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Bretagne : "Les correspondants savent tout mais ne peuvent rien dire"

Rien ne va plus en Bretagne, en tous cas chez les journalistes bretons, qui dans une lettre ouverte sans précédent au président de la région Bretagne, dénoncent les intimidations, les auto-censures, les censures en provenance de la profession agricole en général et plus particulièrement sur le sujet de la pollution aux algues vertes. L'information bretonne doit-elle s'émanciper, va-t-elle s'émanciper ? Questions posées à nos deux invités : Philippe Gaillard, ancien rédacteur en chef de la rubrique agricole de Ouest-France ; et Morgan Large, journaliste à la radio locale bilingue RKB et conseillère municipale d'opposition à Glomel (Côtes d'Armor).

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L'agriculture productiviste a saccagé la Bretagne, et continue de le faire. Les agriculteurs bretons sont la quintessence de ce qu'est et a toujours été la paysannerie française, et surtout dans l'ouest : un groupe social sous la coupe des curés et d(...)

émission d'utilité publique! METTEZ-LA EN ACCES GRATUIT. merci

 "Les pieds sur terre" à été mentionnée. Excellente emission sur France Culture que je conseille à tous  les  asinautes.

Derniers commentaires

Moi, j'ai la solution : Achetez bio !

Si vous ne le faites pas vous êtes aussi responsable que l'agriculture productiviste... et alors arrêtez vos larmes de crocodiles.

emission très interessante. Je relève en particulier la pertinence de la dernière intervention debriefing de la jeune "stagiaire"

Emission où tout ce qui a été dit est vrai.


Après 35 ans passés dans l'agroalimentaire, après avoir vu de mes yeux dans diverses réunions ou colloques des administratifs tétanisés par les conséquences de leurs paroles de bon sens sur le hors -sol et la "vallée des cochons" par exemple, je peux témoigner du drame qui se joue dans cette Bretagne dure mais qui gagnerait à se respecter en se convertissant rapidement au bio et au sain...

La remarque, en passant,  sur le consommer local doit faire réagir. De la qualité, oui et donc pas celle des producteurs intensifs.  La responsabilité des gouvernements successifs qui ont délégué leur pouvoir à la FNSEA me fait penser à la  puissance actuelle des syndicats policiers et "l'habileté" du pt du conseil régional de Bretagne n'a rien de rassurant !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur


Bonne émission .




Si les journalistes locaux hésitent à publier ce qu'ils savent, ils soutiennent ceux qui n'hésitent pas à publier sur le sujet :


Présentation dans Ouest France de la BD , qui paraît d’abord en magazine,  le  2 Octobre 2017 :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/bretagne-quand-les-algues-vertes-se-racontent-en-bd-5287155



Présentation de la BD  en album « les algues vertes » d’Ines Léaud et Pierre Gilles van Hove dans Ouest-France du 31 mai 2019

https://www.ouest-france.fr/bretagne/une-enquete-en-bd-sur-les-algues-vertes-6377125


article sur la genèse de la BD dans Ouest-France du 23 Juin 2019 :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/mellionnec-22110/ils-devoilent-les-coulisses-de-leur-livre-algues-vertes-l-histoire-interdite-6412154

article sur l’avant et l’après BD sur les algues vertes dans Ouest-France du 14 septembre 2019 :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lamballe-armor-22400/planguenoual-avec-la-bd-sur-les-algues-vertes-il-y-un-avant-et-un-apres-6520249

A la  lecture de la tribune du collectif publiée dans Libération ,qui présente bien la situation, on peut ajouter  l'historique des  démarches des services de la concurrence et de la consommation  quant à la tromperie sur l’origine de tomates en Bretagne  :

http://bretagne.direccte.gouv.fr/Flagrant-delit-de-tromperie-sur-l-origine-des-tomates-en-Bretagne

Je tenais à louer la chronique de Laelia pour une fois, j'ai trouvé celle-ci très intéressante. Tout breton que je suis, je ne voyais pas la mafia… jusqu'à ce que Laelia nomme l'évidence !

Ayant beaucoup apprécié "Les algues vertes" d'Inès Léraud, j'ai été un peu décu par cette émission. Il y a tellement de choses dans le livre par exemple, sur la condition des agriculteurs qui sont réduits au role d'ouvriers pour les grands groupes agroalimentaires, sur la connivence des politiques (de mémoire, Le Drian et Richard Férrand sont cités), sur les conflits d'intérêts, etc. L'émission se contente de parler de la pression sur les journalistes. C'est dommage. Bref, lisez le livre !

Votée ! Du "microcosme" au "macrocosme" , un état des "lieux" !

Bonjour,

je suis originaire de Bourgogne et les agriculteurs qui ne mangent pas ce qu'ils produisent mais qui entretiennent un petit jardin bio où tout au moins limité en usage de pesticide pour leur famille c'est très courant. 


DD

Pareil dans le Loiret, d'ailleurs...

Des exemples de ce fait peuvent se trouver dans toutes les régions agricoles. Ceux qui croient à l'agriculture intensive tombent malades et passent,dans la mesure du possible, au bio. J'en connais.

