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Askolovitch, chasseur de dérapages antisémites

 

Derniers commentaires

ben voilà encore une "agression antisémite" dénoncée comme telle par MAM, contre l´avis de la police, et pour cause, ce n´en est pas une.
va falloir que ça s´arrête, tout comme son prédecesseur qui s´est précipité le jour même dans une école juive incendiée, et finalement qui s´est avéré être un accident.
Bizarrement on entend pas grand monde pour dénoncer cet antisémitisme là:

Contre l’antisémitisme : solidarité avec Benjamin Stora
par Gilles Manceron (pour le CVUH)
Mis en ligne le 14 septembre 2008


A propos du livre Les Trois exils juifs d’Algérie de l’historien Benjamin Stora,
l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol a publié, en juin 2008, une page aux connotations manifestement antisémites.(...)

Dans ces conditions, le CVUH se doit d’attirer publiquement l’attention sur le caractère nauséabond de ces propos. Ceux-ci montrent que, contrairement aux analyses de certains auteurs pour qui l’antisémitisme aujourd’hui se réduirait à une « nouvelle judéophobie » issue de l’islamisme et de « l’extrême gauche pro-palestienne », en réalité le « vieil » antisémitisme nationaliste et conservateur est loin d’avoir disparu.(...)


Pourquoi?
J'ai également une anecdote sur askolobite, qui remonte très loin puisque çà se passait dans la cour de l'école primaire de Neuilly, où le petit askolopitre s'ébattait avec ses petits camarades de sa classe.
A un moment donné, un de ces petits a crié gaiement : "Youpie !!".
Et vous savez quoi? askolovite est allé le dénoncer au directeur, en disant qu'il l'avait traité de "youpin" !
Et le directeur l'a récompensé le dimanche suivant en lui permettant d'écrire une poésie dans le bulletin paroissial.

Bon d'accord, j'avoue, celle-là je viens de l'inventer ...
Quoique ...
Connaissez-vous les Fatals Flatteurs ?
"Brigade confidentielle à ses débuts, les Fatals Flatteurs sont devenus un commando d'élite de la flagornerie médiatique, redouté sur tous les supports. Ses terrains de combat : les forums du Nouvel obs, les chats de Libé, les questions sur les matinales de France Inter... "
Voici quelques uns de leurs exploits rapportés par Marianne
dont celui concernant "le nouvel éditorialiste d'Europe 1, Claude Askolovitch. Dans un commentaire, Luis Andres Sanzot nous relatait ainsi la fascinante expérience vécue par sa tante Audrey : « D'habitude, je suis plutôt un esprit rationnel. Néanmoins, comme vous parlez de Monsieur Claude Askolovitch, je voudrais vous faire part d'une étrange anecdote qui concerne ce journaliste d'exception. Il y a trois mois de cela, je me suis rendu à Lourdes avec ma tante Audrey. La soeur aînée de mon père souffre d'une douloureuse infection du nerf phrénique depuis de nombreuses années, douleur qui lui pourrit la vie. N'y tenant plus, cette femme très pieuse a décidé de faire le voyage jusqu'à Lourdes (nous habitons en banlieue de Lille). Elle s'y trouvait depuis deux jours lorsqu'elle a croisé Monsieur Claude Askolovitch. Reconnaissant le talentueux journaliste, elle n'a pas hésité à l'interpeller (« Vous avez bien fait, avec ce Monsieur Siné, c'est un malhonnête! ») afin de lui serrer la main. Aussitôt, ses douleurs ont disparu. De sa part, je voudrais donc ici exprimer sa gratitude éternelle à l'adresse de Monsieur Askolovitch. Je constate également que le bon Dieu a su le récompenser au travers de cette légitime promotion ».
Amen. "
En voilà du débat ! J'ai du mal à suivre les posts sur toute leur longueur, mais il n'y a rien à dire, c'est de haute tenue. Parfois, le rapport avec le sujet est plus que ténu, mais il faut ça.

Mais bref ! Nous avons pu assister en détail grâce à l'équipe d'@SI à l'intronisation d'un nouveau "chien de garde" du système, tels que les décrit Halimi dans l'excellent livre homonyme.

Merci @SI
Et l'affaire RICHARD LABEVIERE ?

