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Charal : cruauté à l'abattoir ?

Une association de défense des animaux est parvenue à s'infiltrer dans un abattoir de l'entreprise Charal, à Metz. Elle a mis en ligne une vidéo des choquantes conditions d'abattage des bovins, et porté plainte contre Charal, le 1er septembre, pour "cruauté envers les animaux". Selon l'entreprise alimentaire, qui demande le retrait de la vidéo, le document filmé porte sur les conditions de l'abattage rituel, halal et cacher, des bovins.

Derniers commentaires

La souffrance des animaux destinés à être abattus doit être évitée, puisque c'est possible.
Je fais confiance aux extraits cités par Stanley tout en haut du forum.
C'est aussi affligeant qu'un spectacle de corrida.
Ayé. Plus de commentaires ici qu'à la [s]santé[/s]grippe.
Du coup je réitère la question qui a été posée plus haut : @si a-t-il déjà reçu des menaces de Charal quant à la diffusion de la vidéo ? Quelle serait sa réaction si tel était le cas ?
Lorsqu'il chroniquait encore à Charlie-Hebdo, Siné sélectionnait avec délectation les faits-divers de chasseurs plombés et de toreros encornés.
Je prends le relais avec cette image illustrant un dénouement malheureusement trop rare.
Mais qui fait tout de même plaisir à voir.
Je comprends pourquoi personne ne s'intéresse aux combats de coqs aux Antilles, ce n'est pas là qu'on pourrait voir ce genre de choses.
Tiens vous prenez plaisir à voir un homme se faire blesser par un toro et l'inverse vous choque... Comme c'est étrange ce qui se passe dans un cerveau humain :-)
Oui, c'est toujours jubilatoire de voir un boucher en paillettes se faire transpercer par la bête qu'il a provoquée, devant un parterre de voyeurs en mal d'orgasme.
Et à votre place, je n'insisterais pas trop sur "ce qui se passe dans un cerveau humain", étant donnée la nature des émotions générées par celui d'un aficionado.
c'est un peu le thème du forum, les gens mettent sur le même plan la mort d'un animal et celle d'un homme.
Pas moi.
je n'ai jamais entendu exprimer aussi bien ce que je pense de la corrida et de ces hommes qui dansent en collant moule-bite dans l'arène :

http://www.youtube.com/watch?v=dt1a6NWKgzs de Francis Cabrel


ça m'a toujours frappé les jugements que l'on porte sur les personnes qui défendent le monde animal comme si cela les empêchait de s'occuper aussi des êtres humains !! le tout est une question de respect pour la vie, que l'on a ou non en soi !
le respect, le don de soi, l'amour pour les êtres vivants sont des sentiments qui peuvent s'additionner les uns aux autres, il n'est pas nécessaire de les soustraire systématiquement les uns aux autres parce qu'on n'aurait pas assez de place en nous pour tous les loger !!

il ne s'agit pas de "degré" de tristesse éprouvé entre la mort d'un animal ou celle d'un être humain, il s'agit plutôt de savoir si de privilégier la race humaine nous donne ou non bonne conscience face à la torture infligée à un animal "parce que ça n'est finalement qu'un animal" ?!...

certes l'homme pour développer son cerveau a eu besoin à un moment donné de chasser le mammouth mais faut reconnaître qu'aujourd'hui les protéines pour son cerveau il peut en trouver ailleurs ; et si vraiment c'est la cuisse de mammouth qu'il aime tout particulièrement, il n'est peut-être pas obligé de le faire grandir en batterie et de le tuer dans ces conditions, véritable jeu de massacre (et d'ailleurs j'aimerais bien le voir aujourd'hui, l'homme face au mammouth, à le traiter comme sur ces images !!!)
c'est toujours facile de se sentir fort face à des êtres vivants sans défense !

de plus je me dis que ces animaux élevés en batterie et massacrés dans les abattoirs de façon "inhumaine" sont tellement pleins d'hormones de la peur et autres toxines que je refuse de me polluer l'organisme jour après jour en les avalant !!
et ce depuis bien longtemps....
Merci pour ce "recadrage", Compunet.
Mais je ne suis pas sûr qu'il soit profitable à rimbus qui n'avait déjà pas saisi le sens de la phrase d'Adorno, pourtant très bien expliquée par Oriane, et qui déverse sur ce fil de pleines brouettes de clichetons.
Entre la supposée sensiblerie des bisounours et la référence hors-sujet à la faim dans le monde, en passant par la "dignité" (!) des taureaux mourant au combat, sa charge commence à devenir très lourde.
eh oui cher Ulysse, "le clicheton" : la particularité de l'adepte du "moule-bite".... ou comment tenter de justifier l'injustifiable ..
Je préfère "le moules-frites" Je sors ...
vous êtes dur ! je fais des efforts pour entretenir le débat, porter la contradiction, vous permettre d'exposer vos arguments et vous êtes faché !
Cher rimbus, vous faites face à la bonne conscience inébranlable des sociétés libérales.

Peu importe que ça ne tienne pas la route deux secondes : en effet, s'il s'agit de dératisation avec des procédés plutôt barbares quand on y pense, personne ne s'émouvra - par contre, pour les bébés phoque ou les corridas, alors là on vous trouvera des stars du show-biz (Philippe Val en tête) pour dénoncer les atrocités de l'Homme, car l'Homme est méchant et mauvais par nature, c'est bien connu.
On voit d'ailleurs bien l'humanisme profond de cette bonne conscience libérale quand elle se met à se régaler de voir un être humain se faire encorner - sous prétexte que c'est un toréador : bien fait !

Le principe libéral veut effacer tout projet commun, toute question sociale, au profit d'une atomisation des individus, chacun renvoyés à leur morale particulière tout en ayant le devoir de s'en abstraire dans le domaine public. Il n'est plus question de chercher les moyens de vivre ensemble : d'où, finalement, l'évacuation de toute question sociale. Au profit, par exemple, d'une déploration sur les souffrances animales.

Si jamais vous osez rappeler qu'il serait de bon ton (et décent) de garder son énergie revendicatrice et son plein potentiel d'indignation à des causes humaines (comme le fait que des gens crèvent de faim, y compris en France), vous vous faites renvoyer dans vos cordes - et aussitôt suspect d'abriter en vous quelque chose de la Bête Immonde, puisque suspecté de ne pas savoir repérer l'indicible horreur (!).

