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"ASI" et la conf' de presse de Macron

Notre article sur les questions connues d'avance lors de la conférence de presse d'Emmanuel Macron a vivement fait réagir la profession, certaines rédactions accusant "Arrêt sur images" de colporter des "fake news". Le titre de l'article était bien erroné, mais aucune des informations contenues dans le papier n'ont été remises en cause. Le titre a été modifié et l'article, mis à jour. Paul Aveline, rédacteur en chef, est revenu sur les coulisses de cette erreur et de nos informations avérées dans sa matinale sur Twitch, "Le 7:15".

Commentaires préférés des abonnés

Un media qui reconnait ses erreurs, les corrige, mets en avant ses corrections, et publie un nouvel article pour l'annoncer, c'est rare, et bienvenue. Merci ASI pour votre rigueur  et votre éthique ❤

C'est bien tout ça. Mais de toutes façons globalement on s'en fout, pour ce que ça changerait... Ce quo'n veut c'est qu'ils dégagent. Marre des menteurs (pardon, des personnes "aussi sincères que possible à qui la réalité donne tort") et, disons le m(...)

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J'apprécie beaucoup qu'Asi non seulement rectifie ses erreurs, mais se donne la peine de les analyser et de les commenter.


Je m'interrogeais sur le fait que "des" journalistes acceptent de donner leurs questions à l'avance (dans l'espoir d'améliorer (...)

Derniers commentaires

Ils ont bobo les journalistes de la cour

Ils voudraient qu'ont trouvent leurs questions acerbes, impromptues, dérangeantes, détonantes

alors qu'elles sonnent comme des questions si convenues, si prévisibles, si complaisantes, tellement en harmonie qu'on a créé un nouvel adjectif : elles sont duhamellisantes, de vrais loukoums pour le président


et BFMTV qui s'émeut en ce qui la concerne de la transparence provoquée par la "définition" d'un article indéfini


c'est la ballade des journalistes de la cour, le menuet des conférenceurs et conférenceuses de presse

Je peux (et je suis!) d'accord sur le fond. Cela dit, si un papier demande 5 mises à jour dans les 24 heures depuis sa publication, on peut se demander s'il n'y a pas un problème avec le papier, à la base (vérifications insuffisantes, ton peu prudent, etc.). Problème qui, pour le coup, ouvre la brèche dans laquelle s'engouffrent les commentateurs avides de trouver la petite bête dans le média qui trouve toutes leurs "petites bêtes". J'ai connu mieux chez ASI.

C'est rappelé, mais il y en avait en effet d'autres choses intéressantes dans l'article initial, le nombre de prise de paroles par média : 


Selon les calculs d'un abonné d'ASI qui nous les a transmis, 24 questions ont été posées, au total, pendant cette conférence de presse. Huit par des télés, sept par des journalistes de presse écrite, cinq par des radios, deux par des sites d'information en ligne, et une par une agence de presse, l'AFP. La vraie "gagnante" de cette soirée est BFMTV qui a eu le droit de poser trois questions (soit 13% de l'ensemble des questions posées).  


Et le nombre de conférences de presse : 


Le vrai problème serait ailleurs, selon Rachel Garrat-Valcarcel : "Il est impossible, mathématiquement, de satisfaire les 250 journalistes présents. Mais une conférence de presse tous les cinq ans, ce n'est pas assez. En France, les responsables politiques sont beaucoup moins soumis au feu roulant des questions qu'à l'étranger. Aux États-Unis, quand Biden met deux mois à organiser sa première conférence de presse, ça fait polémique. En France, ça n'est pas le cas".


Merci pour cette mise au point. Dommage de ne pas avoir expliqué sur le plateau du Média les rectifications du papier, ils n'auraient sans doute pas poussé la surenchère à voir un bidonnage complet de la conf de presse. Ils apportent d'autre infos intéressantes sur le déroulé.

merci pour ce très bon debrief peut être manque t'il une réflexion sur l'utilisation des titres putaclic ? car il y a bien sur  le "des" au lieu du "les" mais il y a également le fait de dire "l'elysée" , qui peut donner l'impression qu'il s'agit de Macron (je doute que ce soit purement fortuit), on aurait pu avoir a la place un titre factuel  "les attaches des presse de l'elysée connaissaient des questions"  qui reflète clairement le contenu de l'article sans équivoque.


Bref on peut relativiser comme Paul en se disant que ca n'est qu'une lettre ou qu'un mot mais pour moi c'est l'intention qui est problématique, autrement dit  prendre un raccourci pour buzzer.  Si il s'agit peut être ici d'une "erreur" cela reste une pratique largement rodée a @si qui  finira tôt ou tard  par décrédibiliser le travail de ceux qui en font usage, enfin c'est mon analyse un peu naïve... la réalité étant  que cette polémique a probablement généré un regain de popularité bienvenu pour le site. Comme on dit il n'y a pas de mauvaise pub.



Quel était le lourd secret révélé par Maurice Midena, et promptement effacé ?

La cachette des dosettes à café ?


On nous cache tout, on nous dit rien.

Peut-on vraiment parler d'erreur, MM. les (faussement) indignés ? Certes, formellement, on ne peut pas dire que LES questions étaient connues à l'avance, mais on sait très bien que les questions qui ne sont pas connues à l'avance, les questions de BFM, par exemple, ne seront pas des questions dérangeantes. Comme pourraient l'être celles de Mediapart. 

ASI est bien brave de se justifier devant les chiens de garde qui, eux ne se justifient jamais de leurs pratiques.

Vous devriez commettre plus souvent ce genre d'erreurs, car ceci accroit notablement la visibilité du site dans les médias.

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Commentaire supprimé par un administrateur.

Un peu hors sujet, mais "la journaliste Emmanuelle Ducros" ça fait partie des blagues qui me font rire à chaque fois.

" Comme quoi une lettre change tout " : la con de presse de Macron ....

C'est bien tout ça. Mais de toutes façons globalement on s'en fout, pour ce que ça changerait... Ce quo'n veut c'est qu'ils dégagent. Marre des menteurs (pardon, des personnes "aussi sincères que possible à qui la réalité donne tort") et, disons le mot, des corrompus. J'avais pas été aussi en colère depuis la tentative de Sarkozy de placer fiston à la tête de l'établissement public de la Défense. Vu le passage de Ruffin sur BFM sur le mouvement des agriculteurs (noyauté par la FNSEA pour saboter les normes et la santé et augmenter les profits des gros), la télé a jamais été autant une poubelle. Ca n'en finit plus de pourrir.

Si tous ces chiens de garde vous ont critiqué, c’est que vous avez mis le doigt où ça fait mal, la collusion de la plupart des journalistes avec le pouvoir macroniste.


Dernier exemple en date avec le tonton de la famille Duhamel :





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