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Brut : "Les témoignages portent une vision assez individualiste"

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Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
En effet, l'interview face à face "télévisuelle" est un exercice périlleux - que j'apprends encore et encore, je n'y est pas du tout été formé. Il m'est encore très difficile de tout faire en même temps :; suivr(...)

"Sur Brut le contenu en lui-même est assez lisse car il n'y a pas de contradiction" .. Un peu comme sur ASI, donc ?

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Continuez de vous former "sur le tas", moi en tout cas ça ne me déplait pas de faire "le tas" pour des gens qui se lancent, et j'espère que je ne suis pas la seule ! D'ailleurs vous avez progressé en aisance et en présence depuis la première émission(...)

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Très intéressant.

Je suis persuadé de l'intérêt de "Savoirs médiatiques".

C'est un format que l'on ne retrouve pas ailleurs. Cela permet d'entendre des gens qui ont travaillé un sujet (car c'est leur métier) et qui n'ont pas l'habitude de passer à la télé (l'opposé d'un toutologue en fait).

Bien sûr, n'ayant pas vu beaucoup de videosBrut, j'aurais bien aimé quelques exemples pour me rafraîchir la mémoire mais ce n'est pas le principe de l'émission, bien sûr.

Super entretien, merci beaucoup !

Même s'il n'y a qu'un lien indirect avec le sujet traité, je vous conseille les entretiens de Laura Raïm sur Arte. Je trouve qu'elle choisit bien ses interlocuteur.rices, et qu'elle nous permet de réfléchir à des sujets en repensant ou affinant son propre prisme de lecture.

"Sur Brut le contenu en lui-même est assez lisse car il n'y a pas de contradiction" .. Un peu comme sur ASI, donc ?

Merci à Aurélie Aubert d'être restée intéressante. Elle nous livre une analyse éclairante sur les mécaniques de production, de diffusion, et de mesure d'audience des vidéos à destination des réseaux sociaux. Ses recherches (et son livre) apparaissent à priori rigoureuses et passionnantes.


En revanche, l'interview n'est malheureusement pas à la hauteur de la chercheuse eu égard aux faiblesses du journaliste. Les questions sont hésitantes et approximatives, ponctuées par des "quoi" et des gestes de la main signifiant "si vous voyez ce que je veux dire", dans la plus pure tradition Nathalie-Saint-Cricquienne. En plus, elles questionnent alors même que la réponse vient d'être apportée : "Alors c'est ce que je viens de dire." dira l'enseignante à propos du profil de l'audience. C'est pourquoi, l'on se demande si le journaliste écoute la personne qu'il a en face de lui et les réponses qui lui sont aimablement et patiemment apportées. Car ce doute se renforce et est corroboré par le texte illustrant la vidéo où il n'est nullement question des thématiques spécifiques (environnement, discrimination, et parcours de vie) sur lesquelles l'enseignante-chercheuse a insisté. Elle a aussi insisté et corrigé le journaliste en précisant que le "corpus qu'[elle a] vraiment étudié s'arrête en 2019". Mais non ! Le texte parle d' "une enquête sociologique entre 2018 et 2022" !


Et l'apothéose du "cringe" surviendra quand le journaliste avouera ne plus se souvenir de la question qu'il vient de poser. Trop occupé, sans doute - plongé dans  ses notes à ne pas regarder son interlocutrice-, à se concentrer sur sa prochaine question. Mais à part ça, ce sont les confrères qui, je cite, "font de la merde". D'ailleurs, quand au bout de 20 à 30 minutes, l'interviewée choisit d'expliquer à l'interviewer "métier" avant de dire "catégories socio-professionnelles", cela résume la pénibilité de l'interview.

Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
En effet, l'interview face à face "télévisuelle" est un exercice périlleux - que j'apprends encore et encore, je n'y est pas du tout été formé. Il m'est encore très difficile de tout faire en même temps :; suivre mon fil de questions, rebondir sur les réponses de la personne avec qui j'échange, demander des éclairages de certains points.
Par ailleurs, dans un tel format où on choisit de ne rien couper, où l'interlocuteur est dans des conditions pour ainsi dire uniques pour pouvoir présenter son sujet, il arrive en effet que l'interviewé en vienne à répéter ce qu'il vient de dire.
En outre, mes multiples relances montrent tout de même que j'écoute bien Mme Aubert - faut pas exagérer non plus.
Et pour l'histoire des mouvements de main qui concluent une relance (mes interventions sans question), c'est tout simplement un geste assez normal qu'on on discute avec une personne : on a des questions, parfois juste des interventions pour relancer le propos de l'interiocuteur.
Bonne journée,.

