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Boulangers octogénaires : histoire insolite, ou symptôme de crise ?

Il a suffi d'une dépêche AFP pour qu'ils deviennent des "superstars". Un couple de retraités âgé de plus de 80 ans a repris une boulangerie à Clermont-Ferrand. A la retraite depuis 1999, ils ont décidé de rempiler, jugeant que leur pension de 1000 euros "est un peu juste". Une bien belle histoire qui s'insère parfaitement dans un contexte de crise. Du pain béni pour TF1, France 2, M6 et de nombreux journaux, qui ont traité le sujet dès le 9 novembre, soit une dizaine de jours avant l'ouverture de la boulangerie. Et les journalistes ont manifestement bien fait d'aller vite : le couple vient de fermer temporairement la boulangerie pour raisons de santé après dix jours seulement d'ouverture.

Derniers commentaires

Quand même, c'est bien quand Arrêt sur Images faut de l'analyse des médias. Il faudrait creuser cette piste ...
Hé hé hé ! J'adore la phrase de conclusion de cet article :-) Élégante ironie, Sébastien, bravo !
misère ,misère, un société qui replonge vers des temps bien difficiles ,à quand la réouverture des mines de charbon pour les enfants!!
Ce reportage me rappelle un reportage sur les ancien métiers réaliser pour le jt de JP Pernault.
Un aiguiseur de couteau itinérant avait présenté son métier comme ce ci:

JE SUIS LE DERNIER AIGUISEUR BOUILLAVEUR.
Le verbe bouillaver qui vient des voyageur est désormais rentré dans l'argot populaire transformé en bouillave qui veut dire baiser. (quelle élégance)

A l'époque, ça devenait un terme connu et je doit admettre avoir vécu un vrai bonheur en voyant le vieux JP déclamer:

Aujourd'hui, dans le cadre de nos reportage sur les vieux métiers, nous allons présenter le dernier aiguiseur bouillaveur dans le village de Trou du cul les mines en Haute Provence. (J'admet une certaine inexactitude dans la reprise de ses paroles)
Ensuite, j'ai eu droit de voir le fameux "bouillaveur" expliquer:
-"Les jeunes ne veulent plus bouillaver. D'ailleurs, si ils le voulaient, ils ne sauraient pas le faire, on ne s'improvise pas bouillaveur, personne en dehors de moi ne sait plus bouillaver et c'est un métier qui risque de disparaitre."
A la fin, JP a conclu en lyrisme pour expliquer sa tristesse de voir le métier de bouillaveur disparaitre.

Belle imposture, mieux qu'un sketch de Groland!

La, je sens que certain vont se demander ce que foutais devant TF1.
Mais après tout:
"Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes"
Décidément, Pernaud et la téloche, ça salit tout ! Mes voisins, incognito, auraient fait ça...j'aurais été émue jusqu'aux larmes (et fidèle cliente !).
Là (las !)...rien. Aucune émotion. Aucune sympathie. L'impression de vivre une manipulation supplémentaire (eux, les pôv' zocto, et moi). C'est grave docteur ?

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J'aime bien "les enfants étaient contre". Ça me rappelle l'histoire de cette mémé qui avait voulu sa télé couleur quand la mode s'en est lancée et que ça coûtait bonbon. Ses enfants étaient venus râler chez le vendeur. Ben oui, c'était une partie de l'héritage qui s'envolait. Il les avait envoyés paître. Il faut dire que ce vendeur avait une vision spéciale de son métier : dans les dépannages il donnait la priorité aux petits vieux seuls dans leur cambuse, faisant passer derrière les familles qui n'avaient qu'à se parler au lieu de parler à la télé.

//Car si Pernaut, dans son lancement, évoque une "histoire insolite", le reportage (et la plupart de ceux des autres chaînes) insiste sur l'aspect économique : leur retraite est insuffisante et les banques ne les ont pas soutenus dans leur projet.//

Ça, si on veut compter sur lui pour parler des gens tombés dans la précarité à cause du père du filleul de son patron, on peut se brosser.
C'est énorme ! J'adore !
La dame qui se trompe de rue pour rejoindre sa boutique ... l'ouverture qui se fait sans elle... ....le couple dans le besoin qui peut investir 35 000 euros de fonds propres ... faudrait que je me remette à regarder les journaux TV moi, c'est hyper rigolo.

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