90
Commentaires

Aude Lancelin : "A L'Obs comme au gouvernement, il y a eu une purge"

C'est l'histoire d'un licenciement brutal, sauvage, dans un magazine français jusqu'alors civilisé et confortable, qui ne nous avait pas habitué à une telle brutalité. Aude Lancelin était directrice adjointe de la rédaction de L'Obs, jusqu'au printemps dernier où elle a été licenciée dans des conditions largement relayées par @si (ici ou encore là). Est-ce qu'il s'agit d'un banal conflit du travail ou d'un épisode très révélateur de la décadence d'une presse française aux mains des milliardaires et de la dissolution des valeurs de la gauche ?

Derniers commentaires

Bon alors heureusement qu'il y a twitter... :)

L'arrivée d'Aude Lancelin sur ASI mériterait un petit "Chez Nous" , non ?
Enorme, Aude Lancelin reçoit le prix Renaudot Essai ce jour peu avant 13h, et L'Obs, silencieux jusqu'à là, publie à 13h40 son "article" à propos du livre, sous la plume de de rien moins que Jean Daniel... Formidable!
http://tempsreel.nouvelobs.com/edito/20161103.OBS0670/les-folles-derives-de-la-rancoeur.html
Le système politique et médiatique est corrompu et vérolé jusqu'à l'os !

Vivement une démocratie législative directe !
lancelin se met a gueuler apres avoir vanter le libéralisme , en tout cas d'avoir travailler pour lui , c'est un peu l'arroseuse arrosée non...? Enfin , elle a pour elle frederic lordon et rien que pour ça , il lui sera beaucoup pardonné !
Suivi du 19/10 à 18h par "La rédaction" (connais pas çuilà) :

"L'économiste souverainiste et proche de la Russie Jacques Sapir"

Pourriez vous dire de ma part à M. ou Mme "La rédaction" qu'on ne s'attend pas à ce genre de raccourci sur un site comme @si, merci, faute de quoi on va finir par s'attendre de plus en plus à ce genre de raccourci autant qu'au contenu de la culotte de Hanouna ou de Morandini.

Il y a comme un parfum de Brassicaceae qui envahit mon appendice nasal, et comme j'envisage de me réabonner à Fakir, il faut que je trouve les sous quelque part.

à bon entendeur…

P.S. je me fous de Sapir comme du reste.
Cette émission n'est pas sans intérêt.Elle montre à ceux qui l'ignorent le monde caporalisé qui est celui de la presse.Les donneurs d'ordre étant les richissimes propriétaires et les "annonceurs". Dans un tel monde la vilenie règne,on n'est pas loin du panier de crabes.Les couleurs affichées "gauche" ou "droite" servent surtout d'appât et il ne faut pas regarder de trop près. Je me flatte de n'avoir jamais acheté l'Obs mais j'ai eu l'occasion de le lire vu qu'il traînait sur les tables de salle des profs,cabinet de dentiste et de médecin.Un de mes amis disait "c'est un journal de gauche parce que les pubs (bagnole,costard,rollex,parfums,ordi...) sont sur la page de droite!" J'y ai vu tous les lieux communs sur les "trucs" sociétaux qui servent désormais de "blason" de gauche,les signatures pour le domaine que je connais des pires destructeurs de l'Ed Nat repeignant en rose les moindres lubies réformatrices.Aucun regret donc de n'avoir jamais acheté ce journal.Le fait d'être inquiétée pour avoir tel compagnon va placer notre amie Lancelin aux côtés d' Audrey Pulvar qui a eu à subir cette avanie.Il y a là de toute évidence une bataille à mener.
Arrivé à la moitié de la vidéo 3, je n'en tiens plus car je suis étonné du procès d'intention qu'on fait ici à L'Obs.

On traite L'Obs de journal de gauche. On lui reproche d'être aux ordres du gouvernement qui serait de gauche.

Mais de qui se fout-on ? L'Obs que j'ai abandonné à force de le voir s'être gorgé jusqu'à en dégouliner de Unes à l'effigie de Sarko, de la fille à Lepen et de la bande des Zemmour et Ménard, le maximum à bâbord étant pour L'Obs Valls ou Macron, c'est à dire les fils de Sarko. Il n'est qu'à lire les commentaires des lecteurs de L'Obs pour avoir la température.

