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Commentaires

Bienvenue au club, Syriza !

C'est une étrange petite musique, que l'on entend en ce début d'année

Derniers commentaires

C'est insidieux en effet, ça progresse peu à peu, inéluctablement : au 7 janvier 2015, pour le Nouvel Obs, Syriza en fait c'est l'équivalent du Parti Socialiste Français... de 81 !!!

"[...] le programme de Syriza ressemble assez à celui du Parti socialiste français lors de sa victoire historique de 1981 et avant le fameux "tournant de la rigueur".

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150106.OBS9376/grece-syriza-est-il-vraiment-d-extreme-gauche.html

Encore un petit effort et Bayrou sera évoqué...
Je la sens bien cette année 2015.
Coupé des médias, des forums, des réseaux sociaux, à l'écart de toute source d'info, étranger à la rumeur du monde, je devrais pouvoir la vivre sereinement.
Si j'étais grec je voterai Syriza sans trop d'illusions (un peu comme j'ai voté Hollande...). La seule autre offre étant l'abstention.
Notre remarquable système politique permet à quelques uns de décider de construire une autoroute,une centrale nucléaire,un aéroport (ND des landes!),et de faire payer 2 fois le peuple 1) En massacrant la nature 2) En empruntant fort cher aux banques.
L'acharnement à faire ces grandioses réalisations trouve sans doute sa source dans la parole donnée ,pas aux électeurs bien sûr,mais aux requins de la banque et du BTP. Qu'en est-il des "faillites du système bancaire" que nous avons évitées grâce à l'argent de nos impôts?
Les éditorialistes sont tous des rigolos ! C'est pour ça que je ne les écoute plus...
Quand, par hasard, je tombe (comme tout à l'heure sur C+) sur un éditorialiste neuneu ("le Florentin" en français)... j'entends que tous les économistes français se sont plantés, que la France a un gvt de merde (non pas que je sois ébahie par ce gvt mais bon, il est à l'antenne et il passe un message... y'a personne pour lui faire remarquer que la droite qu'il promeut avait bien échoué avant ces pauvre socialos qui n'ont de socialo que le nom)... et s'empresse de dire tout le mal qu'il pense des Grecs, et le bien qu'il pense de Merkel...
Sans réflexion, sans étayer ses affirmations... comme ça !
Alors bon, s'il est de mise que les éditorialistes mainstream se prennent pour des gauchistes, moi je ne crois plus à ces Pythies qui prennent leurs informations à la souce des conseillers techniques de l'Elysée, de Matignon ou d'ailleurs... y ai-je jamais cru d'ailleurs ? Nan !
Donc je n'écoute plus... et je lis ce que nous raconte Zoze, la Cigale de "là-bas"... qui a froid, comme tous les Grecs pauvres (et riches), et qui attend Syriza comme le Messie...
Ce serait bien la 1ère fois de ma vie que je "croirais au Messie" ;o))
(je transmets un commentaire de cigale zoze, ex @sinaute vivant en Grèce) :

entre autres à guy-yves-etc. : le LAOS n'existe plus depuis belle lurette, fondu et dissous dans la Nea Demokratia, ce qui est un juste retour au bercail, et qu'il serait logique de voir en france, sous forme de FNUMP

par contre on se tape Xhrisi Avghi. la marine la peine est, hélas pour vous, beaucoup plus glamour que ces forcenés fous furieux de néo-nazis qui, malgré ce qu'on vous en dit, ont peine à prendre racine. c'est un pays traditionnellement ancré à gauche face à l'adversité. mais effectivement, l'appui du FN à Syriza, c'est le genre de truc dont on se passe volontiers, et la pub donnée en france à cet engouement tactique est parfaitement logique dans cette entreprise de désinformation que les médias serinent, que ce soit à propos du FN ou à propos de Syriza. à part ça, les grecs s'en tamponnent totalement, de l'appui du FN à Syriza, et je devine que si la marine allait se faire (voir ?) chez le grec Tsipras, elle en repartirait couverte de plumes et de goudron (voire de koprana).
(à propos de désinformations, j'ai par exemple entendu sur FQ que syriza était europhobe - comme le FN. contre-vérité totale (hélas : moi j'aimerais tellement qu'on se tire de cette galère de maîtres et d'esclaves !))

bon, pour ajouter un peu d'infos à ce billet, voilà quelques propos de Samaras, qu'on est prié de lire sans gerber ni rire (la traduction doit être un poil gougueulisée, mais on comprend):

Une minorité de députés a traîné le pays à des élections que le peuple grec ne voulait pas. La SYRIZA craint que nous sortions des mémorandums et que chaque année soit meilleure que la précédente. Ils craignent que nous restions sur la voie de la stabilité et de la croissance. C'est pourquoi ils nous conduisent à des élections

M. Samaras (...) a annoncé qu'après l'accord avec la Troïka, il élaborera une feuille de route pour la diminution de tous les coefficients d'imposition fiscale, en même temps qu'il veillera à promouvoir la révision de la Constitution.

