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Commentaires

Censure ? Débat entre journalistes sur le blocage d'une édition de Ouest-France

180 000. C'est le nombre d'exemplaires du quotidien Ouest-France qui n'ont pas pu être distribués jeudi 27 décembre, après qu'un groupe de Gilets jaunes a bloqué une imprimerie à Nantes. Une "atteinte à la liberté de la presse" pour le groupe de presse, qui défend sa multiplicité de points de vue sur le mouvement.

Commentaires préférés des abonnés

Censure ? Quelle censure?  Toujours un débat entre vous, les zélites qui détruisez mon pays


Tout d'abord, entre un article qui porte sur quelques portraits de gilets jaunes et un article qui se veut porter sur l'ensemble des gilets jaunes et du m(...)

Bravo aux gens qui viennent ici dégobiller leur haine des journaux, des bobos, des -écrivez ici tout ce que vous n'aimez pas mais que vous adorez étiqueter et caricaturer-  sans nuance, d'un bloc, en leur crachant à la figure.


C'est d'autant plus(...)

Ce n'est pas exactement cela en fait. Vous renvoyez dos-à-dos des groupes de personnes dont les dynamiques internes et les possibilités d'actions sont très différentes.


Je m'explique.

Lorsqu'un policier ou un journaliste ne fait pas son travail comme i(...)

Derniers commentaires

Le dealer en news et opinions-sur-mesure, Aphatie, twittant contre la fin des repères démocratiques, c'est comme un dealer en drogues réclamant l'ouverture des cages d'escalier

on peut lire avec profit le dernier texte de JLM, qui date du 30.12, sur le sujet de la presse "libre et indépendante" et sur Ouest France en particulier.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Aux commentateurs souteneurs des torchons. 


C'est intéressant de vous lire reconnaître qu'il existe bien des classes sociales dominantes. Les bobos qui veulent des villes sans voitures, des petits jardins où ils sont les seuls à pouvoir y accéder, des parcs sans vieille, sans vieux et sans chien, des rues avec des petits marchés et commerces façon ancienne France. Ces bobos bourgeois (je ne parle pas de richesse) mais de comportement, celui de vouloir se créer son petit quartier inaccessible aux smicards, celui de se réserver les meilleures écoles par l'exclusion des autres par le jeu du prix des loyers ou à défaut en mettant leurs enfants dans des écoles privées. Une classe hostile qui est jalouse de ses privilèges. 


Il est dit que les gilets jaunes crachent, jurent, cassent, censurent et violentent. Une classe dangereuse comme l'a construit la bourgeoisie dominante aux moyens d'articles de journaux, de reportages, par l'activité très zélée des parquets et des propos et comportements anxiogènes des élites journalistiques  et politiques.



Bravo aux gens qui viennent ici dégobiller leur haine des journaux, des bobos, des -écrivez ici tout ce que vous n'aimez pas mais que vous adorez étiqueter et caricaturer-  sans nuance, d'un bloc, en leur crachant à la figure.


C'est d'autant plus hilarant que vous vous plaignez d'être (gilets jaunes, différentes classes sociales, etc) traités comme ça. Pas de nuance, pas de réflexion, on les déteste, ce sont tous de vendus/ tous pourris/ tous bobos/ tous cons/ tous beaufs/ (là aussi, choisir l'étiquette qui vous arrange) tous....tous sauf moi et mes potes !


Ce n'est pas exactement cela en fait. Vous renvoyez dos-à-dos des groupes de personnes dont les dynamiques internes et les possibilités d'actions sont très différentes.


Je m'explique.

Lorsqu'un policier ou un journaliste ne fait pas son travail comme il faut, lorsqu'il enfreint des règles d'éthiques ou même la loi tout court, le citoyen n'y peut rien. Enfin pas grand chose même si ça a un peu bougé depuis internet.

Pour arrêter un flic pourri il faut des flics réglos, pour dénoncer un journaliste, une rédaction ou un système pourri, il faut des journalistes réglos.

Cette caractéristique de ces groupes est lié au fait que les policiers comme les journalistes disposent d'un monopole, celui de la force pour les premiers, de la parole sur la scène médiatique pour les seconds.

Rien de tout cela avec les gilets jaunes, les prolos, les fonctionnaires, etc.


Il en résulte une évidence qui semble vous échapper complètement, c'est qu'il est possible et tout à fait légitime de reprocher en bloc aux policiers comme aux journalistes l'état des lieux puisqu'ils sont aussi leurs propres instances régulatrices. 

Alors je vois bien que vous êtes probablement liée d'une manière ou d'une autre à la profession, ça se hume dans votre ton, trop vindicatif, trop haché, sans vraiment d'arguments, juste une tentative de justifier on ne sais trop qui attaqué par on ne sait trop qui non plus.

Alors oui c'est probablement injuste, il y a sûrement de bons journalistes, de bons papiers dans Ouest-France et des gens intègres avec une carte de presse. J'en suis sûr aussi. Mais c'est le temps de la Carmagnole. Il y a deux solutions camarade. Soit tu avales ton chapeau, tu reconnais que la profession a gravement dérivé sans que ça secoue trop à l'intérieur, que les bons ont perdus, que maintenant il faut intervenir de l’extérieur et tu viens secouer le prunier toi aussi, soit tu cries à l'amalgame pour faire croire que ce n'est pas le système médiatique en général qui prend l'eau mais que quelques loups ont profité des agneaux inattentifs et que ... ben on sait pas ? On compte sur toi ou des journalistes intègres pour remettre un peu d'ordre là-dedans ? ça fait un moment qu'on attend quand même.