Ce qui est bancal, là-dedans, c'est que d'une part, l'abandon de toute priorité à la question sociale, rend précisément possible les formes de marchandisation, en particulier des animaux, avec tout le manque de respect à la vie (en général) que cela comporte immanquablement, puisqu'on rend la vie aussi neutre et interchangeable qu'un paquet de lessive.

D'autre part, au fond des choses, on voit bien quelle anthropologie négative de l'Homme est sous-jacente : l'Homme est Mauvais, l'animal est Bon (ou neutre, mais c'est déjà au-dessus de Mauvais).
In fine, c'est bel et bien l'animal qu'on privilégie sur l'homme, puisque, par une drôle forme d'humanisme, on trouve inacceptable les souffrances d'un animal, quand on est prêt à envisager et à accepter les souffrances d'un être humain en échange, comme plus qu'acceptable : jubilatoire !
(Je sens là-dedans comme une sorte de rituel expiatoire : le toréador expiant les Crimes et Péchés de l'Homme.)

Je veux bien qu'on s'inquiète du sort des animaux, mais il est en effet tout à fait vain, à mon sens, de ne privilégier que les afflictions éplorées et sentimentales se lamentant de la méchanceté de l'Homme, pour oublier qu'il s'agit globalement d'un type de société, d'un type de vie en commun dont il devrait être d'abord question.
Excusez-moi, mais la réaction au toréador qui se prend une corne dans le cul n'est-elle pas simplement assimilable à la réaction au mec qui joue des heures à donner des coups de pied au chien avant de se faire finalement mordre ?

Je demande. C'est immoral, de se mettre plutôt du côté du chien ?
Est-ce pour autant réjouissant que de voir quelqu'un se faire mordre ?
Non, bien sûr.
Quoique. Un type assez maladroit pour latter un clébard pendant une plombe sans réussir à l'achever, ne mérite-t-il pas, finalement, d'être mordu ?
Et ne paie-t-il pas pour sa connerie plutôt que pour les péchés de l'Homme, s'il se fait dévorer en s'attaquant à trois rotweilers plutôt qu'à un chihuahua ?
"Mériter", "payer"... Si je partage le qualificatif de "connerie", je ne partage pas ces désirs de vengeance.

Du reste, un toréador a pleinement conscience de la dangerosité que l'énorme masse de muscle en face de lui représente.
Non, désolé. C'est vous qui m'avez suggéré ces termes avec vos références à des concepts religieux. Je n'ai fait que les reprendre de manière ironique.
Si vous saviez à quel point ces notions de péché ou de châtiment me sont étrangéres...

Est-ce pour autant réjouissant que de voir quelqu'un se faire mordre ?


Ca dépend de qui, et des circonstances. Dans ce cas-là (le type qui s'amuse à donner des coups de pieds dans le chien), oui, c'est réjouissant. C'est même un peu frustrant si personne ne le mord. Le retour de manivelle des cruautés ludiques (ou de leurs intentions) peut être plaisant. Et je pense que ce plaisir (un sentiment de "justice", un soulagement) n'est pas directement lié à la nature des protagonistes, mais simplement au jugement sur un individu - catalogué comme "méchant" pour ses activités "méchantes". Les chasseurs désoeuvrés qui se sont acharnés à coup de grenailles sur le chat d'une amie auraient pu avoir leur fusil qui leur sautait à la tronche, j'aurais gloussé. Leur fusil a bien fonctionné, ils sont rentrés contents de leur journée. J'en suis pour ma part désolé, et je ne peux pas affirmer qu'un fusil pêtant à la gueule de n'importe qui, dans n'importe quelle circonstances, m'attristerait forcément. (Ce serait même, peut-être, un tout petit peu l'inverse.)

Quand est créée une situation où du mal est généré "gratuitement", pour sa propre valeur, je préfère que ce mal touche la personne qui a désiré créer cette situation. A mon sens cela englobe les jeux consistant à infliger de la douleur (aux non-consentants). On peut débattre de toute la variété des cas où la douleur est infligée à un tiers pour un bénéfice quelconque - on peut discuter de la nature et de la légitimité de ce bénéfice. Je trouve que l'amusement pur, ou le sadisme en soi (le goût de la torture) n'est pas un bénéfice très légitime. Et lorsque manque l'empathie nécessaire pour "ressentir" abstraitement ce que l'on inflige à l'autre, je ne m'oppose pas par principe à un retour de flamme matériel. Il y a à mes yeux un devoir moral à "souffrir pour celui qui souffre", et un trop gros déséquilibre quand il y a souffrance d'un côté et plaisir décomplexé de l'autre.

Je ne mets pas la barre très très haut. J'admets que dans beaucoup de circonstances, on fait souffrir sans rien ressentir (ce qui soulève des questions auxquelles je ne me donne pas toujours de réponse). Mais la plupart du temps, on fait souffrir en regrettant ce prix payé par autrui, et en tentant (serait-ce mollement) de le minimiser. Ce que j'ai du mal à accepter sont les cas où cette souffrance/destruction est un bonus, un but en soi, une source de satisfaction. Qu'il s'agisse du chasseur sportif pour qui un repas n'est pas apprécié "malgré qu'il ait fallu qu'un animal meure" mais agrémenté du plaisir à avoir dû tuer un animal, ou qu'il s'agisse du militaire content d'avoir à en découdre, ou du policier tout en joie d'avoir à jouer l'autorité.

Bref, je ne pense pas qu'on puisse vraiment mettre en parallèle l'abattage de viande et la tauromachie. Infliger la souffrance dans le premier cas est perçu (à tort ou à raison, la question n'est pas là) comme un "mal nécessaire". Infliger la souffrance dans l'autre est un luxe et un privilège. L'intention est différente. On peut regretter notre semi-indifférence comme consommateurs de viande (et je ne dis pas qu'on doive, je trouve au contraire qu'on s'en sort assez bien dans la gestion de notre animalité), mais notre plaisir comme consommateur de torture est d'une autre nature.

Bref, un boucher mordu par un cochon, c'est triste a priori (en supposant qu'il n'était pas particulièrement sadique), ça fait partie de la tragédie ordinaire, considérée inévitable, de nos rapports à l'alimentation. Mais un toréador encorné, de la même façon qu'une brute se fracassant les phalanges contre un mur en voulant martyriser un petit vendeur d'oranges, relève d'une ironie différente. Et laisse souhaîter que ceux qui trouvent qu'il n'y a pas assez de douleur sur terre soient les premiers à y ajouter la leur.

