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Ciel ! Des ingénieurs amish !

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Que l'Etat ne soit pas à l'origine d'une telle réflexion est bien symptomatique de son impuissance ou de sa volonté d'impuissance. Et faisons lui confiance pour ne pas encourager de telles dynamiques. Quoiqu'on fasse de toutes façons, le problème ser(...)

"Amish", "séparatisme", "pshitt", "abracadabrantesque", "droitdelhommiste", "rassuriste"... Je trouve regrettable que tous autant que nous sommes, nous acceptons sans réflexion de nous saisir des mots-clefs introduits par le pouvoir.

Mots-clefs à(...)

Merci de cette chronique qui m'a incitée à relire avec un oeil moins pessimiste l'article de Reporterre. J'avais en effet bloqué sur cette phrase: 


"Nous ne travaillons pas sur des projets de reconversion, nous sommes plutôt dans une défense de n(...)

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Désolé, mais ce n'est pas l'Etat qui délinque. Ce sont ceux qui sont aux commandes. Il faut cesser de se tromper de cible. L'Etat n'est qu'une boîte, une structure. Il est inerte et n'a pas de volonté propre, tous comme les institutions. Ce sont ceux qui les détournent de son but qu'il faut citer. Ils seront tranquilles tant que l'opinion se trompera de cible et s'en prendra au véhicule plutôt qu'au chauffard, l'enc(censuré) de conn(censuré) de mer(censuré) de menteur.

"Si des élèves ingénieurs pensent ainsi, fondent un collectif, alors tout n'est peut-être pas perdu ".


Sauf que ce n'est pas eux qui votent les lois !


Je ne voudrais pas mettre le boxon dans la discussion sur l'économie planifié et la démocratie, mais pour paraphraser Jancovici.

Dans un monde contraint nous ne pourrons pas faire l'impasse d'un Gouvernement arbitraire.

Mais c'est nous qui déciderons ce qu'est ce Gouvernement.

Il s'agit donc de bien choisir l'Arbitre.

Je reviens de chez mon marchand de cycle préféré : 40 semaines de délai pour avoir un VAE. D'après son commercial, les chinois fabriquent 98% des vélos du marché français. Après le COVID, il y a eu une forte augmentation des ventes en Chine et ils privilégient leur marché local.
Je propose que les ingénieurs amish nous produisent de beaux vélos bien français au lieu d'avion tout pourris.

Croissance ou décroissance, en tous les cas voilà une bonne nouvelle pour les amis d'Emmanuel l'affect-free

C'est un peu démoralisant de voir que la question "croissance ou décroissance?" semble encore avoir quelque pertinence pour nombre d'entre nous. 


Il est fort probable que, dans les années à venir, on n'aura pas le choix entre croissance et décroissance, mais entre une décroissance subie par catastrophes successives (sanitaire, économique, climatique, énergétique, sociale, guerrière) et une décroissance planifiée, raisonnée et choisie. 


Seulement... pour l'instant, ceux qui décident n'ont aucune raison de faire les choix qui seraient bons pour tous, et continuent imperturbablement à faire les choix qui sont bons pour eux, pire, qui sont bons pour eux à court terme. 


Donc, la question, toujours la même, c'est qui décide, et de quoi? 

"Amish", "séparatisme", "pshitt", "abracadabrantesque", "droitdelhommiste", "rassuriste"... Je trouve regrettable que tous autant que nous sommes, nous acceptons sans réflexion de nous saisir des mots-clefs introduits par le pouvoir.

Mots-clefs à peine inventés par des conseillers, déjà dans le langage courant parce que la presse est avide de ces mots-clefs.
Un exemple : le "séparatisme" de Macron, qu'on lit cent fois par jour, sur de plus en plus de sujets, économiques, artistiques, signe sa victoire absolue sur le sujet du communautarisme. Qui se souvient que son discours, proche de la logorrhée de Trump (sérieux, relisez-le) fut une honte. pour la République française ?

Ces mots-clefs sont réducteurs, ils sont clivants, ils nous enferment - victimes consentantes que nous sommes, persuadées de faire de l'esprit en les employant - dans un débat déjà gagné par le pouvoir. Qui impose les intitulés est maître du monde.

Les mots-clefs rejoignent le catalogue des armes sémantiques du pouvoir. On y trouve les adjectifs possessifs qui ont remplacés les articles définis et indéfinis : "nos soldats", "nos régions", "nos policiers", "nos jeunes". Allez critiquer la politique étrangère de la France alors que "NOS soldats sont là-bas"... Une vraie folie pétainiste. Il existe aussi une déclinaison : le "on". "On est au Mali...", "On aide pas mal les Africains, quand même...", plus connu dans son univers moins problématique: "On a bien joué, on a gagné ! " lancé devant le poste de télé.