Comme Laélia, en écoutant les deux invités, je songeais que dans une autre région on parlerait de mafia et de corruption.

J’ai d’ailleurs sursauté quand les téléphones sonnaient et quand la connexion a été coupée pour l’invité. J’ai cru à un appel menaçant de Tricatel !... euh... Triskalia : « Nous avons les moyens de vous faire taire ».

(J’ai pensé par ailleurs que Roger Gicquel était ressuscité en 2019. Après vérification, non.)

Pourquoi l’invité dit-il que les deux journalistes sont peut-être « fragiles » ? Je constate chez elles beaucoup de détermination, de courage, d’initiative et de persévérance. Tout le contraire de la fragilité.

Il est toujours rassurant de savoir qu’il reste des journalistes dignes de ce nom.

Trugarez !

Tout pour le fric !


Que reste-t-il de la Bretagne multiple et de ses rivages que j'ai tant aimé ?


Un rêve, un pont, entre Lannion/Morlaix plus la côte de granit rose et Middelkerke mer du Nord.   


Quand les Bretons ou les Corses me gonflent, voici une solution débile non définitive:


Envoyer tous les Bretons en Corse et envoyer tous les Corses en Bretagne.

Excellente émission. Très intéressante et un apport très précis des intervenants. Daniel Schneidermann a très bien joué son rôle et il faut dire que les intervenants l'y ont aidé. Respect à cette citoyenne Morgan Large qui au delà de son action journalistique, semble être habité par une intégrité et un investissement qu'on aimerait contagieux. Enfin, comme de coutume, l'apport de Laélia Veron, toujours très perspicace et intelligent, dont on ne saurait se passer. Je suis d'accord, cette émission mériterait d'être vue par tous les internautes non pas uniquement concernant l'éclairage

Je trouve la présence et les interventions de Philippe Gaillard sans pertinence dans cette émission. A part ses commentaires paternalistes, ses onomatopées d'approbation coupant le discours de Morgane Large, comme si elle avait besoin d'une validation de ce qu'elle disait, ses anecdotes sur des papiers qu'il aurait écrit mais dont il ne se souvient pas,  sa non surprise étonnée et j'en passe...


Daniel, je vous aime beaucoup, mais franchement j'aimerais vous voir plus cadrer plus énergiquement ce genre d'intervenants surtout au moment où il a commencé à parler des années du temps jadis. Vous avez relevé en disant que vous étiez journaliste à cette époque, mais vous avez laissé passer l'infantilisation de Morgane. Dommage

La webcam de Daniel est floue ! Il faut qu'on se cotise pour lui en offrir une nouvelle ?

 "Les pieds sur terre" à été mentionnée. Excellente emission sur France Culture que je conseille à tous  les  asinautes.

émission d'utilité publique! METTEZ-LA EN ACCES GRATUIT. merci

L'agriculture productiviste a saccagé la Bretagne, et continue de le faire. Les agriculteurs bretons sont la quintessence de ce qu'est et a toujours été la paysannerie française, et surtout dans l'ouest : un groupe social sous la coupe des curés et des notables. Le gaullisme "modernisateur" des années soixante les a fait danser, et malheureusement pas au son du la bombarde et de la cornemuse, mais à celui du pipeau, en leur promettant monts et merveilles qui ont fini par les mettre sur la paille à force d'emprunts. En Bretagne, on a opté pour le tout intensif, pour l'élevage comme pour la culture vivrière.  Voir l'élevage volailler ou porcin, ou la culture maraichère en Bretagne nord. Tracteurs énormes, pesticides à gogo, pour une production de piètre qualité et un nombre riquiqui de marques d'excellence. Alors que cette région possède tous les atouts : hygrométrie, richesse des sols, relief, savoir-faire. 

Pas de quoi totalement désespérer cependant, année après année, on voit apparaitre des signes encourageants. Des prises de conscience, des changements de philosophie et de méthodes, aiguillonnés par les nouvelles exigences des consommateurs. A part dans le Morbihan, et encore, pas partout, la droite la plus réac a cessé de régner en maitresse absolue. Reste que la FNSEA et son modèle inchangé, qui mène les paysans droit dans le mur de l'endettement et du suicide, y reste largement majoritaire, d'une part, et que la pression des grands industriels agros reste forte. Leclerc est Breton, en passant. On ne peut pas faire porter toute la responsabilité aux agriculteurs, soumis à ces pressions.  Mais il serait temps qu'ils secouent le joug, et qu'ils soient un peu aidés par les relais médiatiques locaux. Mais ça, c'est quand même beaucoup demander à une presse largement inféodée aux "parrains" du coin : les diners en ville, ce n'est pas seulement à Paris. Il en existe aussi à Nantes (ouais, Nantes, cette capitale des "Pays de la Loire"), à Rennes, à Quimper. 

La Bretagne sent mauvais depuis trop longtemps, et pas seulement à cause des algues vertes. Un bon gros coup de vent ne ferait pas de mal. Les chiens domestiqués doivent redevenir sauvages. 

Première émission à thématique non-covidienne! https://data.photofunky.net/output/image/b/8/0/6/b806fa/photofunky.gif

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