Je ne pense pas qu'il y a un paradoxe, là. A vrai dire, je n'en vois pas non plus chez les gens qui, comme Cavanna, se disent pacifistes en prétendant "casser la gueule aux gens qui veulent se battre". J'adorerais que passe le goût ("en soi") des situations génératrices de douleur - du moins réelles.
"Il y a à mes yeux un devoir moral à "souffrir pour celui qui souffre""

Entièrement d'accord avec ça, je signe des deux mains.

Mais précisément, je ne vois pas la réjouissance à ajouter de la souffrance à la souffrance - et ce, quelle que soit la situation.
Que ce puisse être un juste retour des choses (on frappe un chien, le chien répond en mordant), c'est une chose ; qu'on puisse s'en réjouir explicitement, non, je ne vois pas, en tout cas je ne crois pas que ce soit une pente souhaitable.
De se "réjouir explicitement" d'un "juste retour des choses" ?
Ben... non plus ! ;o)
Parce que c'est déjà bien triste à la base qu'il ait fallu un juste retour des choses.
Imaginons que deviez tuer quelqu'un pour sauver votre propre vie - légitime défense, pas le choix. Je ne pense pas malgré tout que cela soit une réjouissance d'avoir eu à tuer l'agresseur, même si c'est un juste retour des choses.
Au final on a surtout un beau gâchis.
C'est juste. Et je suppose que ça vaut aussi s'il me rate et que sa balle lui ricoche dessus.

Mais je pense que c'est votre "et ce, quelle que soit la situation" qui me laisse sceptique. Il y a sans doute toujours une part de sensibilité personelle dans ces jugements, mais je suis assez sûr qu'on peut jouer sur les paramètres "magnitude de la douleur infligée", "magnitude de la douleur ajoutée" et "intentions de départ" pour arriver à des configurations où il y a de quoi se réjouir d'une douleur en retour.

Votre position implique qu'on a toujours tort, en toute circonstance, de souhaîter le malheur d'une personne. Je n'en suis pas convaincu. Je pense qu'il y a des bonheurs inacceptables. C'est peut-être cruel de ma part, mais je crois possible d'être "plus heureux qu'on ne le mérite". Et que dans ces cas-là, une baisse de bonheur (c'est-à-dire un ajout de malheur), et l'atténuation du sourire d'un méchant trop satisfait, peut légitimement faire plaisir. Et qu'on contraire, la permanence inébranlable du sourire de satisfaction d'un sadique peut être, en soi, source légitime de désespoir.
Disons que je me méfie instinctivement de l'esprit de revanche. Dans trop de cas, on constate que c'est une manière pratique de se donner de bonnes raisons pour faire ce qu'on s'interdit de faire dans le cas général, comme une sorte d'exutoire de pulsions rentrées. Je trouve que la revanche a trop souvent un goût amer.

Cela dit, en réfléchissant à ce que vous me dites, j'ai pensé qu'effectivement, si on est victime soi-même, le référentiel de valeur change très certainement, au sens où la souffrance vécue se confond inévitablement avec le bourreau, de sorte que toute atteinte au bourreau est ressentie comme un rempart ou une victoire sur la souffrance endurée.

Mais est-ce que cela doit légitimer qu'on reprenne, de l'extérieur, cette revanche comme réjouissante ?
Je comprendrai tout à fait que des parents dont l'enfant est assassiné ait l'envie de tuer en retour l'assassin. Je ne pense pas toutefois que ça doit légitimer la demande et amener à une peine de mort.
Et si j'étais juge, je serais peut-être satisfait du travail accompli en sanctionnant cet assassin en établissant un travail de justice, mais je n'aurais pas de quoi me réjouir d'avoir à envoyer un homme en prison, d'autant que cela n'effacera pas la douleur des parents ni ne ramènera l'enfant.
Bien sûr. Mais s'agit-il exactement d'un instinct de revanche ? N'y a-t-il pas une distinction à faire avec le simple plaisir du "malfait qui a mal tourné" ? Je vois une différence entre le toréro encorné dans l'arène, et le toréro poignardé à coup de corne par un activiste nocturne - et même encore une différence avec le toréro poignardé par soi. Je pense que dans le souhait de la tristesse-du-méchant, il y a un continuum de sources possibles, allant de l'empathie ("j'aimerais qu'il se rende compte de ce qu'il fait et qu'il ressente du remord") à la punition ("j'aimerais lui casser la figure moi-même") en passant par tous les stades intermédiaires de l'accident de travail ("j'aimerais qu'il n'y arrive pas, même si ça le frustre" ou "j'aimerais qu'il se fasse mal en le faisant") et des jugements légaux ("j'aimerais qu'une instance neutre le tance"). Et je crois que la notion de revanche ne correspond qu'à une zone de ce spectre. Sans pour autant être certain de l'endroit où elle commence - mais il n'y a sans doute pas de saut qualitatif.

A vos yeux, l'esprit de revanche préside à tout souhait de tristesse-du-méchant ?
Bon, je remue dans tous les sens ce que vous me dites, et je n'arrive pas (pour l'instant ?) à répondre autre chose que "oui" à votre question.

Je crois qu'il est possible et souhaitable de séparer la réjouissance de sortir d'une injustice ou d'une souffrance ou de voir une justice s'instituer, et la réjouissance de voir le méchant souffrir à son tour.

"je vois une différence entre le toréro encorné dans l'arène, et le toréro poignardé à coup de corne par un activiste nocturne"
Sauf qu'à se réjouir du matador encorné, pour moi on prend le taureau comme substitut de couteau.
Oui, l'exemple de Brigitte Bardot est révélateur : peut importe qu'elle soutienne Le Pen du moment qu'elle aime les petits animaux. Il y a une distorsion des valeurs qui autorise toute les démagogies.

Vous êtes payé par Charal vous aussi ?
Rappelons pour mémoire qu'elle a fait castrer un âne, trop entreprenant avec une ânesse.
On aime les animaux mais s'ils ne gâchent pas par leur penchant naturel
notre confort Saintropezien n'est-ce pas?
Je ne sais pas pour vous, mais la viande Charal je ne suis pas client. Je préfère de la
bonne viande du Limousin chez mon boucher habituel.
Je ne crois pas avoir mangé du Charal... Mais d'autre saloperies industrielles certainement... peu importe au fond. Comme je disais ailleurs : les riches n'ont que des états d'âmes alors que les pauvres ont des états de carence (et quand je parle de riche et de pauvre, je parle de la minorité occidentalisée face au milliard d'affamés).
Un commentaire de 1er choix, merci Compunet.
De même.Merci Compunet.