Antonis Samaras, (...) a accusé la SYRIZA d'être en situation de désarroi, de panique et de désespoir et de jouer aux dés les intérêts du pays.


le Pasok, qui est en état de mort cérébrale (et a même commencé à se décomposer), essaie de bouger encore par la voix de son chef :

Il faut qu'il y ait une stratégie nationale, il faut qu'il y ait un régulateur, un garant, qui conduise à un gouvernement d'unité nationale et de co-responsabilité et à l'application d'une politique sûre de sortie du mémorandum et de la crise. Ce ne peut être que le PASOK", a déclaré M. Vénizélos

tout cela à lire en ayant en tête ce sondage :

La SYRIZA receuille 30,4% contre 27,3% à la ND, alors que suivent le KKE avec 4,8%, To Potami avec 4,7%, Chryssi Avghi avec 3,8%, le PASOK avec 3,5%, les ANEL avec 2,5% et ANTARSYA avec 1,4%. Les indécis se chiffrent à 15,2%.
Le premier ministre, Antonis Samaras, continue de devancer de 7,6% le président de la SYRIZA, Alexis Tsipras, à la question de savoir qui est le plus apte à assumer les fonctions de chef du gouvernement (respectivement 41,0% contre 33,4%).


le pasok (donc votre ps, et ce qu'il deviendra si hollandréou continue à se foutre et de votre gueule et de ses promesses) à 3,5%, ça laisse pensif, non ? carrément moins que le KKE qui s'est maintenu, et EST numériquement la 3ème formation du pays, contrairement à ce que dit venizelos

le truc inquiétant que je vois, c'est la dernière partie du sondage : Antonis Samaras, continue de devancer de 7,6% le président de la SYRIZA, Alexis Tsipras, à la question de savoir qui est le plus apte à assumer les fonctions de chef du gouvernement (respectivement 41,0% contre 33,4%). si je compends bien, ça montre que syriza est très seul, quasi le même résultat pour ce qu'on pourrait interpréter comme des intentions de vote aux législatives du 25 et la confiance en Tsipras. que ceux qui votent syriza aient confiance en tsipras, c'est assez logique. mais ce dernier semble ne pas séduire d'autres électeurs que les siens. sa tâche sera vraiment très très difficile, parce qu'elle implique forcément des alliances, et les alliances dans les gauches, vous connaissez ça. je dois avouer que je sais pas si tsipras et syriza sont vraiment prêts de chez prêts à gouverner ce titanic. mais au moins on va changer de gueules (ah une troquer une gueule de faux-derche pour une gueule de beau gosse, rien que ça), et ça nous fera des vacances. et surtout ça va redonner un brin d'espoir aux gens, même si tsipras n'arrive pas à mener sa barque comme il l'entend. parce que l'espoir, qui n'est pas l'illusion, c'est ce qui manque le plus quand on discute ici, sur mon île aux prises avec le plus féroce hiver qu'on ait vu depuis des années.

je constate que vous (les français et leurs médias) ne vous intéressez jamais (en tout cas trop peu, et trop mal) aux pays de l'UE dans les Balkans. et je me demande si ces pays "européens orientaux", dans cette UE à plusieurs vitesses (pour tout, économie, back ground culturel, structures politiques, enjeux sociaux, etc.) ne vont pas vous exploser à la gueule bien plus violemment que la petite grèce.

pour des niouzes des balkans : le courrier des balkans : http://balkans.courriers.info/
pour des niouzes brutes de décoffrage et pro-gouvernementales (mais c'est là qu'on recueille les meilleures perles) : http://www.amna.gr/french/index.php
et merci à alainb pour le squat
Les tourments joffriniens ne sont intéressants que par leur exemplarité: La dernière défense solférinienne qui craquera, c'est la mauvaise conscience; alors seulement ils seront de droite. C'est ce que dit Lordon mieux que moi.
Bonjour, merci de la chronique ! Je me demande s'il ne faudrait pas ouvrir un dossier "Joffrin", car ces derniers temps, il a un peu tendance à m'intriguer. Je me doute bien que les @sinautes le connaissent sous son aspect social-libéral, ses allers-retours entre l'Obs et Libé comme étendards de la gauche du même nom, sa casserolle éternelle "Vive la crise", son activité d'éditorialiste multicartes mainstram, sa laisse d'or de PLPL etc.