Bon, ayant assouvi ma colère, je repars à cette émission intéressante et je redis mon intérêt pour Aude Lancelin dont je me délecte des vidéos avec Badiou
Ce matin Léa Salamé (meilleure intervieweuse de France, si, si) recevait Claude Perdriel, aucune question au sujet de cette affaire. .
Dans ce milieu-là, moins on pose de questions qui fâchent, meilleur on est;

Enfin si, on peut, mais uniquement à des gens au dessous de vous.
L'Obs-Ancelin-Lordon-Ruffin-Arnaud-Fille d'Arnaud-Niel-Hollande
Mais bon dieu mais c'est bien sûr !!
Attention arrêt sur image devient un site de propagande pour l’extrême gauche.....un peu pourquoi pas, mais trop, c'est trop.....l'aigreur de nuit debout .....!!!!
Des vertes , des pas mûres , on en apprend , merci à Aude !
devant un tel naufrage de la presse papier je lui souhaite de nager jusqu'à mediapart . le talent rend insubmersible, et elle en est dotée plus que la moyenne .
Intéressant !
2 choses:
1-
la censure et la pensée unique règnent malheureusement depuis un certain temps dans les
médias grand public; ici on voit que ça ne s'améliore pas !
sauf qu'à bourrer le crâne des français(e)s , ça finit mal en général et on le voit tous les
jours,
2
Mme Ancelin licenciée de l'Obs; licenciée pour licenciée, elle a raison de se battre jusqu'au bout
car elle n'a rien à perdre et il faut les combattre ces hommes qui abusent de leur pouvoir;
ceci étant ce combat est usant et je souhaite bon courage à Mme Ancelin, il faut tenir et en
même temps ne pas se laisser bouffer par ça;

à vrai dire je ne comprends plus pourquoi il y a un durcissement de la part de notre gouvernement,
d'autant que les élections présidentielles vont bientôt avoir lieu;
une des explications que j'ai c'est que pas mal de français(e)s dite "d'extrême gauche" ne voteront plus socialo
donc pour ce gouvernement, inutile de courtiser les personnalités publiques de cette extrême gauche
car elles ne nous apportent plus grand chose !
"nuit debout" a aussi apporté une bouffée d'air et leur a fait peur mais la peur n'évite pas le danger et est mauvaise
conseillère;

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Merci pour l'émission, et pour cette invitée remarquable et éclairante.

Cela dit, je n'ai pas bien compris l'intérêt ultime de savoir qui l'a "tuée", puisque de toute évidence Aude Lancelin dénonce avec acuité un système plutôt qu'elle n'apporte des éléments convaincants sur son cas personnel. Système qui, reconnaissons-le, n'est pas une immense surprise pour de nombreux @sinautes, même si les détails des renvois d'ascenseur ici portés à notre connaissance sont édifiants.
Mais quand son cas personnel est abordé, il y a dans ses réponses un arrière goût de syllogisme "le système libéral est pourri, je suis antilibérale, donc cela suffit à prouver qu'un réseau politico-médiatique a oeuvré à me détruire" qui me laisse un peu perplexe. Je ne suis pas convaincu parce que je pense que ce "système" est malgré tout suffisamment habile pour tolérer en son sein des marges (pour être poli) ou des idiots utiles. Après tout A. Lancelin n'a-t-elle pas joué, ce rôle, pendant plusieurs années, en mettant son intelligence et son talent au service d'un hebdomadaire depuis longtemps social-libéral ? Il serait alors plutôt nécessaire de comprendre pourquoi, dans ce cas, il y a eu un basculement qui a rendu sa présence intolérable aux yeux de ceux qui la toléraient. Penser que ce serait Nuit Debout, parfaite incarnation de la révolte petite-bourgeoise (malgré la sincérité des participants), me parait a priori léger, mais je me trompe peut-être.

