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Angot, après un temps de réflexion

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Que l'on s'étonne m'étonne et qu'on se scandalise me scandalise.


La vérité est qu'Angot est une cuistre dont le succès littéraire donnera lieu dans quelques décennies à des thèses de doctorat non pas de Lettres modernes mais de sociologie ou de psycho(...)

Vous auriez pu rajouter dans l'analyse des réactions a posteriori, la réponse type de la médiatrice de France Television envoyée aux personnes l'ayant saisie. Une réponse d'une condescendance hallucinante, invitant les plaignant·e·s a réécouter avec (...)

Peut-on s’accorder à penser que Laurent Ruquier n’est pas un grand auteur, et que Twitter n’est pas la Pléiade ?

Je l’espère, parce que sinon c’est pire que tout.

 

Ces deux préalables permettront d’établir que ce n’est à dessein que Ruquier a(...)

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Faudrait lui conseiller d'aller voir et revoir Django..la scene ou un homme arrive avec une tête literrallement dans une cage...quelle horreur, une abomination. Comment s'imaginer l'enfer pour ces hommes et femmes d'avoir à vivre dans un monde où tous les blancs leurs veulent du mal... comment ne pas devenir parano, comment survivre à ça? Et elle, cette folledingue est ose parler de bonne santé??

Le "racisme" est né d' un besoin du 19e siècle, industriel et commercial: comment remplacer la "religion", en perte de vitesse, par la "science", pour "justifier une hiérarchie nécessaire, si ce n' est, malheureusement, naturelle...La main d' œuvre habituelle ayant tâté de l' utopie, de l' imprimerie, et de la perte du goût de l' effort gratuit, il fallait trouver une nouvelle combine!

On inventa donc le concept de "race(s)": un mélange fumeux de particularités "évidentes" (la pigmentation de la peau, l' éloignement géographique, des cultures incompréhensibles - donc absconses, par définition… -), et de "traits traditionnels", si ce n' est génétiques, appliqués sur un schéma géométrique qui avait, déjà, fait ses preuves: la bonne vieille pyramide, symbole du "bon sens" architectural, social, politique, et, donc, racial.

Les nantis ont trouvé ça "moderne", et, somme toute, très juste, et les pauvres se sont dit que, tout compte fait, valait mieux être avant-dernier que dernier...Les races inférieures ne pouvant qu' approuver, d' un grognement superfétatoire, on s' épargna de leur demander leur avis!

Aujourd'hui, M Robert-le-Petit, et Mme Wiki-la-Pédagogue, toussotent, dans leurs pages respectives, pour expliquer aux rares qui se demandent, que tout ça est à prendre, bien évidemment, et à l' aide de pincettes virtuelles, au figuré...Voire, bien mieux, qu' il conviendrait de laisser crever, de sa belle mort, ce ramassis de conneries d' un autre âge!

Malheureusement, il en est du "racialisme", comme de la "religiosité" tolérante: peut-on croire encore au Paradis, si on nie l' existence de l' Enfer...Il semble que non, in fine!

Carpe diem...

"Fascinant, de voir comme la plupart des Blancs du XXIe siècle ont du mal à se représenter mentalement l'horreur de la traite des Noirs, du début à la fin de la chaîne."


Que viennent faire les "Blancs" là dedans ? Et d'abord, c'est quoi un "Blanc" ? Personne pour relever cet énième relent regrettable d'essentialisation ?

Ce serait de l'essentialisation si l'affirmation consistait a dire que les blancs sont incapables de se représenter mentalement l'horreur de la traite des noirs du début à la fin de la chaîne. Ce n'est pas le cas ici. 

Il s'agit de l'affirmation que premièrement, pour ressentir de manière plus évidente, "avec ses tripes" comme écrit plus bas dans l'article, il est indispensable de se sentir intimement proche des victimes, ce qui est vrai, et que par ailleurs on est plus rapidement plus proche intimement des victimes si l'on partage le caractère qui a déterminé la discrimination, ce qui me paraît plus discutable mais soutenable quand il est question de l'immédiateté de la perception émotionnelle de l'injustice et pas du niveau de révulsion que cela entraine (mais plutôt que de blancs il eut fallu parler de non noirs).


