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Commentaires

Carla à Castegneto Po, une enfance de princesse...

Derniers commentaires

et carla qui fait de la pub aujourd'hui pour une bagnole alors qu'elle est la "1ere" dame de france
ca choque pas ???
Très beau texte Judith, auquel il faut rajouter le très beau et très pertinent commentaire de Laurence. Elle est pas belle la vie?!
Chère Judith (et chers @sinautes) :

J'ai lu votre travail (pertinent) ainsi que TOUS les commentaires ci-dessus. Et j'ai un problème.
Honnêtement, frôlant l'overdose et "connaissant" Paris-Match, ce n'est qu'aujourd'hui que je me suis résolu à vous lire, espérant trouver des éléments qui feraient écho à mes interrogations. Or rien. Rien concernant cette histoire de "Première Dame de France", expression que tout le monde emploie à tout bout de champ.

Or (selon moi) TOUT est là - ça n'a l'air de rien mais c'est justement pour ça que c'est hénaurme.

Quand la femme du président de la république est-elle devenue pour les journalistes (et donc pour la population) la "Première Dame de France"?
Quand cette expression est-elle apparue dans les médias français ? Dites-moi si je me trompe, mais il me semble que c'est TRES récent. Que ce n'est rien d'autre qu'une traduction du "First Lady" des USA.

Je m'explique : Que les Etats-Unis, qui n'ont pas connu la monarchie comme la vieille Europe et ont quelques longueurs d'avance en matière de story telling, aient créé le concept de "First lady", on aime ou pas, mais ça peut se "comprendre". Mais nous ?!
"Première Dame de France", comme s'il fallait absolument trouver un TITRE à la hauteur, à la hauteur du TITRE du mari, comme s'il fallait à tout prix valoriser, sacraliser sa "fonction" à elle, comme si la France avait besoin d'une Reine, ayant déjà un Roi...
Je ne voudrais pas passer pour un coupeur de têtes, mais même s'il s'agit du premier personnage de l'Etat, l'élu n'est jamais que le citoyen-président et sa femme... comment dire... c'est sa femme. Point.
Et le jour où c'est une femme qui est élue, son mari il devient quoi ? "Premier Homme de France" ? "Premier Monsieur de France"? Prince consort ?

Bah... On prend la France pour une midinette. Je suis bien sûr conscient que tout ceci est vain et que l'expression est adoptée - et les livres d'histoire eux-même parleront bientôt des "Premières Dames de France", "Premières Dames de Charité".
La photo du milieu avec Carla sur les genoux de papa et maman toute frippée à moitié à poil à coté? Clair que ça a des allures... limite incestueuses avancerai-je.
bravo judith
quand pourrons nous vous voir en vidéo avec elisabeth lévy
je viens d' apprendre que Carla Bruni allait sortir un disque en mars pouvez vous enquêter sur cette livraison musicale

cordialement
Il me semble qu'après avoir lu ton texte et celui d'Alain Rémond, on peut penser avoir bien fait le tour de la question. Plutôt même deux fois qu'une. Ceci pour dire que vous allez en effet dans le même sens, de façon différente mais complémentaire. Au centre de son papier, il y a un encart qui zoome sur l'une des phrases-clé de son texte : "[La vie véritable n'est vraiment vraie que dans les pages lestées de gros mots et choquées de photos de "Paris Match"]"
Colombe Schneck (ex arrêt sur images) sur fr.inter a aussi consacré récemment une rubrique à Paris-Match, à l'occasion de leur changement de slogan : "le poids des mots, le choc des photos" devenu "la vie est une histoire vraie". Avec cette question : comment interpréter ce changement ? Je suppose que Rémond a été inspiré par la même passionnante actualité ... Au cours de son travail de préparation t'a-t-il lu ici ??? Il faudrait lui demander. Daniel doit sûrement avoir encore son e-mail, à cet ancien collaborateur de feu "arrêt sur images".
C'est le nom de la chronique hebdomadaire d'Alain Rémond dans Marianne. Cette semaine, il nous propose une "prise de tête" philosophique à propos de Paris-Match. Si je vous dis que sa chronique s'intitule : "La révolution épistémologique de Paris-Match", vous saisissez tout de suite le sérieux de la chose, n'est-ce pas ? ... même que vous allez vous précipiter au kiosque demain matin pour en savoir plus !