Mais pourquoi ASI n'ouvre pas de dossier sur l'affaire RICHARD LABEVIERE, licencié par la nouvelle direction de RFI (dont Mme Ockrent-Kouchner), pour avoir interviewé le président Assad et décliné une analyse de la situation au Proche-Orient qui a déplu au lobby pro-israélien (dont l'ambassadeur d'Israël en France soi-même !).
A force de vouloir dénicher de l'antissémitisme partout, on finit par oublier qu'il y a un autre monde victime du microcosme sioniste.

Il faut prendre connaissance du détail de l'affaire et de l'interview de Richard LABEVIERE qui s'explique et contre-attaque sur:

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=43686

http://www.alterinfo.net/RICHARD-LABEVIERE-CONFERENCE-BEYROUTH-video-_a23255.html?PHPSESSID=595e21c250c23b9f03572a71185cda8a
En fait, ce qui gêne certains, c'est que l'on fasse remarquer que certains Juifs bien placés dans l'appareil médiatique s'en servent comme d'une tribune pour défendre Israël ou discréditer les critiques. Dire cela serait scandaleux si l'on considérait que l'appartenance au judaïsme était nécessairement liée à la défense d'Israël. Or, beaucoup de Juifs sont également critiques, certains sont même antisionistes, ce qui démontre l'absurdité de cette assertion. N'empêche que le résultat à la télé est bien là. la moindre critique de la politique coloniale d'Israël est aussitôt taxée d'antisémite, ce qui est regrettable pour la démocratie.

Or, je pense que sans faire preuve d'essentialisme (fait d'attacher à l'être même de quelqu'un un comportement ou une opinion ex : il est Juif donc il défend Israël, il est Noir donc il est bon en sport, il est Arabe donc il est délinquant), on peut reconnaître que certains intellos juifs choisissent d'adopter une posture communautaire par la défense inconditionnelle d'Israël et la dénonciation permanente des "ennemis d'Israël" que sont les musulmans, les Etats arabes ou l'Iran (Asko a quand même profité de sa première chronique sur Europe 1 pour nous expliquer que l'Islam portait en lui les germes du fascisme, je caricature à peine, il insistait sur le parallèle déjà lourdingue de Sarkozy entre le massacre de Maillé et l'embuscade d'Afghanistan). C'est leur droit le plus absolu, même si je trouve ça dangereux (le communautarisme) pour notre république.

Par contre, ce sont ces quelques guignols de la télé que vous appelez "lobby", mais qui n'ont rien de la puissance financière et organisationnelle des vraies lobbies américains (pro-Israël, ou pétrolier, cigarettiers, fabricants d'armes...), qui eux ne se contentent pas de passer une petite phrase chez Ardisson ou sur RTL, mais qui déjeunent tous les jours avec des membres du Congrès et financent les trois quarts de la campagne de Barack Obama ! (et celle de McCain...)

En définitive, je pense qu'il faut repolitiser le débat : les Juifs choisissent d'être sionistes, communautaires, ou pas, comme chacun choisit d'être nationaliste ou colonialiste, républicain ou anarchiste, de gauche ou de droite. C'est de l'ordre de l'idéologie, et non de la nature de la personne, et on doit pouvoir critiquer l'idéologie. Personne (de sérieux) ne nie plus l'existence d'Israël (même pas Bachar al-assad, c'est pas peu dire), en revanche on doit pouvoir nier à israël (comme le fait le conseil de sécurité de l'ONU du reste depuis 1967) le droit d'occuper le Golan, de construire des colonies en Cisjordanie et d'humilier un peuple tout entier. C'est avant tout cela qui pourrit le débat français (en plus de l'histoire collaboratrice de la France). Ensuite, la mauvaise foi d'Askolovitch et compagnie fait tout pour confondre cette critique politique légitime avec l'essentialisme anti-Juif traditionnel (pouvoir, argent...), contre lequel la France a quand même été violemment vaccinée en 45 (même si des piqûres de rappel sont nécessaires, notamment par l'histoire du totalitarisme et de la collaboration), et qui suscite à juste titre l'indignation des foules.

Et ce n'est pas tout : Askolovitch se sert également de cette accusation détestable (antisémite) pour prendre le dessus dans des débats qui n'ont parfois rien à voir avec la Palestine. Avec Val, il a apparemment décidé de se payer Siné à cause de l'affaire Denis Robert. Et certainement le fait général qu'il doivent se détester pour tout un tas de raisons. Alors on joue le fouille-merde, on cherche minutieusement l'erreur au détour d'une phrase décontextualisée... Et avec un client comme Siné, on sait qu'on va la trouver tôt ou tard. Ce type-là (Asko) n'a apparemment aucune vergogne.