Ceci bien sûr est une réflexion à caractère général et ne dit rien des réactions émotionnelles d'un individu particulier en fonction de sa propre histoire. C'est de la psychologie sociale liée aux rapports qu'entretiennent en moyenne les individus avec les groupes auxquels ils s'associent, ou sont associés par d'autres, de manière plus ou moins étroite en tenant compte des emboîtements de ces groupes les uns dans les autres. La famille, le village/quartier, le milieu sociale, la ville, la province, la nation, la communauté linguistique, la communauté humaine, le tout s'interpénétrant avec en plus les groupes dans lesquels la société nous projette sans que nous ayons voix au chapitre. 

Nous sommes des animaux sociaux, pour le pire comme pour le meilleur.

C'est bien pour cela que j'ai parlé de "relent" : ça n'est pas tout à fait là  mais ça pointe son nez. Et ça n'a à mon avis strictement rien de pertinent dans le débat : ça n'est pas particulièrement juste et vérifiable dans les faits, ça rend la réalité plus caricaturale et manichéenne que ce qu'elle est, etc. Et ma question reste posée : c'est quoi un "Blanc" ?

Elle peut rester posée mais j'ai tenté d'y répondre dans mon message. 

A mon sens et dans ce contexte un "blanc" est une personne qui ne partage pas avec les esclaves de la traite des noirs le caractère principal qui fondait cette discrimination aux yeux des esclavagistes de l'époque. 


Ce n'est pas le bon terme car ce n'est pas le seul déterminant mais ça reste compréhensible pour peu que l'on arrive à abstraire sa propre couleur de peau pour ne pas se vexer et à raisonner avec des ensembles non clairement définis en compréhension (au sens mathématique c'est à dire non définis par une propriété caractéristique) mais avec un ensemble défini en image, c'est à dire constitué par une application dont la fonction serait "n'aurait pas été potentiellement un esclave de la traite négrière". Compte tenu du contexte de l'expansion européenne de l'époque la fonction "être blanc" en est une excellente approximation.


Il semblerait bien que les notions mathématiques, comme celle qu'utilise Michel Serres dans un article précédent, ne sont pas déraisonnablement efficaces qu'en physique.

Du coup vous reconnaissez tout de même que ce terme n'est pas parfaitement adapté, et que ce phénomène est "discutable". Pour moi il pose une multitude de problème. Le premier étant d'assimiler une couleur de peau à un comportement, une sensibilité et autres caractéristiques qui y seraient liées. C'est donc, objectivement, du racisme (je ne présume pas d'une mauvaise intention dans celui ci). Dans les autres problèmes je vois aussi la caricature d'une problématique, en donnant de celle ci une vision manichéenne et même mensongère :  l'esclavagisme étant très loin de s'être réduit à des "blancs" qui exploitent des "noirs". J'y vois aussi une caricature des sensibilités humaines : non les "noirs" ne se sentent pas forcément beaucoup plus concernées ou sensibilisés par cette problématique (même réduite à son aspect traite des noirs) que les "non noirs". On l'a vu par l'étendue des réactions suite à l'émission, les propos ont choqué bien au delà d'une communauté particulière. Tout comme les propos de Angot sur la condition des femmes et sur le viol ont choqué bien au delà des femmes et des victimes de viols, alors qu'ils ont été formulés par une... femme, elle même victime de viol. Bref ce mot "Blanc" n'a rien à faire là : ni pertinent, ni juste, et assurément dérangeant par ses sous-entendus.

En parlant de concurrence historique, je sais bien que Poutine est pas populaire dans le coin, mais ca enerve personne que la Russie ait ete congediee par Macron des celebrations du Debarquement de Normandie ?

Juste un petit rappel tout de meme....

https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2015/05/08/dont-forget-how-the-soviet-union-saved-the-world-from-hitler/?utm_term=.acce35f1448f 

Dans le 'climat' général que nous connaissons ,il serait 'nécessaire' que les émissions tel arrête sur image, soient prises en charge par les indemnisations de sécurité sociale :au titre de thérapeutique neuro-psychologique ( histoire de remettre quelques têtes à l'endroit)

Rien à voir mais gros plantage encore d'une partie de notre presse : https://www.tvanouvelles.ca/2019/06/05/leuthanasie-de-noa-pothoven-na-pas-ete-autorisee

L'expression "en bonne santé" était "absurde", dit Angot. Absurde ! Le mot n'était pas "absurde". Il était odieux. 


