24
Commentaires

Agressions sexuelles par élus : l'après-DSK a commencé.

Deux ex-employées municipales accusent d'agression sexuelle Georges Tron, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, qui est aussi maire UMP de Draveil (Essonne). Le parquet a ouvert une enquête préliminaire. Dans la presse ce jeudi, Libération donne des détails sur les accusations portées contre lui, tandis que Le Parisien publie des témoignages d'habitants de Draveil, et le site de L'Express revient sur les relations entre Tron et le Front National.

Derniers commentaires

Ce que j'ai appris en écoutant cette émission, c'est qu'il était prévu qq chose contre DSK de la part de l'Elysée!
Pourquoi n'approfondissons pas le sujet, Mr Schneidermann? j'aimerais en savoir plus.
Et puisque la DST était si active sous Mitterand, pourquoi ne serait-elle pas impliquée dans l'affaire DSK?
Tout le reste c'est bla bla bla
Moi j'dis, sur les viols et les agressions sexuelles, il y a une dame du Bangladesh qui a trouvé la solution : http://inde.aujourdhuilemonde.com/bangladesh-elle-tranche-le-penis-de-son-violeur-et-lapporte-la-police

Et hop, plus de kiki.
Deux affaires similaires : un homme politique de premier plan, accusé de viol.
- L"un est traîné dans la boue ; la plaignante à droit à toute la compassion due à la "victime".
- L'autre est présenté comme la possible cible d'une machination. Les deux plaignantes ne sont à aucun moment présentées comme des victimes.
Ce qui est remarquable, c'est que presque tous les organes de presse écrite et télévisuelle sont - à quelques rares exceptions près - sur la même longueur d'onde.
La multiplicité titres et des chaînes de télévision et de radio ne fait pas la pluralité de la presse.
Ce n'est plus de l'information mais de la communication (le nouveau nom de la propagande).
Pour se désintoxiquer (quoique), faut qu'il embauche des femmes qui refoulent des arpions.

Casse toi pauv' Tron comme disait l'autre.
Paradoxalement, ça fait plaisir. Depuis l'affaire DSK, la défense des femmes contre le harcèlement n'est plus seulement : "ne plus rester seule avec lui".

Pourvu que ça dure.
A lire certaines reflections du style une femme qui accepte de se faire masser les pieds par son patron pas etonnant .Delirant d entendre de telles absurdités. Quand on a un job on accepte hélas bien des choses pour pouvoir le garder. Ce delit s appelle Abus de pouvoir par personne ayant autorité . Ce sont en general de gros degeulasses et en lisant de telles choses , prouve que dans ce pays des droits de l homme ou les femmes n ont eu le droit de vote que depuis 1945 ,et ne sont que 12% à l Assemblée Nationale , il y a encore du chemin a faire.Comme a dit une femme celèbre parlant de la presomption de la victime sur le cas DSK.une femme immigrée en bas de l echelle sociale qui fait des menages dans un hotel, qui porte plainte pour agression sexuelle contre un homme des plus puissants de la planète , on devrait dire présomption de véracité c est valable aussi pour Tron.
Je suis d'accord avec vous. J'apporte une petite précision qui me paraît importante :
[quote=neca]... une femme immigrée en bas de l echelle sociale qui fait des menages dans un hotel ...
Le travail de femme de chambre et de valet de chambre est un peu différent du travail d'agent de propreté (femme de ménage).
Non non, faut arrêter un peu !!! Je ne parle pas du harcèlement en générale là, je parle d'un cas précis, d'un témoignage précis entendu hier. Une employée qui raconte qu'elle s'est faite "masser les pieds" régulièrement par son patron sur son lieu de travail, contrainte et forcée, désolé, j'y crois pas. Je suis un salaud, une ordure, un monstre machiste etc... etc... Mais je persiste et je signe : Il y a des "jeux" dans lesquels on ne rentre pas avec un collègue, et d'autant plus avec un supérieur, SI ON NE VEUT PAS.

Un moment donné, faut arrêter le cinéma. Le monstre tout puissant face à la pauvre employée qui veut garder son job, non, ça va ! J'ai eu des problèmes avec des chefs de service ou des responsables qui abusaient de leur autorité, des "ptits chefs" autoritaires et zélés, je ne me suis jamais privé de les remettre à leur place, quitte à aller au clash et prendre des risques. Non, on accepte pas tout et n'importe quoi sur son lieu de travail, c'est quoi cette mentalité ?