Allez, je tease ou je tease pas ?

... Bon, je tease.

Extrait :

"Avant, la vraie vie était en réalité fausse. Jusqu'à aujourd'hui inclus, tous ceux qui ont cru vivre ont en réalité "cru" vivre. C'est-à-dire qu'ils l'ont cru. Alors qu'en fait, non : c'était pour de faux. Car Paris-Match n'existait pas encore. Du moins le Paris-Match de la révolution épistémologique. Celui qui vient tout juste de sortir. C'est incroyable, quand on y pense, le nombre de gens qui se sont fait avoir. Même moi. Même vous. Jusqu'à aujourd'hui, vous croyiez être en train de lire ce que je croyais être en train d'écrire. Funeste illusion ! Nous n'étions, vous et moi, qu'une fiction ..."

Vue comme ça, elle est pas belle la vie ?
Chère Judith,

Je pense que vous connaissez, et sinon comblez vite cette lacune, le "Dictionnaire des clichés littéraires" d'Hervé Laroche...
Cette définition qui en est tirée, pourra je pense vous éclairer :
Répéter : toujours "inlassablement", sinon on ne comprendrait pas.

Une bible, sans doute, que ce dictionnaire, pour les journalistes de Paris Match (d'ailleurs, il n'y aurait pas un autre mot pour ce genre de tartineur de confiture de rose?) , qu'on aurait bien du mal à égaler dans l'art délicat d'enfiler les épithètes comme des perles.
Tenez, plutôt que de vous moquer (forcément "cruellement", sinon ça ne vaut pas la peine), faites vous-même une tentative (au choix "timide", "audacieuse" ou "désespérée") pour les égaler sur ce terrain (évidemment "glissant"), elle sera forcément "vouée à l'échec".
Allez, on vous pardonne, car la critique ne peut qu' "avoir la dent dure"...
en espagnol, le féminin de macho c' est hembra, , ça veut tout simplement dire femelle. Mais on peut-être décider de lui donner la même application que celle que l'on donne à macho qui ne veut dire ni plus ni moins que mâle , sans connotation particulière dans sa langue d'origine.
Quant au féminin de nymphomane, je crois que c'est érotomane, même s'il a aussi d'autres usages, y compris pour les femmes
aujourd'hui elle est presente toute nue avec seul vetement des cuissardes meme monsieur balkani devant la photo n'a su que dire allongee .Mais c'est en espagne en france rien Belle presentation pour une personne qui vit avec le president de la republique (sur papier ) Tous les deux je me pose des questions sur la representation de mon pays. vous etes sur qu'il y a eu des elections presidentielles .Moi je suis outree
Lire Match nuit gravement à la santé de la France...
Après "la la la la ah quelles sont jolies les filles de Sarkosy..." et un merci pour les interprètations de certains...
Je ne suis pas voyeuriste ! (ouf)
Madeleine
Selon la Republica.it, si voyage de noces il y a, il pourrait se dérouler à Vérone (ville des amants célèbres…). Du caviar pour les médias…
C’est sur Republica Radio TV
http://tv.republica.it/multimedia/home/1548071
Ce n’est hélas qu’exhibition, exhibition et exhibition impudique.
Votre décryptage savant et léger comme un zéphyr sur Castegneto Po nettoie au karcher la belle devanture de Match.
Je m'excuse Judith, j'ai lu un peu mais pas tout. C'est dégoulinant...
Ce que je connais du Piémont c'est ce que m'ont raconté des habitants d'Aubervilliers (93) et comme conte de fée je préfère le leur (bien qu'il soit "terrible") avec l'orgre France qui mange les enfants du Piémont.. C'est "une histoire" tellement plus attachante.
Et puis je pense au film "les enfants" et au livre de Marguerite DURAS... ah non je ne me souviens plus... si c'est "la pluis d'été"...
Si je suis vigilante concernant les traquenards de monsieur Sarkosy... tout ceci et cela... c'est dégoulinant. aucun intérêt.
Madeleine
Décidemment, Judith, vous avez bien du courage. Ce type de reportage lénifiant et abêtissant me déprime profondément. Quant à penser que des personnes lient ça avec plaisir, mon dieu...