Et plus odieux encore, l'expression "en bonne santé" n'est pas de Angot, c'est Giesbert qui la coupe, lui souffle le mot et elle reprend. Sa première expression, qu'elle se garde bien de reprendre dans sa fausse excuse est plus ignominieuse encore si on écoute bien, elle dit : "L'idée était qu'il soit en pleine forme!" En pleine forme... Et elle mime avec les mains l'énergie vitale du coach sportif qui dirait : "Allez, on va le gagner ce match !"... Ces petites secondes où la bêtise s'entortille avec l'ignoble...

Angot , Giesbert et consorts , feraient bien de lire Klemperer (L.T.I.)et Kraus (La troisième nuit de Walpurgis) , ils comprendraient peut être que le langage et son exactitude ont un rôle dans la construction d'un monde.

Une fois pour toute, pitié plus de "Buzz" sans queue ni tête !


Le fort sympathique et très très facétieux Edwin Eugene Aldrin, le deuxième homme à avoir foulé le sol lunaire, fût affublé du surnom Buzz -et non sans raisons d'ailleurs.


Donc Buzz Aldrin, pour la postérité,  il devint.


Puis, faire le "Buzz" se transforma en une expression qui n'avait  jamais  effectué un voyage de 330.000 km aller retour.


Par simple respect pour l'astronaute Aldrin, j'aimerai que "Buzz" soit remplacé par "Choc Médiatique"


Grand merci Sélène.

Peut-être l'occasion de lire 


C Angot :"je n'ai pas su trouver les mots " bel aveu pour l'écrivaine qu'elle dit être!

"mal nommer les choses c'est participer à la misère du monde " Camus ,


au lieu d'écrire et de gloser sans cesse , 

lisez donc  un peu madame Angot , et faites vous plus rare.

tout le monde s'en portera mieux .


Juste et saine colère, Daniel Schneidermann... Ras le bol de cette hypocrisie, de ces "communiqués" arrivant pour signaler qu'on a la vraie raison de l'éviction des "gros niqueurs" de Ruquier... mais qu'on ne nous le dira jamais ! J'ai vu passer le twitt de Ruquier et l'ai trouvé MINABLE ! Ce type est devenu MINABLE !

Peut-on s’accorder à penser que Laurent Ruquier n’est pas un grand auteur, et que Twitter n’est pas la Pléiade ?

Je l’espère, parce que sinon c’est pire que tout.

 

Ces deux préalables permettront d’établir que ce n’est à dessein que Ruquier a orthographié « fut »  (passé simple de l’indicatif) pour l’abomination de la Shoah et « fût » (imparfait du subjonctif) pour celle de l’esclavage.


Pour rappel :

-          Indicatif : mode du réel. Passé simple : mode l’accomplissement. 

C’est réel et établi


-         Subjonctif : mode de l’irréel (= non réalisé), de l’incertitude. Imparfait : temps de l’inachevé. 

Notion de possibilité


Disons donc que la correction automatique a fait une belle cagade, qui ne pourrait qu’aggraver la situation si on ne décidait pas d’être indulgent.


Quand Ruquier accuse certaines de vouloir lui faire dire des choses qu’il ne pense pas, il devrait éviter de les écrire lui-même ! 

Question en passant d'un youpinet Belge assumé et qui ne se soigne pas:


Pourquoi je crains plus les philosémites, racistes inconscients, que les antisémites xénophobes déclarés ?


Et pourquoi le philosémite est-il philosémite et non philatéliste spécialisé DOM TOM ou copoclephile camion Mercedes ? 


Etrange et louche, non ?


Pourquoi être "fan de" ?


Et pourquoi AngrÔt, Giesbert et Moix -parmis les plus rigolos de la bande- persistent et (se) signent. 


Des excuses, des justifications ? 


Comme René-Victor Pilhes -auteur de "L'Imprécateur"- super bouquin de 1974 puis ... 


1985, "La Pompéi", roman en plusieurs volets et ... "L’Hitlérien" qui le fit "soupçonner" d'antisémitisme.


 Dans la foulée, René-Victor Pilhes publia un livre pour se justifier et éliminer tous soupçons.


Livre lu d'une traite au bout de la nuit.


Au plus René-Victor Pilhes se justifiait, au plus il s'enfonçait tout seul, sans l'aide de personne !


Terrifiantes excuses comme celles de AngrÔt ou de Ruquier le beauf macronien !


Si cette fille n'avait pas eu sa petite culotte à exploiter, aurait-elle été écrivain?