En conclusion (de ce long billet mais qui traduit 2 mois d'écoute du débat), je pense (comme DS) qu'il n'y a pas de phrase antisémite en soit. Pensons à Desproges : "on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde" Une blague sur les Noirs n'est pas "raciste" en soit, elle l'est seulement quand c'est le Pen qui la raconte. Le second degré des uns est peut-être le premier degré des autres. On ne peut donc pas séparer une phrase de l'individu qui la prononce. C'est pourquoi on ne peut pas faire n'importe quelle blague avec n'importe qui. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Dieudonné a cessé de nous faire rire lorsqu'on n'a plus trop su ce qu'il pensait vraiment. Entre lecteurs et rédacteurs de Charlie-Hebdo, on croyait se comprendre... apparemment ce n'est plus le cas.
Ben, zut alors. Si chercher à établir la réalité des faits c'est "lancer des skuds"…


Dans l'affaire Siné, Claude Askolovitch est tout simplement un faussaire. (suite et fin)

La mansuétude à l'égard du mensonge par omission s'exprime souvent par la formule : « Il a OUBLIÉ de nous dire… ».
En l'occurrence, c'est délibérément et très consciemment que le journaliste bien en cour auprès du Dauphin a passé des informations sous silence.
D'ailleurs, sa citation tronquée du paragraphe de Siné produisait un "double effet KissKool” : en focalisant l'attention de son public sur la conversion (démentie…), la religion et l'héritage de la fiancée, Claude Askolovitch évitait d'avoir à citer lui-même les autres qualités et privilèges de Jean Sarkosi en tant que fils de son père (« Ouf, je l'ai pas dit ! »).

Autre omission presque aussi importante que j'oubliais…

Il est absolument impossible que le journaliste Claude Askolovitch, proche du fils Sarkosi, n'ait pas lu l'article de Libération du lundi 23 juin 2008 où - sous la plume de Christophe Ayad et Antoine Guiral - il est très clairement question de ce dernier parmi d'autres membres de la famille :
http://www.liberation.fr/actualite/monde/334081.FR.php
« Patrick Gaubert, président de la Licra et ami de Nicolas Sarkozy, assure n'avoir jamais parlé de ces questions avec lui. “Nous partions parfois en vacances ensemble avec une bande de copains juifs à moi, mais ne parlions jamais de religion.” Il remarque qu'aujourd'hui, le fils de Nicolas Sarkozy, Jean, vient de se fiancer avec une juive, héritière des fondateurs de Darty, et envisagerait de se convertir au judaïsme pour l'épouser. “Dans cette famille, on se souvient finalement d'où l'on vient”, s'amuse-t-il. »

Notons - et c'est important - que Patrick Gaubert, « président de la Licra et ami de Nicolas Sarkozy » (ce qui lui confère une légitimité certaine), qui déclare n'avoir jamais parlé de religion avec celui-ci, est tout-à-coup en mesure de pouvoir dire aux journaux que son fils Jean « envisagerait de se convertir ».
Notons également que cette possibilité a été évoquée bien plus tôt par voie de presse ("people"), et que nul n'a songé à la démentir. Pas plus qu'il n'y eu de démenti tout de suite après la déclaration de Patrick Gaubert dans un quotidien national de référence.

Notons encore que, lorsqu'il la lit le 8 juillet sur les ondes de RTL, Claude Askolovitch, proche du fils Sarkosi, ne dément pas lui non plus le contenu de la citation tronquée de Siné : « il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive,… ». Le journaliste, alors, ne parle absolument pas de rumeur.
http://www.dailymotion.com/video/x65qrl_askolovitch-sine-rtl-charlie-hebdo_news


Et surtout, Claude Askolovitch se garde bien de mentionner, alors qu'il en est parfaitement conscient, que Siné reprend presque que mot pour mot la déclaration de Patrick Gaubert.
Ben oui, mais Patrick Gaubert, c'est un "bon", lui - je n'utilise pas le mot "gentil" pour éviter les confusions -, qu'il ne faut pas déstabiliser, alors que Siné c'est un "méchant" auquel il faut faire du mal.