On pourrait lancer une collection Harlequin d'utilité publique (distribuer gratos un Harlequin par semaine, comme ça, les lecteurs de Match ne gobreont plus n'importe quelle c... sur la politique).

http://photine.blog.lemonde.fr/
oupps sur le bec,

lien article "dailymail" trouvé sur rue 89...
bonjoir,

bon sang on a la poisse avec les femmes du président!!

http://www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/worldnews.html?in_article_id=509247&in_page_id=1811

".../...She added: "French people are always negative. They also are crazy about their own language, so every time there's something that's not in French, they get so mad about it."



".../...Despite living in France since she was five, Carla admitted she didn't vote in the last Presidential election last May, and still considers herself Italian.

"I'm not French at all," she said. "I don't have a French passport I have an Italian passport.

"I like to be Italian. I like the Italian temperament and I like Italian food. French people are in a bad mood for some reason, and Italian people are in a good mood."

Asked if the famously elegant Paris was a nicer city than London, she said: "I don't think so. I've really been surprised at how beautiful London is.

"And in London you don't feel the pollution because there are so many parks. In Paris, I live on the edge of the city because it's the only place where you have green spaces.

"In the middle of Paris, it's really hard, really unbearable."

après Mam' sarkozy qui était fiere de ne pas avoir une goutte de sang français!!

Vite qu'elle libère mme Ingrid Betancourt et qu'elle divorce!!

le p'tit Sarkozy a des accointances avec la 5e colonne, c'est pas possible!
@ Chaiitoun
moi non plus , même pas chez le dentiste.
Cela dit, moi qui vit en Espagne depuis peu pour échapper à l'impôt sur la maladie ( qui ne peut pas donner 4 euros par mois ? dixit l'apothicaire qui fait office de minsitre), j'ai renoncé à y regarder la télé, c'est du paris match permanent, coupures de pub impromptues, y compris pendant les infos, sans prévenir. Mélange d'"informations" sur la famille royale, la guerre en irak, la petite madeleine, etc...sans discernement.
Je vous laisse imaginer, et c'est d'ailleurs le jour où j'ai cessé de regarder la télé, un film comme le pianiste de Polanski coupé une dizaine de fois, sans prévenir , par de la pub pour de la bière ou des produits de beauté.
Bonjour , à lire votre commentaire de MATCH , on comprend bien que cet article n'est que du faux pour faire comprendre que notre nouvelle JACKIE KENNEDY est en préparation. mais j'ai lu dans un article de journal que C BRUNI est en France depuis ses 5 ans , et qu'elle n'est pas la fille du mari de sa mère : donc l'article est encore plus faux. Pour ma part , je ne lis jamais MATCH.
Bonjour à tous,

Ce message avant de lire vos commentaires; je découvre à l'instant ma chronique telle que mise en ligne. Elle est incomplète : il manque un paragraphe et demi, soit une cheville de raisonnement qui me paraissait indispensable. Je n'étais pas connectée ce w-e et n'ai pas pu m'en rendre compte. J'espère que la version intégrale (et donc cohérente, dans la progression argumentative) sera publiée dans les plus brefs délais - je m'excuse pour l'embrouillamini cognitif qu'a exigé de vous (de ceux en tout cas qui lisent en s'efforçant de tout suivre, et de tout comprendre) cette version incomplète et assez fumeuse, du coup.
Merci Alain pour la vraie taille de Sarkosy, 1,68 m après tout ce n'est pas si mal, il ne lui manquent que 4 cm pour s'élever jusqu'à moi, ses talonettes devraient suffire.
Tout est juste certes. Mais ça commence à me lasser et je mesure mes mots.
Je n'ai lu votre article qu'en diagonale, ce que je ne fais jamais avec vos billets.
Je ne critique pas le fond, c'est bien écrit, bien analysé, et tout et tout.
Mais le sujet ?? Vous n'avez pas mieux ?
Un talent d'écriture et d'analyse comme le votre mis au service (indirect et critique, certes) de cette pouf ???
Trop c'est trop !!!
Ne me dites pas que Daniel vous a condamnée à l'analyse de Paris Match et autres torchons ???
Si oui, sauvez vous en vitesse !!!!
Malgré tout ce que vous dites sur le "on" inclusif, je trouve au contraire que là, précisément, ce "on" nous exclut. Il dit que dans cette société-là, dans ce monde- là... nous n'y sommes pas. Et, paradoxalment, c'est censé nous faire rêver.