Je tenais juste à dire en commençant à parcourir cet article avant de le lire vraiment plus tard.

Je ne peux m'empêcher de lire les mots du tweet de Laurent Ruquier sans entendre son air amusé, rieur constamment, son sérieux improbable

et je ne peux m'empêcher de ne pas prendre au sérieux ses mots

pourtant si graves et si sérieux et si emplis de vérité


M...., pourquoi confie t on de tels sujets à des gens comme cela !!!

" Cette ignominie, ils ne la ressentent pas avec leurs tripes, l'association ne se fait pas naturellement, et n'installe pas naturellement les coupe-feu, qui interdisent de proférer, à l'insu de son plein gré, des ignominies". Il serait instructif de faire un sondage auprès des français pour savoir combien d'entre nous sont habités par cette qualité.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Après un temps de réflexion, je ne trouve que ceci à répéter.


Parce que là, on est dans la valorisation médiatique du tapage. Les modernes disent buzz ( ou bouse ?).


Encore merci à Cécile Clozel.

Hébé, encore une très bonne chronique. J’en apprécie particulièrement la conclusion.


C’est exactement ça, pour certains, la Shoah comme la traite des noirs sont deux sujets ignobles qui prennent aux tripes, et il est donc extrêmement douteux de vouloir les comparer, en tout cas en dehors de tout contexte.


Ce sont deux des pires horreurs commises dans notre histoire. Aucune des deux n’est pire que l’autre. Il n’y a pas de hiérarchie dans l’ignoble. Et il serait d’ailleurs peut-être temps que l’on arrête de vouloir tout comparer, d’ailleurs. Quasiment tout est « comparable », cela ne signifie pas forcément que ce soit pertinent.

L émission étant pré enregistrée,il y eut un montage.Et au montage,pas même la moindre réflexion!Sans doute,en toute connaissance de cause et d'..effet...preferant/cherchant le buzz.

La aussi,est le scandale,non?

Ha, la fameuse concurrence des mémoires (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Concurrence_des_mémoires)

Sujet maintes fois débattu sur @SI.

N’a-t-on pas, depuis le temps, trouvé la parade à ce comportement absurde ? Sommes-nous condamnés à refaire sans cesse les mêmes erreurs (tiens, c’est pas dans la Bible, ça ?)


« Tu préfères avoir la grippe toute ta vie - tu ne guéris jamais - ou à vie, tu as trente canards qui te suivent partout ? » (P. Palmade, circa 1990).

Bonjour et merci Daniel.


Mais c'est tout le problème de ce monde Ego-centré l'Autre n'a pas de place. Il devrait lire Narcisse, bien que je doute fort qu'il se produise le moindre déclic.

« Faisons leur le crédit de la sincérité. »

Franchement, je ne vois ni l'intérêt, ni le moindre espoir d'avoir un jour une preuve de cette prétendue sincérité...


Les faits sont là, ils sont odieux, ils doivent être sanctionnés, au moins symboliquement (je dirais même plus : surtout symboliquement). Laurent Ruquier affirmant que l'éviction de Christine Angot n'a aucun rapport avec cette sortie négationniste, il faut que France 2 la sanctionne d'une autre manière... dans un monde idéal...

Parce qu'à force de diffuser des paroles dégradantes pour l'Humanité à la télévision, à la radio, dans la presse papier, sans se faire sanctionner, ces paroles se retrouvent au sein des foyers, sont légitimées, et transforment des gens qui ne sont pas sensibilisés à ces questions en racistes, fascistes, eugénistes.


Dans les faits, on sait bien que la sanction sera la plus minime possible, parce que ce n'est pas Christine Angot la racine du problème, mais la ligne éditoriale de ces médias, comme le dit Pierre Degoul plus bas. Et leurs dirigeant·e·s sont nommé·e·s par purs effets de népotisme et d'intérêts personnels, au détriment de toute compétence ou éthique.

Votre conclusion ouvre un champ sur le sujet miroir de la Shoah et de l'antisémitisme : on ne s'étonnera pas alors que des personnes qui ne le ressentent pas avec leurs tripes puissent proférer des ignominies.



Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je pense mais peut-être suis-je complètement à côté de la plaque, que pour eux (Angot, FOG et cie) la traite négrière est un vestige de l’Ancien Regime et qu’à ce titre ils n’en ont rien à faire (bien qu’ils trouvent cela horrible). 