A Rimbus. Je ne vois pas trop ce que la corrida a à voir avec la nécessité de se nourrir. Vous opposez les riches et les pauvres. La corrida est-il un "sport" de pauvres ? La corrida est une des facettes de l'expression de la perversité des hommes à faire souffrir un animal inutilement. De ce point de vue les animaux sont supérieurs aux hommes, ne sont cruels que par nécessicité, pour leur survie (reproduction, alimentation). Ne tuent pas pour le plaisir ou une idéologie quelconque.

Signé : une bisounounourse.
je comprends la position des anti-corrida, comme celle des végétariens. D'ailleurs je ne veux surtout pas les obliger à regarder une course de toros ou manger de la viande. J'entends juste qu'ils m'accordent la liberté de vivre à ma manière, comme je les laisse libres de vivre comme ils l'entendent. La liberté et la tolérance c'est d'autoriser des points de vue différents.
Une course de toros maintenant .... en liberté eux ? là je suis preneuse.

La liberté et la tolérance autorisent-elles à faire tout et n'importe quoi.

Evidemment personne ne vous empêchera de vivre à votre manière et moi à la mienne.


Vous n'avez pas répondu à ma question : la corrida est un sport de riches ou de pauvres ?


J'ai comme l'impression que vous êtes venu faire de la provoc .....
La corrida, comme le football, mais pour des sommes bien moins importantes
est un sport à public populaire (pauvres et riches sont présents sur les gradins)
pratiqué par des toréadors dont les revenus peuvent effectivement atteindre 10%
des plus gros salaires des footballeurs.
Le risque qu'ils prennent étant, non pas une fracture du tibia, mais la mort...mais
c'est bien fait pour leur gueule à ces barbares sanguinaires, n'est-ce pas?
Vous voulez dire, c'est comme à l'Opéra (mauvais exemple peut-être), le prix des places est en fonction de la bourse de chacun.

Vous n'arriverez pas à me faire pleurer sur le sort des toréadors. Bien sûr qu'ils savent ce qu'ils font. Je n'en doute pas une seconde.


Taper sur BB est chose aisée. Je ne suis pas fan. Elle aussi a été poussée dans l'arène du cinoche, sa vie en a été gâchée. Elle a fait castrer un âne, je suppose dans les meilleures conditions vétérinaires. J'imagine que cet âne n'a pas eu de problème métaphysique après cette castration. Qui fait de l'anthropomorphisme ici finalement ?

BB soutient le Pen, je ne suis pas sûre de sa conviction bien réfléchie à ce sujet, encore manipulée par son mec.

Sa dernière déclaration : "jaurais préféré de pas être née". Laissez cette vieille dame tranquille finir sa vie en paix.

Je respecte sa lutte pour la cause animale. Sa générosité ne profite pas qu'aux animaux.
[quote=^J'imagine que cet âne n'a pas eu de problème métaphysique après cette castration.]

Pas de problème métaphysique pour un taureau dans l'arène ou un boeuf à l'abattoir non plus.
Enfin je comprends votre point de vue, ce qui vous gêne c'est uniquement la souffrance, un animal castré anesthésié ce n'est pas grave, puisqu'il n'a pas souffert.
Bravo!
Exactement, vous avez tout compris.

Et vous ce qui vous gêne, c'est que cet âne de soit plus entier.

Bardot n'avait pas probablement pas envie de le faire se reproduire. C'est son droit.


Si je suis votre logique, ce n'est qu'un âne, un animal, ce n'est pas d'un homme dont il sagit.
Moi je dis que tout âne a le droit de se reproduire.
Quand à cet âne, BB le gardait pour un voisin et elle l'a fait castrer
(sans son accord, je parle du voisin pas de l'âne) car il était trop entreprenant
avec son ânesse. (l'anesse de BB s'entend).
Ah dans ce cas, en effet, fallait qu'elle demande l'avis du voisin. Sauf si l' ânesse risquait sa vie en subissant les assauts de l'âne. Je n'en sais rien.

Là on est un peu au ras des pâquerettes, non ?
Un accouplement âne-ânesse est rarement mortel. J'avoue ne pas avoir de données statistiques sur le sujet.
La vérité est qu'une ânesse en chaleur et un âne dans votre jardin c'est ennuyeux, car
ce sont des préliminaires interminables, alors pour y couper...coupons!
On est au ras des pâquerettes (ou au pays des bisounours) depuis le début cette discussion.
Je ne suis pas d'accord, il y a des commentaires qui sont en rapport avec le sujet du dossier, des commentaires très intéressants

et d'autres qui digressent dans du n'importe quoi.

et ces abominables bisounours et bisounoursettes. :-))
Curieux raisonnement, JREM.
Vous ironisez sur le fait qu'on puisse considérer les toréadors comme des barbares sanguinaires, en laissant entendre qu'ils ne le sont pas, mais vous ne trouvez aucune excuse à la castreuse d'ânes. Sur ce dernier point, d'ailleurs, je vous suis, n'étant pour une fois pas d'accord avec Byson, mais en vous montrant indulgent dans un cas et intraitable dans l'autre, vous êtes d'une totale incohérence.
Je trouve toutes les excuses du monde à la castreuse d'âne.
Je trouve seulement totalement incohérent de castrer un animal si on se dit amie des animaux.
Quand on est ami d'un animal on respecte son intégrité.
Sinon on a un animal domestique pour des raisons ludiques, donc on est dans une
démarche égoïste.
haha, donc on peut être cruel avec la future viande de nos assiettes, alors qu'on peut éviter cette cruauté, mais ne pas toucher au coucounes des animaux domestiques. Et la stériisation des femelles, vous en pensez quoi ? ou des ânesses ? Je me demande messieurs si ça ne vous pas mal à vous quand vous pensez à l'âne de Brigitte. D'où ma réflexion d'hier, qui fait ici de l'anthropomorphisme ? Les bisounours ou les hommes, les vrais, les méchants, les durs.

Démarche égoïste, merci, je note ....


Je pourrais développer, mais je n'ai plus le temps.

