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Bolloré : et maintenant, Maïtena Biraben...

Et Bolloré, encore. Croyez-moi si vous voulez, on aimerait bien, ici, parler d'autre chose

Derniers commentaires

Le décryptage de l'actualité, c'est le recherche de la vérité......Ou en es-tu D.S....?

"....je ne sais pas , j'ai besoin de faire un arrêt sur image , donnez-moi un peu de temps....."

ça va en ce moment avec canal , bolloré , lescure , ...?

"....Non , pas trop , ça va jamais trop bien avec ceux-la...."

Je suis d'accord avec toi , entièrement , on passe a autre chose...?

"....quoi..?..."

Parles-moi du dernier Audiard (deephan) , ça c'est chouette , non....?
Ailleurs sur le net :

Mon analyse : "dis don dupont, toi qui est un peu grande gueule, qui comprend bien l'actualité et qui n'est pas raciste ... t'attend quoi pour l'ouvrir un peu contre le FN ? hein ? dis voir !" s'quy'a c que l'autre il est avocat et qu'il a pas forcément envie de trop se lancer dans la politique ... du coup elle le pousse un peu à la roulotte ... rajoute le contexte "hargneux" de la sphère dans laquelle elle évolue ... BIM ! Maïtena est raciste ... dommage collatéral du rouleau compresseur médiatique ...
Tout cela est très amusant. On finira bien par s'en lasser mais le grand journal aura surement ete remplacé par une serie ou le Djamel comédie club.
Il me semble que ce papier de Johan Hufnagel prend bien la mesure de la chose.
Que Bollore fasse ce qu'il veut de SON canal plus, de toute façon canal ne l' a pas attendu pour entamer son déclin.
Heureusement qu'il reste Daniel pour regarder legrandjournal.
Ce que disait il y a quelques années un co-animateur du collectif " Les mots sont importants " reste plus que jamais d'actualité :

« C’est entendu : l’électeur lepéniste souffre. De Rachida Dati à Ségolène Royal, de Hollande à Sarkozy, tout le monde le dit, partout : la France qui vote FN, c’est la France qui souffre, et il faut entendre cette souffrance. Et en un sens, c’est vrai.
Oui, les électeurs du FN sont des gens qui souffrent, et oui, leur souffrance doit être entendue. Elle doit, cela dit, être entendue pour ce qu’elle est. Car ce n’est pas du chômage, de la précarité, de la misère économique et sociale que souffrent ces électeurs – du moins pas tous (loin de là), et pas plus (bien au contraire) que les autres électorats ou que les abstentionnistes.

Toutes les enquêtes statistiques le confirment, depuis des années : ces électeurs-qui-souffrent se répartissent sur toute l’échelle sociale, des plus bas aux plus hauts revenus, dans des proportions à peu près équivalentes à celles de la société dans son ensemble, et les catégories sociales sur-représentées dans cet électorat ne sont pas tant les chômeurs ou les ouvriers que les fonctionnaires de police et les artisans-commerçants-chefs d’entreprise (les scores impressionnants du FN chez les ouvriers et les chômeurs n’étant qu’un effet d’optique trompeur lié à l’abstention : les ouvriers et les chômeurs ne votent pas plus que la moyenne pour le FN, mais ils votent moins que la moyenne pour les autres candidats, et sont sur-représentés chez les abstentionnistes et les non-inscrits).

Cet électorat-qui-souffre est aussi est un électorat masculin beaucoup plus que féminin, dans un pays où les hommes sont nettement moins exposés que les femmes à la précarité et aux bas salaires – sans parler des viols, des violences conjugales, du harcèlement sexuel, des écarts de salaire et des tâches ménagères. Cet électorat souffrant est enfin un électorat quasi-intégralement blanc, dans un pays où les Blancs sont nettement moins exposés que les Noirs et les Arabes à la précarité et aux bas salaires –sans parler des contrôles au faciès, des violences policières et de la discrimination dans l’emploi ou le logement. Tout cela, répétons-le, est attesté par d’innombrables données chiffrées.