Or, les génocides nazis ont été pensés et misent en place par des esprits pas si différents d’eux. J’imagine que ça peut expliquer leur hiérarchisation de l’horreur.

Alors qu’au final, ces deux crimes contre l’humanité utilisent exactement les mêmes ressorts.


Une chronique qui permet de mesurer la précision de votre regard. 

Il y a quelques semaines, Jean-Paul Kauffmann parlait de son métier de journaliste : “Dans ce métier, la qualité première n’est pas de bien écrire […], mais de bien observer, de hiérarchiser.

Mettre le doigt dans la seconde sur ce qui pose problème, sur ce qui questionne. Sentir le moment d'hésitation dans un propos, repérer une image qui raconte une autre histoire que ce que le commentaire veut bien nous dire. C'est ce que j'apprécie dans votre regard.

Comme vous le précisez, il y a une temporalité particulière, le temps de réponse qui en dit long. Ce temps de reflexion qui revient comme un boomerang, ce temps de reflexion qui vient nourrir et préciser les mots prononcés.

De remettre des repères, de hiérarchiser. D'aller chercher derrière les mots, derrière l'image, ce que l'on sent à fleur de peau. 

A propos d'images, Benjamin Stora dit souvent que “L'image nous en dit plus sur la société qui la regarde que sur elle-même.”

Ce temps de reflexion est tellement explicite.



Je trouvais Daniel bien énervé hier. Apparemment j'avais raison. De cet énervement qui sort des tripes et qui vous met le feu. L'énervement d'un Homme avec un grand H.

Merci pour cette chronique et la précédente, qui me semblent magistrales. On peut se souvenir de l'escarmouche entre Ch. Angot et Océan dans la même émission, où la première, en inquisitrice assumée, déterrait des propos regrettable pour mieux anéantir l'invité. Au delà des faits eux mêmes, qu'Océan avait honnêtement regrettés, me restait l'impression bizarre de voir Ch. Angot réciter une forme de catéchisme sans âme, sans vécu, d'emprunter un passage obligé de l'indignation, non sans arrières pensées et instrumentalisation un peu poisseuses (la vallsiste faisant feu de tout bois pour se payer un "gauchiste" - je simplifie). 

Ce sentiment de facticité d'alors me semble résonner avec votre conclusion du jour. 

C'est bien là tout le questionnement. 


Pourquoi ne ressentent-il pas l'esclavage avec leur tripes ? 

Parce que ils ne sont pas noir? Ils ressentent pourtant la Shoah sans être juif. 


Je pense par manque de culture sur le sujet, ils pensent au fond d'eux que ce n'était pas si grave et même peut être bon pour les noirs. 

C'est donc normal qu'ils ne comprennent pas les répercussions de ce crime sur l'histoire 

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Vous auriez pu rajouter dans l'analyse des réactions a posteriori, la réponse type de la médiatrice de France Television envoyée aux personnes l'ayant saisie. Une réponse d'une condescendance hallucinante, invitant les plaignant·e·s a réécouter avec recul et bienveillance les propos d'Angot, pour constater qu'il n'y rien de scandaleux dans ce qu'elle a dit.

Que l'on s'étonne m'étonne et qu'on se scandalise me scandalise.


La vérité est qu'Angot est une cuistre dont le succès littéraire donnera lieu dans quelques décennies à des thèses de doctorat non pas de Lettres modernes mais de sociologie ou de psychologie. Ce devrait être un sujet d'étude infini que de comprendre comment cette femme a pu même seulement publier et donc bénéficier d'une exposition médiatique lui permettant de faire étalage de sa bêtise.


Car comment donner la parole sur des sujets sérieux à une écrivaine qui, depuis son premier livre, enfile les perles, profère les "absurdités" les plus crasse et s'évertue à faire d'absence totale de style un style littéraire dont elle serait la seule tenante?


Comment s'étonner qu'un RUQUIER, qui n'est rien d'autre qu'un amuseur et le terme ne se veut pas péjoratif, puisse traiter de sujets sérieux avec ses invités qui ne les maitrisent pas, au cours d'une émission de "divertissement" qui, en réalité, n'a qu'un but : le buzz.


Les propos d'Angot ne sont pas scandaleux. Ils sont le reflet d'une société qui s'est perdue. 

Avant, il y avait les ARON, les CAMUS, les SARTRES.

Aujourd'hui, il y a les BHL, les ANGOT et les Parcal PRAUD

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