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Commentaires

Après #MeToo, le journalisme à l'épreuve des violences sexuelles

Trois ans après les premières révélations sur Harvey Weinstein, alors que la parole des femmes s'est libérée, et que les enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles ont acquis une nouvelle légitimité, retour sur les techniques à mobiliser pour ce travail journalistique particulier.

Commentaires préférés des abonnés

Article vraiment excellent, qui permet de beaucoup mieux comprendre la difficulté de ce travail particulier, à la fois semblable et différent des autres comme il est bien dit dans l'article. Intéressant aussi de mettre en évidence que, même s'il s'ag(...)

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Ici, on parle de viol et d'agressions sexuelles. Si on vous donne un coup de pelle, on parlera pas de jardinage.... 

Mais oui, le patriarcat est bien notre modèle de société, c'est donc très logique que ce schéma se retrouve partout.

(...)

Merci pour cet article super instructif !

Derniers commentaires

Excellent article, félicitation

Article excellent. Les reďcations citées ici sont rigoureuses et exemplaires. Mais toutes les redacs sont pas comme ca. Le point de vue de redactions reactionnaires auraient pu etre interessant...

20 mn pour nous expliquer les méthodes journalistiques utilisées pour #metoo, qui hormis la prévention et la discussion avec les présumées victimes, restent des méthodes normales du journalisme (comme pour des scandales financiers).


Un article de 20mn, c’est pas rien. Même le monde diplo, la moyenne est plutôt 17mn (ils font les articles en audio lus par des comédiens). Et en ce temps,  les articles sont autrement plus denses et intéressants.

sinon je note l’usage du mot tension au lieu de débordement ou conséquences désastreuses. Apparemment notre journaliste a du mal à nommer certaines choses ...

« Cette tension a pu se voir lors des mouvements #BalanceTonYoutubeur en 2018 - lors duquel des noms ont circulé sur les réseaux sociaux et parfois été repris dans la presse sans enquête -, lors de l'affaire de la ligue du LOL (nous avions documenté le licenciement d'un membre du groupe qui ne faisait l'objet d'aucune accusation), ou encore à l'occasion du suicide du chef Taku Sekine»


Bref ça vaut pas 20mn. Mais vue la faible production d’articles ces quelques derniers jours, fallait peut-etre combler ?

Tout ceci est remarquable et se doit d’être applaudi, mais il ne faudrait pas oublier que si l’on parle de violences systémiques, c’est qu’il ne s’agit pas de questions relatives à tel ou tel individu, mais d’un ensemble de rapports de domination présents dans notre société.


Tant qu’on en sera à faire appel à la vertu des hommes « svp soyez pas des connards », on n’aura pas le cul sorti des ronces. On devra encore et toujours de battre pour dénoncer les abus jusqu’à la nuit des temps (qui semble-t-il est pour très bientôt me dit on dans l’oreillette).

Article vraiment excellent, qui permet de beaucoup mieux comprendre la difficulté de ce travail particulier, à la fois semblable et différent des autres comme il est bien dit dans l'article. Intéressant aussi de mettre en évidence que, même s'il s'agit souvent d'une agression sans témoin, le/la journaliste n'est pas complètement désarmée. 


Il s'agit en effet d'une question vitale, les faux pas sont lourds de conséquences. En plus du mal qui est causé quand on met en cause injustement, il y a la décrédibilisation possible des autres enquêtes. Je retrouve ce qui m'avait été apporté dans une formation concernant les agressions d'enfants, on n'a pas le droit de laisser filer un agresseur, qui en plus recommencera, mais on n'a pas non plus le droit d'accuser un innocent. Donc il faut être extrêmement rigoureux dans la recherche et la consolidation. 


Encore merci.

Question à l'auteure (et à ses collègues) : y-a-t'il une possibilité de mutualiser ce type d'enquête très particulière (pas ou peu de document, que de l'humain) entre plusieurs médias, façon wikileaks ?

Grand merci pour cette précieuse enquête, et pour la promesse tenue par @si.

Merci pour cet article super instructif !

Merci pour ce vademecum pour comprendre comment réaliser une dénonciation efficace des minables qui usent et abusent de leurs fonctions.

Ya quelque chose que je ne comprends pas.

On découvre qu'être connard ou connasse est indépendant du métier qu'on pratique et de sa classe sociale..?

Ha ha ha ha...!

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