> " je n'y est pas du tout été formé"


On a failli croire à une fulgurance d'humilité, mais en fait non : c'est de la faute de votre école de journalisme en fait...


Bref ! J'arrête d'enfoncer le clou. J'imagine que les plus expérimentés vous diront qu'on n'arrête jamais d'apprendre. En tout cas, merci pour votre choix d'invitée (et de livre), l'interview reste éclairante, et c'est encore le plus important.


Bonne continuation

Continuez de vous former "sur le tas", moi en tout cas ça ne me déplait pas de faire "le tas" pour des gens qui se lancent, et j'espère que je ne suis pas la seule ! D'ailleurs vous avez progressé en aisance et en présence depuis la première émission. 


J'attendais ça, une ouverture d'@si sur la recherche en "médiatologie", et cette démarche d'interviewer des chercheurs est difficile, mais intéressante : elle se démarque du journalisme de vulgarisation qu'on voit beaucoup (trop), où le journaliste nous restitue ce qu'il a ingurgité, à sa façon... et vous évitez aussi le piège du fameux "contradictoire" — vos questions ne sont pas là pour contrer, mais pour permettre à votre invité de développer sa pensée, d'expliquer sa démarche et ses découvertes, ses limites, aussi. 


Bref, je lis les reproches qui vous sont faits ici où là, faites-en votre miel, mais ne vous laissez pas décourager par l'agressivité ou le mépris de certains, s'il vous plait ! J'attends la suite :)


Une question quand même : est-ce que vous prenez (pouvez prendre) le temps de préparer l'émission avec vos invités ? de leur demander sur quels points ils ont envie de mettre l'accent, et comment ? et de leur donner les grandes lignes de l'interview que vous avez prévue, pour qu'ils se préparent à répondre clairement ? Ça peut être utile lorsqu'on invite des gens dont la compétence principale n'est pas (eux non plus n'y ont pas du tout été formés) de répondre à un journaliste et de s'adresser à un public absent (et "fantasmé" :)


D'ailleurs, si vous arriviez à nous dégoter quelques études sur ces fameux "publics", et pas que leurs âges ou csp, comment sont reçus ces contenus, ces formats, ce qu'ils en font, est-ce qu'ils gobent vraiment tout ce qu'on leur sert ou pas du tout, ou pas vraiment ? Aurélie Aubert évoque en passant un ralbol du journalisme "donneur de leçons", et pour ma part je rencontre beaucoup de gens qui sont devenus allergiques à l'actualité surfant sur le scoop et le gore. D'évidence ça ne marche pas si bien que ça, la captation des publics par la pub et l'idéologie : où sont les failles, les résistances, les ouvertures ? Ça me semble un enjeu politique non négligeable... 


En tout cas merci pour ces émissions.

Merci beaucoup pour ce cadrage riche et bienveillant, au sens noble du mot bienveillant.

(êtes-vous ou avez vous été prof ?)

Je ne suis vraiment pas la cible de brut. Mais ça m'a intéressée cet entretien, va comprendre?

C'est une grande caractéristique de la pub de vampiriser les produits culturels, et le style "vidéo brut" "témoignages moi je", se retrouve dans les spots de pub, comme tout le reste qui s'est fait siphonné, cela depuis les débuts de la réclame à la radio... J'ai du mal à croire qu'il y ait eu une consanguinité dès l'origine dans les vidéos de brut. Est-ce que la pub est construite avec une accroche? Plutôt avec une chute je crois.

 

C'est curieux que les réseaux sociaux ne nous connaissent pas sur le plan socio-démographique. Je croyais que c'est ce qu'ils vendaient. Ah ah, ils ont trouvé des pigeons pour leur acheter du vent! Ah il est beau leur modèle économique! 

Je ne sais pas si ce n'est que chez moi, mais il y a des glitches lors de la lecture de la vidéo téléchargée. On va se contenter de l'audio.

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