Pourquoi je suis sûr que Claude Askolovitch a lu Patrick Gaubert dans Libération ?
Mais toujours grâce à la candeur de Maître Jakubowicz :
http://www.leprogres.fr/infosdujour/rhone/1040146.html
« Xavier Breuil : Vous êtes à l’origine de la citation à comparaître du dessinateur Siné devant le tribunal correctionnel de Lyon. Comment a été prise cette décision ?
Maître Jakubowicz : Dès la publication de la chronique du 2 juillet, le président national de la Licra, Patrick Gaubert, a demandé de poursuivre Siné. C’était comme une évidence. Nous avons envisagé dans un premier temps la diffamation, mais Jean Sarkozy et sa future épouse n’ont pas souhaité descendre dans l’arène. (…) »

Ainsi, dès le 2 juillet, Patrick Gaubert a « demandé » de poursuivre Siné. Dans cette perspective, il ne manque pas de prendre contact avec Jean Sarkozy et sa future épouse qui ne souhaitent pas « descendre dans l’arène ».
De son côté, Claude Askolovitch relate les choses ainsi : « La famille est excédée. Que faire ? Porter plainte ? »

Vous y croyez-vous, à une convergence de rencontres et de coups de téléphone autour de Jean Sarkosi, avec la participation de Patrick Gaubert lui-même, et au cours de laquelle la déclaration de celui-ci à Libé ne serait pas évoquée ? Vous y croyez ? Moi, pas.

C'est pourquoi je considère que le silence délibéré de Claude Askolovitch sur ce précédent de la "rumeur" est un mensonge.


Quand au démenti sur la “conversion", il faut attendre l'article du Nouvel Observateur pour qu'il soit "suggéré":
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2280/articles/a379855-.html
« Manifestement, personne ne lit Siné. Il va falloir une lectrice incongrue pour que tout sorte. Madame Marie Culioli, maman de Jean Sarkozy... Elle est alertée ; et peinée. Jean Sarkozy, évidemment, n'a jamais annoncé une quelconque conversion au judaïsme. Sa fiancée est désespérée de devenir un sujet de rumeurs. »

« Désespérée », peut-être, mais drôlement lente à la réaction, la petite ! Hein, "tonton" Gaubert…

Enfin, apprécions la modestie de l'incendiaire :
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2280/articles/a379855-.html
« La famille est excédée. Que faire ? Porter plainte ? La colère de Jean Sarkozy est rapportée à des journalistes. L'affaire éclate sur RTL. Nous sommes mardi 8 juillet. (…) »

« La colère de Jean Sarkozy est rapportée à des journalistes. »
« Rapportée » : qu'en termes galants ces choses-là sont dites. Le Dauphin convoque les hérauts royaux afin qu'ils proclament partout sa colère.
Des noms ! Des noms !

« DES » journalistes ? Ou UN seul journaliste finalement, jubilant d'ouvrir la boîte de Pandore avec ses propres petites mains ?

« L'affaire éclate sur RTL. Nous sommes mardi 8 juillet. »
Oh, vraiment, vraiment… Nous sommes confondus par cette formidable leçon d'abnégation !
Non, Monsieur Askolovitch - oserions-nous dire “Maître” -, nous tenons à vous rendre cette gloire qui n'appartient qu'à vous : le 8 juillet, c'est bien vous qui fûtes le grand dénonciateur public que nous attendions tous.
+1
et j´ajouterais , un aboyeur dont la fonction est d´ajouter du bruit au bruit, afin que nous ne puissions pas nous entendre...nous entendre.
d´ajouter ces vociférations aux slogans publicitaires qui submergent l´Agora et l´empêche d´être un lieu d´échange.
De tout ce débat une chose me frappe en particulier et depuis longtemps : pourquoi serait-il honteux, voire infamant, qu'un lobby pro-israélien/sioniste existe ? Il y a des lobbies pro automobile, pro pétrole, pro industrie, pro homosexuel, pro femme, pro chasseurs, pro écolo, et j'en passe et des meilleurs.

C'est dans la culture démocratique que des groupes de pression plus ou moins influents se constituent pour "défendre leur steak" (comme dit plus haut). Cette hostilité, voire cette haine, envers le lobby sioniste/pro-israélien/juif (gardez l'appellation qui vous convient) n'est à mon sens rien d'autre que de la jalousie envers leur influence considérable, en France et aux USA.