De quoi souffrent-ils donc, ces pauvres lepénistes, si ce n’est pas de la misère ? Il se trouve que depuis des années, la question leur est posée, par sondages « sortie des urnes », et que les résultats n’ont pas varié, y compris en 2012 : riches ou pauvres, chômeurs ou patrons, hommes ou femmes, nos électeurs-qui-souffrent mettent en avant un seul et même souci, une seule et même souffrance, « l’immigration ». Ils souffrent, ces électeurs, parce qu’ils voient, dans leurs rues ou dans leurs téléviseurs, des femmes musulmanes qui portent un foulard. Ils souffrent parce qu’ils voient, dans leur rue ou dans leurs téléviseurs, des attroupements de musulmans priant sur la chaussée – mais ils souffrent plus encore à l’idée qu’une mosquée puisse être construite pour libérer ladite chaussée. Ils souffrent de voir des minarets – ou, le plus souvent, ils souffrent à l’idée qu’ils en verront un jour. Ils souffrent à l’idée qu’ils ont pu ingérer, « à l’insu de leur plein gré », de la viande dite halal. Ils souffrent de croiser des Noirs au volant d’une belle voiture, ils souffrent d’entendre des airs de rap sortir de ces voitures. Ils souffrent d’entendre des airs de raï, ils souffrent de voir un présentateur, un élu ou un écrivain noir, arabe, musulman, pénétrer l’enceinte sacrée de leur téléviseur. Ils souffrent d’entendre dire, encore rarement mais moins rarement qu’avant, que la France a été esclavagiste et colonialiste, et que cette œuvre n’a pas été positive. Ils souffrent en somme de voir la France comme elle est et non comme ils la rêvent –blanche et immaculée, catho-laïque, patriarcale, hétérosexuelle.
Ils souffrent enfin, ces pauvres électeurs, parce que même après quarante ans de fermeture des frontières et de lois Pasqua-Debré-Chevènement-Sarkozy-Hortefeux-Guéant, il subsiste quelques droits pour les étrangers – au travail, au logement, à la santé… Ils souffrent à l’idée que des étrangers puissent un jour voter. Ils souffrent en somme à l’idée de perdre leurs privilèges de Français et de Blancs. Ils souffrent d’une maladie bien connue mais dont le nom, bizarrement, n’a pas été prononcé une seule fois par les représentants du PS ou de l’UMP lors de la soirée électorale du 22 avril 2012 : le racisme.

Ils jouent à se faire peur mais cette peur, comparée aux inquiétudes et aux souffrances des sans-papiers, immigrés, musulmans, « racailles » et autres « assistés », est un délicieux frisson. Ils souffrent d’un mal qui se nomme le racisme et qui se soigne très bien – à l’aide d’une once de probité intellectuelle, d’intégrité morale, de dignité humaine. Ils souffrent d’un mal dont on ne meurt pas mais qui fait mourir les autres, non-français, non-autochtones, non-blancs, non-catholaïques – à coups de « ratonnades » ou de crimes « sécuritaires », de « bavures » ou de « chasse aux sans-papiers »… De Brahim Bouaram, jeté à la Seine par des lepénistes, à Mahamadou Maréga, tué par des policiers, la liste est longue des victimes de ce mal dont « souffrent », entre autres, les lepénistes –sans parler des millions d’étrangers et de Français non-blancs, écrasés quotidiennement par une discrimination systémique, notamment à l’embauche et au logement, ou de ces millions de musulmans, quotidiennement insultés par une propagande islamophobe.

La souffrance du lepéniste doit donc être entendue, mais une fois entendue, elle n’appelle aucune réponse. Car compatir avec le racisme, c’est devenir soi-même raciste. Satisfaire une demande raciste, c’est devenir soi-même l’agent de ce racisme – ce que font au demeurant la droite, mais aussi la gauche de gouvernement, depuis près de trois décennies. « De mauvaises réponses à de bonnes questions », tranchait un Premier ministre socialiste il y a 28 ans – et l’on sait ce que cette analyse a produit en termes de banalisation, de légitimation, et de progression quasi-ininterrompue du Front national. Il est plus que temps, pour stopper cette progression, d’oser reconnaître que non, l’immigration, l’invasion ou l’islamisation ne sont pas des bonnes questions. Il est temps de dire franchement aux électeurs lepénistes qu’on ne va rien faire pour calmer leur souffrance, bien au contraire. Il est temps de faire vivre enfin les principes de notre Constitution, de combattre enfin les discriminations, et de faire par conséquent cette promesse aux électeurs lepénistes : si c’est l’égalité qui vous fait souffrir, vos tourments ne font que commencer ! »
Pierre, co-animateur du collectif Les mots sont importants