Quant à ce qu'on répètait, soit-disant, à la petite Carla dans son enfance, de ne rien laisser voir, de "n'être épatée par rien", cela me fait penser au film "itinéraire d'un enfant gâté" : c'est exactement ce qu'on avait dit au petit Belmondo, le conseil pour "réussir dans la vie", à défaut de réussir sa vie.
Je lis, encore ici dans les commentaires, que not'Préz mesure 1m57.
Non !
J'ai dit, dans mon billet, qu'il s'agissait de la taille de Louis XIV.
Sans talonnettes.
Je suis rassuré par tous ces commentaires, dans les différents et de me dire que nous sommes nombreux à analyser l'information, faire la part des choses, de ne pasnous laisser abuser.
Je suis troublé par le fait que malgré cela, le pouvoir - et paticulièrement l'actuel-, persite à vouloir détourner l'attention en nous assomant d'images et de vraies-fausses nouvelles .
Donc Paris-match (organe officiel de l'Elysée, parfaitement raccord avec le style du nouvel occupant), nous montre la nouvelle princesse que nous sommes invités à adorer.
Cette photo avec ses parents choque, elle disgracieuse, malfoutue, on dirait une photo d'amateur. On yvoit une sorte de patriarche, une vielle femme presque nue et une jeune dans une position complètement anti naturelle, j'allais dire anaturelle. qu'est-elle sensée representée ?

@ esko
facile, mais drôle ::))
Très émouvante histoire. Qui aurait pu imaginer, en voyant cette jeune fille timide, qu'elle serait un jour candidate à l'érection présidentielle?
C'est toujours un vrai bonheur pour l'intelligence que "d'écouter" votre voix lumineuse... Le style Match se marie parfaitement au style Sarkozy...C'est le même !! Ils présupposent des oreilles plus habituées au bruit qu'à la musique... des yeux blasés ne cherchant que ce qui brille.... et des langues étrangères à tout mot... Oui, peut-être qu'en l'absence de toute instance de sujet, c'est la redécouverte des "objets" et de leurs mots qui nous consolera... Parlons ailleurs et relisons les poètes !
Echec et Match...
Une fois, deux fois, jamais sans 3 et après vous passez à autre chose que ces deux zozios qui commencent franchement à nous saouler !! Hein, promis Judith !?
Sinon, comme toujours jolie plume et surtout, des nouveaux mots que j'adore apprendre et que je vais m'empresser d'utiliser.
Alors je suis heureux vraiment à mon tour d'être invité dans votre ORBE, une ORBE faite de vocabulaire soigné, de syntaxe et de pur moment de lecture.
Merci pour ça.
Bonjour,

Juste pour dire que la photo de la famille Bruni me choque profondément..... Je ne sais comment l'expliquer, ca ne colle pas. Au delà du fait, qu'évidemment ce n'est pas naturel, je trouve cette photo profondément dégradante pour la femme. Etrange, je vais y repenser pour essayer de mettre des mots sur ce malaise.

Sincèrement

Nathalie
Moi aussi je l'ai trouvée immonde cette photo, inesthétique et déplacée, tout juste montrable dans leur propre cercle famillial.
Moi aussi, cette photo me met mal à l'aise, sans que je sache expliquer exactement pourquoi...
Carla, à 23 ans, sur les genoux de son père, ses longues jambes dévoilées. Sa mère, reléguée à l'arrière-plan, en slip et soutien-gorge, chairs flasques, ridiculement déplacée dans ce décor.
Parfum d'inceste et pathétique défi au temps qui fuit ?
Oui, moi aussi, je trouve le choix de cette photo étrange. C'est typiquement le genre de cliché que j'aurais jeté. Sauf à vouloir révéléer un trouble....
Et en sachant que " Alberto " est le mari de la mère, l'homme qui a élevé Carla, alors que le père naturel s'est révélé ( c'est Maurizio ! )
Il paraît même que tout le monde ( toutes ces figures citées dans l'article de Match ) savait.