J'espère que personne ne niera que les personnes de confession juive sont particulièrement bien représentées dans la classe politique française et l'appareil d'état (après tout notre président l'est), dans les milieux intellectuels (BHL, Finkelkraut, etc.), les milieux d'affaires, les médias et le showbiz. Quoi de plus compréhensible que les lobbies pro-arabes et pro-noirs (j'entends par là les diverses assos qui se créent pour défendre leur accès aux hautes sphères et favoriser l'émergence d'une classe favorisée dans les français issus des immigrations africaines) à peine émergents soient envieux du considérable pouvoir du lobby modèle. Quand on voit aux USA qu'Obama et Mc Cain ont DU aller faire des courbettes devant l'AIPAC (le puissant lobby pro israélien qui a, comme touts les autres lobbies, pignons sur rue à Washington) pour s'assurer un soutien indispensable à leur élection, le tout en promettant des choses qui n'ont rien à voir avec les intérêts américains mais tout avec les intérêts israéliens, on mesure leur pouvoir. Mais il faut garder à l'esprit qu'ils en font de même avec les lobbies pétroliers, industriels, religieux...

Donc voilà, j'en ai marre que quand on parle de lobby sioniste cela soit perçu comme une insulte. Ce n'en est pas une, c'est un fait, sur lequel on doit pouvoir discuter et enquêter comme pour n'importe quel autre groupe de pression ! Qui crie au scandale lorsqu'un journaliste décide d'enquêter sur l'influence du lobby pétrolier sur les décisions de Bush ou sur celle du lobby nucléaire sur la politique énergétique de la France ? Lobby sioniste, MEDEF, association des constructeurs automobiles, même combat, des gens aux intérêts communs bien compris qui se regroupent pour les défendre...
personne ne dit qu´il soit infamant qu´il y ait des lobbies. seulement il y a des membres de certains lobbies (ex : Askolovitch) tiennent des discours tendencieux et mensongers sans en souffrir trop de conséquence, au contraire, même. et il est même payé pour ça, apparemment.
Je me suis mal fait comprendre, ce qui m'agace c'est que dès qu'on parle de lobby sioniste/pro-israélien, les membres de ces dits lobbies poussent des cris d'orfraie et prétendent qu'il n'existe pas et n'a jamais existé en France de ''lobby sioniste ou lobby juif'' et vous attaquent à coup de ''partisan de la théorie du complot juif mondial'' (pas longtemps après arrivera l'accusation d'antisémitisme évidemment).

Comme si c'était honteux ? Personnellement je mets cette conduite sur le compte d'une attitude dictée par cette considération (toute proportion gardée bien sûr) : ''la plus grande ruse du Diable est de faire croire qu'il n'existe pas". Le lobby juif ? Une faribole monsieur, un fruit de l'imagination malade de théoriciens du complot antisémites-nazis-mangeurs d'enfant.
lobby juif est évidemment absurde, ce qui n´est pas le cas du cas du lobby sioniste, qui à l´instar de askolovitich, traite d´anitsémite ceux qui s´en prennent à la politique israélienne.
combien de sabra et shatila faudra -t-il encore? pendant combien de temps allons regarder la bande de gaza mourir à petit feu, s´éteindre comme un feu de joie au petit matin, pour que la population exténuée laisse sa place à ceux qui rêvent de la prendre.(ça a marché en amérique avec les indiens enfermés dans des réserves) et des deux côtés des frontières -toutes les frontières- les peuples souffrent des mensonges qu´on leur assène.
s´ils avaient su ce qui les attendaient en sauvant la vie des anglais morts de faim du mayflower, les indiens ne recommenceraient peut-être pas...quant aux palestiniens (juifs, arabes, chrétiens et autres...) qui ont accueilli les européens qui fuyaient la guerre 39-45 le regrettent peut-être aussi. Ce que je veux dire par la comparaison de ces deux évènements, est qu´ils ne sont pas propres à une culture ou une religion, mais que l´Histoire est écrite par les vainqueurs. et que les indiens ne sont toujours pas invités au thanksgiving.
j´oserai même une comparaison entre les habitants de gaza ou les indiens qui résistent contre leur extinction et les républicains français qui s´accrochent encore à leur idéal comme à un rocher isolé au milieu d´une mer en furie. et ils tombent les uns après les autres en espérant encore cette vieille utopie ( ringardise selon "askozy")de solidarité, de laïcité, la Res Publica. ils tombent sous le regard goguenard de la clique élyséenne et asko ajoute un peu de vent à la tempête et d´eau à la marée.
shakeqi est un criminel, chaque mot qu´il prononce sont autant de coup de poignards dans le coeur de notre République. qu´il continue à "glorifier" la shoah prend un sens inattendu
et voilà que la Résistance reprendra bientôt ses lettres de noblesse