Là page où avait été initialement publié ce texte semble inaccessible, mais je l'avais conservé dans un coin de mon disque dur...
Oups ! Mauvaise manip...
C'est assez subtil de savoir quelle est la vraie maniere de "faire le jeu" du FN. Selon DS, cela consisterait à dire qu'il arrive à ce parti de dire des choses vraies. Mais il me semble que "faire le jeu" du FN consiste plutôt à dire, ou faire ostensiblement comme si, les choses vraies que dit le FN étaient le propre du FN, ou étaient des choses racistes ou xénophobes. "Faire le jeu" du FN, de cette manière, a beaucoup d'avantages pour qui veut combattre les choses vraies que dit le FN : cela permet de disqualifier abusivement ces choses, et d'insulter abusivement ceux qui les disent, en les identifiant abusivement à du racisme, de la fermeture sur soi, etc... ; cela permet d'installer la France dans une situation de blocage, dans un rejet de ces choses vraies, les électeurs ayant à choisir entre le FN, et ceux qui rejettent ces choses vraies sans avoir les défauts du FN, comme s'il était impossible d'admettre ces choses vraies sans adhérer au FN. Ceux qui "font le jeu" du FN de cette manière ne sont pas forcément des "idiots utiles", dès lors qu'ils veulent créer ce discrédit abusivement insultant et cette situation de blocage : en "faisant le jeu" du FN, ils font surtout leur propre jeu. Par contre, ils méritent peut-être d'être qualifiés "d'apprentis sorciers", car instrumentaliser ainsi le FN, c'est quand même un peu "jouer avec le feu"...
Comme disait Fabius, le FN pose les bonnes questions mais apporte les mauvaises reponses
Biraben, croit qu'avec les explications du genre, "par langage de vérité je voulais dire sans langue de bois", cela allait désamorcer le truc. Elle prend vraiment les gens pour des idiots.
Même dire que le FN sont les seuls à tenir un langage sans langue de bois est complètement faux et malhonnête et extrêmement complaisant avec le FN. Ils usent de la langue de bois quasiment systématiquement, et tout ce qu'ils disent est mensonger et plein d'arrières pensées, de la pure franchise en sorte.
Bolloré, et maintenant Hanouna pour 250 millions/5ans. Il passe ainsi de 19 millions l'an à 50 dès 2016.
Quel gloubi boulga abominable !

Nous avons quand même deux gros problèmes actuellement : c'est la prise de pouvoir absolue par des firmes capitalistes et leurs dirigeants, d'une part, et le FN d'autre part.
Qu'on puisse actuellement lier les deux problèmes, ça reste à démontrer.

Pour l'instant, le FN accumule des points, il me semble, justement parce qu'il reprend les vieilles lunes de l'extrême-gauche plus ou moins communiste.
Plus, généralement, il y a dans cette extrême-gauche de type "souverainiste", en partie par exemple autour d'ATTAC toute une réflexion altermondialiste qui cherche à sauver ce qu'elle peut de la démocratie de type national, où l'espace était bien délimité, mais qui est facilement récupérable par l'extrême-droite car elle fait référence à une nation démocratique qu'on peut confondre avec une nation identitaire.
Pas de définition de la nation. ATTAC n'emploie même pas le terme, car il faudrait l'expliquer et justement admettre qu'il faut un espace politique (dans le sens que lui donne Hannah Arendt) à la démocratie, un dedans et un dehors. Le discours d'ATTAC relatif à l'UE, à l'euro, à l'abandon de classes défavorisées entières, passe sans impact sur les partis mainstream, socialos, centre, UMP, et arrive sur le FN qui le récupère illico. Et donc un discours de type vaguement anticapitaliste, de défense des pauvres, est recraché par Marine Le Pen en en tronquant une partie et en le transformant en discours de type identitaire. Parce que dans la gauche radicale, on a peur de certains mots, tels que politique, processus de décision, nation, espace politique.

Donc le FN se retrouve à avoir le monopole de certains sujets qu'il patouille à son gré, évidemment du point de vue identitaire.
Après, comme le fait Hollande, on peut penser, et je pense que tout le monde au FN le pense, que les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Ce que fera le FN au bout du compte est peu important, en dépit de ce qu'en pense Lordon, car le FN au pouvoir fera ce qui l'arrangera.

Mais pour l'instant, on a donc deux ennemis qui peuvent devenir amis d'un coup de baguette magique, un système avec des dirigeants qui accumulent le pouvoir économique et politique et un parti d'extrême-droite à l'affut dont il y a des risques de plus en plus importants, qu'il arrive au pouvoir. Pour l'instant, il ne sont pas alliés. Cela peut venir rapidement.

Mais cette situation est à dénoncer : actuellement, et parce que la gauche radicale est incapable de penser sainement, et donc d'emmener les gens derrière elle, et parce qu'elle se fait piquer et dévoyer ses idées par le FN, on doit parler de ce problème : c'est la lutte que nous devons mener actuellement. Et Maïtena Biraben a raison d'en parler. Amplement raison. Quelques acrimonieux s'en plaignent sur Twitter, et on commence à l'accuser de tous les maux (mots). Parce qu'elle parle du fait que le seul discours audible qui parle vraiment de la situation générale serait le seul fait du FN, et pas du tout de partis mainstream eurodélirants, elle serait vendue à Bolloré... Mais on rêve...

Bolloré abuse de son pouvoir parce qu'on le laisse faire. Et il a le droit de virer qui il veut comme il le veut dans son entreprise ! Et parce que les contrepouvoirs ne font pas leur office, et parce que la gauche, radicale comme socialiste est en état de mort cérébrale totale, et incapable de lutter. Et de ce fait laisse un immense vide politique que s'empresse de remplir le FN.

Maïtena Biraben parle de la place de plus en plus grande des idées du FN dans nos vies, c'est tout autre chose. Le terme de vérité n'allait pas sur les idées racistes ou l'ostracisme du FN, mais sur ses positions sociales, évidemment ! Elle alerte sur ce qui ne va pas tarder à nous péter à la gueule...