Il se trouve cependant que dans Libé où il intervient pas mal en plus de le diriger, il est capable de faire le grand écart entre cette position bien connue, et des accès de sévérité assez nets contre le catéchisme libéral. Si, sans surprise, il choisit d'exécuter publiquement A. Badiou, qui, quoi qu'on pense de ses positions, mérite mieux qu'un feuillet de fiel recuit, il peut avoir une dent dure contre les apôtres du marché notamment dans ses chroniques de livres, par exemple ici ou . Il a eu par ailleurs des mots assez forts, et je trouve bien sentis, à propos du dernier M. Houellebecq.

Certes cela s'assortit toujours de petites piques contre la ringardise supposée de la gauche de la gauche. Dans l'édito de ce matin cité par le matinaute, il semble en effet prêt à encourager l'expérience Syriza, mais il ne peut s'empêcher de dire que ce parti "menace" d'arriver au pouvoir. Mais cela dit, même avec ces tics (on ne se refait peut-être pas...), la tonalité de Libé n'est pas frontalement hostile à Syriza et Podemos, comme on pourrait l'imaginer d'un journal social-libéral. Du coup, ça rend la chose plus complexe, et donc intéressante.

On pourrait se contenter de penser que c'est de l'opportunisme cynique, pour prouver facticement que Libé est encore malgré toutes ses mues successives toujours plus libérales, cette "maison de toutes les gauches". Mais j'ai l'intuition que c'est un peu plus compliqué que ça, que le bonhomme est traversé par les contradictions internes qui ne le résument pas à sa caricature de valet de l'utralibéralisme qu'on dresse de lui souvent. Par exemple, je crois qu'il porte sur "Vive la crise" un jugement presque aussi sévère que ses contradicteurs (je ne sais plus où je l'ai entendu le faire), ce qui est peu rappelé. Je me dis que peut-être, une émission carte sur table avec lui, le mettant face à ces écarts et ses contradictions, avec des interlocuteurs pugnaces, pourrait permettre d'y voir un peu plus clair, non pas tant sur lui (on s'en fiche un peu) mais sur l'époque. Je vois bien l'obstacle : s'il est cuisiné par le matinautes, on se gaussera d'un copinage entre plumes de Libé. Mais ce n'est peut-être pas si grave : s'il y a de la combativité, ce reproche pourrait s'effondrer de lui-même.
Dites Messieurs les éditocrates, j'ai une proposition très stupide : Avant de tirer des plans sur ce que ferait ou non Syriza, si nous les laissions arriver au pouvoir, déjà pour voir si ils y arrivent ...

Parce que aux dernières nouvelles, ND et Syriza avaient des scores assez proches. Et compte tenu de l'indéniable efficacité de la machine de propagande médiatique, la possibilité que ce soit ND qui soit au final en première position n'est pas à exclure.


Déjà, les Grecs sont abreuvés des "bons résultats" et des promesses de financements futurs. Bon ça ne résiste pas à l'analyse des personnes bien informés ou tout simplement curieuses, mais qui sait ça peut arriver à convaincre quelques pourcents pour faire pencher la balance...


Bref, avant de spéculer sur Syriza, attendons qu'ils soient au pouvoir, pour de vrai et pas dans une coalition propre à leur couper toute politique radicale.
Les éditorialistes se lâchent, c'est les Fêtes....sachant
qu'ils ne sont rien et qu'ils pensent être tout;
qu'ils croient être tout pour nous qui sommes rien;
qu'ils sont pour en étant contre;
qu'ils sont, en revanche, contre alors qu'ils sont pour.

A voile et à vapeur, nucléaire et cheminée, NotreDamedesLandes et zones humides...

Ces messieurs sont la médiocrité incarnée.

Ils ne savent que dire alors ils disent.

Attendons les éléments de langage de la théorisation libéro-financiaro-européiste et là, comme un seul homme ils exécuteront Syriza, Podémos au même piquet, les mains dans le dos sous les applaudissements de la Troïka.