il ne nous reste plus qu´à nous dire, "s´il n´en reste qu´un...."
Non, "lobby" n'est pas un gros mot, mais il n'est pas besoin d'imaginer un quelconque lobby juif pour expliquer que Siné est tombé dans un traquenard.
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,36161,40032,page=65#msg-40032

Non, "lobby" n'est pas un gros mot, mais il n'est pas besoin d'imaginer un quelconque lobby juif pour expliquer que Siné est tombé dans un traquenard.
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,36161,40032,page=65#msg-40032


tout à fait d'accord. je ne pense pas qu'il soit victime d'un lobby; y a des cons partout, c'est tout
Interview de Richard Labevière, dont la situation n'est pas sans rapport avec le sujet.

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Démonstration curieuse.

Ce n'est pas parcequ'il y a un lobby du pétrole qu'il y a un lobby sioniste.
Parle-t-on d'un lobby russe, par exemple (pour prendre une autre puissance envahissante) ?

L'existence d'un lobby sioniste n'est pour moi toujours pas démontrée. J'attends les faits, les preuves.
Nonosse, le lobbying, par définition, n'est pas une chose qu'on peut démontrer par des faits précis. Pour ce qui est du lobby pro-israélien, il s'agit d'un ensemble de positions prises par des personnalités influentes, faisant parfois autorités, alors que leur engagement idéologique est visible. Il ne s'agit pas de "complot" ou de main invisible, mais de prises de position et de pouvoir d'influence sur les instances dirigeantes, politiques, médiatiques et intellectuelles, que ce soit en France ou aux USA. Et cela entraîne une sorte de pensée dominante sur les questions liées au Proche-Orient, et principalement sur le conflit isréalo-palestinien.

Et les lieux communs pro-israéliens (et pro-américains) se répandent alors dans le discours courant : "Israël a le droit de se défendre", "le Hamas doit reconnaître Israël", "Israël veut la paix", "Israël est la seule démocratie du proche-orient" etc... etc... Le point de vue palestinien, et plus généralement arabe, est toujours renvoyé au second plan. Ce qui prédomine dans le monde politique et intellectuel français, c'est le conflit Israélo-palestinien du point de vue Israélien. Une analyse pro-palestinienne est toujours suspecte : Antisémitisme larvé, indulgence (voir capitulation) face au danger islamiste, et, dans les pires moments, références plus ou moins explicites au nazisme, voir à la Shoah.

Quand un journaliste veut sortir de la doxa sioniste et décrire les faits telles qu'il les voit (ou les ressent), il subit de violentes campagnes d'intimidations et de calomnies. Je fais bien sûr référence aux difficultés de Charles Enderlin, journaliste de France 2.

Cela ne veut pas dire que les campagnes du (ou des) lobby pro-israéliens et pro-américains (convergences de vue entre sionistes et néo-conservateurs) sont toujours suivies aveuglément. Au moment de la propagande américaine pour l'invasion de l'Irak, Chirac et Villepin n'ont pas cédé d'un pouce, privilégiant les intérêts de la France avant ceux des néo-conservateurs américano-israéliens.

Mais au fond, qu'il y ait des lobbys, ce n'est pas vraiment un problème. C'est même une chose relativement normale. Le problème pouvant être une incapacité à y résister de la part de décideurs ou de dirigeants de premier plan. Voir de souscrire clairement aux desseins de ces lobby. Un autre problème étant de vouloir nier l'existence de ces groupes de pressions.

Documentaire sur Dailymotion : Le lobby pro-israélien aux USA

Article de Serge Halimi, datant de 1989 : Le poids du lobby pro-Israélien aux USA
C'est une pudeur très française (que l'histoire explique en partie). Aux États-Unis, on parle ouvertement de lobby juif, et l'AIPAC revendique ce rôle de lobbyisme pro-israélien. Mais en fait, ce n'est pas le mot "lobby" qui est tabou en France. C'est le mot "juif". Ce mot est chargée d'une histoire particulière, et bien souvent tragique. Il tracasse les consciences. Mais ça confine effectivement parfois à une certaine hypocrisie.