Mais quelle confusion !

Vous me faites penser au roquet hargneux de ma famille quand j'étais petite. Aussitôt que quelqu'un était attaqué, dans un chahut d'enfants ou d'adultes, il lui mordait les mollets.... Quel sale chien quand j'y pense....
Il semble qu'elle ait abordé le sujet ce soir .Propos oiseux, insignifiants....
[quote=la rédation]
Et Bolloré, encore.


Et le FN, encore…
"les propos de la vérité sont souvent tenus par le FN aujourd'hui"
"les Français se reconnaissent dans le discours de vérité tenu par le FN"

Le mot "vérité" fait suite au parler "vrai", autrefois ils parlaient" vrai", aujourd'hui elle ose la connerie jusqu'à dire tout simplement le mot "vérité", le parti des ignobles est maintenant le parti de la VÉRITÉ
La vérité n'a pas d'opposant sauf les menteurs
La vérité n'admet pas le doute sauf dans les camps où elle les parque

Personnellement Maïtena Biraben, je connais à peine, jamais vu une émission entière (je ne regarde pas la télé, elle me vient par bribes de vidéo sur le Net). La Fraulein Biraken, on n'a jamais vu sa tête plus de 2 minutes trente, sa voix juste est mémorable comme dans les salons de coiffure. Alors on s'en fiche d'elle et on n'a pas Canal en plus, on est triplement immunisé. Mais au détour d'une conversation, au détour d'une vidéo où on a été cherché ce qu'a dit Onfray où un autre, on a vu Canal + et on s'est demandé à quoi servaient ces joutes intellectuelles entre deux grosses blagues de potache, et ce public qui applaudit tout et son contraire selon l'emballage, et qui rappelle cette réflexion de Gainsbourg agacé par le public qui ricanait "Ils ont quoi les blaireaux".

Les blaireaux, ils ont maintenant la Vérité et ils vont en bouffer de la Vérité, de la Vérité qui épargne la vie des moutons de l'Aïd mais pas celle de l'agneau de Pâques.

La vérité, toute la vérité et rien que la vérité
Remarquez que l'invité, le principal intéressé, ne trouve rien à redire à l'assertion "seul le Front national tient un discours de vérité". Vos réactions de vierges effarouchées qui n'ont jamais vu un sein sont désopilantes en tout cas.
Avec des chiens de garde de la pensée comme on en rencontre ici qui mordent au moins pas de côté, même sur votre pré-carré qu'était Canul + il ne va plus rester grand monde pour parader avec l'uniforme de votre idéologie gaucho-mondialiste rance et mourante.
Il reste ici encore, dans certains commentaires, et dans la chronique de DS, un grand malentendu, au sujet de Canal: cette vaillante petite chaîne aurait été, lors d'un âge d'or quasi mythique, un bastion de la pensée libre et impertinente, une sorte de Libé télévisuel, repaire de crypto-situs ou de maos-spontexs.
Faut-il le rappeler: le public de Canal c'étaient, pour l'essentiel des abonnés, des amateurs de foot, de cul, et de catch féminin, qui marrie agréablement sport et cul.
Le malentendu, c'est que Canal, en clair, c'était juste un produit d'appel. Une sorte d'apéro, histoire de se décoincer la cervelle avant le roboratif. la blaguounette de cul avant l'éjac faciale en dur.
Si de temps en temps la déconne a pu connaître des fulgurances, qu'on ne s'y trompe pas: c'était complètement en phase avec les années yuppies, défonce et fric à gogo, puis cynisme chic et classe. Aujourd'hui la tendance serait plutôt au retour du refoulé: de la manif pour tous, de l'ordre moral, du respect des valeurs et de la culture française. L'avènement nouveau du chansonnier rénové façon Gaspard Proust ou l'un-pertinent genre Yann Barthes. Même Guillon est rentré dans le rang, et n'ose prononcer le nom de Bolloré dans Calcutta désert (tiens, au fait, une question, comme ça en passant: pourquoi c'est Porte qui est ici, tout seul, et pas Guillon, avec lui comme sur FI?...).
Alors, du coup, Bolloré, il est pépère dans son approche: je te mets tout ça en ordre (nouveau) de marche, et hop, soit ça rapporte, soit je crypte le toutim.
Et bien sûr que l'objectif il est idéologique et précis: une télé qui ne rigole pas plus fort que le Chef, une télé qui ne rigole pas sur le temps de travail, une télé qui ne rigole pas gratuitement, parce que dans la vie, rien n'est gratuit, et le réconfort c'est toujours après l'effort.
Bref, faut pas déconner.
Faut plus déconner.
Maintenant parler de bollorisation, c'est un peu exagéré.
Moi je parlerais juste de cobollorisation.
Et hier, on a aussi pu entendre sur France Culture un sondeur du nom de Jérôme Sainte-Marie nous expliquer que le clivage gauche-droite c'était fini, que maintenant c'était "le peuple contre les élites", que c'était mathématique parce qu'il y avait 50% de gens hostiles aux migrants et 50% prêts à les accueillir, que les 50 premiers c'était le "non" au traité constitutionnel et les 50 autres les généreux libéraux européistes, que le FN était devenu un parti comme les autres, gérant ses municipalités sans déparer (!!!).
Devant un tel flot d'inepties sociologiques et politiques, de verbiage inculte et complaisant envers l'extrême droite, on ne peut décidément que se dire que tous ces fabricants d'opinion (sondeurs, présentateurs, éditorialistes) sont aux anges (dans le cas contraire, ce serait bien plus que du masochisme, ce serait une sorte de plaisir d'être un gros con, ce qui est ma foi tout à fait possible en ces temps de "mélange des genres", comme on dit - après tout, un sondeur, un Pujadas et un Giesbert sont des espèces de Patrick Sébastien à leur façon).
Et être aux anges face à la montée inexorable du FN, c'est forcément partager ses affects (pour rester dans le spinozisme, cf Lordon évoqué plus haut), consciemment ou inconsciemment.
La gauche de la gauche reproche souvent aux éditocrates chiens de garde euro-addicts de renvoyer tout positionnement souverainiste même de gauche à la peur du FN. Cela peut concerner en effet certaines plumes de centre-gauche, mais ce ne sont à mon sens pas les plus dangereuses ni les plus significatives. Ce qui me semble régner de manière bien plus partagée, c'est le phénomène inverse, si je puis dire : on regarde de manière concernée et apitoyée le "bon vieux peuple raciste", "les Français qui se reconnaissent" de Biraben, on le comprend à fond, c'est lui l'opposant qui mérite d'être écouté. Et pendant ce temps-là on enterre la gauche.
Le FN est le plus doux rêve des dominants, non pas tant parce qu'il serait un répulsif – cette thèse n'est plus d'actualité, car dites-moi quel médiacrate de grande écoute est encore révulsé par le FN ? plus aucun, ou si peu – mais parce qu'il correspond tout à fait aux peurs rances des installés du PAF, à leur pertinence intellectuelle en dessous de zéro.
On pourrait utiliser une formule à l'ancienne comme celle-ci : les bourgeois égoïstes seront toujours les meilleurs alliés du peuple bas de plafond.