Merci pour votre réponse, j'y reviendrai rapidement parce que je la trouve intéressante et pertinente même si je ne partage pas complètement votre point de vue.


Pour ce qui est d'envoyer dos à dos....je suis désolée, mais je ne fais que citer les comportements. De mon côté, j'envois rarement dos à dos. J'estime que les parties réellement antagonistes ne sont pas du tout majoritaires et j'en ai raz le bol des raccourcis. Dès qu'on creuse un peu, on trouve des choses bien plus nuancées, mais on préfère ne pas le faire. On préfère clamer haut et fort que celui en face est un enfoiré. C'est bien dommage...



Censure, vraiment ? Quand celle-ci concourt à augmenter la visibilité des torchons, un autre mot serait probablement plus adapté. Enfin, cela fait appel à un imaginaire que les Apathie & Co aiment convoquer ces derniers temps.

Quant à la défense du journal, elle est grandiose. Un éditorial moralisateur au bazooka, et une collection de mignons petits portraits. Les gilets jaunes, on les aime que quand il sont gentils et s'expriment dans une ambiance "bon enfant", tranquillement entre eux sur les rond-points, à faire des coucous à Jean-Edouard et Marie-Chantal sur la route pour Chamonix.

Les seules manifestations acceptables pour ces gens-là sont des remakes des télétubbies.

Abrutissant.

Bonjour, ça n'a aucun rapport, mais ça vous agace pas vous, ce système de "j'aime" quasi facebookien qu'on peut attribuer à nos commentaires ? Je sais pas pourquoi, mais ça me met mal à l'aise perso. Je ne critique pas par simple plaisir de critiquer, je pense juste que ça peut influer sur le contenu des commentaires. Bises à tous !

"Une "atteinte à la liberté de la presse" pour le groupe de " ha oui , par contre etre employé de Dassault , Free , Drahi et autre la ca va ? . Et que les GJ ne puissent manifester sans etre gazé , et tabassé la aussi ca va .. faudra recommencer a les bloquer ses bobos, se rendent pas compte que leur petite manie a dire Charlie libre , alors que Charlie est raciste et que VOUS auriez du le dire au liue de vous soumettre comme des con a Hollande , a Pelloux .. heureusement que certain.e.s on dit leur degout des desins de Wollinsky ou d'autres desinateurs de femmes enceintes... a vomir. Des que le peuple bloque il est anti liberté, c'est vrai que la liberté c'est Charlie pour les bobos, et c'est vrai pas une erreur du a l'emotion des meurtres, non une philosophie de vie totalement centré sur sois . Vous etes fou, moi j'ai manifesté pour charlie, en etant siderée de ne pas retrouver mes camarades de manif , mais la pour un bloquage d'une journée. On va vous mettre dans une salle de resto a bosser un peu qq jours, pour comprendre c'est quoi l'indifference et le mepris. 

Censure ? Quelle censure?  Toujours un débat entre vous, les zélites qui détruisez mon pays


Tout d'abord, entre un article qui porte sur quelques portraits de gilets jaunes et un article qui se veut porter sur l'ensemble des gilets jaunes et du mouvement, il y a une grande différence.


Ensuite, le mot <<censure>> employé volontairement par vos soins et à dessein encore une fois de jeter l'opprobre sur le mouvement des gilets jaunes!  C'est une des premières fois que vous employez ce terme, pour l'employer contre quelques manifestants inconnus dont vous dites qu'ils se revendiquaient des gilets jaunes. Est-ce une blague?  La censure est plutôt du côté des médias dominants et l'on ne peut valablement parler de censure dans ce cas. Et les pièces de théâtre?


Vous n'avez aucune information sur les manifestants bloquants? Sur les salariés de l'imprimerie?  Sur la manière dont s'est réalisé ce blocage ? Sur les titres bloqués ? Sur la réalité des demandes de ce blocage ? Si des oui oui des journalistes pseudo victimes. Toujours vouloir vous faire passer pour des victimes, des héros ! Vous n'êtes que des médiocres journalistes et intellectuels.


Vous avez tendance à présenter certains journalistes comme des défenseurs des libertés... Ils parlent d"Etat de droit", de perte de "nos repères démocratiques"... Dois-je rigoler? Non, je dois souffrir et bouillir intellectuellement car personnes chez les journalistes, les intellectuels, sauf à de rares exceptions dont ne fait plus parti Asi... pour défendre l'ouvrier ou l'ouvrière, la mère de famille ou le prolétaire!


Toujours le point de vue des zélites réac, au service de sa majesté

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Mouais... m'enfin vouloir faire prendre les cartouches de renvoi aux pages locales comme un signe de pluralisme de la partie nationale du journal c'est peut-être un peu se foutre de la gueule du monde et ne pas connaître grand-chose à la PQR.
Ça me rappelle l'époque des grèves dans les centres de tri postaux et le comportement skyzophrène de la Dépêche du Midi.

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