On peut également trouver au catalogue la redoutable définition inversée : "plan de sauvegarde de l'emploi" à la place de "plan social" qui remplaçait l'explicite "plan de licenciement." Il est demandé de comprendre que virer du monde, ce n'est que pour sauver l'emploi de celles et ceux qui restent. Le terme est apparu voilà peu. J'ai le souvenir qu'en deux jours, l'essentiel des médias l'avait adopté sans baragouiner.
Dernière arme fameuse, entendu chez Jean-François Kahn : "Pitié, arrêtons de parler de "réforme", disons tout simplement "sacrifice demandé aux Français"

"Ciel ! Des ingénieurs Amish !" Daniel, la présence du mot "Amish", dernier mot-clef en date mis sur le marché de la simplification infantile du débat par Macron, démonétise votre éditorial avant même de s'y plonger. Tout comme "Amish" décrédibilisera tout article de presse qui le contient.
Tellement de papiers ont été écrits, portant le même titre moutonnier : "Ce qu'il faut savoir sur les Amish", que c'est un sourire ennuyé qui nous vient quand on lit ce mot. Pas davantage.
De plus, l'emploi massif de ce mot, de ces mots, ludiques, ironiques, donne à beaucoup d'entre nous le sentiment que les médias se moquent des problèmes du pays réel, comme on dit, et préfèrent faire de l'esprit. Ça accentue la fracture entre la presse et citoyen.es. Et pour le coup, toute la presse. Encore une fois, c'est le pouvoir qui gagne.
Et c'est sûrement comme ça que les conseillers l'expliquent à Macron.

"surtout ne rien changer... pas bouger... faire comme si les menaces diverses n'existaient pas" pense le patronat qui pleure chez Macron. Macron ? "un type qui n'a pas d'affect" disait de lui J.P. Jouyet (? Jouillet ?) ce matin sur F. Inter. S'il a été mis à ce poste, c'est justement parce qu'il n'a pas d'affect et donc aucun scrupule à ne tenir aucune des promesses qu'il a faites. On a un Trump en moins con, un Schtrumpf... 

C'est sûr que la France est capable d'avoir des jeunes pleins de bonnes idées... mais avec les vieux trognons qu'on a au Sénat, les vieux patrons et les syndicats (et dire que je suis syndiquée) qui bloquent chacun à leur façon, et les petits croupions de l'Assemblée, les jeunes pleins d'énergies et d'idées vont aller voir ailleurs... Suffit de voir la co-Nobélisée qui a fait ses recherches en France et est partie ensuite de par le monde mélanger son savoir à d'autres... 

On est un pays de vieux croûtons dirigé d'une main de fer par un jeune manipulateur sans scrupules qui leur est soumis... 


J'ai adoré les "extensions sobres" d'aéroports. Merci de m'avoir faire rire jaune, c'est déjà ça de pris.  

Faire des drones voire des avions électriques, c'est un peu pareil

Faire des sièges pour avion ou par rames de train c'est pareil

Faire de l'électronique embarquée pour les voitures électriques autonomes ou les bateaux autonomes, ou pour les avions (y compris les redondances nécessaires), c'est voisin.

etc...
Plus sérieusement, ils ont raison ces jeunes, Ils peuvent faire plein d'autres choses dans leur vie. 

Car à Supaero, on étudie plein de sujets aéro mais pas que (je me souviens y avoir découvert la mécanique quantique.) 

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

même la cgt devient amish ! Au delà du raccourci dans l'interview de Reporterre, une réflexion sur la réorientation du secteur aéronautique est portée par les ingénieurs Cgt : http://www.ugict.cgt.fr/articles/actus/filiere-aeronautique


Quelle joie d'apprendre que dorénavant les licenciements seront écologiques et de gauches

Bon. 2 ou 3 experts (!) nous font part de leur opinion. Et alors ? Ils résolvent le problème crucial de l'emploi en  2 coups de cuillère à pot ? Bravo. Fastoche... On peut aussi reconvertir des militaires.


" - Vous faisiez quoi dans le civil ?

  - Prof d'anglais...

  - Allez hop; coiffeur !"

L’amishisation des ingénieurs et autres intelligences pragmatiques est heureuse mais il faudrait faire attention à ne pas considérer que les questions qui se posent à notre monde se résument à la reconversion des  effectifs, au bon usage des compétences, bref à l’optimum d’affectation des ressources qui nous a été servi depuis si longtemps.


Le risque c’est encore de s’imaginer que nous pourrions faire passer les effectifs d’un secteur à un autre, que nous allons être plus innovants que les autres (exactement comme dans le monde d’avant) pour créer plus de richesses, faire de la croissance verte sans jamais remettre sur la tapis la question qui, à mon sens, conditionne toutes les autres : celle de la répartition des richesses créées. C’est bien cette question qui déterminera le type de société que nous ferons ainsi que la dynamique de ponction de cette société sur son environnement.


