Accusé d'être "islamisto-servile", un cadre d'En Marche "mis en retrait"
Il ne participera plus à la campagne d'Emmanuel Macron. Mohamed Saou, cadre du mouvement "En Marche" dans le Val-d'Oise (95), a été mis "en retrait" par l'équipe du candidat jeudi 6 avril. La décision fait suite au post Facebook d'une essayiste proche du PS, qui accuse Saou d'être "islamisto-servile" en se basant sur des publications Facebook de Saou. L'affaire, relayée notamment dans la fachosphère, a même fait irruption dans l’Émission Politique du 6 avril, qui recevait le candidat d' "En Marche".
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Derniers commentaires
Deuxième excellente nouvelle : le même jour, le grand frère de Tariq Ramadan, Hani, a été interpellé à Colmar où il tenait une conférence, puis expulsé vers la Suisse.
On pourra noter, au delà du refrain traditionnel antisionisme=antisémitisme, l'assimilation implicite du sionisme à un colonialisme contenue dans cette affirmation que ne semble pas renier Haziza et qui rend clairs les objectifs politiques d'Israël et les raisons de ceux qui s'y opposent.
Mais il faudra bien qu'il adoube des candidats de son obédience stricte.
Et là .....
Ce mouvement, c'est de la poudre aux yeux.
En partie comme celui de Mélenchon, qui est malgré tout plus ancien, et qui devrait trouver des ressources dans un milieu politique à gauche toute.
Le phénomène Macron n'est pas si loin de celui de Trump : les libéraux qui ont bloqué le système, au lieu de passer par des think Tanks et par des partis qu'ils finançaient au profit exclusif de leur propre prédation, et que évidemment ils trouvent toujours trop mous (il y a tant à ramasser), se présentent directement aux suffrages.
En ignorant totalement ce qu'est la politique. Même si cette politique est à bout de souffle et totalement discréditée, elle permet à la société de tenir encore debout, et de confier à un certain nombre de personnes des leviers de décision dans les collectivités locales et dans d'autres circonstances, tandis qu'en haut, c'est communication dans le meilleur des cas, démagogie raciste dans le pire.
De toutes façons, le renversement de la table a déjà commencé, quel que soit le résultat de ces présidentielles :
Si c'est Le Pen, c'est la cata totale, et tout va partir à vau l'eau.
Si c'est Macron, pas de base politique et à terme cata, qu'il réussisse à appliquer son programme ou pas.
Si c'est Fillon, il n'aura aucune légitimité. S'abattra une répression féroce, et le système explosera.
Si c'est Mélenchon, il a choisi de renverser la table.
Maintenant, l'avenir n'est écrit nulle part....
ce qui m'a le plus interpellé c'est l'utilisation du mot "déporter", dans ce contexte je ne connaissais pas.
Saou, qui a "contacté le QG d'En Marche, persuadé qu'il sera soutenu par le mouvement" [...] Il se dit également "déçu" de la décision du mouvement.
Lol.
Le mouvement a pour but de faire Elire Macron. Pour faire élire Macron il faut qu'au moins 50% des français, 30% min (avec les abstentions, les reports de vote, etc.) votent pour lui. Ca veut dire qu'il faut que le mouvement "Macron" [s]séduise[/s] ne répugne pas à au moins 30%-50% des électeurs. Évidemment s'il y en a un qui ne plaît pas et qui est haut placé, le mouvement va le larguer. Ils ont des élections à gagner.
Faudra relire Machiavel M. Saou, avant de vous inscrire à un mouvement politique... Vous n'êtes pas le premier, vous ne serez pas le dernier.
Evincer pour opposition à un coup d'Etat et rébellion face à l'injonction fasciste d'être "Charlie" (formule médiatique imbécile et vide de sens participant du "feel good" bien-pensant post-attentat empêchant la réflexion). Merci Macron le lâche. Fort aux faibles et faible aux forts.
C'est du costaud, d'après cet interview, elle aurait écrit dans un bouquin : "les islamistes sont les seuls avec le Front National à faire de la politique".
Un peu plus et on va en conclure qu'elle donne comme choix politique l'islamisme ou le Front National...