Attentat masculiniste : retour sur un traitement médiatique biaisé
Le 1er juillet, un homme de 18 ans a été mis en examen à Saint-Etienne en raison d'un projet d'attentat masculiniste. Une première en France. Mais le traitement médiatique qui s'en est suivi a révélé son lot d'erreurs. Entre psychologisation de l'individu, relais involontaire et "découverte" de cette idéologie, le paysage médiatique confond encore le fait divers avec le fait social.
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Commentaires préférés des abonnés
Vous avez voyage dans le temps et venez des années 50?
Mais pourtant même à votre époque une Simone de Beauvoir avait écrit " on ne nait pas FEmme on le devient "...
Que le sexe biologique ne recouvre pas le genre social n est tout de même pas une idée(...)
Parce que c'est un autre sujet.
La distinction entre sexe biologique et genre social ne date pas d’hier, mais elle s’est affirmée dans les sciences humaines et féministes à partir des années 1970, notamment dans le monde anglo-saxon.
Le sexe biologique désigne les caractéristiq(...)
Derniers commentaires
c'est le grand remplacement des hommes par les femmes
depuis que les divorces explosent, ces pôvres mâles sont tout déboussolés!
tous les discours de haine poussent des dérangés à passer à l'acte!
avec la majorité que nous avons à l'assemblée, quoi d'étonnant?
de quelle liberté de parole parlons-nous?
"Un constat qui rassure Alice Apostoly, co-fondatrice de l'institut du Genre en Géopolitique"
Ouhla
L’Institut du Genre en Géopolitique - présentation : "think tank en France qui emploie le genre comme un instrument d’exploration et de compréhension des réalités complexes de l’actualité internationale."
Ouhlala
"C’est parti d’un constat…[...]les institutions françaises de réflexion sur les relations internationales accordent peu d’intérêt aux problématiques de genre "
Ah bon ?
... ou les abordent de manière stéréotypée"
ah parce que la définition du genre, selon ses promoteurs, n'est pas basée sur des stéréotypes ?
Pourquoi ne pas parler de sexe (Qualité d'homme ou qualité de femme, chez les humains. Le Robert) ?
Parce que c'est un autre sujet.
Vous avez voyage dans le temps et venez des années 50?
Mais pourtant même à votre époque une Simone de Beauvoir avait écrit " on ne nait pas FEmme on le devient "...
Que le sexe biologique ne recouvre pas le genre social n est tout de même pas une idée neuve...
La distinction entre sexe biologique et genre social ne date pas d’hier, mais elle s’est affirmée dans les sciences humaines et féministes à partir des années 1970, notamment dans le monde anglo-saxon.
Le sexe biologique désigne les caractéristiques physiques (chromosomes, organes reproducteurs, hormones).
Le genre social renvoie aux rôles, comportements et identités que les sociétés attribuent aux individus selon leur sexe assigné à la naissance.
Médecins et sexologues du XIXe siècle : (Ivan Crozier) ont étudié comment la sexologie naissante liait le sexe biologique à des rôles sociaux, amorçant une dissociation graduelle entre anatomie, désir et rôle social dès les années 1860.
Adrienne Sahuqué (années 1920-30) : Féministe française, elle dénonçait déjà les liens entre savoir scientifique et domination masculine, en soulignant que les rôles sexués sont imposés par la société et non par la biologie.
Margaret Mead (1935) : Anthropologue américaine, elle montre que les traits dits "masculins" ou "féminins" varient selon les cultures. Elle conclut que ces traits sont culturellement construits, pas biologiquement déterminés.
Virginia Woolf (1938) : Dans Three Guineas, elle critique les rôles sociaux imposés aux femmes et suggère que les différences entre hommes et femmes sont socialement façonnées, non naturelles
Dans les années 1950-60, des chercheurs comme John Money ont commencé à utiliser le terme "gender" pour parler de l'identité sociale liée au sexe.
Les féministes américaines des années 1970 ont popularisé cette distinction pour montrer que les rôles féminins et masculins sont construits socialement, et non dictés par la biologie.
En France, le concept de genre a mis plus de temps à s’imposer, notamment à cause de la polysémie du mot "genre" et du manque d’institutionnalisation des études féministes.
Elle permet de dénaturaliser les rôles sociaux : être femme ou homme ne dépend pas uniquement du corps, mais aussi de l’éducation, des normes et des représentations culturelles.
Elle ouvre la voie à la reconnaissance des identités transgenres, non-binaires, et des personnes intersexes, dont les expériences ne correspondent pas aux catégories biologiques strictes.
Peut-être parce que ce sont deux choses différentes, et que même le sexe biologique n'est pas si clairement défini, contrairement à ce que vous semblez croire.
Merci mais quel est le problème de LA présentateur Jérôme Chapuis? Sa masculinité n'en prend-elle (!) pas un coup ? :-)