PS : Bravo à Mathilde Larrère, je trouve ses chroniques parfaites!
Aude Lancelin est très courageuse, honnête et intelligente. Un vrai plaisir cette émission. Merci.
Emission passionnante, éclairante, qui conforte ce que nous soupçonnons depuis moult années et nous a fait nous désabonner successivement du Monde, de Libé, de ne plus lire L' Obs ni même Courrier International, ce qui ne fut pas facile...
Faut être honnête, c'est la seule info valable de l'émission... Comme quoi, l'entre-soi... Parce que découvrir que l'obs est une hebdo tout pourri avec des pubs pour des montrouzes de proxénète biélorusse (dirait didier porte), suffit d'une salle d'attente de médecin. Et puis, les explications tarabiscotées sur BHL qu'on invite, mais il dit n'importe quoi et son contraire, mais on l'invite quand même parce que Zemmour est pire, c'est pas franchement de l'argument haut de gamme.

Lisez plutôt l'Huma, abonnez vous -même s'il n'y a pas de radio-réveil en prime - pour quelque chose qui ressemble à de l'info engagée. D'accord, c'est pas très épais, faut se farcir l'interview mensuel de Pierre Laurent, mais s'il y a un journal à sauver..( le journal ne parait plus le samedi depuis quelques années, il survit grâce à des campagnes de soutien) Parce que, franchement, les mésaventures éditoriales et/ou capitalistiques du truc en papier glacé, ça relève de l'évènement mondain.
Gauche de la gauche et fascisme rose, quel doux mélange!
Je voudrais revenir sur cette tactique de l'Obs qui était de faire venir des lecteurs (sous-entendu avec un bon pouvoir d'achat) de la gauche de la gauche.

Pour n'importe quelle personne de gauche normalement constituée, l'Obs est une caricature de journal de gauche, avec ses couvertures peopolitiques, ses annonces de villas de millionnaires à vendre, et ses pubs sur papier glacé.
Je le décris ainsi mais à doit faire vingt ans que je n'en ai pas ouvert un seul. Il n'y en a même plus dans les salles d'attente des médecins qui préfèrent de vrais journaux de droite.

J'ai souvent vu Aude Ancelin, assurée et brillante comme à son habitude, interviewer les uns et les autres sur Mediapart.
Mais j'ai toujours superbement zappé le fait qu'elle était à l'Obs. On me l'aurait dit, j'en aurais rigolé (bêtement).
C'est quand son émission avec Badiou ne paraissait plus sur Mediapart que je m'y suis intéressée, pour découvrir (ô surprise) que l'émission était partie à l'Obs, où travaillait Aude Ancelin (?????). D'ailleurs immédiatement, l'émission est morte et nous n'avons plus le plaisir de la regarder. Je persiste dans mon idée, et celle de Hannah Arendt, que la philosophie n'est pas la politique, mais c'était vraiment des discussions de très haute tenue.

Il aurait fallu quinze ans, vingt ans, pour qu'une sensibilité de gauche revienne réellement à l'Obs, et que nous ayons conscience d'un changement qui aurait fait qu'on s'y abonne au niveau du site. La direction de l'Obs et tout ce magma peopolitique qui gravite autour, genre BHL, qui est tout essoufflé, n'a absolument pas conscience de la position qu'ils ont, avec les millions de subvention qui leur sont versés par l'état, et toute cette publicité qui les arrose.
Le monde a changé, on peut bien être naïfs et s'imaginer que tout durera comme avant, que les gens en face sont définitivement des bœufs ou des buses, ça ne fonctionne pas comme ça. En matière humaine, le gibier s'adapte et change la donne. Et malheureusement, il faut des lecteurs aux journaux pour qu'ils vivent et aient une utilité pour ce qui est vraiment leurs clients, les sociétés qui font leur pub, et l'Etat.

Aude Lancelin est la victime collatérale d'une tactique de l'Obs qui a échoué lourdement. Elle est en colère, elle le montre, et elle se venge à sa façon.
De plus, elle a été chassée d'un paradis dont elle ne connaissait pas en définitive toutes les règles.
J'ajoute qu'effectivement, le fait qu'elle soit une femme, et d'une culture et d'une intelligence suprérieures, ont rajouté à l'impression que ça a pu lui faire et à nous aussi : une vengeance de médiocres.... Car ils pouvaient l'écarter, mais pas la virer ainsi.
Nuit Debout, et sa relation avec Frédéric Lordon, et donc le moment de l'émergence médiatique de la gauche de la gauche, a dû effectivement les ennuyer, et leur prouver définitivement qu'ils avaient eu tort de faire entrer une louve dans la bergerie.