J'ajoute que ceci n'a strictement rien à voir avec une femme seule qui se fait coincer dans une chambre d’hôtel ! Rien à voir !!!
Je ne sais pas Rémy, je crois que ça n'est pas aussi facile. Il y a l'aspect psychologique qui y joue bcp, et il y a une différence entre une attaque frontale, ponctuelle, violente, d'une agression, comme ce que l'on reproche à DSK avec Banon et la femme de chambre, et le pouvoir quotidien insidieux de qqn qu'on connait, qui est supérieur, et qui doit sûrement faire comme si tout était normal, comme si la victime était parano et voyait le mal partout. On ose pas dire non, parce qu'on se dit qu'on exagère peut-être...

Peut-être (je ne suis que dans les hypothèses on est bien d'accord, je n'en sais pas plus que pour les 2 1ères histoires citées) que le chef justement faisait passer ça pour qqch de tout à fait normal, il y a des personnes très douées pour jouer la comédie et les faux-culs et faire passer les autres pour des paranos qui voient le mal partout...après tout, qu'est-ce-qu'un malheureux massage de pieds? y'a pas de mal à se faire du bien! c'était lui justement qui lui faisait une fleur en la massant, etc.etc. et que sais-je encore...

Autant ça m'énerve quand systématiquement on ramène toute histoire H/F aux relations de sexe, autant là pour le coup, je ne pense pas qu'on puisse l'occulter...je ne sais pas, il y a ce témoignage d'un collègue homme à qui on aurait proposé aussi les massages et qui aurait dit non...mais ça mérite donc justement qu'on se penche plus là-dessus...est ce que le gars faisait des massages uniquement aux femmes ou aux hommes aussi?

Pour finir, on ne sait pas non plus ce que qqn est capable d'endurer pour garder son job, la peur de se retrouver sans travail... je ne sais pas. Je ne dis pas qu'il faille l'accepter, bien sûr que non. Je ne dis pas non plus que c'est vrai ou faux. Je dis que ça doit être plus compliqué et qu'on ne peut pas dire "non, ça c'est pas possible, j'y crois pas" aussi facilement. Pour cette histoire comme pour les 2 1ères. Des 2 côtés.
emission intéressante sur la jupe et le pantalon sur Arte
Un massage n'est jamais "malheureux" ! Surtout les pieds, la preuve :

http://www.youtube.com/watch?v=4nMEJPZhn2Y

Plus sérieusement, il y a le degré d'intimité qu'on décide d'accepter sur son lieu de travail, surtout avec un supérieur hiérarchique, surtout avec son patron.

La responsabilité individuelle, ça existe aussi. Ce n'est pas pour accabler ces femmes qui témoignent contre Tron. Sans doute la situation leur a-t-elle échappée, je veux bien le croire. Mais ce ne sont pas (visiblement) de petites filles. Elles sont en mesure rapidement d'appréhender une situation qui devient ambiguë et de réagir avant que ça n'aille trop loin. Et puis merde ! On ne se fait pas masser les pieds au boulot par son patron enfin !!!

Y a que moi qui voit le ridicule de cette situation ?
"Y a que moi qui voit le ridicule de cette situation ?"

Bien sûr que non, et je suis sûre qu'elles-même ont été les 1ères à le voir...c'est pourquoi ça doit être d'autant plus dur de ravaler sa honte et d'aller se plaindre, en se disant sûrement "on va me dire : t'avais qu'à refuser!" Donc bravo à elle d'avoir brisé le silence...finalement, l'affaire DSK, qu'il soit coupable ou innocent, aura peut-être eu du bon, quelqu'en soit l'issue.