Je vais quand même vous narrer la vie merveilleuse de la chatte d'un voisin qui comme vous disait : il faut qu'elle ait une vie normale, qu'elle ait son plaisir, elle aussi; quelle grandeur d'âme. En effet, elle a vécu une quinzaine d'années, avec 3 ou 4 portées annuelle. Très maigre, très maigre, l'oeil hagard, appelant en vain ses minous noyés, étouffés, ou je ne sais quoi. Je ne vous parle pas, des chatons qui ont échappé à la mort juste après leur naissance. Ils traînent partout en quête de nourriture, d'affection, envahissent les espaces publiques, les cimetières. Faut-il déchatiser ? où bien continuer de laisser aux associations la charge de cette inconséquence. Mode provoc : "OU bien faut-il les élever pour les donner à bouffer aux pauvres"

La même chose pour les chiens, vous ne pouvez avoir un oeil sur eux 24 heures sur 24. Encore une histoire de voisine cete fois, sa chienne se fait régulièrement sautée chez elle bien tranquille, par un bichon qui saute aussi la clôture, quand je vois le travail, je le lui signale à ma voisine, et toc, la voilà partie chez le véto pour annuler le coup de bite non souhaité.

signature : Bisonoursette qui ne ne pense qu'à sa gueule.
[quote=Et la stériisation des femelles, vous en pensez quoi ?]

La même chose que pour la stérilisation masculine.

Je n'ai rien contre les animaux de compagnie ni contre le fait que leurs propriétaires fassent le
nécessaire pour que leur possession ne nuise pas à leur confort. Les animaux n'ont pas d'états
d'âme et vivent très bien, s'ils sont bien nourris et bien traités sans leurs attributs sexuels.

Par contre ressentir de l'empathie pour les animaux, au point d'aller jusqu'à se réjouir de la mort d'un matador, comme vu plus haut, je trouve ça un peut too much.

La même chose que pour la stérilisation masculine.


Juste une petite chose : quand je parle de femelles, il s'agit des animaux, evidemment, ne me répondez pas :

[s]Stérilisation masculine,[/s] mais stérilisation des mâles. Qui se mélange les pinceaux ici ? hein ? :-)) C'est bien ce que je disais. Aïeeeeeeeee : mes coucounes ! Non moi j'en ai pas.


Pour le matador, lisez les explications d'IT, très intéressantes à ce sujet.
Oui tout à fait, je suis venu faire de la provocation chez les bisounours pour voir ce qu'il allait ressortir de ce débat très instructif. Je suis assez content de voir qu'on s'éloigne de cette question un peu stupide de savoir si on doit tuer un bœuf en 5,10,20 ou 60 secondes.

Pour vous répondre sur le côté bourgeois de la corrida, je dois dire que je n'en sais rien (mais cela change-t-il quelque chose ?).

Pour "la course" c'est un autre nom pour la corrida, rien de plus.

Bon, si on parlait du gavage des oies, pour changer un peu ? Ça c'est aussi un bon sujet pour les bisounours !

La liberté et la tolérance autorisent-elles à faire tout et n'importe quoi.


Voilà un vrai sujet qu'on pourrait proposer au bac !
Pour la question tauromachique, j'ai envie de répondre que ce qui est tolérable c'est ce qui n'empiète pas sur la liberté d'autrui.
Ma liberté de regarder une corrida vous laisse la liberté de ne pas la regarder. C'est un bon compromis.
"Pour la question tauromachique, j'ai envie de répondre que ce qui est tolérable c'est ce qui n'empiète pas sur la liberté d'autrui. Ma liberté de regarder une corrida vous laisse la liberté de ne pas la regarder. C'est un bon compromis."

Et la liberté du taureau, on s'en bat les cojones?
à en croire les associations faites entre corrida et évolution de l'espèce il semblerait que certain soit obligé de passer par l'arène le soir avant de rentrer à la maison pour nourrir sa famille et pouvoir mettre un steack de taureau sur le feu !!

steack de taureau oui, mais steack de taureau totalement apeuré par les cris d'une foule hystérique et trucidé après des heures de torture !!!
jouissance garantie, mieux que le viagra rhââââ !!!

que ne faut-il pas faire pour nourrir sa famille de nos jours pfffff

signée : une autre bisounoursette
"les cris d'une foule hystérique"

????

Que vous n'aimiez pas la corrida, ça se comprend, mais là vous fantasmez un peu, quand même.
Fantasme total:
[quote=après des heures de torture]

Une faena dure environ 20 minutes.
Amusant, on en revient au thème originel du débat : en combien de temps doit-on tuer un bœuf ?
Vous oubliez la "préparation", le transport, l'afeitado etc... Enfin toutes les joyeusetés qu'on fait subir à la bête avant le "spectacle" final.
La préparation c'est l'élevage dans des conditions de plein air et de confort à faire palir de
jalousie toutes les vaches du Limousin.
Le transport des taureaux de combat ce n'est pas le transport vers l'abattoir, il se
fait dans d'excellentes conditions.
Enfin "l'afeitado" qui consiste à limer les cornes pour diminuer le danger ne se
pratique pas dans les corridas dignes de ce nom.
Je ploussoie à ce que dit Djac Baweur par ailleurs: vous pouvez détester, dénigrer la tauromachie
mais essayez, pour être plus efficace, de le faire avec des informations correctes.

mais essayez, pour être plus efficace, de le faire avec des informations correctes.


Oui, l'afeitado n'est pas autorisé comme le dopage dans le cyclisme.
Renseignez-vous donc à votre tour sur l'état de stress d'un animal qui a vécu depuis sa naissance en quasi liberté et qui se retrouve pour plusieurs heures voire plusieurs jours dans un camion avec 2 à 3 m2 d'espace vital.
Renseignez-vous sur les pratiques diverses destinées à calmer les molosses les plus nerveux, les blessures ou la mortalité des chevaux des picadors ou encore les dégâts causés par les banderilles.
Je tiens mes informations d'aficionados eux-mêmes, dont l'un a longtemps travaillé dans la plus grande "plaza de toro" de France.
Et pour les banderilles, d'un boucher.
Oh yes, la vue de la longue mise à mort d'un taureau écumant et sanguignolant c'est vachement bandant, j'avais pas pensé à ça.


signée : une bisouboursette.



Et si on se faisait celles du toréro avec un peu d'aïl à la prochaine IRL ?

Et si on se faisait celles du toréro avec un peu d'aïl à la prochaine IRL ?


euhh OK pour l'IRL mais ma très grande générosité m'oblige à vous laisser ma part de bourses Bysonfutée
non non je vous en prie ne me remerciez pas c'est avec plaisir je vous assure...
Bien, nous opterons pour un autre menu. En fait je suis comme vous, je n'aime pas les abats. :-)

Bien, nous opterons pour un autre menu. En fait je suis comme vous, je n'aime pas les abats. :-)


OK pour un menu différent (toute façon mettrais ma main à couper qu'avec des cojones de toréador au menu ben y'en aurait pas assez pour deux.... caus' des années de port de collant moule-bite !!)
-:)
Au passage : le collant "moule-bite" n'est pas là du tout pour célébrer la virilité du toréador.