Ce qu'il y a de bien néanmoins c'est que de moins en moins de personnes ne les écoutent ou ne les lisent.
Un sempiternel remake du bal des faux-culs, la condition pour être en prime-time et donc, de bénéficier des audiences les plus larges possibles.
" Bienvenue au club" des nihilistes blasés revenus de tout, de ceux qui ont compris que la " réalité" est de droite, et que la gauche n'est qu'une hallucination dûe au manque de réalisme. Bienvenue au club de la médiocrité.
[quote=Le Matinaute]Se sont-ils engagés dans une tentative désespérée d'autopersuasion ? Ont-ils perdu leurs repères ? Sont-ils simplement, en journalistes, heureux de pouvoir enfin renouveler leurs papiers ?

Je me suis demandé si c'était pas plutôt pour déconsidérer Syriza en démoralisant ses partisans, et en les dissuadant de se déplacer pour voter:
"Vous fatiguez pas, ils sont pas mieux que les autres, ils s'apprêtent déjà à vous laisser tomber, le "réalisme" est le plus fort"
« Bienvenue au club », dans la bouche de Joffrin et consorts, ça signifie : vous allez rejoindre notre camp, celui des gens qui ne tiennent pas les promesses qu'il font. On aimerait que l'avenir leur donne tort...

Au fait, DS, vous qui êtes à Libé, pouvez-vous nous dire comment ça va se passer entre Toto le chroniqueur et Lolo le boss, après que le second se soit élégamment essuyé les pieds sur l'ego qu'il prête (il a ce qu'il faut pour ça) au premier ?

Tous ceux qui n'avaient pas de reportages assez durs contre ces Grecs fraudeurs, contre ces restaurateurs qui ne délivrent pas de factures aux clients

Et rien sur les exilés fuscaux, rien sur l'Eglise orthodoxe, rien sur Goldmann Sachs
« vous allez rejoindre notre camp, celui des gens qui ne tiennent pas les promesses qu'il font »

A entendre les éditocrates ces derniers temps, j'ai l'impression que le message est plus diffus que ça. L'idée générale qu'ils cherchent à faire passer, c'est "Comme il est certain que les pantins de Syriza se coucheront aux premières injonctions, la population ulcérée va déclencher une période de troubles majeurs, avec comme conséquence l'arrivée au pouvoir des nationalistes radicaux (Laos, Aube dorée). Voilà, on vous aura prévenus. Maintenant, choisissez votre camp."

avec comme conséquence l'arrivée au pouvoir des nationalistes radicaux (Laos, Aube dorée).


Le Laos est déjà au pouvoir. Une petite clique d'ex-Laos opportunistes (Georgiadis, Voridis...) qui avaient quitté le parti anti-austérité pour pour rejoindre la ND pro-austérité (et plus prometteuse pour la carrière) se partagent les ministères grecs depuis quelques années.

Ce n'est que par l'existence de néonazis pur jus (aube dorée) et par l'anti-austérité de Laos (qui, entre ces désaffections carriéristes et les reports de vote sur l'Aube Dorée, n'existe plus beaucoup), que le ND garde une image de "droite respectable".
Oui, je suis bien d'accord. Et même, comme l'indique Alain-B/Cigale Zoze plus bas, le LAOS en tant que force politique autonome semble avoir disparu du paysage électoral. Comme plusieurs commentateurs, je voulais appuyer sur le fait que la désinformation (surtout à "gauche") ne s'embarrasse pas avec des analyses politiques sérieuses des dynamiques en présence, en brandissant l'extrême droite comme la conséquence inéluctable des mauvais choix d'un électorat hypnotisé par le populisme. A mon avis, on n'est qu'au début du FUD...
Pour être franc, entre le messianisme des uns et le catastrophisme apocalyptique des autres, je ne suis pas très sûr de qui, à droite, à "gauche" ou à gauche, s'embarrasse vraiment d'analyses sérieuses. Je vois surtout des expressions de souhaits, parfois assumés ("j'espère/affirme que notre plan va sauver le pays"), et parfois non ("j'affirme/espère que leur plan va détruire le pays").

Sachant que les faits eux-mêmes, à peu près n'importe lesquels, vont confirmer simultanément les deux lectures ("ça va très mal malgré nous à cause d'eux mais ça va un peu mieux mieux grâce à nous malgré eux et ce serait bien pire avec eux malgré nous, cela dit l'avenir lointain est riant"), difficile de se faire une synthèse. Dont, d'ailleurs, pas grand monde n'aurait envie.