Bon, les amis, on laisse les fachos et les libéraux détruire toute vie sur la planète et on va vivre ailleurs ?
Il y a bien longtemps que Maïtena (prénom basque) Biraben sévit chez Canal+. Elle fut dit-on découverte par Ardisson et ne recule devant aucun sacrifice pour occuper la lucarne... Elle fut longtemps promue au service des petites émissions cucus réservées aux femmes. Bolloré l'a installée en "prime time" . Comblée, elle ne recule devant aucune connerie pour satisfaire le patron. On dit qu'elle ne fait pas recette. Rien n'est perdu.
c'est pas possible de péter les plombs à la télé, il y a une explication (rectification) officielle, dans les heures, les minutes. Sinon ce n'est pas péter les plombs : c'est des phrases assurées, validées. Vous coupez les cheveux en quatre.
J'ai pas la télé
Est-ce indispensable ou primordial de s'intéresser au "Grand journal" ? Peut-on vivre sans regarder ni penser au "Grand journal" ? Bolloré a été plus loin que tous les autres richissimes propriétaires de médias en s'appropriant le droit de penser et d'exiger à la place de ses rédacteurs, ses journalistes et ses animateurs. Qu'est-ce que ça peut foutre qu'une animatrice "certainement aux ordres" puisse disjoncter ou déraper dans une émission tolérée par le maître des lieux ? Cette animatrice est insignifiante comme son prédécesseur l'était, à mes yeux, bien évidemment.
Elle est loin l'époque où on se marrait dans "le Grand Journal" ou l'équivalent de l'époque.
Avant Bolloré, il y avait "Le petit journal". Le problème est que "Le petit journal" est toujours là ! Qu'est-ce Barthes attend pour foutre le camp sur une autre chaîne ?
"Est-ce indispensable ou primordial de s'intéresser au "Grand journal" ?

Quand on de la fièvre Est-ce indispensable de prendre sa température... ben oui... quand on a 37°8 ou 40° c'est pas pareil....
Quand un média comme C+ qui jusqu'à maintenant avait une ligne éditoriale assez proche de libé, commence à loucher vers MLPen cela signifie que la fièvre monte dangereusement.
Chère Emma51, Quand on a de la fièvre, est-ce indispensable de prendre sa température... ? Le plus souvent , oui.
Quand on a un grand, un petit, un moyen, un "on s'en fout" journal... Est-ce in dispensable de le regarder et de le commenter ? Le plus souvent, non.
Ou bien Biraben a fondu les plombs et cela peut arriver à tout le monde ; ou bien cela signifie que la chaîne tout entière se positionne.