Mais je comprends tout à fait ce que vous voulez dire, mais comme dit Serena, "dans un monde parfait..."

et oui, la réalité c'est plus complexe, c'est pas Pulp Fiction ;)

ps : je tiens qd même à rappeler que comme pour DSK, on ne sait pas si Tron est coupable des faits qui lui sont reprochés, attention qd même, parce que les faits se sont peut-être déroulés, et le souci se trouve alors au niveau de "est-ce qu'à un moment elles lui ont dit qu'elles n'avaient pas envie, qu'elles étaient contraintes et forcées?". Ce qui est délicat ici, est "est-ce-que le gars savait qu'elles n'étaient pas consentantes?" comme pour l'histoire de DSK au FMI avec sa collègue...là on rentre dans des trucs supers délicats...
Franchement, dans un monde parfait ce serait vrai. Sauf que, dans la vraie vie, ben s'est différent. Si vous avez des doutes, regardez l'expérience de Milgram par exemple, et vous verrez ce qu'est la soumission à l'autorité.

Les "victimes" sont fragilisées, par exemple par une situation professionnelle précaire. Elles ne peuvent pas forcément se permettre de perdre leur emploi. Quand elles se retrouvent face à leur patron qui leur propose un massage des pieds, elles se disent qu'elles ne vont pas faire de vagues pour un petit massage des pieds de rien du tout. Elles n'en ont pas envie, mais elles se disent que c'est pas grand chose. La transgression parait à la fois aberrante (ça ne fait pas partie des rapports qu'on doit avoir sur son lieu de travail) et à la fois anodine (ce n'est qu'un massage de pieds). C'est très déstabilisant quand une personne investit d'une autorité abuse de son pouvoir tout en vous faisant passer le message qu'il n'y a rien d'anormal à ce qu'il fait. Ce n'est pas forcément lui que vous allez remettre en cause, c'est vous.
Vous n'avez jamais fait des choses que vous n'aviez pas envie de faire?
Jamais?
En pesant le pour et le contre, "je n'ai pas envie de le faire mais en même temps si je refuse, les conséquences vont être nettement plus lourdes pour moi que celles de cette petite compromission..." Donc finalement je ne vais rien dire et attendre que ça passe. "Le jeu en vaut la chandelle"
Si vous savez vous défendre contre les relations d'emprise, c'est une très bonne nouvelle pour vous, mais malheureusement, tout le monde n'en est pas capable. Il arrive dans la vie que l'on soit fragilisé et que l'on tombe sur des gens avec de très mauvaises intentions. Naturellement, ils ne vous annoncent pas comme ça ce qu'ils ont dans la tête. Non, cela se met en place petit à petit, transgression après transgression, cela va toujours plus loin, vous vous sentez de plus en plus mal et de plus en plus coincé. Justement, vous culpabilisez, vous vous dites que c'est votre faute, que vous êtes pour quelque chose dans ce qui vous arrive.
Vous ne savez plus comment vous sortir de cette situation.
Vous avez de plus en plus honte, comment raconter ce qui vous arrive, on va vous répondre que "mais enfin, tu ne l'a pas vu venir? Ce n'est pas possible. Écoute c'est de ta faute, tu aurais du dire non."
Bref, honnêtement, cela vous parait apparemment impensable, mais je vous garantit, moi qui ai eu l'occasion de côtoyer des "victimes" de toutes sortes, que les choses sont beaucoup, beaucoup plus complexes que ce que vous semblez croire.
C'est très moche, mais c'est la réalité.
Exercice illégal de la kinésithérapie, ça va chercher dans les combien ?
De ce que je sais, pour une des deux au moins ça a commencé dans l'espoir d'avoir un travail. Une fois le travail obtenu ça a continué...

A Brunoy, commune voisine, Laurent Béteille, sénateur-maire UMP, espère que Georges Tron «sera lavé de tous reproches». «A moi aussi, il m’a proposé de me masser les pieds. J’ai refusé mais je ne me suis pas senti pour autant agressé sexuellement», dit-il avec ironie."

Ben je ne vois pas pourquoi il a refusé alors, si il s'agissait d'une proposition amicale et sympathique, hein, c'est quoi ces manières de dégouté?
Est-ce qu'on peut dire que c'est étonnant, une femme qui accepte de se faire masser les pieds sur son lieu de travail par son supérieur hiérarchique ou son patron ?
Je trouve dommageable que ces deux employées aient choisi Maître Collard pour leur défense. Cela donne du grain à moudre au parti pour lequel il s'est publiquement revendiqué.

En tout cas, courage à toutes ces femmes qui osent enfin parler !

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.