N'oubliez pas qu'il y a des manifs contre le CETA cet après-midi. Ne vous laissez pas abuser par cette histoire de parlement wallon. Ils sortent tout le temps des histoires comme ça les jours de mobilisation.
Très intéressant tout ça, on en apprend de belles, des qu'on "savait" depuis longtemps et des nouvelles.

En plus Aude Lancelin n'a pas été confrontée à un contradicteur, a pu dérouler et finir ses phrases sans être interrompue ou redirigée, et à aucun moment elle n'a eu à se défendre du qualificatif de "complotisme".
Pour écrire Le monde libre, Aude Lancelin a pris tous les risques. Personnel d'abord: celui de basculer d'une hauteur du pôle médiatique au plus bas de pôle emploi. Poétique ensuite: en romançant, par pseudonymes notamment: outrageusement transparents, ou pire: en désignant monstrueusement (l'ogre) les artisans ou complices de son licenciement. Politique enfin: en se retrouvant dans l'impasse trotskiste actuelle de "la gauche de la gauche", le trotskisme étant la figure exemplaire, paradigmatique, de la dissidence forcément modérément libertaire au sein d'un socialisme qui ne peut être qu'autoritaire.

Pour avoir pris auparavant ces trois risques lui aussi, Daniel Schneidermann ne pouvait qu'accompagner de sa louange le saisissant courage dont témoigne l'ouvrage. Et il l'a fait dans l'émission de la plus astucieuse, mais aussi audacieuse façon. De Faulkner, Malraux a pu dire qu'il avait introduit la tragédie grecque dans le roman policier. Toute proportion gardée, ou agrandie, l'intervieweur introduit lui, jusque dans son oubli de Jean Daniel (Jean Joël dans le livre), la comédie policière dans le champ de la Bible. Plaçant ses questions à l'enseigne de "Qui a tué Aude Lancelin", et passant de Bernard-Henri Lévy jusqu'à "l'ogre" et la Hollandie il nous fait parcourir l'itinéraire dantesque qui conduit: du premier au dernier cercle du médiatique enfer.

De sorte que la question est désormais de savoir s'il y aura à cette comédie, comme à celle qui fut (mais non par son auteur) qualifiée de "divine" une suite, comme il le fut pour l'inventeur de l'italien. La lumière d'un Purgatoire dans laquelle du fond de l'Enfer déboucha le florentin, suivi de ce Paradis où se révéla "l'amor che move il sole e l'altre stelle."* (dernier vers de la Commedia).

En l'expectative, il faut savoir en tout cas, au seuil du livre de Lancelin s'armer de la double recommandation du chant III de l'Enfer. Voici la première, inscrite au sommet d'une porte de l'enfer: "Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate"**. Et voici la seconde, plus célèbre encore, prêtée à Virgile: "Qui si convien lasciare ogne sospetto / ogne viltà convien che qui sia morta"***. Faut-il s'étonner que Marx qui voulut consacrer un essai à l'auteur de cette reprise civile de Dante que fut La comédie humaine n'ait pas manqué de prendre dans Le capital "les pires Enfers" de Dante pour norme dépassée en certaine "manufacture". Il faut savoir que c'est à cette aune que se mesure l'audace d'Aude Lancelin, comme Daniel Schneidermann n'aura pas manqué de la donner à saluer...