Alors, révisons le mythe de la princesse, récrivons le conte de fées, avec le pathos de la psychanalyse.
Ca va être encore plus "Hyp' ",
Mieux que le porno chic : l'aristo trash
C'est typique d'Helmut NEWTON, il considère les femmes comme des objets avec deux grandes jambes qui dépassent en bas.
Moi aussi je ne suis pas du tout à l'aise avec cette photo.

Au premier regard, C'est la nudité de la mère qui tranche avec la solennité du sujet.
Ce corps ainsi exhibé ne m'aurait pas gênée s'il s'agissait d'un cliché pris par un intime dans un instant de la vie quotidienne. Mais il s'agit ici d'un portrait familial, de ceux que les artistes produisent depuis des siècles et qui ornent les murs des vieilles demeures aristocrates et bourgeoises.
En effet, on y montre 4 générations d'une même famille réunies sur ce cliché.
En arrière-plan, On voit une photo de bébé, comme autrefois le portrait d'un aïeul.
La composition est plutôt classique : une mère et sa fille réunie autour du patriarche lui-même face au piano.
Ce piano, attribut du grand-père, permet en son absence de l'évoquer et ainsi renforcer le prestige de la lignée en insistant sur la réussite plurigénérationnelle.
Nous nous trouvons donc tout-à-fait dans la tradition des portraits officiels... dans laquelle la nudité paraît bien incongrue !


Mais plus que la nudité, c'est la mise en scène qui dérange par le climat incestuel qu'elle génère.

Carla Bruni, bien que vêtue d'une robe de fillette, n'a plus l'âge de monter sur les genoux du beau-père, mais elle le fait quand même, dans une position sans équivoque, cuisses écartées, et poitrine agressive.
Le tapis froissé sous sa jambe tendue trahit l'énergie qu'elle engage pour entreprendre cet homme.
Sa main appuyant sur le bras de l'homme pour le maintenir sur sa cuisse ainsi que son bras droit fermement enroulé autour des épaules montrent la détermination à séduire le beau-père et à le posséder.
Newton sur ce cliché en a fait une dominatrice carnassière déguisée en lolita.

La mère semble en retrait dans une posture très ambivalente. Elle ne parvient pas faire concurrence à la jeunesse triomphante de sa fille. Sa posture, à demi effacée en arrière plan, tête penchée, l'exclut du couple au premier plan.
Cependant, la main posée sur l'épaule du mari raconte l'affection qu'elle lui porte, mais en rejoignant celle de sa fille, elle en devient la complice.
Sa nudité, dans cet ensemble, renvoie vers une sexualité active. Elle semble solliciter le mari qui pourtant lui tourne le dos.
Newton en a fait une femme vaincue par sa fille, mais qui pathétiquement soumise, autorise ce curieux ménage à trois.


Quant au beau-père, son air sévère, sa raideur lui confèrent une certaine dignité qui contraste avec l'incongruité de la scène.
Mais son impassibilité suggère que tout cela est finalement très banal et renforce encore davantage le malaise.
Sa position centrale laisse entendre qu'il est le sujet principal de cette photographie et que les deux femmes tournées vers lui symbolisent sa puissance.



Certes, l'incestualité qui se dégage de la photographie est le fait de l'artiste et non de la famille Bruni. On reconnaît d'ailleurs assez la volonté de déranger propre à Helmut Newton que beaucoup considèrent comme le précurseur de la tendance porno chic.

Pourtant, il n'en demeure pas moins qu'on peut s'interroger sur la pertinence du choix d'un tel photographe pour un portrait familial.

Bien sûr, à en croire le commentaire, c'est par raffinement qu'ils auraient choisi Helmut Newton. Mais on peut tout de même se questionner sur les raisons qui poussent à autoriser la publication de cette photo précisément alors que des clichés plus conventionnels ne manquent sûrement pas.

Je sais que je ne devrais pas, mais je ne peux m'empêcher de me demander si ce choix n'a pas été dicté par l'inconscient de Carla ?
Surtout quand je me rappelle que c'est avec le fils de son compagnon qu'elle a fait un enfant.
Cette photo est très incestueuse effectivement. Et même si c'est le choix de Newton dont on sait le goût pour la transgression, s'ajoute que ceux qui posent sont consentants dans la mise en scène pas seulement dans le choix du photographe.