C’est effectivement une bonne question.
Peter les plombs peut effectivement arriver à tout le monde, sauf que péter les plombs c’est perdre son contrôle et dire ce que l’on a sur le cœur, or ce qu’elle a sur le cœur cette dame n’est pas très joli-joli.
Car que signifie, après une question sur les réfugiés, de dire que le FN tient un discours de vérité ? Cela signifie que Mme Biraben considère qu’il est vrai que les problèmes économiques que connaissent les français sont la faute des immigrés comme le ressassent le FN et que si l’on pratique la préférence nationale pour les emplois, que l’on réserve l’Etat social au « français de souche » (c’est les généalogistes qui vont faire leur beurre), et que l’on sort de l’euro tout va aller très bien dans le meilleur des mondes.
Après Sapir qui fait semblant de croire que le FN pourrait « un jour » ne plus être raciste et xénophobe et qu’alors on pourrait s’allier avec eux pour combattre l’euro, Onfray qui pense que l’on peut rassembler tous les électeurs y compris ceux du front national sur une base anti-euro dans un mouvement a-politique à la tête du duquel il y aurait un nouveau Coluche ou pépé grillo, Olivier Delamarche, iconoclaste comme Sapir et vedette de BFM business qui déclarait après les européennes que c’était normal et pas inquiétant que les électeurs déçus votent pour les extrêmes à droite ou à gauche, que lorsqu’ils votent FN ce n’est pas par racisme ou par anti-européisme, et qu’ils ont voté Marine Lepen parce qu’elle disait moins de connerie que JL Mélenchon…. Aujourd’hui combattre le racisme et la xénophobie est une connerie…. Et évidemment le FN=FdeG.
La sortie de Mme Biraben n’est qu’un pas de plus.
Je dis un pas de plus, car la petite différence c’est que des gens comme Sapir, Onfray ou Delamarche mette en avant le FN comme parti anti-européen, en gommant ou minimisant ce qui en fait constitue son cœur idéologique à savoir le racisme, et la xénophobie, tandis que Mme Biraben qui parle de discours de vérité alors qu’elle vient de parler des réfugies, y va franco dans son approbation dans ce qu’est réellement le FN. Dommage que maître Moretti n’est pas demandé à Mme Biraben, ce qu’était ce fameux discours de vérité ? Il faut remettre tous les réfugiés à la mer Mme Biraben ?
Etonnant sur une chaîne dont les abonnés sont assez proches idéologiquement de ceux de libé. Macronien en économie, mais progressiste sur le sociétal et notamment sur le racisme.
L'invitation de Robert Ménard au Grand Journal ne vous avait pas fait déjà tiquer?

Pour passer du "catho tardi" Guillaume Zeller au FN, ce n'est pas systématique il faut encore quelques connexions. Ménard, tête de pont de l'Opus Dei, en est une. Tout ce petit monde se met en place, et Maïtena fait là où on lui demande de faire parce que ce petit monde lui semble prometteur.
La base arrière de Bolloré, souveraino-régionaliste, est déjà noyautée par l'Opus Dei, il va maintenant s'efforce de les faire venir sur le devant de la scène. On n'a pas fini de bouffer de l'idéologie libertarienne!
Bon, c'est pratiquement plié à présent. Le FN sera au pouvoir en 2017, pour un Reich d'au moins 5 ans.
Il est donc temps d'examiner comment, à l'exemple de Canal, ne pas insulter l'avenir.
A titre personnel, j'ai décidé de renoncer dès aujourd'hui, sur ce forum et partout ailleurs, à la moindre critique visant ce parti républicain. J'adopterai désormais, à l'égard de ses militants et de ses membres, une attitude d'indifférence polie, susceptible de se transformer, à mesure qu'approcheront les échéances électorales, en une visible bienveillance.
Et je conseille vivement aux responsables d'@si d'en faire autant.
Après l'élection de Madame Le Pen, lorsque la police politique viendra consulter les archives @siennes, et y trouvera de quoi établir un dossier à charge, rappeler aux enquêteurs que Monsieur Philippot fut invité fort courtoisement à débattre, et qu'il lui fut opposé un contradicteur d'une affligeante nullité, ceci afin de mieux valoriser son discours.
Une époque s'annonce, où il ne faudra négliger aucune circonstance atténuante.
PS: va falloir rebaptiser touche pas a mon poste, vu le boss.

On pourrait proposer " touche a mon poste " , ou "attouche mon poste" , ou " Touche pas a Mien Kampf "
j'ai consulté Wikipédia, la photo est absente mais vendredi 25 septembre 2015, une rubrique: Mme Biraben "sympathisante FN", bravo c'est plus pour les bobos, Mme Lepen va s'abonner!
Tout devient claire : modele de Bolloré : Murdoch, il voit canal devenir le FOX NEWS francais .