Ce que l’on peut espérer c’est que la crainte des ingénieurs de l’aéronautique, de l’automobile et d’autres secteurs participe au  'gilet-jaunissement' de cette catégorie et que grossisse enfin jusqu’à la masse critique, les rangs de ceux qui aspirent à un changement de modèle de société !

Disons que parmi les trois voies principales qui existent pour trouver une solution au changement climatique, ASI, comme d'autres, privilégie nettement l'une d'elle, celle de la décroissance.

C'est le choix du Grand Soir et des récits d'effondrement au coin du feu. 

Ah non, pas du feu... 


Bref, il ne faut pas s'étonner outre mesure que cette voie-là ne rencontre pas une adhésion spectaculaire lorsque, concrètement, il faut commencer à démanteler des pans entiers de l'activité économique. L'opposition vient du côté d'un gouvernemnt de droite, c'est certain, mais aussi du côté de ceux qui vivent de ces branches de l'économie.


Est-ce que les journalistes d'ASI seraient ravis qu'on leur propose de se reconvertir de la critique des médias à un emploi chez Facebook dans la modération de la boue des publications  sur la justification de partir "des compétences spécifiques des salariés de ces secteurs menacés, pour voir dans quel secteur une reconversion serait la plus utile" ?


Je n'en suis pas certain.

Il n'y a pas que les élèves ingénieurs qui réfléchissent à la reconversion et proposent des idées, les salariés (et pour beaucoup futurs ex-salariés...) le font également.


Création d'un collectif de travailleurs et travailleuses de l'aéro : http//www.cnt-f.org/cnt31/spip.php?article1208


L'organisation d'un forum social et environnemental : https://www.facebook.com/events/378730479950498/ (oui, c'est facebook...)



Joker, Joker, Joker .....


N'oublions pas que l'origine du mot " Joker " est " Bouffon "...


. Certains esprits malfaisants pourront penser que l' emploi  de ce mot  correspond assez à celui qui l'utilise.

Non mais y’en a qui croyaient vraiment que Macron allait écouter des citoyens ? ???


Et sinon le communisme c’est pour quand ?


Non parce qu’au nom de l’emploi on peut justifier la production de mines antipersonnel et de Mediator hein.

Voici une bonne nouvelle qui pourrait inciter certains à éviter autant que faire se peut d'utiliser l'avion !

(on se rassure comme on peut )


Pour l'instant c'est au stade expérimental pour les vols vers le Portugal, mais la généralisation ne saurait tarder ...


La reconnaissance faciale débarque à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Ce lundi 5 octobre, c'est le lancement du test de "Mona", un "compagnon de voyage" développé par Vinci Airports et censé "révolutionner l'expérience passager grâce à la biométrie" d'après l'opérateur aéroportuaire. Pour Nicolas Notebaert, directeur général de Vinci Concessions et Président de Vinci Airports, "Mona" est "une première mondiale qui fait entrer l’expérience aéroportuaire dans une nouvelle dimension"

L'emploi ou la mort, mais on meurt quand même.

Merci de cette chronique qui m'a incitée à relire avec un oeil moins pessimiste l'article de Reporterre. J'avais en effet bloqué sur cette phrase: 


"Nous ne travaillons pas sur des projets de reconversion, nous sommes plutôt dans une défense de notre métier », affirme-t-on au Syndicat national des pilotes de ligne. « Pour l’instant, la priorité des salariés du secteur de l’aérien est avant tout de sauver leur emploi face aux plans de restructuration », rapporte de son côté Fabrice Michaud, secrétaire général de la CGT Transports."  


Ça m'avait assombri tout le reste. 


Et en effet, la question de la reconversion, des cultivateurs de betteraves comme des salariés des industries hyper polluantes devrait être partout. Au lieu de ça, on nous parle de nombril, d'école à domicile, de milliards, de filière, de chômage. De chômage et pas de formation. Je rêve?

Vous avez remarqué ? il n'est plus question de "traverser la rue" ? peur d'être pris au mot et que cela se fasse en mode "amish"  vraiment ?  

D'après un sondage 4 français croiraient encore à ses fadaises... encore beaucoup trop !

Et pendant ce temps là il brade nos industries ....comme en 40

Que l'Etat ne soit pas à l'origine d'une telle réflexion est bien symptomatique de son impuissance ou de sa volonté d'impuissance. Et faisons lui confiance pour ne pas encourager de telles dynamiques. Quoiqu'on fasse de toutes façons, le problème sera toujours le même, le fric ira au meilleur rendement promis.

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