La répétition semble être la constante de Carla Bruni -et d'ailleurs le 1er film de sa soeur évoque cette tendance à vouloir les hommes des autres, les autres étant en l' occurrence sa soeur dans le film, sa mère sur la phto, Justine Lévy pour Raphaël -lequel rêvait sans doute de son Arielle par concurrence avec BHL...Bref...L'incestuel est d'ailleurs abordée dans le film entre Valéria et le père et la jalousie de Carla. Bref...Ce beau château italien a tout d'un film de Visconti lui aussi descendant d'une famille noble italienne; pour peu on rejouerait les Damnés.

Le filme de la soeur d'ailleurs confirme cette tendance familiale à exhiber ses perversités et ses névroses comme si cela suffisait pour être "pardonnée" ( L'Italie ne l'oublions pas à le sens du péché )

C'est plutôt rigolo de penser qu'elle couche avec un homme qui pense que la pédophilie est innée.

Paris Match dont la nouvelle pub est la vie est réalité serait donc conscient du choc de la photo ?
Cette photo est très incestueuse effectivement. Et même si c'est le choix de Newton dont on sait le goût pour la transgression, s'ajoute que ceux qui posent sont consentants dans la mise en scène pas seulement dans le choix du photographe.

La répétition semble être la constante de Carla Bruni -et d'ailleurs le 1er film de sa soeur évoque cette tendance à vouloir les hommes des autres, les autres étant en l' occurrence sa soeur dans le film, sa mère sur la photo, Justine Lévy pour Raphaël -lequel rêvait sans doute de son Arielle par concurrence avec BHL...Bref...L'incestuel est d'ailleurs abordé dans le film entre Valéria et le père et la jalousie de Carla. Bref...Ce beau château italien a tout d'un film de Visconti lui aussi descendant d'une famille noble italienne; pour peu on rejouerait les Damnés.

Le film de la soeur d'ailleurs confirme cette tendance familiale à exhiber ses perversités et ses névroses comme si cela suffisait pour être "pardonnée" ( L'Italie à le sens du péché ! )

C'est plutôt rigolo de penser qu'elle couche avec un homme qui pense que la pédophilie est innée.

Paris Match dont la nouvelle pub est la vie est réalité serait donc conscient du choc de la photo ?
Je ne peux m'empêcher de citer un poète, enfin un extrait d'une chanson de celuit-ci (Léo Ferré) :

- “Un poète ça sent des pieds. On lave pas la poésie. Ça se défenestre et ça crie”.

Jojolapin
Y a un truc qui ne colle pas avec cette photo (la troisième) de promenade en amoureux. http://img155.imageshack.us/img155/2681/sarkozybrunivo3.png
Nicolas Sarkozy mesure 1m 58, et 10 centimètres de plus avec les talonnettes. Carla Bruni monte à 1 m 76. Huit centimètres de différence. Ca devrait se voir. La prise de vue, de biais, Sarkozy légèrement en avant, peut un petit peu corriger cette différence. Mais pas à ce point. Pas au point de laisser paraitre le Président plus grand que son amie. (1)
Le policier, situé deux pas seulement derrière le Président (3), a l'air en comparaison gigantesque (2).

Est-ce que cette photo ne serait pas non seulement complètement retouchée, mais même carrément montée ?

Il semble y avoir un truc étrange avec la main gauche du président (4). Ce fond beige et les contours ne correspondent à rien. La taille de cette main ne correspond pas, il me semble avec celle de l'autre main. Comparez la tailles des deux pouces du Président... Elle est énorme, cette paluche gauche du Président. Et puis il y a ce léger halo (5) autour des cheveux qui je crois laissent entendre un détourage (les cheveux, c'est toujours un peu compliqué).

Je ne suis pas spécialiste, et je me trompe surement, mais il me semble que Match a agrandi le Président et l'a recolé à côté de Carla Bruni pour que la différence de taille ne se voit pas.