Pronostic :

- Peut-être que la ND sera réélue et l'austérité finira par porter ses fruits.

- Et peut-être que la ND sera réélue et l'austérité coulera le pays.

- Mais peut-être que Syriza sera élu mais devra faire alliance à droite (en décevant sa portion "gauche radicale").

- Et peut-être que Syriza sera élu mais devra faire alliance à gauche (en décevant sa portion "gauche modérée").

- Et peut-être que l'Europe éjectera la Grèce, qui s'effondrera.

- Et peut-être que l'Europe éjectera la Grèce, qui s'en sortira.

- Mais peut-être que l'Europe n'éjectera pas la Grèce.

- Et peut-être que L'Europe se gauchisera plus sous la pression de nouveaux gouvernements de gauche.

- Mais eut-être que la Grèce se droitisera plus sous la pression de l'Europe.

- Mais peut-être que Syriza tienda ses promesses avec succès.

- Et peut-être que Syriza tiendra ses promesses sans succès.

- Et peut-être que Syriza trahira ses promesses avec succès.

- Mais peut-être que Syriza trahira ses promesses sans succès.

- Et peut-être que Syriza décevra, ouvrant la voie à l'anti-austérité de Hrisi Avgi.

- Et peut-être que Syriza décevra, réouvrant la voie à l'austérité de ND.

Beaucoup de rebonds, beaucoup de cases dans lesquelles la bille peut terminer sa course. Quant à la distribution de leurs probabilités, pas grand chose à en dire : pour chaque différent intervenant, il semble n'y avoir qu'une case au bas du parcours. Qu'un ou deux paramètres sur son chemin. Qui semble d'ailleurs le plus souvent imaginé à rebours.

Les opinions des militants sur ces questions finissent pas s'épuiser dans leur gratuité. Qu'a-t-on à disposition, comme sources, comme matériel de réflexion, qui ne relèvent pas de ces discours mystico-idéologiques ?

A-t-on seulement quelque chose, ou la complexité, le nombre et l'opacité des paramètres nous acculent-ils à une forme de "principe d'indifférence", rejeté par le seul besoin (psychologique ou professionnel) d'une opinion à exprimer ?

Ce n'est pas une question rhétorique.
« Et peut-être que... »

Ce qu'il y a de bien avec les opinions tranchées, c'est que ça pimente tout de suite le débat.

« A-t-on seulement quelque chose? »

On a déjà des faits, des chiffres, des luttes d'intérêts et des projets antagonistes, dont l'ignorance volontaire ou la déformation par la deuxième peau du système s'appelle "désinformation". Et aussi, en ce qui me concerne, encore un peu de curiosité et d'enthousiasme pour les mouvements de l'Histoire, que d'aucuns baptiseront comme ça leur chante. C'était une réponse rhétorique.
Tous ces mouvements ont une histoire sur laquelle on peut se baser pour déterminer le degré de volonté politique qu'ils possèdent ainsi que la cohérence de leurs actes avec leurs discours.
De plus certaines des politiques qui sont proposées sont déjà appliquées à certains endroits du monde, il est donc aisé d'en déterminé l'efficacité et les conséquences.
Et le progrès il se caractérise par le fait que même appliqué partiellement on peut en observer les effets bénéfiques, ainsi si des politiques sont bonnes leurs résultats doivent être bons, et aller plus loin dans leur application ne fera que le confirmer. Si des politiques sont mauvaises, elles donnent des résultats mauvais, et même si on les appliquait d'une manière plus intensive, ou si on continuait à les appliquer dans la durée, les résultats n'en seront jamais différents. Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons.

Je n'accepte donc pas le discours nihiliste d'IT qui veut faire croire que toutes les paroles se valent.

Tous ces mouvements ont une histoire sur laquelle on peut se baser pour déterminer le degré de volonté politique qu'ils possèdent ainsi que la cohérence de leurs actes avec leurs discours.

Pas tellement, non.

De plus certaines des politiques qui sont proposées sont déjà appliquées à certains endroits du monde, il est donc aisé d'en déterminé l'efficacité et les conséquences.

Pas tellement, non.

Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons.

Pas tellement, non.

qui veut faire croire que toutes les paroles se valent.

Pas tellement, non.
Vive le déni.
Vive l'incompréhension.

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