Par exemple, il n'y a pas de problème lorsqu'on constate que l'équipe de France de football est très majoritairement composée de noirs (d'origine des Dom-Tom ou de l'immigration africaine). On peut le dire. On peut s'en réjouir (sans qu'on sache très bien pourquoi). Certains peuvent même s'en plaindre (Le Pen ou Finkie, par exemple ! Et même Kouchner ironise sur le fait qu'on "peut y compter les blancs").

Il n'y a aucun problème à dire, dans un autre domaine, que dans la troupe de comédiens qui entoure Jamel Debbouze dans son show sur Canal +, il y a presque exclusivement des noirs et des arabes. Il ne viendrait à l'idée de personne de nier cette évidence.

Mais il sera toujours impossible de dire que dans le monde intellectuel et médiatique, il y a un nombre de personnalités juives non négligeable, et que cette donne peu, sur certains sujets, avoir une conséquence sur l'analyse et sur la pensée dominante. Bien sûr, il est hors de question de dire que tous les juifs pensent la même chose. Ce serait absurde, et, pour le coup, assez douteux. Mais quand plusieurs intervenants médiatiques s'expriment sur un sujet sensible (la question d'Israël étant la plus essentielle), et qu'il s'avère que leur point commun est d'être juifs, est-ce qu'on peut considérer que cette donnée est sans importance aucune ? Personnellement, je considère que non. Et c'est en ce sens que l'article de Tariq Ramadan n'était pas infondé.

Par ailleurs, on sait très bien que si Siné avait ironisé sur la conversion à l'Islam d'une personnalité ambitieuse, en vu d'un mariage avec une jeune fille musulmane héritière d'une richissime famille d'un Émirat Arabe, Askolovitch n'aurait jamais relevé la phrase, et aucune polémique n'aurait eu lieu.
@Rémy Ce que vous dites est tout à fait juste, clair et net !
Salutations.
Dans le cas de l'affaire Ramadan, c'est embêtant... Ramadan est-il un propagandiste religieux ? Oui ! Est-il antisémite ? Peut-être... Sans aucun doute radicalement antisioniste comme une grande partie du monde Arabo-Musulman (mais peut-on exiger des arabes qu'ils soient sionistes ?).

N'empêche, est-ce que ce qu'il dénonçait dans cette tribune était un totale délire d'un paranoïaque antisémite ? Non ! C'était juste une évidence.

Certains intellectuels juifs, qui souvent se revendiquent publiquement de cette appartenance, font de la politique internationale, et en particulier sur le Proche-Orient, une analyse totalement communautaire, quand leur statut de philosophes ou de spécialistes en géopolitique devrait les inciter à un certain équilibre, à défaut d'objectivité ! A cela s'ajoute des intellectuels non-juifs, partisan de la toute puissance américaine, dont Israël serait un avant-poste, comme rempart au "péril islamiste". Adéquation idéologique entre sionistes et néo-conservateurs français.

Tariq Ramadan, quoiqu'on puisse penser de lui par ailleurs, touchait du doigt une vérité évidente.

Précisons une chose : Ces intellectuels ont parfaitement le droit de défendre un point de vue pro-israélien et/ou néo-conservateur. Le problème, c'est quand ils rejettent dans les ténèbres de l'Histoire (les nazis, Hitler, Vichy etc...) ceux qui ne partagent pas leur vision du Monde, interdisant ainsi tout débat sur ces problèmes. Bonniface, Ménargues, Morin, Chormsky, et bien d'autres, qui se sont vus lestés de la pire pancarte qui soit (hormis celle de pédophile) : Antisémite. On sait que ça peut détruire un homme, sa carrière, sa réputation. Autant on peut se sortir d'une accusation de racisme (Finkielkraut et son équipe de France "Black black black"), autant celle d'antisémitisme peut être le signe d'un long purgatoire... Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'Askolovitch la manie avec autant de légèreté : Il sait que cette arme idéologique tue n'importe quel adversaire.
Au vu des extraits qui figurent dans ce dossier, l'expertise de M. Askolovitch en matière de pseudo polémiques me paraît incontestable. En revanche, le crédit qui peut leur être apportées nuit au discernement.
je vais vous dire une chose que vous semblez eviter: la plus part des personnes pensent en fonction de leur origine, c'est indeniable, il ya une force communautaire innée chez l'humain qui lui enleve de l'objectivité et n'aller pas me nier ca, c'est en chacun de nous, chez certain cela est presque totalement estompé et tant mieux, mais chez la majorité cela reste et se retranscrit dans les pensées. Alors si un penseur ecrit quelque chose moi je juge toujours bon de savoir de quel origine il est et s'il est musulman ou juif ou autre car la chose ultime qui enleve toute objectiivité c'est bien la religion, la religion juive caracterise aussi une origine , donc , double "non-objectivité"
il me parrait donc normal bien que triste aussi, que des penseurs musulmans ou juifs defendent leur steak, mais il ne faut nier qu'ils le font, bien que eux le nieront toujours (defois il ne s'en apercoivent meme pas c'est dans l'inconscient, ils sont persuadés d'etre dans le bon camp..
Dans sa "réponse à la réponse de Langlois", Asko a un agurment hallucinant : "chafouin" est une insulte antisémite (Langlois l'a utilisé à propos de son article).