* "l'amour qui fait se mouvoir le soleil et les autres étoiles." (traduction personnelle aristotélisante: Dante nomma Aristote "le maître de ceux qui savent").
** "Vous qui entrez, laissez toute espérance." (traduction de Danièle Robert qui s'est contrainte à respecter la terzina dantesque et l'endecasillabo qui l'ordonne).
*** "Il faut laisser toutes les craintes ici; /il faut qu'ici la lâcheté soit morte." (traduction de Danièle Robert également).
Bonjour
Je pense que Daniel n'ait pas bien saisi la dépendance de Niel vis à vis des gouvernants du moment, et par conséquence sa flagornerie vis à vis d'eux.
Il faut bien voir que son business dépend de la licence d'exploitation des fréquences accordée à Free par l'ARCEP organisme d'état qui peut remettre en cause à tout moment cette licence. Idem pour Drahi avec SFR.
Plus de fréquences, plus de business.
ok, Aude Lancelin a été victime d'un licenciement abusif qui en dit long sur " l'indépendance" de la presse.
Elle n'est pas la première ni la dernière.
On aurait aimé justement que ce thème soit exploré avec plus d'exemples, et ouvrant de manière plus incisive une réflexion sur la mise sous tutelle de la presse par de grands groupes financiers..
Mais fallait-il tant s'attarder sur le "drame"personnel de quelqu'un qui dispose apparemment de solides atouts pour "rebondir" ? Peu d'informations neuves, trop de pleurnicheries, émission globalement ennuyeuse.
Super émission, comme la semaine dernière. alors Daniel une émissions avec des femmes, c'était bien ?
et ben! On en reste sur le cul d'apprendre de vive voix ce que l'on pressent.
Je reste toujours sceptique devant ce genre de témoignage, aurait-elle témoigné sur la dérive de la presse si elle n'avait pas été licenciée. C'est un peu comme Laurent Mauduit qui n'a plus beaucoup de mémoire de sa période du Monde et de ses articles économiques. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, souvenir de l'émission d'ASI avec Frédéric Ferney expliquant comment Jean Daniel exigeait de bonne critiques à la rédaction pour des livres "amis".
émission très importante, à classer dans le top, et à mettre de côté pour les classes télé de dans 10 ans !

(et oceanerosemarie est excellente)
L'obs, le Monde ou Libé correspondent tout à fait à la description du NY Times qu'en fait Larry Beinhart dans son roman Le bibliothécaire ( page 357 ) : La droite stigmatisait depuis tant d'années le NYT en tant que vaisseau amiral des médias de gauche que tout le monde avait fini par y croire, y compris la gauche elle-même, y compris les propres collaborateurs du Times. Mais la vérité, c'est que le Times était le bulletin interne, le journal d'entreprise de la classe dominante et de l'ordre établi. Sa ligne éditoriale, sa présentation des nouvelles servait les intérêts de l' establishment : continuité, sécurité, légitimité. Le NYT soutenait donc en général les affaires et la finance, la conception americaine de l'impérialisme ....
Bon ! D'accord la citation est un peu longue.
Je retiendrais notamment que Nuit Debout a fait viscéralement peur à l'Obs, et à tous les autres. \o/
Il y a deux erreurs courantes à propos de l'Obs: la première est de croire qu'il existe encore … non, en fait, je crois que c'est la seule.
‘tain ! abonnés depuis longtemps à ASI, vous ne nous avez jamais organisé de croisière,
même sur un vieux rafiot sur le canal de l’Ourcq. Je me désabonne.
Philosophe égarée dans cette anti-philosophie que sont les médias. Mais cet égarement n'a rien à voir avec celui des BHL, Onfray, et autres Enthoven. Il semble maîtrisé, prémédité, cynique. Je ne lis plus l'obs depuis cinquante ans, mais j'ai été fidèle des entretiens Badiou-Ancelin, qui ( à part un faux-pas sur le blasphème) m'ont, outre leur poids culturel, appris qu'une pratique sobre, compétente et pertinente du métier de journaliste est ,contre toute apparence ,possible. Aude Lancelin rend le marxisme intelligent, comme son mec.
Quand l'affaire a éclaté, ça chauffait aussi pour Riché, vous savez, le gars qui nous a bien eus avec Rue89.

Le connaissant depuis son blogue de Libé quand il était corres' aux EUA, je lui avais écrit (naïvement) pour l'interroger sur l'affaire. Sa seule réponse fut de me dire qu'il ne s'appelait pas "Madame Lancelin" !

Et lui est resté...

presse française aux mains des milliardaires ET dissolution des valeurs de la gauche : ça colle parfaitement.

Quant à Niel, ne jamais oublier qu'il a commencé comme maquereau sur Minitel.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.