont raison, et que ceux qui s'opposent ont tort ou n'ont rien compris.


Cf. le fréquent refrain : "il faut plus de pédagogie"


Or le plus souvent, s'il y a une opposition, c'est que les projets proposés par les dominants ne sont pas réellement bénéfiques pour la majorité. Et l'opposition est donc tout à fait légitime.


Concernant les politiques énergie-climat (et sans doute pour d'autres domaines également), certains chercheurs étudient cette question de la "légitimité" des politiques ou projets. Ce qui me semble un terme plus approprié avec une approche qui vise à prendre des décisions partagées, et non pas imposées.


Voir par exemple cet article d'un projet de recherche néerlandais :

https://www.eceee.org/library/conference_proceedings/eceee_Summer_Studies/2019/3-policy-and-governance/measuring-the-legitimacy-of-energy-transition-policy-in-the-netherlands/


ce texte explique clairement toute la rage qu'on peut ressentir vis à vis de la gestion de la pandémie en France.

en mars 2021 on a toutes les informations pour se sortir de cette crise; et on aurait pu le faire à bien moins de frais pour le bien être psychologique et physique des gens et pour "l'économie."


je conseille à tout le monde de lire attentivement les propositions du collectif "du coté de la science". tout y est.


Les points principaux:


-on le sait maintenant depuis un an au moins; la transmission du virus est principalement aerosol; donc il faut que le grand public soit au courant et conscient des risques et de comment les éviter; et il faut donc en plus d'ouvrir les fenetres quans c'est possible que l'état et les entreprises investissent massivement dans des solutions de purificateurs d'air et systemes de ventilations avec filtres HEPA; ainsi que dans des capteurs de CO2 qui sont un indicateur très important de renouvellement de l'air et donc d'accumulation potentiel du virus dans l'air. Bien porter un masque (voire utiliser un FFP2) est aussi crucial; mais est très loin de proteger à 100%. Par conséquent également; les panneaux en plexi; les visières; le nettoyage frénétique des surfaces sont des gestes dérisoires ou totalement inutiles. Il faut vraiment éviter de depenser son énergie dans des trucs inutiles en ce moment parce qu'on loupe les risques principaux.

Pour calculer les risques de transmission il y a cet outil:

https://indoor-covid-safety.herokuapp.com/?units=metric&lang=fr


-les principaux lieux de contaminations sont les lieux où on se réuni à l'interieur; en particulier les écoles et les hopitaux. 

On sait aussi que contrairement aux discours du ministre les enfants sont aussi contagieux que les adultes.

En prenant en compte le risque aerosol il faut donc tester régulierement ces lieux de manière préventive si on veut les garder ouverts; et surtout mettre à l'isolement les malades ET leurs contact (peu importe si ils portaient un masque). On peut utiliser des test rapides; salivaires; du pooling (réunir les echantillons pour tester); il faut mieux avoir un resultat le plus rapide possible que les tests les plus fiables (PCR) et pour faciliter l'acceptation le prélevement peut aussi être salivaire (et je crois maintenant que le doctrine du prelevement naso-pharyngé est inutile et qu'on torture juste les gens gratuitement).

L'école est evidemment un des moteurs les plus important de l'épidémie; donc quand c'est vraiment plus gérable il faut fermer. comme là tout de suite maintenant. quelques semaines au moins.


-l'épidémie se repend par cluster; donc le traçage doit être retrospectif; c'est à dire qu'il faut remonter les chaines de contaminations et trouver les clusters; pas juste les contacts après contamination du cas positif.


Le truc c'est qui si on fait tout ça on pourra rapidement acceuillir de nouveau les étudiants; ouvrir les lieux culturels; supprimer le couvre-feu; et même les bars et restaurants; même avec une circulation du virus modérée; même sans stratégie de suppression ou zéro covid.


Le gouvernement qui choisi de n'appliquer aucune de ces mesures est dans la pure pensée magique; dans le déni total (en particulier en ce qui concerne l'éducation nationale puisque Blanquer ne fait que jeter de l'huile sur le feu de l'épidémie); et dans la croyance que la seule solution c'est l'autoritaire (mais-les-gens-en-veulent-pas du coup on en fait un peu mais pas trop et rien d'autres et on laisse flamber).

z'avez entendu parler du syndrome de l'ile de Pâques ? voir wiki

convaincre ne sert à rien, il faut mettre à bas l'ordre économique du monde entier, en gros on est foutu !

Je ne sais pas trop quoi penser de la chronique. Je vous suis entièrement sur l'inertie sur les questions d'environnement et la chronique m'a fait penser à cet article de télérama que je viens de lire : https://www.telerama.fr/debats-reportages/cinquante-ans-avant-la-convention-pour-le-climat-lincroyable-histoire-des-quatre-chercheurs-qui-6822606.php


J'ai en revanche plus de mal sur les réponses à mettre en place. L'idée n'est pas juste de ne pas faire preuve d'inertie, mais aussi de mettre en place les meilleures mesures.