Le costume du toréador, coloré et doré, est là pour symboliser un principe féminin, luttant contre le principe masculin représenté par la force brute du taureau. Principe féminin qui est donc vainqueur du principe masculin, la ruse et l'artifice l'emportant sur la force brute.

On peut tout à fait trouver ça débile, mais au moins en le faisant en connaissance de cause. :o)
[quote=Je prends le relais avec cette image illustrant un dénouement malheureusement trop rare.]

Je vous rassure Ulysse, ce n'est pas le dénouement, dans les cas très rares ou une matador est "hors de
combat", un autre prend sa place. Le taureau ne sort pas vivant de l'arène.sauf s'il est "gracié"
pour sa combativité, ce qui est rarissime.
Mais qu'atttend donc L214 pour déposer plainte, si Charal est vraiment en infraction ?
Pour Daniel Schneidermann : les forums sont un peu calmes en ce moment. Vous devriez nous faire une émission sur la corrida.
«La porte - parole de l'association, Brigitte Gothière, explique au Nouvelobs que pour l'abattage standard, "les bêtes ont le temps de reprendre conscience avant d'être saignées au lieu d'être immédiatement égorgées après avoir été assommées. »

C'est évidemment le contraire : les bêtes doivent être immédiatement égorgées après avoir été assommées lors d'un abattage standard. La phrase complète du Nouvel Observateur est : « Au lieu d'être égorgés immédiatement après avoir été assommés, comme l'exige la réglementation sur l'abattage standard, les bêtes ont le temps de "reprendre conscience avant d'être saignées", affirme à nouvelobs.com Brigitte Gothière, porte-parole de L214. ».
Nouveau développement de l'affaire, tiré du site L214 :

Charal a fait pression auprès notre hébergeur (Gandi) via la loi LCEN (Loi pour la confiance dans l'économie numérique). Soit nous retirions nos informations et images dévoilant les pratiques d'abattage des bovins dans l'abattoir Charal de Metz, soit Gandi nous coupait l'intégralité du site pour se protéger lui-même de Charal.

Nous avons donc été contraints de retirer les pages et vidéos concernant notre enquête chez Charal.

A l'heure qu'il est, vous pouvez toujours visionner notre enquête vidéo sur Youtube, vous y verrez ce que Charal veut cacher.
Voir l'enquête de L214 sur l'abattoir Charal de Metz - version longue (8'18)
Voir l'enquête de L214 sur l'abattoir Charal de Metz - version courte (3'45)
Voir le reportage France 3 - JT 12/13 du 2/9/09 (3'45)

Bien évidemment, nous n'allons pas en rester là. N'hésitez pas à vous inscrire à notre lettre d'information pour être tenu au courant des suites de cette affaire.

05/09/2009 - 0h48
Il y a peu de temps encore, les abattoirs étaient au centre de Paris. Cela faisait directement parti de la vie de la cité.

Et puis, d'un côté, on n'a plus voulu voir la mort. On l'a exporté loin des regards. On a aussi rendu la médecine de plus en plus présente, en ne tolérant pas le moindre faux-pas et le plus petit risque - on en est à cette psychose de grippe A. On sera offusqué et on attaquera en justice le maire d'une ville si jamais la branche d'un arbre venait à tomber sur quelqu'un. Bref, on a installé une société de plus en plus aseptisée, médicalisée, sécurisée.

D'un autre côté, le Marché et sa libre concurrence non faussée ont poussé à la consommation massive de viande - jusqu'à à en arriver à des aberrations d'élevage en batterie, sans aucun respect pour l'animal dans le seul objectif de la rentabilité. Tout est marchand, y compris la vie animale - dès ce moment, on traite la vie animale comme on traiterait un paquet de lessive.

Or, je ne crois pas que les deux mouvements soient indépendants, je crois qu'au contraire ils sont totalement liés, le second étant le nécessaire corollaire du premier. Ne pas accepter la mort au sein de la société revient à la confier aux "experts". On a beau jeu, ensuite, de s'indigner que les experts ne font pas comme on aurait voulu qu'ils fassent.
Ne plus voir la mort et la repousser hors de notre vue, c'est le meilleur moyen de la déconnecter de la vie de la cité, et donc de la décence et du respect qu'on doit à tout être vivant. Les vidéos qui nous choquent ici sont pourtant normales dans une société libérale telle que la nôtre, normale au sens où c'est ce qui devait arriver.
Par conséquent, si on s'indigne, il convient, à mon sens, de se demander de quoi on s'indigne exactement...
Lien intéressant sur ce sujet :

Protection des animaux de la ferme

Oui, il existe des alternatives ...

Malgré tout ce que pourront dire les partisans de la viande à tous les repas (bonjour les maladies cardiovasculaires), les traditionalistes (ça s'est toujours fait, donc, c'est bel et bon, bonjour l'évolution), les sans conscience et sans morale, chasseurs, viandards, aficionados admiratifs d'une espèce de tapette en costume moule boules rose à paillettes... (pardon pour les tapettes, pour lesquels j'ai par ailleurs le plus grand respect...).

Pas de maladies dues à la malbouffe chez les végétariens, pas d'obésité, pas de cholestérol, pas de diabète, toutes maladies qu'on retrouve chez les bouffeurs de bidoche et autres saloperies industrielles. Continuez à manger de la viande, les animaux vous survivront.

Brigitte Bardot, avec tous ses défauts, elle au moins, elle fait quelque chose.
Il est evident qu'il faut abattre dignement les animaux mais c'est pas les conditions d'abattage qui m'ecoeur c'est plutot de tuer inutilement... n'etant ni vegetarien ni vegetalien il me parait normal de tuer des animaux pour se nourrir mais ce qui me choque c'est gapiller cette viande ensuite
Bon ben puisque chacun y va de son couplet, je ne résiste pas:

La mort du loup

I
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions, sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse, et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. - Ni le bois ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent, élevé bien au-dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque, baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; bientôt,
Lui que jamais ici l'on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du Loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait, comme celle de marbre
Qu'adoraient les Romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.


Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.


II
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.


III
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur!
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.