Il va donc mettre en doute tout , pour avancer des idées retrograde , mais sous forme de victoire sur la pensée unique .

Je vois deja sa strategie : il se dit vu que c'est des banlieusards a la base qui regarde, on va leur mettre du complot , on va leur mettre du juifs ceci du juifs cela, de l'israel ceci etc .


De cette maniere, il dira , mais on est pas de droite , regarder , on est pour la palestine .


Le succes de sont entreprise me parrait tres improbable, et je pense plutot qu'il va mettre le feu au poudre .

Ce qui est sur a propos de Bolloré, c'est qu'il est au bord de la folie narcissique .


Il se reve en Caligula, mais je pense que ca acouchera d'un neron
Elle est simplement gourde cette présentatrice.
Quand à l' émission, avec ce public qui beugle derrière : aucun intérêt.
Canal + et TF1 : même combat !
Il y aussi quelque chose d'exaspérant que souligne cette histoire, c'est le journalisme de tweets.

Les articles ne sont plus que des empilements de posts Tweeter; courtes saillies, phrases ratiboisées.

Comme pour légitimer un propos qui serait devenu trop nu sans un tweet, dire que ce que l'on vous raconte est vrai. Tellement vrai qu'il n'est même plus besoin d'écrire.

Cette technique journalistique n'est pas seulement vaine, elle est vulgaire.
Il faut tout le nombrilisme du monde de media pour ne pas voir la réalité somme toute fort simple.

Révision:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bollor%C3%A9

Bolloré (comme Bouygues) est un grand patron d'un groupe, essentiellement axé sur le transport, la distribution d'énergie et la logistique, qui fait l'essentiel de son chiffre dans des commandes de l'état et des collectivités et dans des commandes d'états étrangers. Autrement dit il y a le plus souvent une composante politique dans tout ses deals: soit le politique est le client, soit il crée les conditions d'un projet par des autorisations, soit il est négociateur dans des tractations internationales.

Son chiffre d'affaire est de 10.8 milliards d'euro en 2013. Bolloré en détient plus de la moitié. Dans ces 10.8 milliards, il y a la part qui vient de vivendi: 14.5% de 10 milliards. En gros on peut dire que Vivendi représente moins de 15% des activités du groupe Bolloré. Quand les activités "gros chantiers" font un point de croissance, Vincent Bolloré gagne à vue de nez au moins 4 fois plus que quand ce sont les activités medias.

Dans ce contexte c'est un simple constat factuel de dire que Vincent Bolloré, exactement comme Martin Bouygues alors, et comme bien d'autres patrons dans le monde, a un besoin de levier sur les politiques. Les passages télés, la complaisance des rédacteurs en chef quand les affaires sortent, la possibilité d'influencer sur les questions clef qui organisent le jeu des positionnement politiques sont des outils essentiels pour avoir une monnaie d'échange avec ces politiques qui en ont besoin pour être (ré)élus. Ce faisant pour lui l'acquisition de médias peut s'apparenter à un budget publicitaire pour un groupe vendant au grand public: l'un des outils de base pour augmenter le chiffre d'affaire.

Dans ce contexte pour Vincent Bolloré la question de savoir qui à la prochaine élection aura les sièges tant à l'Elysée qu'au parlement est stratégique.

De toute évidence, il ne parie pas sur les socialistes ni sur la droite modérée. Soit il pense que ce sera Sarkozy avec une alliance au parlement avec le FN, soit il pense que ce sera le FN.

Je ne sais pas si Bolloré doit absolument parier stratégiquement ou s'il fait là un coup de poker. Mais à mon sens c'est bien tard pour dire que peut être que les indicateurs se recoupent bien sur un projet de ce type. Le simple fait de nommer un directeur de rédaction de droite tradi dans un univers qui y était jusque là très opposé devrait suffir. Ou celui de détruire une source de revenue très importante comme les guignols.

La vraie beauté de la chose c'est de voir la transformation aussi rapide des prescripteurs de bonne conscience comme Maitena Biraben qui sans ciller passent de la diabolisation à la soupe du FN. Voilà qui nous ramène à Simon Epstein et force à se demander qui dans les braves gens qui ont pris des positions similaires de la gauche du bien contre l'axe du mal lepéniste révelera une insincérité similaire par la suite.

Ce qui est sur, c'est qu'après avoir diabolisé tout ce qui était FN, elles et ils diaboliseront tout ce qui sera "laxiste" (c'est à dire souvent les mêmes qui avant étaient à leurs yeux des "fachos"). La démocratie a de beaux jour devant elle.
Elle s'appelle vraiment " Maïtena Biraben", Maïtena Biraben ?
Tss... tout de suite le dénigrement des idiots alors que Canal+ ne fait qu'un recentrage sur le coeur de cible : prochaine émission politique, radio Bière Foot.
Maïtena Biraben ne doit pas très bien savoir ce que veut dire ce mot merveilleux de "vérité", voir ce qui est "vrai" ...
Les statistiques de la Cour européenne des droits de l'homme (ce que Dupont Moretti nomme "les juges de strasbourg) dans l'émission sont disponibles sur le site de la Cour, ici.