C'est futile de s'intéresser à ce genre de trucs, mais si il y a réellement un montage, il serait intéressant de savoir pourquoi à Match on se soucie autant des dimentions du Président de la République.
Sarko-boulot-dodo, c'est trop!
J'aime bien vos chroniques Judith, mais si vous pouviez changer un peu de sujet...
Sont-ce mes yeux qui me jouent des tours, où la tête de Sarkozy a-t-elle été photoshopiquement collée sur la 3e photo ? La transition cheveux-arbuste ne me semble pas très naturelle. Il me semblait aussi qu'il était plus petit qu'elle...
L'enfance dorée - la sagesse des gouvernantes - l'enfant roi devenu reine : c'est lisse et sans surprise, glacé autant que le papier qui le porte, on s'ennuierait à le lire / ce qu'heureusement, on ne fait pas, habités qu'on est par cette impression de "déjà lu" avant meme d'avoir entamé la difficile mastication du premier mot.

Pourtant, ce lisse uniforme et monochrome un moment se laisse prendre à son propre jeu . Poussée par le lourd torrent de ses clichés, la journaliste ne sait plus s'arrêter, elle apparie substantifs et adjectifs en toute hâte, l'enfance ca marche avec 'tendre', la gouvernante avec "chère", le naturel c'est 'déconcertant" oui voilà, et les parties de cache-cache ? "interminables", bien entendu.
Mais voilà l'erreur.
"Parties de cache-cache", il fallait cocher "insouciantes", mademoiselle.
"Interminable", on vous l'avait mis là pour "attente", voyons.
Voilà ce que c'est de construire du cliché, on fait un pas de travers, et tout s'effondre.

Les parties de cache cache sont interminables - et c'est le mythe de l'enfance dorée qui s'effondre. "Interminables cache-cache", on entrevoit la souffrance de l'enfant Bruni ,ce père autoritaire et péremptoire, tout à la passion de ce jeu qui n'amuse personne d'autre que lui dans la famille mais qui l'impose à tous, des heures durant - Jouns à cache-cache ! c'est interminable, et c'est l'hiver, le père qu'on arrete plus exige q'uon compte jusqu'à deux cent au moins, maintenant, les enfants ont froid, la sage gouvernante est à court de maximes........"Cache cache" interminables, et c'est dit, pudiquement, dans cet adjectif - la douleur de l'enfance de cette femme sous les dehors marbrés des clichés de conte de fée.
C'est cela que nous raconte cet article - mais pudiquement suggéré par l'emploi d'un adjectif seulement.
On s'incline devant tant de talent.
Vous avez mille fois raison, on nous prend bien pour des "on".
Surtout, Judith, gare à l'addiction !
On commmence par une bouffée de Match, on y prend goût, alors on teste quelque chose d'un peu plus corsé, genre Voici ou Gala, puis on vire junkie, à sniffer du Closer ou de l'Entrevue. Et là, c'est la déchéance, la plongée en enfer. Désormais grave accro à Ici Paris et à Point de Vue, on se retrouve chroniqueuse mondaine dans une émission de Stéphane Bern.
merci judith pour vos chroniques qui sont non seulement pertinentes, mais si bien écrites tout est juste, le ton les mots, c'est un régal ! ! ! ! ! !
Elle bénéficie du traitement réservé aux princesses "de".
Cette histoire ressemble aux mariages d'intérêt entre aristos de grands pays qui émaillaient la vie politique avant la révolution de 1789.
Peut-être Sarkozy ambitionne-t-il de devenir "roi" de l'Europe...
A Judith : J'espère que vous ne serez pas confinée à traiter l'info de Match parce que sinon je vais finir par me lasser. Je sais bien que nous traitons des médias ici, mais Match, tout de même... Y'a Gala aussi...
Oh Judith,

quel plaisir de vous retrouver (désolé si j'ai raté vos éventuels précédents articles...) quoi qu'il en soit c'est UN PLAI-SIR!
"en ordre comme depuis toujours et pour longtemps, langue qui paraît ne parler que pour nous assurer que tout va bien, que l'équilibre règne et que nous sommes en sécurité" écrit Judith.

Ce qui m'inquiète le plus, c'est que ce discours déborde largement ce magazine pour grands enfants et envahit l'autre machine à créer, euh, recycler du rêve standard, la télévision qui n'est pas, elle, qu'avalée dans les salles d'attentes des dentistes et autres généralistes... hélas.

yG
Après Lady Di, Lady Bru ?

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