Alfred de Vigny
Une des preuves que le goût de la viande n'est pas naturel à l'homme, est l'indifférence que les enfants ont pour ce mets-là, et la préférence qu'ils donnent tous à des nourritures végétales, telles que le laitage, a pâtisserie, les fruits, etc. Il importe surtout de ne pas dénaturer ce goût primitif, et de ne point rendre les enfants carnassiers; si ce n'est pour leur santé, c'est pour leur caractère; car, de quelque manière qu'on explique l'expérience, il est certain que les grands mangeurs de viande sont en général cruels et féroces plus que les autres hommes; cette observation est de tous les lieux et de tous les temps. La barbarie anglaise est connue; les Gaures, au contraire, sont les plus doux des hommes. Tous les sauvages sont cruels; et leurs moeurs ne les portent point à l'être: cette cruauté vient de leurs aliments. Ils vont à la guerre comme à la chasse, et traitent les hommes comme des ours. En Angleterre même les bouchers ne sont pas reçus en témoignage, non plus que les chirurgiens. Les grands scélérats s'endurcissent au meurtre en buvant du sang. Homère fait des Cyclopes, mangeurs de chair, des hommes affreux, et des Lotophages un peuple si aimable, qu'aussitôt qu'on avait essayé de leur commerce, on oubliait jusqu'à son pays pour vivre avec eux.
"Tu me demandes, disait Plutarque, pourquoi Pythagore s'abstenait de manger de la chair des bêtes; mais moi je te demande au contraire quel courage d'homme eut le premier qui approcha de sa bouche une chair meurtrie, qui brisa de sa dent les os d'une bête expirante, qui fit servir devant lui des corps morts, des cadavres et engloutit dans son estomac des membres qui, le moment d'auparavant, bêlaient, mugissaient, marchaient et voyaient. Comment sa main put-elle enfoncer un fer dans le coeur d'un être sensible? Comment ses yeux purent-ils supporter un meurtre? Comment put-il voir saigner, écorcher, démembrer un pauvre animal sans défense? Comment put-il supporter l'aspect des chairs pantelantes? Comment leur odeur ne lui fit-elle pas soulever le coeur? Comment ne fut-il pas dégoûté, repoussé, saisi d'horreur, quand il vint à manier l'ordure de ces blessures, à nettoyer le sang noir et figé qui les couvrait?
Les peaux rampaient sur la terre écorchées, Les chairs au feu mugissaient embrochées;
L'homme ne put les manger sans frémir, Et dans son sein les entendit gémir.
Voilà ce qu'il dut imaginer et sentir la première fois qu'il surmonta la nature pour faire cet horrible repas, la première fois qu'il eut faim d'une bête en vie, qu'il voulut se nourrir d'un animal qui paissait encore, et qu'il dit comment il fallait égorger, dépecer, cuire la brebis qui lui léchait les mains. C'est de ceux qui commencèrent ces cruels festins, et non de ceux qui les quittent, qu'on a lieu de s'étonner: encore ces premiers-là pourraient-ils justifier leur barbarie par des excuses qui manquent à la nôtre, et dont le défaut nous rend cent fois plus barbares qu'eux.
Mortels bien-aimés des dieux, nous diraient ces premiers hommes, comparez les temps, voyez combien vous êtes heureux et combien nous étions misérables! La terre nouvellement formée et l'air chargé de vapeurs étaient encore indociles à l'ordre des saisons; le cours incertain des fleuves dégradait leurs rives de toutes parts; des étangs, des lacs, de profonds marécages inondaient les trois quarts de la surface du monde; l'autre quart était couvert de bois et de forêts stériles. La terre ne produisait nuls bons fruits; nous n'avions nuls instruments de labourage; nous ignorions l'art de nous en servir, et le temps de la moisson ne venait jamais pour qui n'avait rien semé. Ainsi la faim ne nous quittait point. L'hiver, la mousse et l'écorce des arbres étaient nos mets ordinaires. Quelques racines vertes de chiendent et de bruyères étaient pour nous un régal; et quand les hommes avaient pu trouver des faînes, des noix ou du gland, ils en dansaient de joie autour d'un chêne ou d'un hêtre au son de quelque chanson rustique, appelant la terre leur nourrice et leur mère: c'était là leur seule fête; c'étaient leurs uniques jeux; tout le reste de la vie humaine n'était que douleur, peine et misère.
Enfin, quand la terre dépouillée et nue ne nous offrait plus rien, forcés d'outrager la nature pour nous conserver, nous mangeâmes les compagnons de notre misère plutôt que de périr avec eux. Mais vous, hommes cruels, qui vous force à verser du sang? Voyez quelle affluence de biens vous environne! combien de fruits vous produit la terre! que de richesses vous donnent les champs et les vignes! que d'animaux vous offrent leur lait pour vous nourrir et leur toison pour vous habiller! Que leur demandez-vous de plus? et quelle rage vous porte à commettre tant de meurtres, rassasiés de biens et regorgeant de vivres? Pourquoi mentez-vous contre votre mère en l'accusant de ne pouvoir vous nourrir? Pourquoi péchez-vous contre Cérès, inventrice des saintes lois, et contre le gracieux Bacchus, consolateur des hommes? comme si leurs dons prodigués ne suffisaient pas à la conservation du genre humain! Comment avez-vous le coeur de mêler avec leurs doux fruits des ossements sur vos tables, et de manger avec le lait le sang des bêtes qui vous le donnent? Les panthères et les lions, que vous appelez bêtes féroces, suivent leur instinct par force, et tuent les autres animaux pour vivre. Mais vous, cent fois plus féroces qu'elles, vous combattez l'instinct sans nécessité, pour vous livrer à vos cruelles délices. Les animaux que vous mangez ne sont pas ceux qui mangent les autres: vous ne les mangez pas, ces animaux carnassiers, vous les imitez; vous n'avez faim que des bêtes innocentes et douces qui ne font de mal à personne, qui s'attachent à vous, qui vous servent, et que vous dévorez pour prix de leurs services.
"O meurtrier contre nature! si tu t'obstines à soutenir qu'elle t'a fait pour dévorer tes semblables, des êtres de chair et d'os, sensibles et vivants comme toi, étouffe donc l'horreur qu'elle t'inspire pour ces affreux repas; tue les animaux toi-même, je dis de tes propres mains, sans ferrements, sans coutelas; déchire-les avec tes ongles, comme font les lions et les ours; mords ce boeuf et le mets en pièces; enfonce tes griffes dans sa peau; mange cet agneau tout vif, dévore ses chairs toutes chaudes, bois son âme avec son sang. Tu frémis! tu n'oses sentir palpiter sous ta dent une chair vivante! Homme pitoyable! tu commences par tuer l'animal, et puis tu le manges, comme pour le faire mourir deux fois. Ce n'est pas assez: la chair morte te répugne encore, tes entrailles ne peuvent la supporter; il la faut transformer par le feu, la bouillir, la rôtir, l'assaisonner de drogues qui la déguisent: il te faut des charcutiers, des cuisiniers, des rôtisseurs, des gens pour t'ôter l'horreur du meurtre et t'habiller des corps morts, afin que le sens du goût, trompé par ces déguisements, ne rejette point ce qui lui est étrange, et savoure avec plaisir des cadavres dont l'oeil même eût eu peine à souffrir l'aspect." Quoique ce morceau soit étranger à mon sujet, je n'ai pu résister à la tentation de le transcrire, et je crois que peu de lecteurs m'en sauront mauvais gré.