La France, loin d'être le pays faisant l'objet du plus grand nombre de condamnations, est en fait loin, mais alors très loin, derrière les mauvais élèves "historiques" : Fédération de Russie (122 condamnations en 2014), Turquie (94 condamnations en 2014), Roumanie (74 condamnations en 2014), Grèce et Hongrie (respectivement 50 et 49 condamnations en 2014).

La France n'a fait l'objet que de 17 condamnations. Alors oui c'est 17 de trop, mais faut arrêter de raconter n'importe quoi.
On est loin, mais alors TRES LOINS d'être les plus mauvais.

Les condamnations récentes sont liées à de tristes sujets (conditions des détenus, condition des roms).

Historiquement la moitié des condamnations (935 depuis 1959, les chiffres sont ici) sont liées à la violation du droit à un procès équitable et à la lenteur de nos procédures. Ce qui explique la vision complètement déformée de Me Dupont Moretti qui en tant qu'avocat est le témoin privilégié de ces dysfonctionnements, ce qui n'est pas une raison pour raconter n'importe quoi.

Ce qui serait bien ce serait qu'il y ait un putain de "fact checking" en direct sur le plateau.
En fait avec les moyens actuels je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas systématiquement le cas, c'est pas comme si le site de la CourEDH était secret, merde.
l'euro est la machine à discipliner le salariat d'une efficacité comme on en n'a pas vu depuis des décennies.

Pas seulement l'euro, mais l'Union Européenne.
Le capital, culturellement sans patrie, a tout à gagner de la disparition des nations, contrairement aux travailleurs. Le capital, qui détient le pouvoir presque partout en Europe, fera toujours en sorte, sous prétexte des nécessités de la concurrence, que les lois de chaque pays s'alignent sur celles qui sont le plus défavorables aux plus démunis.
bonjour ,
je vois que vous avez déjà changé les photos d 'accroche ,parce Me Dupont Moretti pour faire le buzzz ,c' était le top .....
je pense que 2 et 2 font toujours 4 ,et que Biraben n'a pas fondu de plomb .C 'est au mieux un truc pour faire le buzz ,et ça marche trop bien ,
au pire une ligne éditoriale .
je ne regarde plus aucun article là dessus .Je ne suis pas abonnée à canal + ,mais je vais réfléchir ( un peu )pour canalsat
Maya
En résonance avec cette chronique et les questions qu'elle pose, je reproduis ici une extrait de l'interview récente, le 23 septembre, de Frédéric Lordon sur France Culture (vers 12')

Guillaume Erner : vous avez ce propos, qui est un propos assez dur, vous dites que : « le capital ne se connait aucun ennemi à droite, aussi loin qu'on aille à droite, le capital viendra à sa rencontre ». Historiquement, c'est une thèse qui pourrait être discutée, on pourrait voir dans quelle mesure précisément l'extrême droite voire les nazis n'ont pas été favorables à toutes les forces du capital (...)

Frédéric Lordon : c'est une thèse qui en tous cas a trouvé quelques confirmations historiques spectaculaires et dont je dis qu'elle est sur le point d'en trouver de nouvelles (...)
Viendrait-il au pouvoir, le Front national ne ferait pas la sortie de l'Euro. Il ne le ferait pas précisément pour la raison que vous avez indiqué dans cette citation, et qui tient à ce que, si la perspective d'un succès électoral se matérialisait, le grand capital viendrait à sa rencontre, et il viendrait pour pactiser, dans une transaction dont les termes seraient les suivants : « vous aurez notre collaboration économique, vous aurez probablement notre financement, vous aurez quelques transfusions d'experts parce que vous êtes un peu pauvres en cadres, mais en contrepartie vous ne toucherez pas à l'euro », parce que le capital sait très bien que l'euro est la machine à discipliner le salariat d'une efficacité comme on en n'a pas vu depuis des décennies.
Et ce mouvement de convergence du capital et du Front National est en train de s'opérer : Dans une déclaration à Valeurs Actuelles, un titre qui n'est pas tout à fait neutre, Alain Minc déclare qu'en 2017 bien sûr il votera Juppé, mais qu'après tout, pour le coup d'après, pourquoi pas Marine le Pen dès lors qu'évidemment elle aura, dit-il, abandonné cette fadaise qu'est la sortie de l'euro.Charles Beigbeder, patron moderne (si vous voulez, c'est pas la bourgeoisie rassie, etc) , lui aussi est en train de loucher du côté du Front National, etc, etc (...)

A débattre...
Il est affligeant de constater que la caste médiatique soutient l'animatrice: c'est une "connerie", elle a dit JUSTE une "connerie".
Ce "vent de fraîcheur" que Direct-Matin a ressenti au Grand Journal, est parfois glaçant.

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