Ce type (Asko) n'a aucun complexe. Le pire, c'est qu'il porte atteinte aux juifs vraiment victimes d'antisémitisme "quotidien" (genre "je suis pas un juif" pour "je suis pas radin") : en accusant d'antisémitisme toute personne critique envers Israël, il agace beaucoup de monde.
Justine, je réponds ici, mais ce pourrait ausis bien être sur le forum consacré à l'autre article sur Asko.

En question : Val et Sako se connaissaient-ils avant l'affaire ?

Oui, bien sûr. Mais à quel degré ?

Un souvenir me revient. Un édito de Val, lors de l'affaire de l'article de Ramadan. Avec des arguments trait pour trait identiques à ceux d'Asko.
Il y avait là, au moins, une parfaite identité de lecture d'un même texte.
Cela n'indique en rien que les auteurs ont fait une bouffe après pour fêter ça.
Ca veut jute dire que ça m'étonnerait que ces deux-là, vues leurs marottes, en soient restés à de cordieux croisements dans les couloirs de Canal +.
Bon, sinon, sur le fond, deux trois bricoles.

Il semble que le texte de Ramadan :
1° soit truffé d'erreurs
2° que ces erreurs doivent beaucoup à un paradigme borgne : la judéité, réelle ou supposée, des protagonistes
3° que cela signale une faille intellectuelle : dans son analyse causale, ("Pourquoi machine pense que... ?"), l'auteur oublie de creuser d'autres paramètres explicatifs que la judéité
4° qu'en conséquence ce texte est : a) mauvais ; b) antisémite.

Le texte de Langlois me semble juxtaposer deux discours :
1° Un factuel, journalistique, appuyé de preuves : Mosco a fait ça, Strauss-Kahn a dit ça, Hollande a laissé faire
1° bis : Note en passant : Asko oublie que Langlois parle de Hollande. Des noms propres énumérés par Langlois, il ne garde que les juifs. Il fait ce qu'il reproche à Ramadan. Eternelle hypocrisie, dans laquelle brille Finkielkraut. Qu'est-ce qu'on se marre/
1° ter : Deuxième note en passant : Langlois ne dit pas que DSK, Sinclair, Fabius ou Mosco sont juifs ; il dit ce qu'ils ont fait. C'est par Asko que j'apprends que Mosco est juif. Je ne le savais ; Langlois ne me l'apprenait pas.
2° Deuxième discours, beaucoup plus flou : le "lobby sioniste", brumeux, vague. Des gens en sont, on ne sait pas ce qui le prouve (Sinclair ?). Tout l'imaginaire complotiste.

Enfin, deux questions sans malice.
1° A-t-on les preuves, les traces, d’existence et d’activité d’un éventuel lobby sioniste en France ?
2° Est-il inconcevable d’imaginer que sa judéité participe pour partie des prises de position de BHL ou des Finkie ?
Je dirais juste pour le moment (pas encore tout lu), et en réponse au teasing du Monde proposé par Gilles Klein, que MM. BHL, Assouline et Askolovitch vont bondir et certainement monter au créneau très vite :
en effet, assimiler les hommes à des rats, etc. (cf. polémique BHL/Badiou).
Alors là, je sens le gigantesque bingo de commentaires.
Les forums Val/Siné et 11 septembre n'ont qu'à bien se tenir.
Parce que là, on a les deux en un... ! ;-)

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