Rousseau, Emile ou de l'éducation
Ne comptez pas sur moi pour lire les vidéos.

J'ai échappé très difficilement aux images de chats élevés, entassés, dépecés vivants pour leur fourrure avec la plus grande cruauté, dont certains sont encore vivants après le depeçage, (témoignage d'ouvriers faisant le sale boulot). Ce n'est pas en France, je sais, notre beau pays tellement civilisé.

J'étais sûre que ceux qui s'indignent du mauvais traitement infligé aux animaux, seraient qualifiés de petite nature.

Qu' il faut s'occuper des humains d'abord.

Qu'on se moquerait de Brigitte Bardot.

Les poncifs habituels,

Bon appétit. Charaaaaaaaaaaaaalll , avec cette fourchette agressive, vous connaissez la pub.

Tchao.

Chabal : cruauté à l'abattoir ?

Faut pas exagérer. Si Sébastien cogne un peu fort sur le rosbeef, c'est pour l'attendrir. Mais dans le fond, lui-même est un tendre. Il ne mérite pas cette campagne de dénigrement relayée par ASI.
Pour avoir travaillé voila un certain temps dans un abattoir industriel, je peux vous confirmer, les animaux sont bien égorgés suivant le rite Juif dans mon cas, sans être anesthésiés, c'est à dire étourdis pour les petits animaux ( veaux, agneaux, moutons ) Un Rabbin égorgeait lui-même les animaux.

Il nous avait été demandé de faire de même pour les gros animaux ( vaches ) ce que nous avons refusé de faire.
Très bien, voici des arguments à opposer aux anti-corridas ! La feria d'Arles commence la semaine prochaine avec un duel des 2 Français Castella et Juan Bautista ! C'est l'occasion de voir des bovins mourir dignement ou d'avoir une chance d'en réchapper.

Ce message va certainement déchainer des torrents de protestations, mais tout ceci ne sera que coquetterie d'enfant gâté. Le syndrôme brigitte Bardot.

Le vrai problème c'est qu'un milliard d'êtres humains crèvent de faim, et qu'il seraient peut-être bien choqués de voir nos états d'âme concernant la façon de tuer notre bétail.

Il vaudrait mieux mobiliser son énergie pour lutter contre la sous-alimentation plutôt que d'étaler un angélisme envers nos-amis-à-4-pattes qui n'empêche en rien notre société de gaspiller la nourriture, ou de dépenser de quoi faire un repas à une famille du tiers monde dans la gamelle quotidienne de médor.

Réglons d'abord le problème de la dignité humaine, nous verrons celle des animaux ensuite.
Oooh, les pauvres petits bichons ! Snif, snif ! Ils n'ont jamais dû aller à la campagne, dans une ferme voir la poule ou le cochon. Les pauvres petits bourgeois, je les plein vraiment. Ça fait pleurer de voir comment les animals ils sont mourus avant d'aller dans le hachis parmentier de maman.

Bon, trêve de plaisanteries.

Je suis toujours étonné que ce genre de choses puisse choquer, surtout en vidéo. En face à face avec la bête qui se fait abattre, surtout si elle est grosse, pourquoi pas ! Enfin, seulement pour les petites natures.
Ce sont des personnes qui ont une vision des choses qui me dépasse totalement. Selon moi, si l'on doit être choqué c'est plus parce que l'on abat des animaux qu'à cause du procédé que l'on utilise pour les abattre.
Bref, ces associations me font toujours autant rire.
Personnellement, je préfèrerais qu'elles militent contre les guerres, surtout celles où la France et nos allies massacrent des êtres humains pour soit disant pacifier ces régions remplies de barbares.
Ça ressemble au Sang des Bêtes de Franju.
Mais aussi aux scènes finales de Soylent Green.
je vais rester au poisson, au moins là, il est juste asphyxié, c'est moins cruel...
hem...
Comment font les types pour égorger de sang si froid un animal vivant. C est dégoutant; et pourquoi ne se plaignent ils pas des maltraitances faites aux animaux.....
Pas le courage de regarder la vidéo.
La cruauté de l’homme est sans limite, et pas seulement pour des raisons de pratiques religieuses comme le montre par exemple le documentaire Earthlings (disponible sur le web mais insoutenable aussi).
Et des animaux saignés à vif souffrant des heures même pas dans le but de servir de nourriture, on peu en observer sans se cacher, il suffit de se payer une place dans n’importe quelles arènes du sud (ou presque).
Gerbant.
R214-71 du Code Rural :
« La saignée doit commencer le plus tôt possible après l’étourdissement et en tout état de cause avant que l’animal ne reprenne conscience. »
Chez Charal, en abattage standard, les animaux sont assommés puis suspendus.
Ils attendent de longues minutes avant d’être égorgés,
ce qui constitue donc une Infraction à l’article R214-71.

R214-74 du Code Rural :
« L’immobilisation doit être maintenue pendant la saignée. »

CHARAL affirme :
« Nos experts ont regardé les images et le temps d’immobilisation est suffisant, de l’ordre de 40-50 secondes à une minute.
Cela correspond à la réglementation. »


Le chronomètre des experts de Charal est visiblement endommagé puisque la vidéo de l’association montre clairement que le bovin a été maintenu moins de 10 secondes.
‘‘Les images montrent que la mentonnière se dégage sitôt le coup de couteau terminé : l’immobilisation est relâchée immédiatement après égorgement,’’
ce qui constitue donc une infraction à l’article R214-74.

Enfin, ‘‘Charal et les Services vétérinaires se gardent bien de revenir sur l’emplacement du box rotatif qui fait subir un stress supplémentaire aux bovins qui sont face à leurs congénères égorgés’’
et qui constitue une infraction à l’article R214-67 du Code Rural :
« Les locaux, les installations et les équipements des abattoirs doivent être conçus, construits, entretenus et utilisés de manière à épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitables. »


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