Vous prenez l'exemple du confinement concernant la covid, comme s'il n'y avait pas de doute sur la réponse à apporter, alors que cela me semble loin d'être clair encore aujourd'hui. Voir cet article du monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/19/coronavirus-il-faut-faire-confiance-a-la-capacite-de-jugement-de-nos-concitoyens-et-cesser-d-employer-la-contrainte_6073807_3232.html

Il ne s'agit pas juste de faire qqch pour prouver que l'on ne fait pas preuve d'inertie (et pour la covid, on en est quand même au 3e confinement + couvre feu + masque partout tout le temps), ce qui est important c'est de faire qqch qui aura un vrai impact, sans que les conséquences ne soient potentiellement plus graves que les causes. 

Pour reprendre l'analogie environnementale, c'est justement le débat avec le nucléaire...

Vous dites "on"....


Qui c'est, ce "on" ? Est-ce que pour vous il nous englobe tous ? Est-ce qu'il concerne les gens qui ont un pouvoir de décision (dans ce cas, moi, je dis "ils") ?



Bonjour ,


J'avoue que quelque part, quand je dis "on", j'englobe tout le monde tout en étant conscient que nous sommes loin d'être à "égalité". Nous n'avons pas tous les mêmes marges de manoeuvre, nous n'avons pas tous le même pouvoir de décision. 


Par contre, j'observe que notre inertie "collective" prend aussi racine en chacun de nous. C'est de ça dont je parle quand je parle d'acceptation sociale. Si nous ne bougeons pas assez vite sur le climat, c'est aussi parce que l'acceptation sociale des mesures qu'il faudrait prendre est difficile à atteindre.

Supprimer les lignes intérieures en avions ? Comment vont réagir les salariés du secteur aéronautique ?

Faire baisser drastiquement la production et la consommation de viande ? Comment vont réagir les salariés du secteur ?

La taxe carbone ? 


Alors bien entendu, c'est au responsable d'avoir une vision (la fameuse lune) au nom de laquelle nous consentirons à l'effort individuel mais nous sommes tous, à certains égards et à notre échelles, des freins à la prise en compte du changement climatique.

Après, dire que nous sommes tous "responsables" n'induit pas de dire que nous sommes tous "également responsables" (à grand pouvoir, grande responsabilité, tout ça tout ça) mais mon "on" essaie simplement de dire qu'entre "ils" (les gens qui décident) et "nous" (les gens qui décident un peu moins :)), c'est une différence d'échelle et non de nature. 


J'espère avoir éclairci,

"c'est une différence d'échelle et non de nature"


voilà un point (peut-être LE point) sur lequel nous ne sommes pas d'accord : ce n'est pas une différence d'échelle, à mon avis. Ni de "nature", d'ailleurs, mais de posture : vous l'effleurez à plusieurs reprises ("quand on se prend pour Jupiter", les capitalistes espèrent tirer profit des crises...) mais sans en prendre vraiment acte, et vous retombez dans le "on" collectif, dans l'illusion qu'on pourrait "vouloir ensemble"...

Mais, non. Ce que devrait vous apprendre cette crise, c'est que, non : on ne va pas "vouloir ensemble", "on" n'a pas les mêmes intérêts et le même projet, jupiter, les capitalistes, et vouzémoi (je pense que nous avons à peu près les mêmes désirs et les mêmes enjeux, vouzémoi). 


sur la crise covid, quand vous dites "ON n'a pas radicalement augmenté nos capacités de réanimation", désolée mais ça ne passe pas... ILS ont choisi de ne demander aucun effort financier particulier aux actionnaires des entreprises qui se sont gavées depuis un an, alors que cette crise justifiait largement un impôt de solidarité pour faire face, non seulement à la nécessité absolue de rétablir un système de soins digne de ce nom (pour aujourd'hui et aussi pour les crises à venir), mais aussi de s'attaquer sérieusement aux sources principales de contamination : promiscuité dans le travail et les transports en commun, dans le mal-logement, dans les cantines scolaires surpeuplées... 

ce qui signifiait en gros qu'au lieu de s'attaquer à ce qui fait la base de la santé publique et du vivre ensemble, il fallait s'attaquer au profit. Ce n'est pas LEUR projet de société, c'est clair. 


C'est la même question sur la catastrophe climatique, et toutes les catastrophes écologiques qui nous guettent : est-ce qu'il va falloir "demander de l'effort à tout le monde" ? Pardon, mais c'est d'abord aux riches et aux profiteurs qu'il va falloir "en demander", et je crains bien qu'il ne suffise pas de le faire gentiment, en maniant "la pédagogie"... 



bref. la psychologie sociale sans la politique, c'est piégeux.

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